Capital
Par Capital avec AFP Publié le
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Par Capital avec AFP Publié le
Les résultats d'une nouvelle étude pilote suggèrent qu'un test sanguin par simple prélèvement sanguin au doigt peut permettre d’identifier avec précision des biomarqueurs clés de la maladie d'Alzheimer.
"L'étude a montré que nous pouvons détecter une large gamme de biomarqueurs liés à la maladie d'Alzheimer dans le sang veineux, mais aussi dans le sang capillaire obtenu par une simple piqûre au doigt", a déclaré à Medscape Medical News l'investigatrice principale, Hanna Huber, PhD, du département de psychiatrie et de neurochimie, de l'institut de neuroscience et de physiologie, de l'université de Göteborg, à Mölndal, en Suède.
Les résultats ont été présentés lors de l'Alzheimer's Association International Conference (AAIC) 2023.
Publié le 02 août 2023
Jeannette Bougrab
Ancienne secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et de la vie associative (2010-2012)
Boris Cyrulnik
Neuropsychiatre
Ces drames, qui ne peuvent uniquement s’expliquer par le harcèlement scolaire, sont complexes et doivent mieux être pris en charge par le gouvernement, constatent, dans une tribune au « Monde », l’ancienne secrétaire d’Etat à la jeunesse Jeannette Bougrab et le neuropsychiatre Boris Cyrulnik.
Lindsay, Lucas et Marion avaient 13 ans, Chanel 12 ans, Ambre 11 ans et Thibault tout juste 10 ans. Des enfants. Ils avaient la vie devant eux. Pourtant, ils se sont donné la mort, ils se sont auto-assassinés… Cette réalité est insoutenable. On aimerait l’enfouir dans un trou de mémoire, être sûr de l’oublier. Mais elle est là. Le suicide s’est ancré dans nos sociétés occidentales modernes.
Tara Heuzé-Sarmini est cofondatrice et PDG de Commune, société de coliving dévolue aux familles monoparentales.
Publié le 05 août 2023
Mises en lumière lors des émeutes urbaines, les familles monoparentales méritent mieux que les caricatures dont elles ont été l’objet, estime Tara Heuzé-Sarmini, cofondatrice et présidente de Commune, dans une tribune au « Monde ». Il est temps de prendre la mesure de leurs difficultés et d’investir dans des politiques familiales équitables.
Interrogé sur les émeutes ayant récemment frappé le pays, le président de la République a pointé du doigt les « très jeunes » qui, « pour une écrasante majorité », ont « un cadre familial fragilisé », car élevés par « des familles monoparentales » ou par « l’aide sociale à l’enfance » [dans une interview sur France 2 et TF1 le 24 juillet depuis Nouméa].
Stigmatisation, déconnexion, méconnaissance des différentes formes de monoparentalité… De nombreuses voix de parents solos n’ont pas tardé à s’élever et à exprimer leur indignation sur les réseaux sociaux. A raison.
par Sabrina Champenois publié le 1er août 2023
La vidéo est forte, poignante. Dans les couloirs d’un hôpital, une femme esquisse un sourire face à la caméra, puis, l’instant d’après, craque, pleure, cherche un mouchoir. Elle est magnifique, avec son crâne rasé qui lui donne des airs de Sinéad O’Connor. Ça n’est pas un choix : Caroline Receveur, 35 ans, est d’ordinaire connue pour sa chevelure auburn savamment ourlée, raccord avec une apparence 100 % glamour autour de laquelle la native d’Epinal a construit une entreprise d’influenceuse florissante. Produit de la téléréalité (Secret Story, Les Anges), elle a ensuite officié comme animatrice télé sur les chaînes du groupe NRJ, avant de mettre sur pied son propre business – thé détox, vêtements, collaboration avec diverses marques. Elle compte désormais 5.5 millions d’abonnés sur Instagram, et le coup dur qu’elle rend public par cette vidéo devrait encore élargir sa «communauté».
GUYANE
Le service compte moins de 12 infirmiers en ce mois d’août, pour un effectif cible de 28. Par conséquent, de 19 heures à 7 heures, seuls les patients amenés par les sapeurs-pompiers, les gendarmes, le Smur ou qui auront préalablement contacté le 15 pourront accéder aux urgences
Aux mêmes maux, les mêmes remèdes ! Début juillet 2022, le Centre Hospitalier de l’Ouest guyanais (Chog) avait mis en place la régulation de l’accès aux urgences, la nuit, en raison d’un manque d’infirmiers (lire la Lettre pro du 1er juillet 2022). A compter de ce soir, le même dispositif entre à nouveau en vigueur, toujours en raison d’un trop faible nombre de ces personnels.
En pratique, de 19 heures à 7 heures, seuls les patients amenés par les sapeurs-pompiers, les gendarmes, le Smur ou qui auront contacté préalablement le 15 pourront accéder aux urgences. Les portes de l’hôpital seront closes durant cette plage horaire pour ne laisser passer que les personnes régulées. Seuls les femmes enceintes et les enfants de moins de 10 ans pourront accéder aux urgences sans restrictions. Cette mesure restera en vigueur jusqu’au 4 septembre.
