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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 10 juillet 2023

Les troubles de la santé mentale, première cause d'arrêt maladie long en 2022

Par Apolline Henry   Le 03 juil 2023

Mi-juin 2023, l'Assurance Maladie a annoncé lancer une vaste campagne de contrôle pour mettre un terme aux "arrêts maladie de complaisance" – au total, entre 15 000 et 20 000 médecins vont faire l'objet de vérifications.

Pour faire le point précisément (c'est-à-dire : avec des chiffres) sur l'ampleur des arrêts maladie en France, le groupe Apicil vient de publier un baromètre : réalisé à partir de la Déclaration sociale nominative (DSN) de près de 53 000 entreprises, celui-ci concerne plus d'1 million de salariés français.

Première info : en 2022, l'absentéisme a effectivement connu une hausse en France avec un taux de 5,76 % contre 5 % en 2021. Dans le détail, 35 % des salariés français ont eu (au moins) un arrêt de travail l'année dernière : les salariés âgés de 30 à 39 ans semblent davantage concernés, puisque près de 39 % d'entre eux ont été arrêtés par leur médecin en 2022.

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Le bonheur : quelles leçons tirer de la plus longue étude sur le s

Dr Mauricio Wajngarten   5 juillet 2023

Tout le monde est à la recherche du bonheur... Mais comment l'atteindre ? Quels sont ses principaux déterminants ? La "Harvard Study of Adult Development", l'étude la plus longue jamais réalisée sur le sujet, apporte des éléments de réponses.

Débutée en 1938 à Boston, elle a suivi 2000 personnes tout au long de leur vie d'adulte, couvrant trois générations : grands-parents, parents et enfants, considérés aujourd'hui comme des baby-boomers. Les participants ont été analysées au cours de ces 85 années de recherche longitudinale. Le Dr Robert Waldinger, coordinateur de cette étude étonnante, a publié en janvier dernier un livre intitulé "The Good Life : Lessons From the World's Longest Scientific Study of Happiness" (La belle vie : les leçons de la plus longue étude scientifique sur le bonheur), coécrit avec le Dr Marc Schulz.

Après avoir suivi cette vaste population pendant plus de huit décennies, l'étude a permis de découvrir les facteurs les plus étroitement liés à la qualité de vie et au bonheur. Voici, en résumé, certains concepts formulés par les auteurs.

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C'est quoi l'alexithymie ?

Article mis à jour le 29/07/23

Par définition, l'alexithymie désigne une incapacité à se connecter à ses émotions et à celles des autres. Cela peut engendrer par exemple des difficultés dans les relations sociales.

Quelle est la définition de l'alexithymie ?

L'alexithymie désigne la difficulté plus ou moins grande à lire ses émotions propres et à décoder celles des autres, entraînant ainsi des problèmes de relations affectives et sociales. Maurice Corcos, professeur de psychiatrie et psychanalyste que l'on a contacté, explique qu'il existe deux façons de comprendre l'alexithymie selon l'étymologie. Ainsi, il est possible de découper le mot en A = absence, lexi = lecture et thymie = de ses émotions. Dans ce premier cas, "le sujet est incapable d'entrer dans une relation empathique, authentique avec l'autre comme avec soi-même". La seconde découpe étymologique est la suivante : Alex = contre et thymie = les émotions. Dans ce second cas, le sujet n'est pas incapable mais lutte contre la lecture de ses émotions et celles des autres. "La personne a une grande inquiétude à se confronter à son monde extérieur par peur d'être débordée par ses émotions, que celles-ci l'envahissent sans qu'il parvienne à les contrôler ou bien que ce que génère ou suscite en lui les émotions des autres l'envahissent également. Dans ce deuxième cas, on va pourquoi aider le patient à comprendre pourquoi et contre quoi il lutte, par exemple des fantasmes et/ou traumas colonisant son monde intérieur et qu'il projette à l'extérieur".

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Développement personnel La thérapie pour un soutien adapté : Comment trouver le bon accompagnement

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De nos jours, de plus en plus de personnes font appel à des professionnels pour les aider à faire face à diverses situations de la vie. Le recours à la psychothérapie peut être une solution efficace pour ceux qui cherchent un soutien adapté. Dans cet article, nous allons explorer les différentes options disponibles et comment choisir le bon accompagnement.

