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par Konbini avec AFP
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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par Konbini avec AFP
D’âges et de parcours de vie très différents, mais avec en commun des épisodes dépressifs ou d’anxiété, ces trois patient·e·s, suivi·e·s par le département d’urgences et post-urgences psychiatriques de l’hôpital universitaire de Montpellier, n’étaient jusqu’ici pas particulièrement intéressé·e·s par l’art. Mais ils ont pourtant respecté à la lettre ce traitement particulier, le temps de quelques semaines.
Pour le MO.CO, le centre d’art contemporain de la ville, et le département de psychiatrie de l’hôpital universitaire, la “conviction” est partagée : il y a une “urgente nécessité à sensibiliser le public aux avantages de l’engagement artistique pour la santé mentale”, insiste le professeur Philippe Courtet, du CHU de Montpellier.
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Se manifestant par des troubles de l’humeur (euphorie, peine, déprime), les troubles bipolaires sont souvent confondus avec la dépression, ce qui peut entraîner un retard de diagnostic et donc de prise en charge. Or, en 2019, 40 millions de personnes présentaient un trouble bipolaire, dans le monde, d’après l’OMS.
[...]
Dr Marc Masson, psychiatre à Paris. Médecin associé à l’Hôpital Américain de Paris. Rédacteur en chef de la revue L’Encéphale.
Pr Prosper Gandaho, professeur de Psychiatrie d’adultes à l’Université de Parakou au Bénin.
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Co-organisé par les Hôpitaux Paris Est Val de Marne, le Centre de Prévention du Suicide et le Centre hospitalier universitaire La Réunion, ce cycle de conférences sur la thématique « Clinique du suicide de la personne âgée » se déroulera, tout au long de l’année 2023. Le sujet vous intéresse ? Il ne vous reste plus qu’à vous inscrire. Séance à venir le 10 février prochain !
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Le projet européen PATH – Perinatal mental health – dont le CCOMS est partenaire – vise à prévenir, diagnostiquer et traiter efficacement les problèmes de santé mentale périnatale légers à modérés. Un numéro spécial du magazine VROEG, édité par le partenaire néerlandais du projet, vient d’être réalisé en plusieurs langues (dont le français) pour présenter les réalisations des 13 partenaires, créées dans le cadre de ce projet.
Dans sa newsletter de janvier 2023, le GCS pour la recherche et la formation en santé mentale précise que dans le cadre de ce projet européen, pour la France, de nombreuses réalisations seront communiquées et présentées dans les semaines à venir. Elle cite une brochure d’information destinée aux familles, un support BD pour sensibiliser les pères/coparents, un podcast et un MOOC de plus de 40 vidéos sur la santé mentale périnatale.
ICI Saguenay–Lac-Saint-Jean
Radio-Canada
Publié le 17 janvier 2023
La conférence de presse avait lieu à l'hôpital de Chicoutimi.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNIE-CLAUDE BRISSON
Trois ans après avoir obtenu un don de 300 000 $ de la part de l’initiative Bell cause pour la cause, les unités de psychiatrie des hôpitaux de Chicoutimi, Alma et Roberval ont été bonifiées notamment grâce à l’ajout d’un salon des familles et d’équipements.
C’est ce qui ressort de la conférence de presse qui s’est tenue mardi matin à l’hôpital de Chicoutimi et qui servait à faire un bilan de l’utilisation de ce don.
Les bénéficiaires du don ont été la Fondation de ma vie, la Fondation de l’Hôtel-Dieu d’Alma, la Fondation du Domaine-du-Roy et la Fondation Équilibre.
Depuis, des travailleurs de la santé et des patients ont participé au projet en ciblant les réels besoins de ces milieux de vie.
par LIBERATION et Service Checknews publié le 19 janvier 2023
«Les 20% des Français les plus modestes sont ceux auxquels on demande le moins de travailler plus longtemps», assurait Elisabeth Borne le 14 janvier en défense de sa réforme, un argument clé de l’exécutif. Si l’étude d’impact qui précise ce point n’est pas encore disponible, l’argument de la Première ministre pourrait être assez vrai… mais pour une raison socialement assez injuste : ils sont déjà les plus nombreux à devoir attendre l’âge du taux plein à 67 ans ou à bénéficier de l’invalidité ou de l’inaptitude à 62 ans.
Jeudi 19 janvier 2023
Provenant du podcast
Le Pourquoi du comment : philo
Dans le langage, dans l'expérience ordinaire, nous affrontons des conflits, des disputes, et parfois, dans ces conflits, avec des rapports pas toujours égaux entre les êtres, il y en a un qui recourt à la violence, et ce qui peut-être nous choque le plus, c'est cette expression ordinaire qu'il y a parfois quand il y a recours à la violence, c'est-à-dire, pas à une explication ou à un sens, c'est ce : "me suis-je bien fait comprendre" ?
