Vous avez envie de suivre une thérapie pour aller mieux, mais vous ne savez pas comment choisir votre psychologue. Ce professionnel va vous accompagner dans votre développement personnel, vous devez être à l’aise avec lui. Nos conseils pour trouver le bon thérapeute.
Avec des récits de gynécologie qui défient l'entendement et un partage de savoir formateur, voilà une sélection de livres insolite et pratique.
Un gynécologue raconte, d'Alain Berrebi (éditions Imago)
En livrant une vingtaine d'histoires stupéfiantes de procréation et de grossesse, Alain Berrebi montre une réalité de la gynécologie obstétrique qui dépasse la fiction. Aussi étrange qu'instructif.
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Transmission
Conseils à un jeune professionnel en psychiatrie, de Michel Pinardon (éditions L'Harmattan)
Une étude du GHU de Paris confirme que les jeunes, et particulièrement les jeunes femmes, ont été les plus touchés sur le plan psychique par la pandémie de Covid-19, entre inquiétudes face à la maladie et confinements successifs.
L’étude, qui a été réalisée entre 2019 et 2021, repose sur l’ensemble des données relatives aux nouvelles admissions en hospitalisation à temps plein et en centres de crise, ainsi qu’aux nouveaux patients consultant en centre médico-psychologique (CMP) et en urgences psychiatrique du Centre psychiatrique d’orientation et d’accueil (CPOA) avant et après les vagues successives de Covid-19, précise le GHU dans un communiqué.
Une infection virale ou virose désigne une maladie due à la transmission d’un virus, par voie directe ou indirecte, d’un patient contaminé à un autre. On distingue différentes formes d'infections virales comme le VIH ou l'hépatite C et B. D’après différentes recherches, les maladies infectieuses sont généralement plus graves chez les hommes que chez les femmes. Une récente étude a suggéré que cette différence pourrait s’expliquer par la présence d’une copie supplémentaire d’un gène chez les femmes.
Lors de leur recherche, les scientifiques de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont étudié des cellules tueuses naturelles (NK) humaines et de souris mâles et femelles. Il s'agit de lymphocytes qui agissent au niveau du système immunitaire. D’après leurs résultats, les cellules féminines détiennent une copie supplémentaire d'un gène lié au chromosome X, appelé UTX, qui agit comme un régulateur épigénétique pour renforcer la fonction antivirale des cellules NK, tout en diminuant leur nombre.
Téléphone portable, tablette, télévision, montre connectée… les écrans sont partout et il est bien difficile de protéger les enfants de ces sources de lumière bleue. Pour preuve, le temps passé en moyenne chaque jour par les enfants de moins de deux ans devant les écrans en 2022 était de… 3 heures et 11 minutes ! Des chiffres qui ne font que s’accroître avec l’âge, ce qui inquiète un bon nombre de spécialistes de la petite enfance. Les gourous de la technologie, Bill Gates et Steve Jobs, ont également tous deux déclaré en interview qu’ils limitaient l'utilisation de l'écran par leurs enfants… c’est dire !
« Les enfants qui sont régulièrement en contact avec des écrans de téléphones portables, de tablettes ou d'ordinateurs sont plus irritables et ont une attention, une mémoire et une concentration moins bonnes que ceux qui ne les utilisent pas », explique le Docteur Álvaro Bilbao dans son livre Comprendre le cerveau de votre enfant. Le médecin en neuropsychologie et expert en lésions cérébrales, mentionne plusieurs recherches sur le sujet qui montrent que le risque de problèmes psychologiques et comportementaux augmente à mesure que les tout-petits passent du temps sur ces outils numériques. Ces troubles comprennent la dépression, le TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou encore le développement d’une dépendance.
En 1944, Erwin Schrödinger, l’un des pères de la mécanique quantique et découvreur de la fonction d’onde en 1927, publia un petit essai, intitulé « Qu’est-ce que la vie », qui devait avoir un retentissement et une postérité considérables, et influença des générations de scientifiques et de biologistes, parmi lesquels le fameux trio composé de Jacques Monod, André Lwoff et François Jacob, qui fut récompensé du Nobel de médecine en 1965, pour leur découverte, en 1961, du rôle de l’ARN qu’ils baptisèrent "messager", dans le mécanisme fondamental de régulation de l’expression des gènes.
