Date de parution : 25 avril 2014
Certes, il a perdu de sa superbe : pelage marronnasse un peu pelé, éborgné, oreilles mâchouillées… Mais vous ne l’avez pas jeté. Parce que ce nounours, vous l’avez tant serré contre votre cœur qu’il en a le museau tout écrasé. Et vous l’aimez toujours. Son pouvoir réconfortant est-il lié à sa taille, à sa douceur ? Ou à sa beauté (même intérieure) ? Figurez-vous qu’une équipe de chercheurs s’est penchée sur la question. Et très sérieusement. Ses travaux ont même été publiés le 30 janvier dans une revue scientifique américaine, The Journal of positive Psychology. Avec cette conclusion : l’ours le plus réconfortant présente un profil hyper-classique. Le portrait-craché d’un bon vieux nounours, style «Bonne nuit les petits».