Bénédicte Salthun-Lassalle 18 janvier 2023
Des chercheurs chinois ont inventé une molécule qui a un effet antidépresseur en deux heures en agissant sur un seul petit noyau du cerveau. Sans aucun effet secondaire. Reste à la tester chez l’homme !
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Bénédicte Salthun-Lassalle 18 janvier 2023
Des chercheurs chinois ont inventé une molécule qui a un effet antidépresseur en deux heures en agissant sur un seul petit noyau du cerveau. Sans aucun effet secondaire. Reste à la tester chez l’homme !
Par François Salmeron 16 janvier 2023
Qui n’a jamais rêvé de voler là-haut, et de planer dans les cieux ? Ce songe vieux comme l’humanité, Hans-Jörg Georgi (né en 1949) l’accomplit pour nous à la galerie Christian Berst art brut. Une flotte d’avions, réalisée à partir de boîtes à chaussures, nous attend en effet dans un accrochage des plus élégants. Suspendus à des fils, des aéroplanes à hélices, comptant jusqu’à six étages, prennent place devant un papier peint bleu marine représentant un ciel orageux, percé par un sublime trait lumineux… Annonce d’un déluge ? Fin de l’orage – car après la pluie vient le beau temps ? Ou manifestation divine ?
16 janvier 2023
Après la mort subite de Zocha (Agnès Sourdillon), sa mère, le jeune poète Ezra (Charlie Fabert) perd ses mots lors de la cérémonie funéraire. Il glisse alors dans un état de sommeil permanent, tel qu’on en trouve dans les contes les plus magiques. La pluie commence à tomber et elle va continuer à inonder le village qui devient un lac. Dans son nouvel univers mental, hors du temps des hommes, Ezra vit plusieurs existences, ou plus précisément découpe la sienne en tranches de temps parallèles.
par Eve Szeftel publié le 15 janvier 2023 à 17h00
C’est devenu un lieu commun : une femme en vue est forcément puissante et féministe. Puissante et féministe, celle qui a eu quatre enfants de trois hommes différents, dont le premier à 16 ans, écrit de nombreux livres et les scénarios de trois films de Claude Chabrol, dirigé pendant trente ans un centre médico-psychologique (CMP) en banlieue, celle qui fait face, depuis la parution de la Fabrique de l’enfant transgenre, où elle met en garde contre l’administration de traitements irréversibles à des mineurs, à une violente campagne l’accusant de transphobie, l’est assurément. Mais ce serait vulgaire de le revendiquer. On n’est pas la fille de Françoise Giroud, qui fut secrétaire d’Etat à la Condition féminine, pour rien.
Cléo Rivierre mercredi 18 janvier
Libération publiait le 15 janvier un portrait élogieux de Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste qui dénonce un « phénomène transgenre » qui se répandrait chez les mineurs et constituerait un « scandale sanitaire ». Contre-portrait d'une transphobe bourgeoise et réactionnaire au discours basé sur des fake news.
Le 15 janvier, le journal Libération publiait un portrait très élogieux de la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff, connue pour ses positions réactionnaires. L’article a fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux, ont critiqué la complaisance de la journaliste envers cette personnalité controversée. En effet, dès l’introduction de l’article, le ton est donné : « La pédopsychiatre et psychanalyste, fille de Françoise Giroud et analysée par Lacan, qui dénonce une mode du changement de sexe chez les adolescents, se retrouve traitée de “transphobe”. » Ensuite, Libération fait l’éloge du style de vie de grande bourgeoise d’Eliacheff : « Brushing impeccable, maquillage léger, Caroline Eliacheff a 75 ans, douze petits-enfants et huit arrière-petits-enfants. Elle en paraît dix de moins » ; avant de s’extasier sur son « train de vie élevé », qu’on « devine au luxe qui l’entoure, à ses bijoux ou à sa collection de tableaux ». Mais si les militants ont réagi au ton général de l’article, c’est surtout en raison de la transphobie de Caroline Eliacheff, à l’origine de l’article paru dans Libération, qui prend largement sa défense, mettant des guillemets autour des accusations de transphobie à son égard, et développant longuement sur les menaces dont elle est l’objet.