18/01/2023
ADRpsy vient de voir le jour. Portée par une équipe d'infirmiers, chercheurs et formateurs, cette association se donne pour but de favoriser le développement de la recherche en soins en psychiatrie et de mieux la faire connaître, aussi bien auprès des pouvoirs publics que des professionnels.
Cette nouvelle association prend le relai du GRSIpsy, Groupe de recherche en soins infirmiers, animé par Jean-Paul Lanquetin. Infirmier de secteur psychiatrique au CH Saint-Cyr, au mont d'Or et président d'honneur de la nouvelle association, ce chercheur est un des initiateurs des Rencontres pour la recherche en soins en psychiatrie. L'ADRpsy pilotera la huitième cession de ces rencontres, qui aura lieu les 25 et 26 janvier 2024. Cette nouvelle structuration a pour but d’élargir la concertation entre acteurs de la recherche en soin en psychiatrie et de mieux faire connaître cette dernière auprès des décideurs de santé publique. « Aujourd'hui, les enjeux autour de la psychiatrie sont nombreux, précise Yvonne Quenum, infirmière en équipe mobile de psychiatrie au CHU de Saint Étienne, chercheuse et vice-présidente de l'association. La recherche en soin permet de comprendre ce qui se passe sur le terrain, comment mettre en œuvre ce qui peut permettre d'améliorer les soins. Cette recherche apporte énormément de données probantes, dont nous disposons, mais nous avons en ce moment beaucoup de difficultés pour une mise en œuvre sur le terrain ». L'association se donne pour but de faire entendre aux décideurs de santé publique la nécessité de faire évoluer les pratiques professionnelles en prenant en compte les données probantes.
Adrien Renaud 18 janvier 2023
La proposition de loi de Stéphanie Rist (lire aussi l'article sur l'accès direct pour les IPA, publié hier sur ActuSoins.com) suscite une levée de boucliers unanime du côté des syndicats de médecins libéraux... mais la profession infirmière n’hésite pas à répliquer.
Oubliées, les petites guéguerres qui ont traditionnellement cours au pays des syndicats de médecins libéraux ! La proposition de loi de Stéphanie Rist semble avoir rétabli contre elle une certaine harmonie entre les différentes organisations. « Madame la députée, avez-vous pensé aux patients, interrogeait dans un communiqué diffusé en décembre le Dr Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). La CSMF vous demande de ne pas inventer une santé à deux vitesses, celle de ceux de nos concitoyens qui auront un médecin, celle de ceux qui auront un officier de santé. »
Le Monde avec AFP Publié le 19 janvier 2023
Afin d’améliorer l’accès aux soins et de lutter contre les déserts médicaux, ce texte permet de consulter des personnels paramédicaux sans passer par des médecins. Ces derniers dénoncent une médecine à deux vitesses.
La mesure irrite déjà les médecins. L’Assemblée nationale a adopté, dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 janvier, l’ouverture d’un « accès direct » des patients aux infirmiers en pratique avancée (IPA). Il s’agit de l’une des dispositions d’une proposition de loi sur l’accès aux soins.
Par Tiphaine Thuillier Publié le 19 janvier 2023
Motivation, confiance en soi, gestion du stress… Les conseils et offres d’accompagnement psychologique pour les étudiants en PASS et L.AS sont proposés par certaines universités mais surtout par des acteurs du privé.
Quand Anaëlle Cotte-Carluer, 17 ans, étudiante en première année de PASS (parcours accès santé spécifique) à l’université Lyon-Sud a ouvert son compte Instagram un soir du mois d’octobre, elle est tombée sur une publication du tutorat de sa fac, qui lui a fait du bien. Intitulé « Mardi tips sur le stress », ce post détaillait la mécanique du stress et les différents moyens de lutter contre ses effets néfastes. Du bain à la méditation en passant par la cohérence cardiaque, quelques idées concrètes pour lutter contre la vague de panique qui peut parfois s’emparer des jeunes gens en pleine période de révisions étaient proposées. Le tout entrecoupé de phrases encourageantes : « Croyez en vous », « Vous n’êtes pas seuls » ou « Vous êtes capables du meilleur ». « Dans le tutorat où je suis inscrite, il y a un pôle bien-être, raconte Anaëlle. Ils nous ont donné quelques conseils en amphi et publient régulièrement ce genre de contenus sur les réseaux sociaux. Ce sont des recommandations simples, des astuces réalistes. Moi ça m’a paru suffisant, mais peut-être parce que je ne suis pas hyper stressée. »
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La recherche RPSY, actuellement en cours1, vise à explorer les liens entre pratiques de soins, notamment l’usage de la contrainte (isolement, contention), risques psychosociaux (RPS) et santé mentale au travail des soignants de psychiatrie adulte dans huit établissements publics de santé mentale (EPSM)2. De premiers résultats, publiés dans la Revue française des Affaires sociale (en accès gratuit jusqu’au 5 février) mettent en lumière les difficultés, les limites et les enjeux d’une politique de prévention des RPS, particulièrement sensible au sein des établissements, source de tensions et divisions entre les partenaires sociaux et les directions, témoignant d’une difficile coopération susceptible d’en affaiblir la portée.
