Date de parution : 25 avril 2014
Isabelle Arnulf

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Date de parution : 25 avril 2014
Par Clarisse Fabre(Berlin, envoyée spéciale) Publié le 26 février 2023
Le jury présidé par Kristen Stewart a récompensé essentiellement des réalisateurs, déjà très identifiés, comme Christian Petzold, Philippe Garrel et Joao Canijo.
Nicolas Philibert a reçu l’Ours d’or du meilleur film pour son documentaire « Sur l’Adamant », à Berlin, le 25 février 2023. MARKUS SCHREIBER / AP
[...] Toujours est-il que, samedi 25 février, les plus hautes récompenses de la 73e édition de la Berlinale ont couronné des grands maîtres, comme l’on a coutume de dire : Nicolas Philibert a reçu l’Ours d’or du meilleur film pour son documentaire, Sur l’Adamant
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Issue d’alertes venues du terrain, notamment via l’Association des psychiatres de secteur infanto-juvénile, cette proposition de loi déposée le 17 janvier 2023 par la députée Renaissance Huguette Tiegna, et renvoyée en commission des affaires sociales, vise à refonder l’architecture générale de la pédopsychiatrie autour d’« une dynamique de secteur élargi, 50 ans après la création des secteurs en psychiatrie de l’enfance et 30 ans après la dernière circulaire sur le sujet. » Rappelant dans l’exposé des motifs l’urgence à agir, alors que cette filière de soins apparait très dégradée, et que les besoins ont augmenté en lien avec la crise sanitaire, le texte clarifie le cadre d’action et fixe des objectifs clairs à intégrer dans un plan décennal plan décennal à adopter avant le mois de juillet de l’année suivant la promulgation de la présente loi. Cette programmation comprend un volet structurel et un volet budgétaire.
– Le volet structurel doit permettre « une organisation fluidifiée, plus efficace, lisible, repérable, comprenant des articulations pleines entre les structures, en s’appuyant sur les centres médico‑psychologiques (CMP) et centres médico‑psycho‑pédagogiques (CMPP) comme pivots de la politique de secteur. » Il s’agira de mettre en avant « la proximité (…), l’accessibilité, la continuité des actions de soin et de prévention (notamment primaire), ainsi que le décloisonnement entre sanitaire et médico‑social et la personnalisation des soins et des parcours tout en maintenant la stabilité du premier appui du parcours du patient. »
– Le volet budgétaire doit permettre « de répondre à l’extrême tension en termes de moyens ». L’objectif est d’augmenter les investissements dans la santé mentale et la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent « de 2 milliards d’euros annuels supplémentaires en dix ans », qui pourraient se répartir théoriquement en 1,5 milliard d’euros pour la psychiatrie et 0,5 milliard d’euros pour la prévention primaire.
Lundi 20 février 2023
Provenant du podcast
L’étude de Santé publique France publiée ce 14 février sur les épisodes dépressifs en France depuis la pandémie a montré d’abord que l’ensemble des Françaises et des Français ont été touchés par l’augmentation des symptômes anxieux, des dépressions et des pensées suicidaires en 2021.
Mais la classe d’âge la plus touchée est celle des jeunes adultes, âgés de 18 à 24 ans. Cette Etude vient en corroborer d’autres qui l’ont précédée et interroge sur les multiples causes qui ont conduit un jeune sur cinq à présenter des troubles dépressifs.
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Dominique Friard, infirmier de secteur psychiatrique, formateur, superviseur d’équipes et épistémologue propose sur le site Serpsy une approche historique inédite de la recherche infirmière en psychiatrie, des associations, des groupes de recherche, des travaux …
« La recherche infirmière en psychiatrie est très loin d’être une idée neuve et une pratique radicalement innovante. Des travaux pionniers ont puissamment influencé nos cousines des soins somatiques. Ainsi les premiers travaux sur l’identité infirmière sont-ils l’œuvre des ISP (Infirmier de secteur psychiatrique) du Gerip. Ils sont repris quasiment dans la foulée par l’ANFIIDE (Association Nationale Francaise des Infirmieres et Infirmiers Diplomes et des Etudiants) et contribueront à générer régulièrement des enquêtes sur la « mosaïque infirmière ».
Nous nous intéressons, dans cet article, aux associations et groupes de recherche qui ont investi la recherche en psychiatrie dès la fin des années 60.
Pourquoi cet article ? Des chercheurs de différentes disciplines (sociologues, ethnologues, anthropologues, philosophes, psychosociologues, psychodynamiciens du travail, etc.) enquêtent sur les infirmières, observent leurs manières de faire, de s’organiser, de faire face à la maladie, à la mort, à la folie. Ils le font comme on étudie un peuple primitif qui est censé ne pas se penser lui-même. Ils nous considèrent comme des Dogons dépourvus d’écriture, sans littérature. Nous sommes leur objet d’études et un objet ça ne pense, ni n’écrit. Ils se gardent bien d’ailleurs de citer nos écrits. Le colonialisme universitaire n’a rien à envier au colonialisme politique ou militaire. Il s’agit donc d’abord d’affirmer que nous pensons par nous-mêmes, qu’il existe des recherches et une littérature infirmière.