par Cécile Daumas publié le 18 janvier 2023
Vous soupirez d’ennui à l’évocation de la princesse de Clèves, Andromaque ou Bérénice vous épuisent dans leur passion tragique, la galanterie vous paraît à côté de la plaque à l’heure de #MeToo. Dans Au non des femmes, Jennifer Tamas renverse notre vision de la littérature classique faisant de ces figures mythiques des femmes qui avaient aussi le pouvoir de dire non. Professeure de littérature française de l’Ancien Régime à Rutgers University (New Jersey), spécialiste du XVIIe siècle, elle reconstitue une archéologie du refus féminin. Des «refus oubliés, effacés, incompris ou irrecevables», écrit-elle. Relire la littérature de cette époque, c’est aussi évoquer l’intense vie intellectuelle féminine au XVIIe siècle où les Précieuses, loin d’être si ridicules, réinventent l’amour et son expression. C’est enfin sortir de l’oubli des femmes de lettres écartées de la postérité littéraire, comme Madame D’Aulnoy, autrice de contes subversifs, ou Louise Dupin, esprit libre en faveur du mariage à l’essai…
par Virginie Ballet publié le 16 janvier 2023
La proposition de loi se veut un moyen d’«ajouter un outil supplémentaire à l’arsenal», pour permettre aux femmes victimes de violences conjugales d’avoir «le temps de rebondir». Adopté à l’unanimité fin octobre au Sénat, ce texte, examiné ce lundi à l’Assemblée nationale, prévoit l’instauration d’une «aide universelle d’urgence», pour les victimes de violences conjugales, sous la forme d’un prêt sans intérêts. «Ce dispositif a pour vocation de répondre aux situations d’emprise, de dépendance financière. Tout part du constat que certaines femmes peuvent se trouver contraintes de partir très rapidement. Or, cette absence d’autonomie financière peut être un véritable frein à la séparation», détaille la sénatrice centriste du Nord, Valérie Létard. «Cette mesure est inspirée du terrain : j’ai pris part à beaucoup de réunions impliquant tous les acteurs, du procureur aux forces de l’ordre, en passant par les bailleurs sociaux, pour identifier les manques éventuels sur mon territoire», poursuit l’élue, également conseillère départementale dans le Valenciennois.
Par Anaïs Coignac Publié le 14 janvier 2023
ENQUÊTE Depuis le 1er juillet, la procédure pour se renommer à l’état civil est simplifiée. Et la demande explose. Une manière de s’affirmer comme acteur de sa filiation.
Le 1er juillet 2022, à 8 heures du matin, David Sina était le premier à entrer dans la mairie de Grenoble, papiers d’identité en main, direction les services de l’état civil. Lorsqu’il en est ressorti un peu plus tard, il n’était plus tout à fait le même. Le jeune homme de 27 ans allait pouvoir officiellement porter le nom de sa mère et s’appeler désormais David Marial, une fois passé le délai de réflexion d’un mois.
Selon le ministère de la justice, durant l’été 2022, ils ont été près de 40 000 citoyens français à demander, comme David, à changer leur nom de famille, une démarche autorisée par la loi Vignal du 2 mars 2022. Cette procédure, qui répondait à une demande sociétale forte, permet à toute personne majeure, une seule fois dans sa vie, de substituer gratuitement le nom de sa mère à celui de son père ou inversement, ou de les associer pour obtenir un double nom, dans le sens de son choix. Jusqu’ici, la démarche était coûteuse (il fallait auparavant payer la publication au Journal officiel et dans un journal local), longue et incertaine, basée sur des critères stricts (un nom ridicule, à consonance étrangère, qu’on veut sauver de l’extinction). En conséquence, elle était sollicitée par 4 000 personnes par an, contre 6 500 par mois depuis l’entrée en vigueur de la loi, le 1er juillet.
Posted on December 23, 2022
Avant que d’être psychanalyste, Lacan a été psychiatre. On n’aurait pas republié ses premiers écrits s’ils n’invitaient à une lecture après coup. Que nous apprennent-ils de la formation du futur analyste ?
Sa clinique est enracinée dans l’unicité du cas. Celui-ci n’est jamais choisi que pour sa « singularité ». Il faut qu’il présente un « caractère original », une « atypicité ». On pourrait y reconnaître une orientation vers le « un par un » qu’impose la pratique analytique.
Irène Verlaque Publié le 14/01/23
La mélancolie, la culpabilité ou encore l’anorexie. Depuis septembre, les auditeurs de France Inter ont pu entendre le docteur Juan-David Nasio aborder ces thèmes à travers le prisme de la psychanalyse, dans L’inconscient. Chaque dimanche après-midi, le psychiatre et psychanalyste franco-argentin, en exercice depuis une cinquantaine d’années, a fait le récit et l’analyse d’un ancien cas, puis répondu aux questions laissées sur le répondeur d’Inter par les auditeurs qui avaient écouté la première partie de l’émission en podcast.
Publié le 09 janvier 2023
Chose rare au XXIe siècle, des scientifiques ont découvert chez l’humain une structure anatomique encore jamais décrite, la membrane lymphatique subarachnoïde.
Une nouvelle structure anatomique vient d’être mise en évidence dans notre cerveau. “Elle a été nommée membrane lymphatique subarachnoïde”, nous apprend le site Iflscience.com. “Elle est épaisse de quelques cellules et fait partie des quatre membranes séparant le cerveau du crâne. Avec les trois autres, la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère, elle constitue les méninges.”
