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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 4 décembre 2022

Santé mentale : la psychiatrie en état d’urgence

Écrit par Virginie Charbonneau et Murielle Dreux.   Publié le 

Un Européen sur 4 sera touché au cours de sa vie par un trouble psychique ! La santé mentale des Français aussi se dégrade, particulièrement depuis le Covid. Les chiffres de consultations dans les cabinets de psychologues et les demandes d’hospitalisations en service psychiatrique explosent. Mais les moyens manquent, les médecins aussi : 30% des postes sont vacants en psychiatrie en France.

Un état de lieux dramatique, à l’origine de la mobilisation des personnels ce mardi partout en France, et qui est dressé au moment où Nantes accueille un colloque international, du 1er au 3 décembre, "Villes et santé mentale".

Un thème qui peut surprendre. Et pourtant, alors que 55% de la population mondiale vit en milieu urbain (70% en 2050), la question est majeure. Car la vie en ville peut être un facteur aggravant aux troubles psychiques.

Des pistes sont à l’étude pour faire de l’espace urbain un lieu moins anxiogène pour tous, pas seulement pour les malades :

  • En favorisant les espaces qui permettent de se retrouver entre voisins, amis.
  • En maintenant et développant la place de la nature en ville, car il est prouvé que la présence d’arbres, de jardins publics est nécessaire à une bonne santé mentale et une bonne santé tout court (plusieurs études ont même montré que voir ou entendre des oiseaux est associé à une amélioration du bien-être mental).

►Pour Jean-Luc Roelandt, psychiatre et directeur adjoint du CCOMS (Centre pour la recherche et la formation en santé mentale - OMS), il faut soigner dans la communauté :

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Thierry Hoquet : devenir libre, « là où le vertige naît »

Propos recueillis par    Publié le 20 novembre 2022

Auteur du « Nouvel Esprit biologique », le philosophe des sciences Thierry Hoquet, qui participe au Forum philo « Le Monde » Le Mans, sur le thème « Enfin libres ? », décrit la dialectique entre puissance et contrainte.

Photo issue de la série « Stray ».

« Le Nouvel Esprit biologique », de Thierry Hoquet, PUF, « Sciences dans la cité », 286 p.

Professeur de philosophie des sciences à l’université Paris-Nanterre, auteur, notamment, de Cyborg philosophie et Des sexes innombrables (Seuil, 2011 et 2016), Thierry Hoquet vient de publier Le Nouvel Esprit biologique.

Dans quelle mesure les recherches ­contemporaines en biologie vous permettent-elles de parler, non seulement d’évolution ou de progrès, mais de l’avènement d’un « nouvel esprit » ?

Des découvertes fondamentales ont lieu, qui nous invitent à nous défaire de certaines notions biologiques qui structurent notre représentation de la réalité. Je pense en particulier à tout ce qui concerne les symbioses. Dans les années 1990, on a cru pouvoir définir ce qu’est un humain en décryptant intégralement son génome, mais on s’est aperçu qu’un humain ne peut pas non plus fonctionner sans un ensemble de symbioses, de relations avec son milieu.

Le vrai du faux. Grève des médecins libéraux : le montant de la consultation en France est-il le plus bas d'Europe ?

 Thomas Pontillon   Publié 

"La moyenne européenne d'une consultation est à 46 euros", selon le collectif "Médecins pour demain" qui réclame un doublement du tarif de la consultation en France pour la passer de 25 à 50 euros.

[...] Par ailleurs, en France, le revenu des médecins ne vient pas uniquement du tarif de leur consultation. Ils sont aussi rémunérés par l'Assurance maladie. Il faut pour cela qu'ils remplissent des objectifs précis de santé publique par exemple s'ils font de la prévention ou s'ils sont médecins traitant. Cette rémunération supplémentaire représente pour les médecins généralistes en moyenne 5 000 euros par an. Et ça, c'est en plus de leurs 25 euros par consultation. 


30 millions d'infirmières et de sages-femmes supplémentaires nécessaires dans le monde d'ici à 2030 selon L'OMS

PUBLIÉ LE 01/12/2022

Des chercheurs de l'OMS ont constaté que dans les 154 pays qui présentent un déficit en matière de soins, 30,6 millions d’infirmières et de sages-femmes supplémentaires seraient nécessaires pour atteindre un objectif plus ambitieux en matière de couverture sanitaire universelle (CSU). 