Cet esprit universel voulait comprendre pourquoi la biologie n’est pas réductible à la physique et semble violer plusieurs de ses principes fondamentaux ? Il montra dans son essai visionnaire, presque vingt ans avant l’apparition de la biologie moléculaire, qu’un ensemble d’atomes ne permettait pas de répondre à cette question, et qu’il était nécessaire d’envisager un ordre supérieur d’organisation, celui des molécules. De manière tout à fait remarquable, Schrödinger, 9 ans avant la découverte de la structure de l’ADN par Watson et Crick, eut l’intuition qu’il devait exister un code moléculaire, capable de stocker dans un minuscule support biologique l’information dont les organismes avaient besoin pour se développer et fonctionner de manière à produire de la néguentropie (l’inverse de l’entropie), pour contrebalancer la tendance naturelle des structures vivantes au désordre et à la destruction.
A la suite du rapport IGAS soulignant des inégalités dans l'accueil des tout petits en crèche, avec parfois des faits de maltraitance, l’Association nationale des puéricultrices(teurs) diplômé(e)s d’État rappelle que, si des cadres définissant les modes d'accueil existent déjà, ce sont les moyens qui manquent, entre tension sur les effectifs et besoin de relever les niveaux de qualification des personnels.
Dans son rapport « Qualité de l’accueil et prévention de la maltraitance dans les crèches » publié le 11 avril, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) s’inquiétait d’une qualité d'accueil « très disparate » dans les crèches et faisait notamment état de maltraitances envers les enfants (voir encadré). Depuis, ce sont l’ensemble des acteurs de la petite enfance qui monte au créneau pour réclamer plus de moyens pour soutenir les professionnels de ces structures. Dernier en date, l’Association nationale des puéricultrices(teurs) diplômé(e)s d’État (ANPDE), qui formule un certain nombre de pistes pour améliorer l’accueil des enfants.
Quelque 200 personnes ont répondu ce vendredi 28 mars à l’appel des syndicats et d’associations devant le ministère du Travail pour protester contre «l’omerta» lié à ce fléau. Ils dénoncent le peu de «volonté politique» sur le sujet.
Des noms, des âges, ainsi que la cause du décès inscrits à la craie blanche sur des pancartes noires. Les raisons diffèrent mais l’endroit de la mort reste le même : le lieu de travail. Quelque 200 personnes se sont retrouvées ce vendredi devant le ministère du Travail pour protester contre «l’omerta» liée à ce fléau qui tue «deux personnes par jour». Syndicats et membres d’associations ayant perdu un proche réclament une augmentation des effectifs de l’inspection du travail et de la médecine du travail, une meilleure prise en compte des critères de pénibilité ainsi que des sanctions envers les entreprises qui ne respectent pas les normes de prévention. Une façon aussi de prolonger le mouvement contre la réforme des retraites.
La chaîne cryptée souhaite mettre en place ce dispositif pour les dyslexiques, comme pour les non-dyslexiques. Ce serait une première mondiale. Par contre, il faudra attendre 2025.
Les « dystitles » utiliseront un alphabet spécifique, conçu pour être facilement lu par tous. Capture d’écran Canal+ / BETC
L'info pourrait paraître anecdotique. Et pourtant, elle réjouira pas moins de cinq à huit millions de personnes en France. Canal+ a annoncé, en fin de semaine dernière, réfléchir à proposer à ses abonnés l’ajout de sous-titres spécifiquement adaptés aux dyslexiques. Ces « dystitles » ont été imaginés par l’association Puissance Dys, qui a travaillé ardemment près de dix ans à la création d’une typographie idéale adaptée aux troubles du langage écrit.
Les annonces de fermetures de lits se multiplient dans les hôpitaux psychiatriques de Loire-Atlantique. Les effectifs de médecins sont en chute libre alors même que la demande de soins s’intensifie, particulièrement chez les plus jeunes.