Les différents types de thérapies proposées

Il existe plusieurs formes de psychothérapie, chacune ayant ses propres méthodes et techniques pour aider les personnes à surmonter leurs difficultés. Voici quelques-unes des approches les plus courantes :

  • Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : Cette méthode vise à modifier les pensées et les comportements négatifs pour améliorer le bien-être psychologique.
  • Thérapie psychodynamique : Basée sur la psychanalyse, cette approche explore les expériences passées et les conflits internes pour résoudre les problèmes actuels.

Derrière les portes de l'hôpital psychiatrique


 




Nina Bailly   Publié le 10 juillet 2023


En France, en 2020, plus de 2 millions de personnes ont été prises en charge dans un établissement psychiatrique.

Derrière les portes de l'hôpital psychiatrique

Si vos seules représentations des hôpitaux psychiatriques sont tirées de Shutter Island, il y a des chances que l'endroit vous effraie. S'ils sont très souvent associés aux pires scénarios d'horreur, c'est sûrement parce que l'institution psychiatrique est encore largement méconnue et stigmatisée. Slate Audio a donc sélectionné quatre podcasts de non-fiction pour déjouer vos idées reçues sur ces unités de soins psychiatriques. 

  • Comme ils s'intéressent aux marginalités, Brice Andlauer et Yann Plantier ont décidé de consacrer un épisode entier de Outsiders à la psychiatrie et aux institutions censées prendre soin des personnes malades. Les deux podcasteurs reviennent, entre autres, sur le débat autour de l'utilité réelle ou supposée du diagnostic. Entre deux témoignages de personnes malades ou de professionnels de santé, on entend des extraits de poèmes, notamment de l'oeuvre «Ghetto» de Guy Tirolien.
     
  • Gilles Paris est un écrivain à succès. Il a connu la gloire, mais aussi huit dépressions et autant d'hospitalisations en psychiatrie. Dans cet épisode de Nude, il se confie sur les traumatismes qui ont jalonné son parcours, ses tentatives de suicide et son expérience de l'enfermement et du soin. Tout comme dans son livre Certains cœurs lâchent pour trois fois rien, il évoque au micro les rencontres faites à l'hôpital psychiatrique avec une grande douceur: «Durant chacun de mes séjours, ils sont tout pour moi.»

Un événement autour de la santé mentale reviendra en 2024 à Dieppe

Par Maxime Cartier  Publié le 

Le 22 juin, une journée autour de la santé mentale a été organisée à Dieppe (Seine-Maritime). Avec une bonne fréquentation, d'autres événements de ce genre pourraient voir le jour.

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En 2024, un autre événement dédié à la santé mentale devrait voir le jour à Dieppe (Seine-Maritime). ©Les Informations Dieppoises

287. C’est le nombre d’inscrits pour la journée sur la santé mentale organisée le jeudi 22 juin 2023 dans la salle des Congrès de Dieppe (Seine-Maritime). Et parmi eux, 22 % des visiteurs ne provenaient pas du domaine médical. Un pari réussi pour le PTSM de Dieppe, le projet territorial de santé mentale, l’un des acteurs à l’initiative de cet événement.


Comment apprendre à mieux vivre avec un proche souffrant de troubles borderline ?


 


Écrit par Didier Morel    Publié le 

Le temps d'un week-end ou bien au fil d'un trimestre, des parents, des frères et des sœurs se forment pour mieux comprendre la maladie dont souffre leur proche. Les Troubles de la Personnalité Limite (TPL) ou Borderline touchent 1 à 5% des Français. Et c'est la maladie la moins bien connue de la santé mentale.

Tout commence dans une petite salle de formation, près de la place d'Aligre à Paris 12e. Pendant deux jours se déroule un stage intense, co-animé par une femme médecin généraliste et un ancien dirigeant d'une école de commerce. Un couple à la ville et un duo complice de formateurs. Ils sont eux-mêmes parents d'une jeune femme qui a maintenant 35 ans. Pour cette dernière, le diagnostic de troubles Borderline a été posé tard, après des années d'errance.

Sans fard, ces deux formateurs, parents de quatre enfants, décrivent cette spirale qui s'est mise en place au sein de leur famille. Ils commencent en effet par décrire une "journée presque ordinaire" de leur fille : elle "pouvait passer une journée joyeuse en famille et s’alcooliser le soir jusqu’au coma ".

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dimanche 9 juillet 2023

Ce que l'Inde peut nous apprendre sur la psychanalyse


 


Anne Gagnant de Weck — 7 juillet 2023


Que fait l'Inde à la psychanalyse? | Outcast India via Unsplash

L'essor de la psychanalyse en Inde a accompagné les changements sociaux des trente dernières années.







