"Suicide et pop culture : comment les stars nous influencent ?" C'est le thème d'une conférence organisée ce jeudi à la faculté de Dijon. À l'initiative de cette conférence. Un médecin dijonnais auteur d'un ouvrage sur le sujet. Entretien.
France Bleu Bourgogne : Clément Guillet, vous êtes psychiatre, à la Chartreuse et au CHU de Dijon. Quand une star se suicide ou parle de suicide, ça donne des idées à d'autres, c'est ça ?
"Interdire le cannabis, c'est susciter la curiosité et offrir nos enfants aux trafics", estime le professeur Amine Benyamina chef du service Psychiatrie et addictologie à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif, président de la Fédération française d’addictologie, qui approuve les conclusions du Cese.
Devant l'"inefficacité" des politiques françaises sur le cannabis en termes de santé publique, le Conseil économique et social (Cese) préconise une légalisation encadrée de cette drogue dite douce, dans un projet d'avis soumis au vote mardi. Cet organe consultatif de la société civile, où siègent notamment associations et syndicats, a créé une commission ad hoc pour ouvrir les débats "souvent caricaturés sur le sujet".
"La prohibition est l'élément de curiosité qui permet aux trafiquants de proposer ces produits. L'interdire c'est susciter la curiosité et offrir nos enfants aux trafics", estime sur France Inter le professeur Amine Benyamina, chef du service psychiatrie et addictologie à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif, président de la Fédération française d’addictologie. "Donnez nous la possibilité d'ouvrir ce débat, la prohibition ne marche pas testons autre chose", lance-t-il encore.
Quelles spécificités pour l’implantation d’un IPA en structure hospitalière et quelles modalités d’exercice clinique et de recherche ? Rémy Izoulet, IPA en Équipe Mobile de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent au CHU de Toulouse, a participé à une table-ronde sur le sujet, le 13 décembre dernier, dans le cadre de la 3ème édition de la Journée régionale des soins et de la recherche paramédicale en psychiatrie et en santé mentale de la FERREPSY Occitanie. Il nous en propose la synthèse.
Créée en 2019, la formation d’IPA mention « Psychiatrie et Santé Mentale » vise à améliorer le suivi des patients chroniques. Les modalités d’exercice demeurent hétérogènes sur le territoire national car dépendantes du réseau de soin au sein duquel l’IPA s’inscrit. Néanmoins, les retours et partages d’expériences des IPA d’Occitanie et du GHU Paris psychiatrie et neurosciences ont mis en évidence des spécificités d’implantation et des caractéristiques d’exercice communes à tous :
La psychiatrie bernoise est en crise, indiquent mardi les journaux alémaniques. Dans une lettre au conseiller d'Etat en charge de la santé, Pierre Alain Schnegg, plus de 400 psychologues, psychiatres ou personnel soignant ont dénoncé une situation critique.
Les professionnels des cliniques psychiatriques du canton de Berne sont à bout de souffle: ils dénoncent des mauvaises conditions de travail, qui les empêchent de bien s'occuper des patients, ainsi qu'une véritable détresse morale.
Pour Patrick Weihs, président de la société bernoise de psychiatrie, interrogé dans La Matinale de mercredi, il est nécessaire que le conseiller d'Etat Pierre Alain Schnegg "prenne conscience de la véritable détresse des personnes qui travaillent dans ce milieu. Qu'il comprenne que c'est un métier extrêmement complexe qui demande beaucoup de ressources et de compétences et que tout cela a un prix".
Comme beaucoup de mères travaillant à temps plein, je vis avec une petite musique incessante dans la tête délivrant tour à tour des notes aiguës – « un article à finir ce soir ! » –, graves – « plus de pain dans le congel’ ! » –, lentes – « les inscriptions au centre de loisirs ! » – ou rapides – « on boucle à midi ! ».
Ma mélodie interne s’est brutalement arrêtée, vendredi 20 janvier, lorsque je suis tombée sur la vidéo de la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, annonçant sa démission après cinq années au pouvoir. Face caméra, la jeune femme âgée de 42 ans déclare : « Je sais ce que requiert ce poste. Et je sais que je n’ai plus assez de carburant pour le faire correctement. C’est aussi simple que cela. » Jacinda Ardern est tombée enceinte juste avant son élection, en 2017. Elle a accouché et pris un congé maternité de six semaines en plein mandat. A son retour, son mari, un présentateur télé, a choisi de devenir père au foyer. En septembre 2018, la première ministre s’est rendue à l’assemblée générale annuelle de l’Organisation des Nations unies avec sa fille de 3 mois, Neve.