L’objectif de la recherche RPSY est de faire un état des lieux de la santé mentale au travail et identifier les principaux facteurs de risques des professionnels de la psychiatrie publique de secteur, puis proposer des recommandations de bonnes pratiques. Les auteurs de cet article rappellent que « les critiques, dont la démarche participative et le protocole de recherche proposés ont été l’objet, sont révélatrices des débats et controverses entourant la production de connaissances sur la santé mentale au travail, entre approches compréhensives versus objectivistes« . Une manière d’en tenir compte a été d’engager une étude préliminaire afin de questionner le sens de l’engagement des établissements dans cette recherche, leurs motivations et les attentes.
Bénédicte Salthun-Lassalle 18 janvier 2023
Des chercheurs chinois ont inventé une molécule qui a un effet antidépresseur en deux heures en agissant sur un seul petit noyau du cerveau. Sans aucun effet secondaire. Reste à la tester chez l’homme !
Par François Salmeron 16 janvier 2023
Qui n’a jamais rêvé de voler là-haut, et de planer dans les cieux ? Ce songe vieux comme l’humanité, Hans-Jörg Georgi (né en 1949) l’accomplit pour nous à la galerie Christian Berst art brut. Une flotte d’avions, réalisée à partir de boîtes à chaussures, nous attend en effet dans un accrochage des plus élégants. Suspendus à des fils, des aéroplanes à hélices, comptant jusqu’à six étages, prennent place devant un papier peint bleu marine représentant un ciel orageux, percé par un sublime trait lumineux… Annonce d’un déluge ? Fin de l’orage – car après la pluie vient le beau temps ? Ou manifestation divine ?
16 janvier 2023
Après la mort subite de Zocha (Agnès Sourdillon), sa mère, le jeune poète Ezra (Charlie Fabert) perd ses mots lors de la cérémonie funéraire. Il glisse alors dans un état de sommeil permanent, tel qu’on en trouve dans les contes les plus magiques. La pluie commence à tomber et elle va continuer à inonder le village qui devient un lac. Dans son nouvel univers mental, hors du temps des hommes, Ezra vit plusieurs existences, ou plus précisément découpe la sienne en tranches de temps parallèles.
par Eve Szeftel publié le 15 janvier 2023 à 17h00
C’est devenu un lieu commun : une femme en vue est forcément puissante et féministe. Puissante et féministe, celle qui a eu quatre enfants de trois hommes différents, dont le premier à 16 ans, écrit de nombreux livres et les scénarios de trois films de Claude Chabrol, dirigé pendant trente ans un centre médico-psychologique (CMP) en banlieue, celle qui fait face, depuis la parution de la Fabrique de l’enfant transgenre, où elle met en garde contre l’administration de traitements irréversibles à des mineurs, à une violente campagne l’accusant de transphobie, l’est assurément. Mais ce serait vulgaire de le revendiquer. On n’est pas la fille de Françoise Giroud, qui fut secrétaire d’Etat à la Condition féminine, pour rien.
Cléo Rivierre mercredi 18 janvier
Libération publiait le 15 janvier un portrait élogieux de Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste qui dénonce un « phénomène transgenre » qui se répandrait chez les mineurs et constituerait un « scandale sanitaire ». Contre-portrait d'une transphobe bourgeoise et réactionnaire au discours basé sur des fake news.