Depuis le tournant libéral des années 1990, les psychothérapies sont en plein essor dans la société indienne. Dans Un divan à Delhi Psychothérapie et individualisme dans l'Inde contemporaine, la professeure et ancienne élève de l'École normale supérieure de Lyon Anne Gagnant de Weck se penche sur le cas particulier de la psychanalyse à Delhi, et décrit la façon dont cette nouvelle pratique s'insère dans les modes de vie.

Pourquoi la thérapie devient-elle une pratique de plus en plus répandue? À quel besoin cela répond-il? Comment les structures sociales du monde indien imprègnent-elle la thérapie et quelles sont les particularités de la thérapie à l'indienne?

Nous publions ici des extraits de l'introduction de son livre, paru en avril 2023 chez ENS Éditions.

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« Nous, acteurs de la santé mentale, appelons à faire du lien social une grande cause nationale »

Publié le 8 juillet 2023

TRIBUNE

« Réparer le lien social peut réparer la santé mentale », affirme, dans une tribune au « Monde », un collectif d’acteurs de la santé mentale et de la prévention du suicide, alors que les consultations pour idées suicidaires et les demandes de prise en charge ont fortement augmenté depuis la crise sanitaire.

En sortie de crise sanitaire, acteurs associatifs et praticiens ont observé une dégradation significative de la santé mentale en France. Fin 2022, 17 % des Français montraient les signes d’un état dépressif selon l’agence Santé publique France – soit une hausse de 7 points par rapport à une période hors épidémie – et 10 % déclaraient avoir eu des pensées suicidaires au cours de l’année, soit une hausse de 5,5 points.

Phénomène également inquiétant, depuis la fin des mesures de confinement et de restriction de déplacements, le taux d’hospitalisation pour tentative de suicide a augmenté de façon constante. Cette situation touche particulièrement lesjeunes filles et femmes de 10 à 24 ans, d’après les chiffres de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques : à la suite du deuxième confinement, on observait un taux d’hospitalisation pour tentative de suicide des filles de 10 à 14 ans situé à 1,6 fois le taux moyen observé pour ce groupe avant la période du Covid-19.

L’entrée du Covid-19 dans nos vies, ses conséquences immédiates et les mesures prises au niveau politique ont eu un impact indéniable sur la santé mentale de la population : parfois propice à l’introspection et à une prise de conscience positive, la période a également pu être une traversée difficile et éprouvante.

Chronicité / Chronicisation

PSM 2-2023

Dans tous les domaines de la médecine, la maladie chronique implique une attention constante et engage les équipes soignantes dans une relation thérapeutique sur la longue durée. Elle engendre une relation d’un type spécial fait d’une certaine familiarité et d’un attachement mutuel entre les soignants et les patients.

Comment aider les malades à déposer la problématique de leur existence et faire avec leurs troubles ? Il revient à la psychiatrie de développer des réflexions, avec tous ses partenaires du corps social, et des approches qui tiennent compte de ce besoin d’exister quelque part.

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samedi 8 juillet 2023

"Ne vous asseyez pas, vous allez attraper des punaises" : Dominique Simonnot choquée après sa visite de la prison de Perpignan, "la pire de France"

Écrit par Carine Alazet    Publié le 

La contôleuse des lieux de privations de liberté est sortie choquée de sa visite du centre pénitentiaire de Perpignan. Moisissures, sols arrachés, punaises... Un état de délabrement et de saleté qui est "un enfer pour les surveillants comme pour les détenus". Et une surpopulation qui engendre de la peur, de la violence et des brutalités. Entretien.

Dominique Simonnot, journaliste spécialiste des affaires judiciaires, a été nommée contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) en octobre 2020. Avec ses équipes, elle a visité le centre pénitentiaire de Perpignan. Ce qu'elle a constaté l'a choquée. La surpopulation carcérale atteint des records aujourd'hui en France.

Pouvez-vous nous décrire ce que vous avez vu dans la prison de Perpignan ?

Très concrètement, quand on entre dans une cellule, on voit des murs moisis, des sols arrachés, du lino en lambeaux et trois détenus qui disposent de 0,80 m2 chacun, on l'a calculé. Les toilettes n'ont pas de porte, alors les détenus ont tendu une sorte de drap devant. Des fils électriques dénudés sortent des murs. Et il y a des nids de punaises absolument partout, avec des traces de brûlures : pour s'en débarrasser, les détenus tentent de les brûler avec de l'eau bouillante ou avec un briquet. Les détenus me disaient : " Madame, entrez mais ne vous asseyez surtout pas, vous allez attraper des punaises". Et ils me montraient sur leurs corps les marques de piqûres. Pour moi, en métropole, c’est la pire prison que j’ai vue, sans parler des goélands et des bandes de chats errants qui se nourrissent des détritus. Il y a une odeur pestilentielle. C'est une vision apocalyptique.