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Faut-il passer par les tribunaux pour avoir des soins ?



3 décembre 2022

QUEBEC

«La responsabilité des enjeux de santé mentale est collective et ouvre à des solutions en respect des besoins des personnes, de leurs droits et de leur capacité d’agir», estiment les signataires.

Clara Lessard-Deschênes, Marie-Hélène Goulet et Pierre Pariseau-Legault

La première est étudiante au doctorat à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal ; la seconde est professeure adjointe à cette même faculté ; le troisième est professeur au Département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais. Ils cosignent cette lettre avec 11 autres experts.*

L’actualité des derniers jours a brossé un portrait plutôt sombre de la psychiatrie au Québec. On y présente la pénurie de médecins psychiatres, la lenteur des tribunaux chargés d’entendre les causes portant sur les traitements involontaires, ainsi que le manque de lits comme étant les principaux enjeux auxquels font face les services de santé mentale. Sans nier ces problèmes, force est de constater qu’encore une fois, la psychiatrie est représentée sous le prisme biomédical, où le traitement institutionnel (hospitalier et juridique) est privilégié aux solutions collectives et communautaires.


En plus de faire abstraction de l’apport essentiel des différents professionnels de la santé (infirmières, psychologues, travailleurs sociaux, ergothérapeutes, pairs aidants, pour ne nommer qu’eux), cette perspective contribue à perpétuer la représentation des personnes vivant avec des problèmes de santé mentale comme étant dangereuses et à renforcer l’acceptation sociétale de la coercition (isolement, contention, garde en établissement, autorisation judiciaire de soins) comme traitement. Dans ce contexte, il y a lieu de se questionner sur la surutilisation des tribunaux pour pallier les difficultés d’accès à des services de santé mentale qui correspondent aux besoins des personnes.

samedi 3 décembre 2022

Comment faire évoluer l’éducation à la sexualité des jeunes ?

Hélène Joubert    29 novembre 2022

Montpellier, France En matière d’éducation affective, relationnelle et sexuelle, communément appelée EARS, comment adapter le discours si l’on cerne mal les pratiques et les attentes des jeunes ? Une étude présentée aux Journées francophones de sexologie et de santé sexuelle (JE3S ; 8-10/09/22, Montpellier) lève le voile sur les changements comportementaux des jeunes dans leur sexualité en 2021, avec l’exposition accrue de l’intimité au moyen des dispositifs numériques ainsi qu’un développement des pratiques oro-génitales, devenues – à en croire cette étude – un rite d’entrée dans la sexualité. [1]

Enquête en ligne conduite auprès de 200 jeunes

« J’interviens dans les établissements scolaires depuis une dizaine d’années, et j’observe un tel décalage entre d’un côté les problématiques liées à la sexualité que je rencontre sur le terrain et, de l’autre, la littérature publiée sur le sujet, que j’ai voulu mener mon enquête », a déclaré Véronique Suquet, sage-femme sexologue (Fontenay-sous-Bois, 94). Ladite étude était présentée par son auteure lors JF3S sous l’égide de l’Association Interdisciplinaire post Universitaire de Sexologie. Cette enquête en ligne (37 questions fermées et 7 ouvertes) a été conduite en 2021 auprès de 200 jeunes âgés de 17 à 30 ans (moyenne d’âge de l’échantillon : 23 ans). Son objectif était d’identifier les changements comportementaux des jeunes dans leur sexualité, et ensuite de faire évoluer l’EARS (Éducation affective, relationnelle et sexuelle) « afin de prodiguer une éducation plus adaptée », précise la sexologue. Bien que souffrant des limites et biais inhérents à ce type d’enquête déclarative, les données sont riches d’enseignements, notamment pour les médecins qui reçoivent les jeunes, voire les très jeunes.