Le 15 janvier, le journal Libération publiait un portrait très élogieux de la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff, connue pour ses positions réactionnaires. L’article a fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux, ont critiqué la complaisance de la journaliste envers cette personnalité controversée. En effet, dès l’introduction de l’article, le ton est donné : « La pédopsychiatre et psychanalyste, fille de Françoise Giroud et analysée par Lacan, qui dénonce une mode du changement de sexe chez les adolescents, se retrouve traitée de “transphobe”. » Ensuite, Libération fait l’éloge du style de vie de grande bourgeoise d’Eliacheff : « Brushing impeccable, maquillage léger, Caroline Eliacheff a 75 ans, douze petits-enfants et huit arrière-petits-enfants. Elle en paraît dix de moins » ; avant de s’extasier sur son « train de vie élevé », qu’on « devine au luxe qui l’entoure, à ses bijoux ou à sa collection de tableaux ». Mais si les militants ont réagi au ton général de l’article, c’est surtout en raison de la transphobie de Caroline Eliacheff, à l’origine de l’article paru dans Libération, qui prend largement sa défense, mettant des guillemets autour des accusations de transphobie à son égard, et développant longuement sur les menaces dont elle est l’objet.
par Cécile Daumas publié le 18 janvier 2023
Vous soupirez d’ennui à l’évocation de la princesse de Clèves, Andromaque ou Bérénice vous épuisent dans leur passion tragique, la galanterie vous paraît à côté de la plaque à l’heure de #MeToo. Dans Au non des femmes, Jennifer Tamas renverse notre vision de la littérature classique faisant de ces figures mythiques des femmes qui avaient aussi le pouvoir de dire non. Professeure de littérature française de l’Ancien Régime à Rutgers University (New Jersey), spécialiste du XVIIe siècle, elle reconstitue une archéologie du refus féminin. Des «refus oubliés, effacés, incompris ou irrecevables», écrit-elle. Relire la littérature de cette époque, c’est aussi évoquer l’intense vie intellectuelle féminine au XVIIe siècle où les Précieuses, loin d’être si ridicules, réinventent l’amour et son expression. C’est enfin sortir de l’oubli des femmes de lettres écartées de la postérité littéraire, comme Madame D’Aulnoy, autrice de contes subversifs, ou Louise Dupin, esprit libre en faveur du mariage à l’essai…
par Virginie Ballet publié le 16 janvier 2023
La proposition de loi se veut un moyen d’«ajouter un outil supplémentaire à l’arsenal», pour permettre aux femmes victimes de violences conjugales d’avoir «le temps de rebondir». Adopté à l’unanimité fin octobre au Sénat, ce texte, examiné ce lundi à l’Assemblée nationale, prévoit l’instauration d’une «aide universelle d’urgence», pour les victimes de violences conjugales, sous la forme d’un prêt sans intérêts. «Ce dispositif a pour vocation de répondre aux situations d’emprise, de dépendance financière. Tout part du constat que certaines femmes peuvent se trouver contraintes de partir très rapidement. Or, cette absence d’autonomie financière peut être un véritable frein à la séparation», détaille la sénatrice centriste du Nord, Valérie Létard. «Cette mesure est inspirée du terrain : j’ai pris part à beaucoup de réunions impliquant tous les acteurs, du procureur aux forces de l’ordre, en passant par les bailleurs sociaux, pour identifier les manques éventuels sur mon territoire», poursuit l’élue, également conseillère départementale dans le Valenciennois.
Par Anaïs Coignac Publié le 14 janvier 2023
ENQUÊTE Depuis le 1er juillet, la procédure pour se renommer à l’état civil est simplifiée. Et la demande explose. Une manière de s’affirmer comme acteur de sa filiation.
Le 1er juillet 2022, à 8 heures du matin, David Sina était le premier à entrer dans la mairie de Grenoble, papiers d’identité en main, direction les services de l’état civil. Lorsqu’il en est ressorti un peu plus tard, il n’était plus tout à fait le même. Le jeune homme de 27 ans allait pouvoir officiellement porter le nom de sa mère et s’appeler désormais David Marial, une fois passé le délai de réflexion d’un mois.
Selon le ministère de la justice, durant l’été 2022, ils ont été près de 40 000 citoyens français à demander, comme David, à changer leur nom de famille, une démarche autorisée par la loi Vignal du 2 mars 2022. Cette procédure, qui répondait à une demande sociétale forte, permet à toute personne majeure, une seule fois dans sa vie, de substituer gratuitement le nom de sa mère à celui de son père ou inversement, ou de les associer pour obtenir un double nom, dans le sens de son choix. Jusqu’ici, la démarche était coûteuse (il fallait auparavant payer la publication au Journal officiel et dans un journal local), longue et incertaine, basée sur des critères stricts (un nom ridicule, à consonance étrangère, qu’on veut sauver de l’extinction). En conséquence, elle était sollicitée par 4 000 personnes par an, contre 6 500 par mois depuis l’entrée en vigueur de la loi, le 1er juillet.