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Témoignages Harcèlement scolaire : des groupes de parole pour «rompre les digues»

par Elsa Maudet   publié le 6 juillet 2023

L’association Marion la main tendue propose des rencontres collectives pour casser l’isolement des victimes et de leurs proches, et les aider à surmonter les traumatismes. «Libé» a recueilli leurs témoignages.

Harcèlement scolaire

700 000 élèves sont victimes de harcèlement en moyenne chaque année, soit deux à trois enfants par classe. Ils en resteront durablement marqués, quand les conséquences ne sont pas encore plus dramatiques. Chaque mois, «Libération» aborde ce phénomène majeur chez les mineurs.

Au début, Alice était sceptique. «Est-ce que ça valait encore la peine de partager des choses qui ont parfois plus de vingt ans ?» S’ouvrir à de parfaits inconnus, leur dévoiler cette intimité qui la ronge depuis l’adolescence, n’avait rien d’une évidence. «J’avais la sensation d’être seule avec cette souffrance et j’avais peur du jugement», dit cette habitante des Hauts-de-France de 33 ans. Finalement, «j’ai vécu la première séance comme une libération. Ça peut être très, très, très, très intense parce qu’on peut avoir l’impression que des digues se rompent. Malgré l’appréhension initiale, il y a tellement d’émotions non exprimées, de rancœur, de tristesse, de désespoir parfois, que la parole vient toute seule et c’est même difficile de s’arrêter», confie-t-elle.

Les Etats-Unis élargissent l’accès à un nouveau traitement prometteur contre Alzheimer

Le Monde avec AFP  Publié le 7 juillet 2023

Ce médicament, nommé Leqembi, a été le premier à démontrer clairement une réduction du déclin cognitif (de 27 %) dans le cadre d’un essai clinique. Sans soigner les patients, il peut permettre de ralentir la progression de la maladie.

Les autorités sanitaires américaines ont pleinement autorisé jeudi 6 juillet un nouveau traitement contre Alzheimer, permettant ainsi de le rendre plus accessible en passant par le système fédéral d’assurance santé. Le Leqembi, qui vise à réduire le déclin cognitif, est autorisé pour les patients n’ayant pas encore atteint un stade avancé de la maladie.

Justice Affaire Romain Dupuy : vers la fin d’un long «ping-pong» judiciaire ?

par Chloé Pilorget-Rezzouk   publié le 6 juillet 2023

Après cinq ans d’imbroglio juridique, le tribunal des conflits vient de trancher en faveur du juge des libertés et de la détention. Une décision pleine d’espoir pour l’homme de 39 ans interné après un double meurtre, atteint de schizophrénie, celui-ci s’étant déjà montré favorable à son transfert dans un service classique de psychiatrie.

C’est la fin d’un éreintant «ping-pong» juridique pour Romain Dupuy. L’homme de 39 ans, interné après avoir tué une infirmière et une aide-soignante à l’hôpital de Pau, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2004, aspire depuis cinq ans à un assouplissement de son régime psychiatrique. Depuis cinq ans, les médecins considèrent en effet que l’état de santé mentale de ce malade schizophrène, déclaré irresponsable pénalement, n’exige plus qu’il reste à l’unité pour malades difficiles (UMD) de Cadillac-sur-Garonne (Gironde). Mais depuis cinq ans, Romain Dupuy est pris dans un imbroglio : juges judiciaire et administratif se renvoient la responsabilité de statuer sur sa demande de transfert dans une unité de soins psychiatriques ordinaire. Chacun au motif qu’il serait incompétent.

Mesures Nouvelles de la Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent

6 juillet 2023

A l’attention des établissements de santé détenteurs d’une autorisation de psychiatrie en Occitanie
Mesdames et Messieurs,
Par instruction en date du 12 juin 2023, pièce jointe n°1, la direction générale de l’offre de soins (DGOS) a déterminé les modalités de mise en œuvre de remontée des projets relatifs au renforcement régional de l’offre en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent en 2023.