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"Pour trouver les bons mots, il faut savoir s'adapter aux familles" (épisode 2)

PAR 
 
PUBLIÉ LE 01/12/2022

Pendant 24h, nous avons suivi l'une des équipes médicales de la caserne de Ménilmontant, dans le 20e arrondissement de Paris. Un médecin, un infirmier et un ambulancier, qui viennent en aide aux victimes à bord de l’ambulance de réanimation. Découvrez l'épisode 2 de notre série consacrée aux infirmiers pompiers. 

Dans l'ambulance de réanimation, sorte de "petit hôpital", les pompiers ont tout le matériel d'urgence à disposition : "on prend le Medpack (un outil compact et léger, conçu par un infirmier, qui facilite l'intervention hors de l'hôpital), le sac adulte et le scope (pour suivre, en permanence les paramètres vitaux du patient), explique le sergent Rémi, infirmier pompier à la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris. A ce matériel "de base" s'ajoute des sacs plus spécifiques : pour la pédiatrie, le damage control ou encore les incendies. "Dès qu'un infirmier arrive chez les pompiers, au bout d'une semaine / quinze jours, il faut qu'il connaisse tout le camion par cœur", assure Rémi. Comprendre : jusqu'au nombre précis de pièces à emporter par matériel. 

Comme c'est de l'urgence, on n'a pas le temps de réfléchir à ce qu'on doit faire sur intervention, et on n'a surtout pas le temps de chercher notre matériel. 

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« Nous prônons un exercice humaniste de la télésanté »

 2 décembre 2022

Société savante, la Société française de santé digitale (SFSD) ambitionne de « promouvoir l’usage du numérique en santé comme moyen contribuant à la qualité et l’accessibilité de l’offre de soins sur le territoire ». Sa démarche est pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle. Lydie Canipel, past-président, revient sur les missions de la SFSD et son action vis-à-vis des infirmiers.

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“Jeanne Dielman”, de Chantal Akerman, élu meilleur film de l’histoire : enfin une réalisatrice au sommet

Joseph Boinay  Publié le 02/12/22

Delphine Seyrig, parfaite dans « Jeanne Dielman », de Chantal Akerman,  âpre dissection du quotidien d’une ménagère.

Réalisé en 1975 par Chantal Akerman, “Jeanne Dielman” a pris la tête du classement décennal de “Sight and Sound”, établi par la revue du British Film Institute. Pour la première fois, c’est un film de femme qui été adoubé par un panel de 1600 critiques ciné.

Le remplacement des neurones à l’assaut de la maladie de Parkinson

Jeudi, 01/12/2022

Le remplacement des neurones à l’assaut de la maladie de Parkinson

Des chercheurs de l’Université de l’État d’Arizona apportent un nouvel espoir pour le traitement de la maladie de Parkinson. La greffe de cellules souches pluripotentes induites (iPSC : induced pluripotent stem cells) pour remplacer les neurones producteurs de dopamine détruits par la maladie apporte ici ses premières preuves de concept et d’efficacité : l’étude montre que non seulement les cellules implantées survivent, mais elles fabriquent de la dopamine et déploient leurs axones à travers le tissu neural pour établir des connexions distantes dans le cerveau, tout comme leurs homologues naturels.

Les maladies neurodégénératives endommagent et détruisent les neurones, ravageant à la fois la santé mentale et physique. La maladie de Parkinson, qui touche plus de 10 millions de personnes dans le monde, ne fait pas exception. Cette destruction des neurones prive le cerveau d’un neurotransmetteur clé pour le fonctionnement cérébral, la dopamine.

La dégénérescence et la perte de neurones dopaminergiques provoquent les symptômes physiques de rigidité, de tremblement et d’instabilité qui caractérisent la maladie. D’autres symptômes comprennent la dépression, l’anxiété, le déficit de mémoire, les hallucinations et la démence.

En raison du vieillissement de la population, la prévalence de la maladie de Parkinson augmente de manière continue et on estime que la maladie pourrait toucher plus de 14 millions de personnes dans le monde d’ici 2040.

