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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 17 octobre 2022

Santé mentale : « C’est important à mon petit niveau, de me faire le relais de ces sujets-là », estime Gri

Lise Abou Mansour  Publié le 15/10/22


INTERVIEW  Deux ans après la sortie du livre dans lequel il raconte l’histoire de son frère, atteint de schizophrénie, Gringe continue de se battre pour déstigmatiser les maladies mentales










Deux ans après la sortie d’Ensemble on aboie en silence (Edition HarperCollins), le livre qu’il a écrit sur la schizophrénie dont souffre son petit frère, Gringe se livre sur son combat pour déstigmatiser les maladies mentales.

  • « J’aurais trouvé ça un peu égoïste de m’arrêter à mon bouquin avec mon frère », confie le rappeur.
  • Ateliers d’écriture, engagement auprès d’associations d’aide aux personnes atteintes de troubles psy, prise de parole dans les médias, … Gringe veut désormais accomplir « des actions concrètes ».

Depuis la sortie en 2020 d’Ensemble on aboie en silence, son livre sur la schizophrénie dont souffre son petit frère, le rappeur Gringe profite de toutes les occasions pour libérer la parole sur la maladie mentale. Longtemps connu pour le binôme Casseurs Flowters qu’il forme avec Orelsan, l’artiste vient de préfacer le recueil de nouvelles Un peu, beaucoup… à la folie (Edition HarpersCollins) dont les bénéfices reviendront à l’Unafam, l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques.

20 Minutes a rencontré le rappeur à l’occasion du Festival Pop & Psy qui s’est tenu du 7 au 9 octobre à Paris. Juste avant de monter sur scène pour parler du rôle des proches dans les troubles psy face à un public venu en nombre, il a évoqué avec nous son combat pour déstigmatiser les pathologies mentales.

En 2020, tu as publié un livre avec ton frère pour parler de sa schizophrénie. Est-ce que ce processus d’écriture en duo t’a aidé à mieux comprendre sa maladie ? 


Oui, les éléments qu’il me filait et les bouts de textes qu’il acceptait de me partager m’ont permis d’appréhender un peu mieux sa schizophrénie. Je ne suis toujours pas expert sur la question mais ça m’a permis de mieux comprendre comment il pouvait vivre avec, de mieux comprendre son rythme, comment ça pouvait l’impacter et à quel moment de la journée c’était le plus fatigant pour lui de vivre avec ses symptômes. Et ça m’a aussi permis de mieux me situer et de trouver la bonne distance quand on est ensemble.

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Phobies, peur panique, crise d'angoisse... On vous explique ce que sont les troubles anxieux, au cœur de la série "Désordres" de Florence Foresti

Florence Morel   Publié 

Dans sa nouvelle série, en grande partie autobiographique, l'humoriste aborde de manière très directe ses crises d'angoisse, son anxiété et sa dépression.

Florence Foresti, le 29 janvier 2020 à Paris. (JP PARIENTE / SIPA)

Après le dernier album de Stromae, dans lequel le chanteur s'épanche sur sa dépression, c'est au tour de Florence Foresti d'aborder publiquement sa santé mentale. Et plus particulièrement les maux dont elle souffre depuis son enfance : les troubles anxieux. Ils sont au cœur de la série Désordres, en référence aux désordres anxieux, traduction littérale d'"anxiety disorders".

Comme l'humoriste, en 2022, un Français sur dix présente un syndrome anxieux (parmi lesquels on compte les troubles anxieux), selon les chiffres du ministère de la Santé publiés au mois de juin. Ces troubles peuvent prendre différentes formes : les phobies, le trouble panique et l'anxiété généralisée. Le 10 octobre est la journée mondiale des troubles mentaux.

"C'est comme quand on a très peur de quelque chose de très dangereux", explique à franceinfo Antoine Pelissolo, psychiatre et auteur de Vous êtes votre meilleur psy ! (Flammarion, 2019). Il prend pour exemple certaines situations qui génèrent de la peur, comme les cauchemars, les accidents, les risques d'agressions, "où on perd le contrôle de soi". "C'est exactement ce qu'il se passe chez les personnes atteintes de troubles anxieux sévères, sauf que ça se déclenche sans raison ou de manière totalement disproportionnée" , poursuit-il.

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Extrait de séance – le psy alchimise son arrogance

Thomas Noyer   

SUISSE

Extrait de séance

Marie était devant sa pizza, elle en avait très envie et elle avait une grande faim. Toute jeune adolescente, son corps demandait soudainement plus de calories qu’avant. Mais elle connaissait les règles de bienséance dictées par sa maman : il ne fallait pas manger plus que la moitié. Sa maman n’était pas au restaurant.


Marie :

Il y avait des enfants de mon âge à la table d’à côté, ils avaient mangé toute une pizza chacun. Mon papa m’a dit « mange ce que tu veux », il s’en fichait de ces règles. Moi j’avais très peur de la réaction de ma maman, de sa colère 

Elle savait que sa mère allait demander ce qu’elle avait mangé et combien, que son père allait dire qu’il ne s’en souvenait pas. Mais Marie n’arrivait pas à mentir.