Cette démarche, conduite chaque année depuis 2019, présente en 2023 les caractéristiques suivantes :

  • une enveloppe nationale de 25 millions d’euros, soit 1 980 965 € pour la région Occitanie ;
  • un pilotage complet par les ARS, alors que le pilotage était structuré au niveau national lors des 4 éditions précédentes ;
  • l’ARS à ce titre, doit organiser le recueil des projets et constituer un jury régional afin d’étudier les projets remontés du terrain et proposer une sélection de projets à financer au DG ARS ;

Les axes de priorisation  présentés dans l’instruction sont résumés ci-après :


BAGNOLS/CÈZE Psychiatrie : l'unité de soins du château de Coulorgues fête ses 20 ans

 



 LE 06.07.2023

L'unité psychiatrique de soins en réadaptation du château de Coulorgues fête ses 20 ans. L'établissement accueille des patients atteints de psychose, schizophrénie et autres maladies mentales. 

Un peu à l'écart de Bagnols-sur-Cèze, le long du chemin de Carmignan, est implanté le château de Coulorgues. Ce bâtiment autrefois laissé à l'abandon abrite depuis 20 ans une unité psychiatrique de soins en réadaptation (UPSR) de l'ASVMT (*), anciennement basée à la Chartreuse de Valbonne. À l'époque, 1,8 million d'euros de travaux avaient été investis pour transformer ce nouveau site en un écrin chaleureux et adapté aux patients. 

Aujourd'hui, une quarantaine de personnels y travaille. En 20 ans d'existence, l'UPSR du château de Coulorgues a accueilli environ 800 patients. L'établissement a un agrément de 46 places et une capacité d'accueil de 53 lits. Ici, les patients apprennent à vivre avec leur maladie dans l'objectif d'ensuite retourner dans le milieu de vie ordinaire. Au-delà de la résilience, le projet de soins est tourné vers la réinsertion : "On les accompagne pour aller vers le plus d'autonomie possible. On leur fait aussi découvrir des métiers lors d'ateliers", explique Christian Gilles, président de l'ASVMT. 

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Renforcer le suivi des hospitalisations pour tentative de suicide



Publié le 

Selon une analyse de Santé publique France parue dans le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) en date du 4 juillet 2023, la pandémie, par la durée et l’importance des mesures de restrictions sociales et des contraintes qu’elle a entraînées, peut avoir eu un impact sur la santé mentale, et notamment sur les tentatives de suicide. Une surveillance accrue des hospitalisations pour ce motif, notamment chez les adolescents et jeunes adultes est jugée comme nécessaire .

C’est dans ce contexte que Santé publique France a comparé les hospitalisations pour tentative de suicide (HTS) en 2020 et durant la première partie de l’année 2021 par rapport aux années précédentes. Celles-ci ont été analysées par groupe d’âge, sexe et modalités utilisées pour la tentative de suicide. Tous les courts séjours dans les établissements français publics et privés des personnes âgées de 10 ans et plus hospitalisées entre le 2 janvier 2017 et le 31 mai 2021 pour un geste suicidaire ont été sélectionnés.

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vendredi 7 juillet 2023

Résidences services seniors Entre tromperies et clauses abusives


 



Publié le : 04/07/2023 

Pratiques commerciales trompeuses, clauses abusives, défaut d’information sur les prix… une enquête de la DGCCRF met en lumière que 40 % des établissements contrôlés dans le secteur des résidences services seniors sont en infraction en matière d’information des consommateurs.

Après avoir épinglé plus d’un Ehpad sur deux cet automne pour des manquements aux droits des consommateurs, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’est intéressée de plus près aux résidences services seniors. Son enquête révèle, dans ce secteur aussi, des anomalies importantes dans la transparence et la loyauté des informations délivrées au grand public. L’enquête, menée en 2021 et 2022, a porté sur 256 établissements de groupes privés (qui représentent la plus grande part de l’offre) mais aussi des établissements associatifs ou indépendants.

Canicules Des effets psychologiques aussi

Publié le : 27/06/2023 

Les fortes chaleurs sont un danger, bien connu désormais, pour la santé physique. Mais elles influent aussi sur la santé mentale : elles peuvent provoquer anxiété, dépression et idées suicidaires.

Moral en berne, anxiété, troubles du sommeil, les canicules sont éprouvantes, et ce n’est pas qu’une impression. Si les épisodes de fortes chaleurs provoquent insolations, déshydratations ou coups de chaleur, ils exposent aussi à des risques, plus méconnus mais de mieux en mieux documentés, pour la santé mentale.