La mémoire se perd, elle n’est plus transmise. Dans des Instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi) et des Instituts de formation des cadres de santé (Ifcs) qui fabriquent des producteurs de soin ou des managers aux ordres, il n’y a pas de place pour l’histoire de la discipline. Il n’existe pas non plus d’espace où les avancées de la discipline pourraient être rassemblées, évaluées, mises en travail. Une académie du soin pourrait remplir cette fonction mais le collectif d’associations qui se regroupe sous ce nom ne se préoccupe pas de la discipline et encore moins de psychiatrie. Nous sommes condamnés à bricoler. Pendant ce temps-là, des chercheurs, des cliniciens fouillent le terrain, s’acharnent à le penser, en pure perte. La profession ne lit pas et les savoirs qu’elle produit ne sont pas repris. On préfère élaborer des protocoles.
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Un patient a poignardé un psychiatre dans une unité de soins de l'hôpital Marchant, à Toulouse. L'état de santé du médecin est aujourd'hui rassurant mais cet incident violent interroge.
Série noire... Quelques jours avant le drame qui s'est produit ce mercredi 22 février à Saint-Jean-de-Luz où un élève a poignardé à mort sa professeure d'espagnol, un patient de l'hôpital Marchant de Toulouse a blessé un soignant de plusieurs coups de couteau au visage. L’information n’a pas beaucoup circulé. Même le site Facebook du syndicat SUD reste sobre, exprimant "son soutien à l’équipe médicale et paramédicale du pavillon Gérard de Nerval suite aux événements du 18 février". Les événements en question sont pourtant des faits graves.
Jacques Cofard 6 février 2023
Les syndicats de Padhue restent partagés sur l'utilité de cette carte de séjour, tandis que des médecins français soulignent le risque de priver l'Afrique de ses ressources médicales.
En pleine réforme des retraites, le gouvernement se lance dans un nouveau chantier miné : le projet de loi sur l'immigration. Composé de 27 articles, ce projet de loi, tel qu'il a été présenté en conseil des ministres ce 1er février vise à « renforcer par la langue et le travail, l'intégration des immigrés, lutter contre l'immigration clandestine, réduire les délais d'examen des demandes d'asile ».
Les professions de santé sont concernées au premier chef par ce projet de loi, qui prévoit la création d'une carte de séjour pluriannuelle « talents – professions médicales et de la pharmacie ».
par Sarah Finger, correspondante à Montpellier publié le 22 février 2023
(DR)
Certes, il a perdu de sa superbe : pelage marronnasse un peu pelé, éborgné, oreilles mâchouillées… Mais vous ne l’avez pas jeté. Parce que ce nounours, vous l’avez tant serré contre votre cœur qu’il en a le museau tout écrasé. Et vous l’aimez toujours. Son pouvoir réconfortant est-il lié à sa taille, à sa douceur ? Ou à sa beauté (même intérieure) ? Figurez-vous qu’une équipe de chercheurs s’est penchée sur la question. Et très sérieusement. Ses travaux ont même été publiés le 30 janvier dans une revue scientifique américaine, The Journal of positive Psychology. Avec cette conclusion : l’ours le plus réconfortant présente un profil hyper-classique. Le portrait-craché d’un bon vieux nounours, style «Bonne nuit les petits».
Par Delphine Roucaute Publié le 23 février 2023
Selon un rapport de plusieurs agences onusiennes publié jeudi, une femme meurt toutes les deux minutes dans le monde en lien avec sa grossesse. C’est en Afrique subsaharienne que ces décès sont les plus nombreux.
Accoucher représente toujours un risque mortel pour des centaines de milliers de femmes dans le monde. En 2020, 287 000 femmes sont mortes pendant leur grossesse, au moment de l’accouchement, ou dans les quarante-deux jours suivant l’interruption de grossesse, selon un rapport de plusieurs agences onusiennes publié jeudi 23 février. Cela signifie que, à travers le monde, une femme meurt toutes les deux minutes en lien avec sa grossesse. Certes, la situation s’est améliorée depuis vingt ans – le nombre de morts maternelles a diminué de 34 % entre 2000 et 2020 –, mais les données stagnent depuis 2016 autour de 225 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes au niveau mondial.
Par Anne-Françoise Hivert(Malmö, Suède, correspondante régionale) Publié le 23 février 2023
L’arrêt-maladie du numéro deux du gouvernement, Jakob Ellemann-Jensen, n’est que le dernier d’une longue liste, révélant l’ampleur du surmenage qui frappe des personnalités politiques du Danemark.