Jeudi 3 août 2023
"Infirmière libérale , j’interviens chez Antoine 37 ans , atteint d’une myopathie qui le paralyse progressivement et qui va raccourcir considérablement son espérance de vie. Antoine a 37 ans, j’en ai 34…
Il est totalement dépendant, seule l’extrémité de son index droit bouge encore un peu, ainsi que son menton… comme beaucoup de patients atteints de cette maladie, il ne peut, ni manger, ni respirer seul, et encore moins assumer ses soins d’hygiène ! Il est nourri par sonde, et respire grâce à un respirateur…
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ICI Québec
Érik Chouinard Publié le 6 août 2023
Alors que les besoins sont importants en santé mentale auprès des plus jeunes au sortir de la pandémie, une des lignes de service manque de relève. En juillet, seulement cinq résidents ont été admis dans le programme de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au Québec alors qu’il y a 14 places et plusieurs postes à pourvoir dans les établissements.
Il ne s’agit que des admissions, le nombre de médecins résidents qui mènent à terme la formation est souvent plus faible. Ce n’est clairement pas assez, il faudrait minimalement remplir tous les postes, surtout qu’il y a une pénurie en ce moment. La relève ne suffira pas à combler les départs à la retraite, en cabinet ou autres
, souligne Annie Loiseau, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent à Rimouski et présidente du Comité de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l'Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ).
06/08/2023
L'exposition « Brut ! » regroupe les oeuvres de trente artistes singuliers, au Miroir de Poitiers. Elle sera prolongée jusqu'en novembre.
Mi-septembre, la galerie Le Miroir, place Leclerc à Poitiers, fêtera son premier anniversaire. Après avoir accueilli 13.750 visiteurs lors de sa première exposition, consacrée au reflet, fin 2022, l'ancienne salle de spectacles de théâtre comptabilise plus de 4.000 entrées pour son exposition actuelle, ouverte depuis fin avril.
Intitulée Brut ! Génies insolites et artistes hors-les-normes, elle était initialement prévue jusqu'au 17 septembre mais sera prolongée jusqu'en novembre (1). En accès libre et gratuit, elle aborde cent ans de création à travers les oeuvres d'artistes dits bruts ou singuliers.
Publié le 07/08/2023
Le burn out aussi connu sous le nom de surmenage ou d’épuisement, est très connu dans le milieu professionnel. Pourtant, il en existe une autre forme, beaucoup plus taboue : le burn out maternel ou syndrome de la maman épuisée. Mais qu’est-ce que le burn out maternel et plus largement le burn out parental ? Comment se manifeste-t-il ? Quels sont les moyens de s’en sortir ?
Publié le 25/07/2023
1er août 2023
Enjeu majeur de santé publique, la santé mentale doit être au cœur des engagements et actions des gouvernements à travers le monde, comme ne cesse de l'exhorter l'Organisation Mondiale de la Santé. Et pour cause, une nouvelle étude menée par des chercheurs australiens et américains révèle qu'une personne sur deux développera un trouble mental au cours de sa vie dans le monde.
© DR
Pr Gilles Pialoux, Dr Dominique Savary, Dr Jean-Pierre Usdin, Dr Patrick Lemoine, Dr Benjamin Davido, Aude Lecrubier, Stéphanie Lavaud, Véronique Duquéroy
10 juillet 2019
Art et médecine entretiennent depuis toujours des liens étroits. Que des artistes aient représenté le corps, malade ou sain. Ou encore que médecins ou chercheurs, eux-mêmes, aient cherché à témoigner de leurs recherches par le dessin, la sculpture ou la photographie. Lesquels produits initialement dans un but scientifique, ont révélé au final de véritables dons artistiques chez les auteurs. Aujourd’hui, avec l’imagerie, il n’est parfois plus possible de dissocier art et médecine, sans oublier les réalisations étonnantes des patients souffrant de pathologies psychiatriques (art brut). Dans ce diaporama, toute l’équipe (blogueurs, auteurs, journalistes) partage avec vous sa sélection d’oeuvres se situant aux confins de l’art et de la médecine.
De Alice Marot Vendredi 28 juillet 2023
Après le suicide de deux soignants cette année et des alertes sur les conditions de travail des salariés, le député LFI Emmanuel Fernandes est allé visiter l'hôpital psychiatrique de Brumath, ce jeudi 27 juillet. Au cœur des problèmes de l'établissement : le manque de moyens humains.
C'est le plus grand hôpital psychiatrique d'Alsace : l'Epsan, Établissement public de santé Alsace Nord, et ses 1.600 salariés, souffrent de manque de moyens humains et de problèmes de management. Le député LFI de Strasbourg Emmanuel Fernandes a utilisé son droit d'élu, ce jeudi 27 juillet, pour faire une visite surprise au sein de l'établissement de Brumath, après le suicide de 2 personnels soignants cette année, un infirmier de la médecine du travail et un élève infirmier.