Située entre l’arachnoïde et la pie-mère, la membrane lymphatique subarachnoïde (ou Slym, selon son acronyme en anglais) “semble séparer le liquide céphalorachidien (LCR) fraîchement produit de celui qui est usé et qui contient les déchets cellulaires”, détaille Iflscience.com.
publié le 14 janvier 2023
par Arnaud Hoedt, Jérôme Piron, Membres du Conseil des langues et des politiques linguistiques de la Fédération Wallonie Bruxelles
On a toujours été un grand fan de la rubrique «insolite» du livre des records dans laquelle des gens courageux mettent une énergie folle à réaliser des tâches incroyablement compliquées et pourtant souvent sans grand intérêt. Mais tout ce qui est compliqué doit-il avoir un intérêt ? On pourrait affirmer avec Cyrano que «c’est bien plus beau lorsque c’est inutile». Pourtant, quand il s’agit d’une langue, on préfère souvent la complexité à la complication.
Pour désigner une langue compliquée, les francophones n’hésitent pas à recourir à l’expression : «C’est du chinois». Pourtant, un Chinois nous faisait remarquer récemment que sa langue (le mandarin), bien que très difficile à écrire, n’était pas une langue particulièrement compliquée à apprendre. C’est la relative simplicité de sa grammaire qui la rend accessible. Le chinois ne possède ni conjugaison, ni accords au pluriel, ni genre, et un nombre relativement limité de syllabes.
Propos recueillis par Luc Cédelle Publié le 16 janvier 2023
Philippe Champy, coauteur du livre « Contre l’école injuste ! », explique, dans un entretien au « Monde », que la culture à transmettre aux élèves ne doit pas être un patrimoine figé.
Ingénieur à l’Institut national de recherche pédagogique durant quinze ans, Philippe Champy a dirigé les éditions Retz. Membre du Comité universitaire d’information pédagogique, il cosigne avec Roger-François Gauthier, ancien inspecteur général de l’éducation nationale, Contre l’école injuste ! (ESF, 2022).
Contrairement à une posture assez courante, nous ne cherchons pas à « jouer au ministre » et à proposer une réforme qui se voudrait aussi consensuelle que miraculeuse. Notre travail de réflexion consiste à poser des questions de fond, celles dont nous faisons le constat qu’elles restent dans l’angle mort de la perception des acteurs de l’école, les professionnels comme les familles, en haut ou en bas de l’échelle.
Publié le 16 janvier 2023
Bernard Granger Membre du conseil de surveillance de l’AP-HP
Membre du conseil de surveillance de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, le professeur Bernard Granger revient sur les annonces – qu’il juge insuffisantes – faites par le chef de l’Etat.
Le président de la République a présenté ses vœux aux acteurs de la santé, le 6 janvier. Il a répété le mantra selon lequel l’hôpital aurait tenu. Si tenir c’est offrir une médecine dégradée, si tenir c’est laisser mourir des patients faute de soins, si tenir c’est laisser des malades entassés sur des brancards, si tenir c’est annuler ou repousser des venues programmées, si tenir c’est faire fuir les personnels, alors, oui, l’hôpital a tenu. Si tenir c’est répondre aux besoins et aux demandes selon les règles de l’art, si tenir c’est avoir suffisamment de personnels et de lits disponibles, si tenir c’est assurer l’urgence dans des conditions dignes, si tenir c’est rester attractif, alors, non, l’hôpital n’a pas tenu. Il est même en voie d’effondrement. Certes, le chef de l’Etat ne reste pas dans le déni et montre qu’il connaît certaines des difficultés de l’hôpital public, mais on peut se demander s’il en mesure réellement l’ampleur.
Par Vanessa Schneider Publié le 18 janvier 2023
Vanessa Schneider, grand reporter au « Monde », raconte les derniers mois de son père, l’écrivain et psychanalyste Michel Schneider, mort d’un cancer en juillet 2022. A l’heure où la question de la fin de vie s’impose dans le débat public, ce récit en dit long sur la faillite de la prise en charge des patients condamnés.
On invoquera probablement le manque de chance. Se faire diagnostiquer un cholangiocarcinome intra-hépatique – en langage courant, un cancer des voies biliaires –, maladie très rare, incurable, à quelques semaines du confinement, le timing était mauvais, on ne va pas prétendre le contraire.
Janvier 2020. Mon père, 75 ans, me demande les coordonnés d’un gastro-entérologue de ma connaissance, me confiant avoir « un peu mal au ventre ». Consultation, batterie d’examens, puis silence radio. Le verdict tombé, il décide de ne rien dire du mal qui le ronge. Lorsque Emmanuel Macron décrète le confinement, le 16 mars, je prends prétexte de la situation pour le contraindre à me parler : il m’avoue le cancer, la présence d’une tumeur de 10 centimètres dans son foie, l’opération programmée.