Le message du ministre danois de la défense, Jakob Ellemann-Jensen, publié sur Facebook le 6 février, a fait moins de bruit que les annonces des premières ministres néo-zélandaise et écossaise. A moins d’un mois d’intervalle, Jacinda Ardern et Nicola Sturgeon ont démissionné, avant même la fin de leur mandat. « Je sais ce que ce travail exige. Et je sais que je n’ai plus assez d’énergie pour lui rendre justice. C’est aussi simple que cela », expliquait la première, 42 ans, le 19 janvier, à Wellington. Comme en écho, le 15 février à Edimbourg, la seconde, 52 ans, constatait qu’elle aurait « pu continuer quelques mois, six mois, un an peut-être, mais [qu’]avec le temps, [elle] aurai[t] eu moins d’énergie à offrir à ce travail ». Elle a tenu à préciser : « Je suis un être humain, en plus d’être une femme politique. »
Mercredi 22 février 2023
Provenant du podcast
Lors d’un débat sur l’égalité entre filles et garçons, des élèves de troisième du collège Florian dans les Cévennes ont échangé autour du sujet du féminisme.
Mercredi 22 février 2023
Publié le : 17/02/2023
Les IPA sont des infirmiers et infirmières qui ont suivi deux ans d’études supplémentaires pour assurer le suivi de patients chroniques. Bien que ce suivi se révèle intéressant en termes d’accès aux soins pour les patients chroniques, les IPA peinent à trouver leur place. Pour en faciliter l’accès, une proposition de loi prévoit que les patients pourront s’adresser directement à eux.
Publié le
Au CHU de Brest, une équipe de recherche s’intéresse à l’impact des interventions précoces sur la réduction des conduites suicidaires dans les troubles psychotiques débutants.
Dans les troubles psychotiques débutants, les conduites suicidaires sont une cause majeure de morbi-mortalité, avec une prévalence des tentatives de suicide allant jusqu’à 35 % (1). L’un des facteurs de risque les plus prédictifs de ces conduites suicidaires est une durée de psychose non traitée (DPNT) allongée* (2). Au CHU de Brest, une équipe de recherche du réseau Transition a posé l’hypothèse qu’en réduisant cette DPNT par des programmes d’intervention précoce, on agissait sur ces conduites suicidaires.
Marine Cygler 21 février 2023
La plupart des troubles psychiatriques retrouvés chez l'adulte commencent pendant l'enfance et surtout l'adolescence. Pour la psychose, le pic des diagnostics se situe autour de 20 ans, mais beaucoup pourraient être suspectés bien avant. Car « les troubles psychiatriques ne demandent pas la carte d'identité du patient avant de débuter », a rappelé le Pr Vincent Laprévote (psychiatre, CHRU, Nancy) à l'occasion du congrès de l'Encéphale 2023 .
21 février 2023
Noam Moskowitz/Flash90L'hôpital psychiatrique Kfar Shaul, Jérusalem, en Israël
Six des onze hôpitaux psychiatriques du pays ont un taux d'occupation supérieur à 100 %
La plupart des hôpitaux psychiatriques en Israël font actuellement face à un taux d’occupation de plus de 100 % de leurs capacités, selon des données publiées ce mardi par le radiodiffuseur public israélien Kan. Six des onze établissements psychiatriques du pays sont ainsi surchargés, la palme revenant à l’hôpital Shaar Menashe près de la ville de Hadera dans le nord d’Israël, avec un taux d’occupation de 123 %.
Lundi 20 février 2023
Provenant du podcast
Grand bien vous fasse !
Une majorité de Français serait en manque de sommeil, avec des heures de coucher assez tardives, à 23h15 en moyenne. Et des heures de lever assez précoces, vers 6h45. Dans le même temps, on assiste à une extension du domaine des courts dormeurs. Un tiers de la population serait en dette de sommeil. Des nuits de moins de 6 heures. Et un phénomène qui touche surtout les femmes.
Alors comment expliquer que nos nuits ne soient plus aussi belles que nos jours. Qu’est-ce qui nous empêche de bien dormir quand on n'est pas atteint de pathologies particulières ?
par Elsa Maudet publié le 21 février 2023
L’idée de la méthode est d'élaborer, avec les enfants, des règles de vivre ensemble dans la classe, qu'ils comprennent avant de les adopter. (Arnaud Le Vu/Hans Lucas. AFP)
700 000 élèves sont en moyenne victimes de harcèlement chaque année, soit deux à trois enfants par classe. Ils en resteront durablement marqués, quand les conséquences ne sont pas encore plus dramatiques. Chaque mois, Libérationaborde ce phénomène majeur chez les mineurs.
Si vous êtes témoin ou victime de harcèlement, appelez le numéro gratuit d’écoute 3020, joignable du lundi au vendredi (9 heures-20 heures) et le samedi (9 heures-18 heures), sauf jours fériés.
«Fri For Mobberi» fait ses premiers pas en France. Depuis septembre, cette méthode danoise de prévention du harcèlement scolaire, dont le nom signifie «libéré du harcèlement», est expérimentée dans les écoles maternelles des cités éducatives du XVIIIe arrondissement de Paris et de Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Les enseignants y ont été formés ainsi qu’une partie des Atsem et des animateurs du périscolaire. Le principe : créer des communautés bienveillantes d’enfants dans lesquelles aucun membre ne peut se sentir exclu, et où le harcèlement n’aura donc normalement aucune chance de s’immiscer.