Lundi 31 juillet 2023
Par Mattea Battaglia Publié le 02 août 2023
Par an, le coût du tabac s’élève à 156 milliards d’euros, celui de l’alcool, à 102 milliards, quand celui des drogues illicites atteint 7,7 milliards, selon une étude menée pour l’Observatoire français des drogues.
Les calculs sont complexes mais ils donnent à voir, en quelques tableaux, une estimation de ce que coûtent à la société, chaque année, les drogues « licites » (alcool, tabac) et « illicites », selon la terminologie retenue par Pierre Kopp, professeur à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne et avocat au barreau de Paris, auteur d’une note sur le sujet commandée par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), rendue publique lundi 31 juillet. Une porte d’entrée statistique, pour appréhender, autrement que par le prisme des faits divers, saisies et interpellations, les conséquences de la consommation, de la vente et du trafic de ces substances au sens large.
Par Zeliha Chaffin(Danemark) Publié le 01 août 2023
En pleine croissance, cette industrie qui emploie plus de 50 000 personnes est devenue l’un de secteurs-clés de l’économie danoise. En l’espace d’une décennie, les ventes à l’étranger de produits de santé ont presque triplé et représentent aujourd’hui près de 18 % des exportations
Aux côtés de l’imposant immeuble aux courbes sobres et modernes, les bâtiments en brique rouge, qui abritent derrière leurs murs des outils de production de pointe, ne manquent pas de charme avec leurs allures de fabrique à l’ancienne. Un style contemporain qui ne renie pas le passé. Voilà qui pourrait parfaitement résumer la philosophie du pionnier de l’industrie pharmaceutique danoise, LEO Pharma. « Notre société a connu depuis plus d’un siècle des développements très intéressants. Nous sommes aujourd’hui à un moment-clé de notre histoire pour écrire le chapitre des vingt-cinq prochaines années », détaille le franco-allemand Christophe Bourdon, son PDG, à l’occasion d’une visite de l’usine ce printemps.
par Marlène Thomas
La transition est envisagée avec méfiance. L’ouverture de la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes, il y a deux ans pile, avait fait souffler un vent d’espoir dans nombre de foyers, rapidement tempéré par des délais à rallonge pour commencer un parcours. Si tout se met progressivement en place, il reste une inconnue, celle de la bascule définitive vers l’accès aux origines, l’une des mesures phares de la révision de la loi bioéthique.
Jeannette Bougrab
Ancienne secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et de la vie associative (2010-2012)
Boris Cyrulnik
Neuropsychiatre
Publié le 02 août 2023
Ces drames, qui ne peuvent uniquement s’expliquer par le harcèlement scolaire, sont complexes et doivent mieux être pris en charge par le gouvernement, constatent, dans une tribune au « Monde », l’ancienne secrétaire d’Etat à la jeunesse Jeannette Bougrab et le neuropsychiatre Boris Cyrulnik.
Lindsay, Lucas et Marion avaient 13 ans, Chanel 12 ans, Ambre 11 ans et Thibault tout juste 10 ans. Des enfants. Ils avaient la vie devant eux. Pourtant, ils se sont donné la mort, ils se sont auto-assassinés… Cette réalité est insoutenable. On aimerait l’enfouir dans un trou de mémoire, être sûr de l’oublier. Mais elle est là. Le suicide s’est ancré dans nos sociétés occidentales modernes.
Chaque année, une trentaine d’enfants de moins de 13 ans se donnent la mort. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, ce nombre pourtant élevé serait sous-estimé. Preuve de l’étendue de la souffrance de beaucoup d’enfants, matérialisée par des conduites dangereuses et des gestes suicidaires qui connaissent, depuis quelques années, une augmentation importante.
par Laure d'Allest publié le 30 juillet 2023
Les enfants, on en veut un peu, beaucoup, et parfois pas du tout. Aux combats des un·es pour construire leur famille hors du modèle patriarcal répond, chez d’autres, le refus de devenir parent pour des raisons familiales, politiques ou écologiques. Seule certitude : ces choix de parentalité ou non changent nos partis pris et nos convictions, pour le meilleur et pour le pire. Libé se plonge dans ces histoires de familles pour mieux questionner les contradictions de cette injonction parfois ironique à avoir des bébés.
Les photos de famille ne se ressemblent-elles pas toujours un peu ? Des enfants décoiffés, aux vêtements tachés mais toujours colorés, souriant béatement dans les bras de parents aux mines fières et apaisées. En parcourant le compte Instagram de l’autrice Marie-Clémence Bordet-Nicaise (1), ces joyeuses photos succèdent à des vidéos courtes et pédagogiques dans lesquelles elle raconte sa vie de famille à ses presque cinquante mille abonnés : une manière pour elle de militer tout en entretenant un espace de partage. En couple depuis 2008 avec Aurore, elle se marie en 2015. Deux ans plus tard, les deux femmes se lancent dans un processus de PMAqui, au bout de quatre ans et de sept essais d’insémination, les comble avec la naissance de leur première fille, Charlie, 4 ans aujourd’hui. Deux ans plus tard, naîtra Billie.