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Maladie d’Alzheimer : l’hypothèse d’une cause virale se précise…

Jeudi, 01/12/2022

Maladie d’Alzheimer : l’hypothèse d’une cause virale se précise…

Ce n’est pas la première étude à associer une infection virale à la neuroinflammation, une composante et caractéristique de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, des virus courants pourraient déclencher l'apparition de la maladie d'Alzheimer, révèle cette recherche de la Tuft University (Massachusetts) qui explique comment une infection par le virus varicelle-zona peut provoquer une inflammation et favoriser l’accumulation de protéines toxiques associées à la maladie d'Alzheimer dans le cerveau. Des conclusions préoccupantes, documentées dans le Journal of Alzheimer’s Disease, alors que ce virus est dormant chez près de 4 milliards de personnes dans le monde.

La maladie d'Alzheimer commence de manière imperceptible, avec, durant les premiers mois ou les premières années, de petits oublis fréquents chez les personnes âgées. Mais le déclencheur de la maladie reste un mystère. Ces scientifiques révèlent, en utilisant un modèle tridimensionnel de culture de tissus humains imitant le cerveau, une cascade d’événements associés à la réactivation de virus courants qui déclenche les tout premiers stades de la maladie d'Alzheimer.

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Les espérances de vie ont divergé lors de la deuxième année de pandémie


 




Lundi, 28/11/2022

Les espérances de vie ont divergé lors de la deuxième année de pandémie

L'espérance de vie moyenne a varié dans différentes régions du monde au cours de la deuxième année de la pandémie de la COVID-19, en raison de taux de vaccination divergents, a récemment révélé une étude. La pandémie a provoqué en 2020 la plus forte diminution de l'espérance de vie depuis la Seconde Guerre mondiale, avaient déclaré l'an dernier des chercheurs du Leverhulme Center for Demographic Science de l'Université d'Oxford.

Mais en 2021, une divergence soudaine est apparue, a indiqué Ridhi Kashyap, professeur à Oxford, sans sa dernière étude. Certains pays ont commencé à montrer des signes de reprise, tandis que d'autres ont eu des pertes qui se sont aggravées, a-t-il déclaré à l'AFP. Les chercheurs ont analysé les données de mortalité dans 29 pays européens, aux États-Unis et au Chili depuis 2015.

De nombreux pays d'Europe occidentale ont vu leur espérance de vie rebondir à des niveaux proches de ceux d'avant la pandémie. La France, la Belgique, la Suisse et la Suède ont même réussi à revenir complètement aux taux de 2019. Cependant, en Europe de l'Est, l'espérance de vie a chuté à un niveau jamais vu depuis l'effondrement de l'Union soviétique, selon l'étude.

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Fin de vie : « La mort de Delphine n’est pas un suicide, elle n’attente pas elle-même à sa vie à l’aide d’un moyen actif »

Publié le 01 décembre 2022

TRIBUNE

Dans une tribune au « Monde », l’association Renaloo, qui représente des patients atteints de maladies rénales, défend le respect de l’autonomie du malade et l’acceptation de la mort. Elle évoque le cas d’une femme de 45 ans, qui a choisi d’arrêter les dialyses et de se laisser mourir.

Delphine nous a quittés le 18 juin, à l’âge de 45 ans, dix jours après avoir arrêté volontairement de se faire dialyser. Une maladie rénale ayant détruit ses reins dans l’enfance, elle entame très tôt la dialyse et n’en sort qu’à trois reprises, pour des greffes de courte durée. La dernière a « tenu » moins d’un an. Depuis le début de l’année, elle est de nouveau dialysée. De ses souffrances de vie, Delphine a tiré une énergie la conduisant à créer un blog afin de témoigner de son parcours et à s’impliquer dans plusieurs associations de patients.

"La situation est catastrophique" dans les services de psychiatrie, alerte un psychiatre marnais

Mercredi 30 novembre 2022

De France Bleu Champagne-Ardenne

Par Marine Protais


Psychiatre depuis 1975, Patrick Chemla alerte sur "la situation catastrophique" dans les services de psychiatrie. Fondateur du centre de jour Antonin Artaud, à Reims, il demande à l'État de mettre en place un plan d'urgence.