Si le livre-enquête «les Fossoyeurs», publié en janvier 2022, a mis au jour un système de maltraitances à l’Ehpad, les soignants, en sous-effectif, avancent «toujours au ralenti» et déplorent l’inaction du gouvernement.
Aurélie (1) s’est accrochée pendant huit ans. Passionnée, elle est restée à son poste d’aide médico-psychologique dans un Ehpad du Jura malgré son tout petit salaire. Un accident de travail, des journées à rallonge et le manque de soignants pour prendre en charge les résidents ne l’ont pas davantage arrêtée. En découvrant les révélations du journaliste Victor Castanet concernant les maltraitances systémiques au sein du groupe privé d’Ehpad Orpea, Aurélie a voulu croire qu’une petite révolution allait s’enclencher.
Après plusieurs rappels à l’ordre de l’ONU pour violation du droit, la France a procédé, ce 24 janvier, au rapatriement de trente-deux enfants et de quinze femmes détenus dans les camps de prisonniers djihadistes du nord-est de la Syrie.
Entre infirmiers et médecins, la proposition de loi sur l'amélioration de l'accès aux soins de Stéphanie Rist, votée à l'Assemblée nationale, divise forcément. Si l'Ordre des uns salue la position des députés, les syndicats des seconds se dressent vent debout contre ce qu'ils considèrent comme une menace pour la qualité des soins.
Chanteuse de rue, crieur, marchande ambulante ou aiguiseur de couteaux, les métiers de rue sont l'apanage des classes populaires, qui multiplient les activités pour compléter leurs maigres salaires et échapper à la pauvreté. Entre errance, mendicité et débrouillardise, comment survivre dans la rue ?
Avec
Axelle Brodiez-Dolino Historienne, directrice de recherche au CNRS et codirectrice du Centre Norbert Elias
Qualifiant la politique de répression menée jusqu’à présent d’« échec cuisant », le Conseil économique, social et environnemental (Cese) propose d’autoriser la vente aux majeurs, avec des garde-fous. Plusieurs médecins, divisés sur cette question, réagissent.
A l'heure actuelle, la consommation de cannabis est interdite par la loi. (Illustration) LP/Jean Nicholas Guillo
Bientôt la fin de l’amende pour avoir fumé un joint ? Le Conseil économique, social et environnemental (Cese), instance consultative, se prononce ce mardi en faveur d’une « légalisation encadrée » du cannabis. C’est ce qui ressort des travaux menés pendant un an par une commission temporaire, présidée par Jean-François Naton, conseiller confédéral CGT. Ce dernier pointe un « échec cuisant de la politique menée depuis une cinquantaine d’années », consistant à punir d’une amende de 200 euros(150 euros si la somme est versée directement ou dans les quinze jours) l’usage de ce stupéfiant.
On connaissait la transmission du microbiote de la mère à son enfant. Des chercheurs viennent de mettre en évidence une nouvelle manière de l’acquérir.
Une étude parue dans Nature lève le voile sur la manière dont les microbes de nos intestins, ainsi que ceux qui peuplent notre bouche, se transmettent d’un individu à un autre. Par le passé, “les microbiologistes se sont particulièrement penchés sur la transmission du microbiote de la mère à l’enfant, qualifiant d’ailleurs ce don de ‘kit de démarrage’”, écrit Nature. C’est notamment le devenir de ce kit et ses modifications qui ont particulièrement intéressé les scientifiques.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, dénonçait mercredi dernier le “grand mensonge” des entreprises pétrolières : conscientes de leur impact environnemental, elles auraient travaillé à “fabriquer le doute” quant à leur responsabilité dans le réchauffement climatique depuis les années '70.
À l'occasion de la journée internationale de l'éducation, Les Matins interrogent l'action de l'État concernant les inégalités scolaires. Les politiques mises en place ont-elles changé la donne ?
Mara Goyet Autrice, romancière, professeure d'histoire géographie au collège
Youssef Souidi Docteur en économie, co-auteur avec Julien Grenet d’un rapport sur la ségrégation sociale dans les collèges parisiens
Vincent Peillon, ancien ministre de l’Education nationale (2012-2014), Mara Goyet, professeure d’histoire-géographie, autrice de Finir Prof.Peut-on se réconcilier avec le collège ? (Robert Laffont, 2022), Youssef Souidi, économiste, co-auteur d’un rapport sur la ségrégation sociale dans les collèges parisiens.