À compter du 9 juin prochain, l’hospitalisation des adolescents ne sera plus possible à l’hôpital de Saint-Nazaire. Ouvert en janvier 2021, le service d'hospitalisation pour adolescents (SHADO) dispose de 11 lits et accompagne des jeunes en état de détresse psychique majeure, de 11 à 17 ans. Le départ de l’une des deux médecins pédopsychiatres du service et l’impossibilité de la remplacer contraint la direction à fermer le service, pour une durée indéterminée.
"La pédopsychiatrie est une spécialité, d'un point de vue démographique, très en difficulté au plan national", explique Julien Couvreur, directeur de l’hôpital de Saint-Nazaire. Depuis janvier et l'annonce du départ du médecin, nous n'avons reçu aucune candidature sérieuse."
Cette fermeture est vécue comme un échec par les professionnels de santé. Historiquement confrontée à un déficit de capacité d'accueil, la Loire-Atlantique disposait enfin depuis un an et demi de moyens de prise en charge des adolescents sur deux sites, le SHADO de Saint-Nazaire et le centre hospitalier Georges Daumézon à Bouguenais d'une capacité de 14 lits.
Une nouvelle expertise psychiatrique a été réalisée sur le suspect, âgé de 15 ans, du meurtre de la petite Rose. Elle conclut à l'existence d'une l'altération du discernement et à sa dangerosité pour les autres. Le Professeur Bernard Kabuth, psychiatre auprès des enfants et adolescents au CHRU de Nancy répond à nos questions.
[...] Durant sa garde à vue, l'adolescent de 15 ans "a fait usage de son droit au silence, comme le lui permet le code de procédure pénale", a précisé le procureur d'Epinal, Frédéric Nahon. Pourquoi ne parle-t-il pas ?
"Parfois il y a des agresseurs qui sont eux-mêmes sidérés. En général ce sont les victimes et c’est très rare que ce soit les agresseurs. Mais dans le cas présent, il se peut que lui-même soit sidéré par l’acte qu’il vient de commettre. Il ne comprend pas et il ne parle pas".
Des incertitudes demeurent quant à la physiopathologie et à l’identification exacte de la pathologie en clinique pour un patient donné.
Dans ce contexte, la consultation d’annonce est un exercice d’équilibriste qui se doit de prendre en compte les représentations du médecin, du patient et de sa famille, et requiert la plus grande prudence.
S’enquérir de ces représentations et des préférences du patient est la première étape dans le processus de construction de la relation thérapeutique sur un temps long.
Les Docteurs Corvol et Meis de l’Université de Rennes se sont interrogés sur l’annonce de la maladie d’Alzheimer, les difficultés et questions qu’elle suscite, tant pour le médecin, que pour le patient et son entourage, en l’absence de diagnostic de certitude et de traitement curatif.
« Le divan du monde ». Dans cette chronique, la psychanalyste s’appuie sur vos témoignages et vos questionnements pour comprendre comment l’état du monde percute nos vies intimes.
Un rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA), publié le 13 mars, alerte sur une consommation accrue de psychotropes chez les enfants et les adolescents. Ce rapport a été beaucoup critiqué mais il pose deux questions incontournables : celle du nombre de plus en plus grand d’enfants en souffrance psychologique, et celle de la façon dont on les soigne. Et il invite donc tous ceux qui se préoccupent du sort des enfants à s’interroger sur les causes de cette aggravation de leurs souffrances.
Entre 600.000 et un million d'enfants et d'adolescents sont atteints de troubles psychiatriques.
Un projet vise à mieux s'adapter à leurs besoins, tout en accélérant la recherche concernant cette branche de la médecine.
Dans le service de pédopsychiatrie de la Pitié-Salpêtrière, visité par notre équipe, une centaine d'enfants et d'adolescents en souffrance sont hospitalisés. Voilà deux mois et demi que Vadim vit ici. "Ce qui est important, c'est d'oublier pourquoi on est là, et de profiter des moments présents avec les autres, ça aide", explique le garçon de 12 ans dans le reportage de TF1 en tête de cet article.