Patrick Chemla
Patrick Chemla © Radio France


Au lendemain d'un mouvement de grève national des psychiatres hospitaliers, à l'appel de l'ensemble des syndicats, le psychiatre Patrick Chemla alerte, sur France Bleu Champagne-Ardenne ce mercredi, sur "la situation catastrophique" dans son secteur. Fondateur du centre de jour Antonin Artaud, à Reims, il assure avoir "investi énormément d'énergie" depuis qu'il a débuté sa carrière, en 1975.


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Psychiatrie : à l’abandon

30 novembre 2022 


Des syndicats de psychiatres hospitaliers ont organisé une journée de grève, le 29 novembre, pour dénoncer l’abandon de la psychiatrie hospitalière par le gouvernement.

L’ensemble du système hospitalier, dans toutes les spécialités, connaît cette dégradation, qui s’aggrave d’année en année. Les psychiatres mobilisés alertent sur leurs hôpitaux qui « se caractérisent au quotidien par le manque criant de lits d’hospitalisation complète et des fermetures régulières de centres médico-psychologiques (CMP) ». En effet la pénurie de soignants touche cinq hôpitaux sur six. Ce qui ne peut que s’aggraver : alors que les conditions de travail n’attirent pas, compte tenu des salaires trop faibles, des médecins et infirmiers quittent leur poste, écœurés de voir que le ministère de la Santé ne fait rien pour enrayer la dégradation.

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Discussion autour de l’enfermement en psychiatrie

 

Projection d’extraits du film 12 jours de Raymond Depardon suivie d’une discussion autour de l’enfermement psychiatrique le 16/12 à 19h au squat la Kunda

Pour discuter de l’enfermement et de la privation de liberté en psychiatrie, nous vous invitons à un visionnage d’extraits du documentaire 12 jours (Depardon, 2017), qui montre les audiences de personnes enfermées en HPface au juge des libertés et de la détention.

Ces audiences sont censées encadrer l’enfermement et empêcher les abus, mais elles se contentent de valider quasi systématiquement la décision de l’autorité médicale.

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vendredi 2 décembre 2022

Des travaux sont en cours pour réduire la liste d’attente en psychiatrie en Estrie


 


Geneviève Proulx   publié le 30 novembre 2022

Assis sur un lit, un patient d'un hôpital psychiatrique regarde par la fenêtre.

Sur papier, il n'y a pas de poste de psychiatre vacant au CIUSSS de l'Estrie - CHUS. Dans les faits, « il y a encore des psychiatres qui sont absents pour des raisons personnelles ou pour des congés de maladie ». La situation est donc similaire à celle de l'an dernier, lorsque Radio-Canada avait rapporté qu'au moins cinq psychiatres étaient absents au CHUS–Hôtel-Dieu pour des raisons de santé ou pour des congés de maternité.

La cheffe du Département de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), la Dre Annick Michaud, soutient que dans la dernière année, des collègues sont venus remplacer des psychiatres qui étaient absents. Ils nous ont donné un grand coup de main. Ça a été très positif.

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Interview Lauren Bastide : «Le féminisme, c’est un projet de société pour les femmes, les hommes et tous les autres»

par Anastasia Vécrin et Yoann Duval  publié le 1er décembre 2022

Avec son dernier essai, la journaliste et créatrice du podcast «la Poudre» nous projette dans un avenir écoféministe, une société plus libre, réparée donc désirable.
publié le 1er décembre 2022 à 18h55

«Je vous écris d’un basculement.» C’est avec ces mots que la journaliste et créatrice du podcast star la Poudre, Lauren Bastide, ouvre son dernier essai Futur·es. Comment le féminisme peut sauver le monde (Allary Editions). Mais, quel «basculement» ? Celui d’un monde en fin de course percuté par le réchauffement climatique et les régressions sociales et politiques : été caniculaire, montée du fascisme, guerre en Ukraine, remise en cause de l’avortement. Vers un monde où le patriarcat laisserait place à un féminisme inclusif, où le soin des autres humains et des non-humains serait une priorité. Après Présentes. Villes, médias, politique…Quelle place pour les femmes ? qui faisait un état des lieux de la place des femmes dans l’espace public, Lauren Bastide propose ici un voyage intime dans la pensée féministe d’hier et d’aujourd’hui où autrices et intellectuelles sont convoquées pour poser un regard émancipé sur la binarité des sexes, l’hétérosexualité, la politique carcérale ou encore la vulnérabilité. Aux réactionnaires de tous bords pour lesquels l’avenir s’écrit au masculin et au passé, Lauren Bastide prévient : ce futur féministe est déjà là.