Il était temps : il est attendu le surlendemain à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne), pour ce que le chirurgien appelle une « intervention risquée ». Puisque je suis désormais dans la confidence, mon père me demande de bien vouloir signer les formulaires me désignant « personne de confiance ». C’est à moi, désormais, que le personnel médical s’adressera, c’est moi qui serai chargée d’attester de ses directives anticipées en cas de décès.
Nahila Bendali Publié le 15 janvier 2023
Le traitement par électrochocs est utilisé en psychiatrie depuis les années 1930, mais il reste entouré de mystère et de tabous. Contrairement à la croyance populaire, l’électroconvulsivothérapie se donne encore régulièrement dans les hôpitaux du pays à des patients dépressifs ou lourdement bipolaires qui résistent aux traitements. La méthode controversée a grandement évolué et sauve des vies.
La psychiatre Valérie Tourjman tient des électrodes appliquées sur les tempes des patients pour un traitement d’électrochocs.
PHOTO : RADIO-CANADA / NAHILA BENDALI
L’Institut universitaire de santé mentale de Montréal (IUSMM) se dresse dans l’est de la ville. Derrière les larges colonnes du pavillon Bourget, des patients se rendent au dernier étage pour recevoir des traitements d’électroconvulsivothérapie, ou ECT, des électrochocs.
Dans les corridors aseptisés du pavillon, Colette est bien installée sur sa civière. La femme, dans la fin cinquantaine, se rend à l’Institut chaque semaine depuis un an et demi pour recevoir son traitement. Elle vit avec un trouble bipolaire grave depuis l’adolescence.
J’ai pris toutes les médications qu’on peut imaginer
, dit-elle, avant d’énumérer les nombreuses molécules qu’elle a essayées pour contrôler son trouble, sans succès. De plus, la médication pour la bipolarité interagissait avec ses autres problèmes de santé.
Au début, je ne voulais pas, parce que je pensais qu’on devait se raser la tête. Les gens ont une mauvaise conception de l’ECT
, admet Colette, en riant. Un an et demi plus tard, elle ne regrette pas du tout son choix.
« C’est comme si j’avais 17 ans, avant le déclenchement de ma maladie. »
par Apolline Le Romanser publié le 16 janvier 2023
Le groupe Ipso-santé a lancé un nouveau programme en 2020 pour renforcer le suivi de ses patients, en particulier les plus fragiles, et améliorer la prévention. Il s’appuie sur une rémunération via un forfait fixe mensuel par patient.
Pénurie de médecins, déserts médicaux, cabinets débordés, praticiens démissionnaires… Le système de soins français suffoque, et celui de la médecine générale n’y fait pas exception. Le mouvement de grève des médecins libéraux, issu d’un collectif venu «de la base», témoigne du profond mal-être de la profession. Et derrière, les patients en pâtissent : 11 % de la population n’avait pas de médecin traitant en 2022, selon un rapport du Sénat. Face à cette situation peu tenable, certains acteurs essaient d’innover pour apporter des solutions. Ipso santé, groupe d’intérêt économique (GIE) qui chapeaute des cabinets de médecine générale à Paris, en fait partie. Il expérimente depuis 2020 un nouveau programme, nommé «médecin traitant renforcé». Objectif : améliorer le suivi des patients, en particulier les plus fragiles, renforcer la prévention et la relation soignants soignés.
Publié
Le PDG du groupe LVMH, Bernard Arnault, le 2 mai 2022 à Tokyo (Japon). (HIRO KOMAE / AFP)
"Chaque milliardaire représente un échec de politique publique." Dans son rapport annuel (document PDF) publié à l'occasion de l'ouverture du Forum de Davos, lundi 16 janvier, l'ONG Oxfam milite pour une abolition, à terme, des milliardaires. Oxfam relève également que les inégalités économiques "ont atteint des niveaux extrêmes et dangereux" partout dans le monde, du fait de la pandémie de Covid-19 et de l'inflation galopante.
"Les inégalités ne font pas qu'augmenter, elles s'accélèrent. Avec, d'une part, l'augmentation de l'extrême pauvreté et, de l'autre, une concentration toujours plus importante des richesses", explique à franceinfo Quentin Parrinello, responsable plaidoyer justice fiscale et inégalités d'Oxfam France et co-auteur du rapport.
La confédération, qui réunit 21 organisations à travers le monde, estime que les inégalités sont devenues "une menace existentielle pour nos sociétés, paralysant notre capacité à endiguer la pauvreté". Voici ce qu'il faut retenir de ce rapport.