Par Gladys Marivat (Collaboratrice du « Monde des livres ») Publié le 25 mars 2023
Parce que l’écrit est omniprésent en entreprise, des formations sont proposées aux cadres pour remettre leur conjugaison et leur grammaire à niveau et éviter ces fautes qui font mauvais genre.
Alice Hagger ne vous dira pas qu’elle est une psychorigide de l’orthographe. Pourtant, le sujet est sensible pour cette responsable en stratégie de marque, qui accompagne les entreprises dans l’élaboration de leur identité. « Mon métier est de raconter des histoires à travers des mots, explique la trentenaire parisienne, passée par les plus grandes agences de publicité et installée aujourd’hui à son compte. J’ai donc un rapport très personnel à la langue française. » Elle doit à l’apprentissage du latin, du collège à la khâgne, d’avoir compris le français, au point de ne plus jamais faire de fautes. « L’orthographe dit quelque chose de très intime, qui remonte souvent à l’enfance, affirme-t-elle. Un patron qui fait des fautes invite à remettre en question sa crédibilité, sa légitimité, son exemplarité. Je ne me verrais pas faire remarquer à un supérieur qu’il a fait une faute, au risque de lui faire perdre la face. » Ni à certains de ses clients, pourtant à des postes de direction, qui semblent fâchés avec la conjugaison ou la syntaxe.
Avec «Compter pour personne», Daniel Heller-Roazen fournit une théorie érudite de ce qu’est être une «non-personne».
On connaît cette anecdote de l’homme qui sort de chez lui acheter des cigarettes, et qui ne revient jamais. On en donne en général une explication simple : l’addict au tabac voulait en réalité changer de vie. Compter pour personne ouvre sur un même type de disparition volontaire, mais bien plus magistrale. Un homme qui habite en couple à Londres prétexte un voyage et, sans explication, prend un logement dans le même pâté d’immeubles que sa propre maison. Il vit là pendant vingt ans, dans l’ignorance de ses proches. Un soir, il repasse le seuil de son foyer, comme s’il s’était absenté la veille, et redevient «un époux aimant jusqu’à la mort». Cette histoire est relatée par un narrateur qui a lu ce fait divers autrefois dans «Wakefield», un conte de l’écrivain américain Nathaniel Hawthorne publié en 1835. Il conclut par cette phrase si juste et si vertigineuse : «Au milieu de la confusion apparente de notre monde mystérieux, les individus sont si bien ajustés à un système, et chaque système à un autre, et le tout ensemble, qu’en faisant un moment un pas de côté, un homme s’expose au risque terrible de perdre sa place à jamais. Comme Wakefield, il pourrait devenir, pour ainsi dire, le Paria de l’Univers.» Sauf que la disparition dans le cas de Wakefield était provisoire, il finit par rentrer au bout de vingt ans à l’image d’Ulysse, «un des tout premiers disparus», qui part et qui revient. Dans son essai, Daniel Heller-Roazen, professeur de littérature comparée à l’université de Princeton et traducteur de Giorgio Agamben, traite des «non-personnes». Il faut prendre le Compter pour personne du titre sur un mode mathématique et non affectif.
Créée en 1945, la Maison nationale des artistes accueille 80 résidents qui continuent à profiter de leur art dans un environnement créatif. Un établissement unique qui, sans être immune aux difficultés de secteur, rompt avec l’image froide des maisons de retraite traditionnelles.
«Il a suffi qu’une caméra se mette en route pour la voir se redresser d’un coup.» La comédienne Micheline Presle, 100 ans cette année, est l’une des 80 résidents de la Maison nationale des artistes à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), un Ehpad qui a pour particularité de n’accueillir que des plasticiens, cinéastes, musiciens ou comédiens. Comme la plupart de ses colocataires dont la moyenne d’âge avoisine les 88 ans, Micheline Presle est une «artiste jusqu’au bout», affirme le directeur François Bazouge, surpris et ému à chaque fois qu’il assiste à l’une de ces épiphanies passagères, à l’occasion d’un vernissage ou d’une présentation dédiés aux pensionnaires de cette maison de retraite pas comme les autres.