VIDÉO. Absente pendant un an, l’humoriste Constance évoque crûment sa grave dépression

Publié le 

Après avoir traversé “une année de m…..”, Constance raconte avec humour mais sans détour la douloureuse épreuve qu’elle a traversée.

La dépression est l’une des dernières maladies honteuses, celles dont on ne parle pas par peur d’être incompris, jugé ou moqué. Pourtant, le tabou est peut-être en train de tomber, et c’est tant mieux. Dernier exemple en date, celui de l’humoriste Constance qui, sortant d’une grave dépression, a repris le micro pour raconter à sa manière tout ce qui vient de lui arriver. Un témoignage drôle, sans fard, ni fausse pudeur au service d’une chronique inédite qui, forcément, parle à beaucoup d’hommes et de femmes se reconnaissant dans les épreuves traversées par l’artiste.

Photo : France Inter

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NON A LA DESTRUCTION DES CMPP REPONSE DU GOUVERNEMENT

change.org 

Patrick BELAMICH a lancé cette pétition

Pour une réforme de l’annexe 32 qui respecte les enfants, les familles et le travail des équipes de CMPP qui les accompagnent au quotidien. 

Non à une refonte orientée par une idéologie autoritaire de désinstitutionnalisation ! 

La DGCS (Direction générale de la cohésion sociale, sous l’autorité du Secrétariat d’Etat des personnes en situation de Handicap) doit rédiger un nouveau texte afin de remplacer l’annexe 32. 

Cette dernière définit  les « Conditions techniques d’agrément des Centres Médico-Psycho-Pédagogiques de cure ambulatoire » et en constitue leur assise. 

Les CMPP sont des lieux de soin où enfants, adolescents et familles  viennent adresser leurs souffrances psychiques, leurs angoisses, leurs symptômes, contribuant à lutter contre l’isolement social qui en découle et à y apporter un certain soulagement.

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Réponse du Gouvernement


[...] La question écrite que vous avez déposée a obtenu une réponse. 

Avenir des centres médico-psycho-pédagogiques

Question n° 01128 adressée à M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées
Publiée le : 14/07/2022
 
Texte de la question : Mme Laurence Cohen interroge M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées sur l'avenir des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP). Depuis leur création en 1956, ces structures médico-sociales ont vocation à pratiquer le diagnostic et le traitement des troubles psychiques, cognitifs, des apprentissages, et du comportement, pour des enfants et des adolescents de la naissance jusqu'à 20 ans.

[...] Réponse de M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées 

À publier le : 01/12/2022, page 6166 
Texte de la réponse : Le Gouvernement est attentif au rôle fondamental des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) ainsi que des centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP) dans le parcours des enfants et adolescents concernés et son évolution au regard, notamment, des différentes mesures de la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement et de la feuille de route en santé mentale et psychiatrie.


Télé-réalité : la santé mentale des candidats mise à rude épreuve


Aurélie Preston a été intimidée et harcelée dans la saison 8 des « Anges ».

Conditions de tournage épuisantes, intimidations, harcèlement en ligne… La récente tentative de suicide d’une ancienne candidate de télé-réalité, Aurélie Preston, ravive le débat concernant les effets des émissions sur la santé des participants.

Les plateaux de télé-réalité sont-ils responsables de sa descente aux enfers ? Forte de plus de six cent mille abonnés sur Instagram, l’ex-candidate des Anges 8 et chanteuse Aurélie Preston a fait une tentative de suicide dans la nuit du 2 au 3 octobre. « J’ai vécu une période très compliquée », admet la trentenaire, après un court séjour à l’hôpital. Quelques jours après le drame, une vidéo enregistrée en amont avait été mise en ligne sur YouTube. Comme preuve de son mal-être, Aurélie Preston y décrit le harcèlement dont elle dit avoir été victime sur le tournage de l’émission, diffusée sur NRJ 12 en 2016.