En France, la philosophie n’est officiellement enseignée qu’en classe de terminale générale et technologique. Pourtant, de nombreux philosophes montrent l’intérêt d’inculquer la pratique philosophique bien avant. Comment les enfants plus jeunes peuvent-ils eux aussi apprendre la philosophie ?
Edwige Chirouter professeure des universités en philosophie de l'éducation à l'Université de Nantes, chercheure au CREN et titulaire de la Chaire Unesco "Pratiques de la philosophie avec les enfants" (coordination d'un réseau international de chercheur.es sur le sujet)
Johanna Hawkenchercheure spécialisée en Philosophie de l'Éducation, rattachée à l’Université de Liège, enseignante à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et formatrice et animatrice d’ateliers philosophiques pour enfants
Il vaut mieux être heureux et bien entouré pour vivre vieux et en bonne santé. Voici le résultat d'une étude scientifique américaine qui a duré 85 ans. Les précisions sur le plateau du 20 Heures, lundi 23 janvier, avec Damien Mascret.
Après la mort tragique de cet adolescent de 13 ans, franceinfo a voulu comprendre comment les collèges luttent contre les problèmes de harcèlement scolaire liés à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre.
Lucas, 13 ans, a été victime de harcèlement en raison de son homosexualité. Il a mis fin à ses jours, le 7 janvier, à Golbey (Vosges). (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO)
Après la mort tragique de cet adolescent de 13 ans, franceinfo a voulu comprendre comment les collèges luttent contre les problèmes de harcèlement scolaire liés à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre.
"L'homophobie tue",a rappelé non sans émotion Pap Ndiaye, mercredi 18 janvier, devant les sénateurs. Le ministre de l'Education nationale était interrogé sur l'histoire du jeune Lucas, 13 ans, qui s'est suicidé début janvier à Golbey (Vosges). Selon ses proches, l'adolescent était victime de moqueries et d'insultes à caractère homophobe de la part d'autres élèves. Au collège, environ 10% de jeunes sont victimes de harcèlement chaque année. Et les jeunes LGBT+ sont des cibles particulièrement exposées.
"L'orientation sexuelle est souvent un point d'appui des auteurs de harcèlement, comme l'apparence physique, l'origine, la condition sociale", a reconnu Pap Ndiaye au Sénat. Selon le rapport 2022de l'association SOS homophobie (document PDF), les manifestations hostilesen milieu scolaire viennent majoritairement des autres élèves (63%), mais peuvent aussi être le fait de membres de la direction de l'établissement (26%) ou d'enseignants (21%). Cette haine ou ce rejet de l'autre ont des conséquences. Plusieurs études compilées en 2014(document PDF) par Santé publique France (alors sous le nom de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé)montrent qu'un jeune LGBT+ se retrouve 2 à 7 fois plus exposé au risque de suicide qu'un jeune hétérosexuel du même âge.
Le comité d’éthique de la Ligue nationale contre le cancer a rendu un avis où il ne s’oppose pas au suicide assisté. Une attitude de plus en plus partagée, même si elle paraît un brin hypocrite aux yeux de certains.
Des débats de tous les côtés. Alors que se poursuit chaque week-end la Convention citoyenne sur la fin de vie – qui doit rendre son avis en mars –, se multiplient en parallèle des colloques, des réunions, des prises de position sur cette question, avec en toile de fond une éventuelle modification législative en France. Et aujourd’hui, à mi-chemin de ce processus, il ressort que la possibilité la plus fréquemment citée (car peut-être la moins conflictuelle) serait d’aller vers une dépénalisation de l’aide au suicide, voire une autorisation du suicide assisté.
Gwladys Acoulon est infirmière en pratique avancée (IPA) dans un centre médico-psychologique. Dans le cadre de son mémoire de master, elle s'est intéressée à la conciliation médicamenteuse, une démarche de prévention et d'interception des erreurs médicamenteuses.
Une partie du mur d'enceinte de l'hôpital psychiatrique de Cadillac (Sud-Gironde) s'est effondrée dans la nuit de dimanche à lundi. Aucun blessé n'est à déplorer, selon la direction. Des barrières métalliques sont installées pour empêcher toute intrusion ou sortie de patient.
A Cadillac, une partie du mur d'enceinte du centre hospitalier psychiatrique s'est écroulée vers 3h du matin dans la nuit de dimanche à lundi sans faire de blessé mais dans un bruit si assourdissant que les riverains ont d'abord craint une explosion de gaz. Ce sont ces voisins qui ont prévenu les sapeurs-pompiers.