Le numérique a fait de la médecine conventionnelle une médecine augmentée bien réelle. Il implique cependant un certain nombre de questionnements et responsabilités nouvelles pour le prescripteur, qui ont été évoquées dans le cadre du Congrès de la Société Francophone du diabète(SFD, 21-24 mars 2023, Montpellier).
La littérature met parfaitement en lumière l’essor de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le champ de la médecine, et plus particulièrement dans le diabète et l’obésité. La puissance de l’IA permet d’ores et déjà d’aider les médecins dans des démarches diagnostiques – de la rétinopathie diabétique par exemple-, pronostiques -AdDiarem dans la prédiction de l’évolution du diabète après chirurgie bariatrique- ou d’ajustement thérapeutique – dans les pompes à insuline. Mais elle peut aider à aller au-delà : car l’obésité est liée à une multitude de paramètres biologiques, cliniques, environnementaux, psychologiques et sociaux qui induisent des phénotypes, des stades de progression et des trajectoires disparates, et une variabilité de réponses thérapeutiques et de parcours de soins. La médecine conventionnelle prend en charge les patients en accord avec la médecine des preuves, qui repose sur des moyennes, et qui est orientée selon le phénotype. L’IA pourrait aider à proposer une médecine véritablement personnalisée grâce à des algorithmes intégrant la multitude des paramètres d’intérêt, notamment ceux des -omics (génome, transcriptome, microbiome…). « On a besoin de cette collaboration avec l’IA,supervisée par une garantie humaine, loyale et transparente, a reconnu le Pr Karine Clément (Pitié-Salpêtrière, Paris). Mais il faut que l’on puisse lui faire confiance. Il va être nécessaire que développeurs et médecins aient le même langage, les mêmes enjeux. Il faut un partenariat précoce pour construire ces outils ». Et notamment sélectionner l’objectif de l’algorithme : il sera très différent s’il vise à réduire ou identifier une situation de gravité, ou s’il vise la qualité de vie du patient. « Jusqu’à quel point l’IA décidera de notre santé ? Elle peut nous aider dans certaines situations pour stratifier les patients, aider au pronostic, répondre à des problèmes de désertifications. Elle peut surtout être un outil qui nous aide à retrouver du temps avec nos patients » a -t-elle insisté.
Une méta-revue de 51 méta-analyses montre une augmentation du risque de malformations congénitales majeures, d’atteintes congénitales cardiaques, de naissance avant terme et d’hypertension pulmonaire persistante chez le nouveau-né exposé in utero antidépresseurs.
L’augmentation du risque d’hémorragie post-partum, de décès à la naissance et d’atteintes du développement moteur et intellectuel est moins évidente avec les données actuellement disponibles.
Le bénéfice de la prise d’antidépresseur durant la grossesse sur le risque de récidive de dépression après la grossesse n’est quant à lui pas clairement mis en évidence.
Pour les auteurs, « ces résultats suggèrent que les antidépresseurs devraient être réservés à la femme souffrant de dépression en 2e ligne de traitement après la psychothérapie. Ce qui est en accord avec les recommandations. Le risque de malformations congénitales majeures pourrait être évité en respectant l’utilisation de la paroxétine et de la fluoxétine comme le préconisent les recommandations. »
À l’issue de la conférence « Tous acteurs de la santé des professionnels de santé » (31 mars 2023), Agnès Firmin le Bodo, ministre déléguée en charge de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, a posé le constat d’un effort national à accomplir pour améliorer l’état de santé de ces derniers. En effet, un quart d’entre eux signalent qu’ils sont en mauvaise santé. Sont mis en cause le surmenage, la confrontation à la violence, le déséquilibre entre vie professionnelle et vie privée, l’organisation et les conditions de travail. Sont particulièrement concernés les professionnelles et les étudiants des métiers de la santé.