Aujourd’hui, Marie venait me voir pour guérir sa boulimie et à la fois prendre du recul et s’affirmer vis-à-vis des injonctions péremptoires et invasives de sa mère qui imposait ses points de vue sur l’alimentation sans tenir compte de l’avis et du ressenti de sa fille.

Ce type de traumas est relativement facile à guérir. Depuis la découverte des neurones miroirs on sait que faire l’expérience, être témoin de cette expérience et imaginer cette expérience implique la même réaction corporelle, ce qui ouvre la porte à de nouvelles perspectives thérapeutiques où on peut imaginer une scène traumatique passée tout en modifiant l’empreinte émotionnelle et corporelle. Pendant qu’elle décrivait la scène je me projetais dans l’accompagnement en voyant dans les détails comment procéder : une visualisation durant laquelle je la guide vers la création d’une mémoire corporelle en lien avec son centre d’évaluation interne.

Je lui partage cette possibilité, tout en lui indiquant que la séance arrivant à son terme, nous n’avons pas le temps d’initier la visualisation aujourd’hui.

Marie :

Il faut que j’y réfléchisse. Dans ma culture certaines manipulations psychiques sont considérées comme de la magie noire

Je ne m’attendais pas du tout à cette réponse. J’étais étonné et certainement aussi un peu dans le déni. Elle allait y réfléchir et me dire oui, c’était certain. Puis est arrivée la séance d’après.

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SEULS EN THERAPIE HAROUN

 























CUBEMED, C'EST QUOI ?

 

Une cabine connectée et entièrement équipée pour apporter un service de téléconsultation et de télémédecine en prenant en compte l’accès, les besoins et le confort d’usage du patient avec l’accompagnement d’un professionnel de santé. 

C’est la solution la plus crédible pour simplifier la prise de rendez-vous médicaux, faire face à la désertification médicale, désengorger les services d’urgence et alléger les personnels de santé. 

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Des chercheurs réussissent à implanter un mini-cerveau humain dans un cerveau de rat…

Lundi, 17/10/2022

Des chercheurs réussissent à implanter un mini-cerveau humain dans un cerveau de rat…

C'est une avancée vertigineuse que viennent de réaliser des chercheurs de Stanford : ils ont réussi à transplanter avec succès un "mini cerveau humain"(un ensemble complet de cellules cérébrales opérationnelles) dans un cerveau de rat. « Nous pouvons désormais étudier le développement sain du cerveau ainsi que les troubles cérébraux, sans avoir besoin d'exciser des tissus d'un cerveau humain », a déclaré le Professeur Pasca qui dirige ces travaux. « Nous allons également pouvoir utiliser ces organoides cérébraux humains pour tester bien plus facilement et efficacement de nouveaux médicaments et thérapies géniques contre les maladies neurodegeneratives », ajoute le Professeur Pasca...

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samedi 15 octobre 2022

Ils ont renoncé à avoir un enfant : « C’est un deuil qui ne m’empêche plus d’avancer »

Par   Publié le 15 octobre 2022

Photo extraite de la série « Cicatrices » de Victor Point : les injections pour les stimulations hormonales que réclame une PMA - de l’insémination artificielle à la FIV - impriment leur marque sur le corps de la femme.

Avoir un enfant était le projet de leur vie. Infertiles, ils ont suivi le parcours du combattant pendant des années : PMA, adoption, don d’ovocytes, en vain. Jusqu’au point de bascule, le choix d’un autre chemin. Et la prise de conscience qu’enfanter n’est pas la seule condition du bonheur.

« Je n’y crois plus. » Ce jour d’hiver 2019, allongée sur la table d’examen échographique, Marie (le prénom a été modifié), 40 ans, Parisienne, bascule face à l’écran noir. « Je n’ai plus d’ovocytes, je le sais. » Cinq ans qu’elle et son époux mènent « une course de fond » pour avoir un enfant. Par deux fois, ils ont perdu le bébé qu’elle portait. La dernière fécondation in vitro (FIV) n’a rien donné malgré la lourdeur du traitement injecté pour stimuler ses ovaires. Aucun ovule n’a pu être prélevé.

« Je peux presque visualiser le moment où ça a switché dans ma tête, relate-t-elle. Ce ne sont pas des choses que l’on décide, il ne suffit pas de “lâcher prise”. » Elle parle de cette prise de conscience comme d’un « petit miracle », celui-là même qu’on associe d’ordinaire à l’heureux événement. Que se passe-t-il ce jour-là, qui sans doute cheminait sous le voile de l’abnégation ? « J’ai pris conscience que j’avais pu être très heureuse sans enfant, que ce n’était pas la condition du bonheur. A partir de là, tout a été plus simple. »

Métamorphoses, découvrir l'histoire de la psychiatrie en podcasts

@pixabay

 Réseau Hôpital & GHT 

Publié le   par  


Le podcast Métamorphoses est un voyage dans le temps, proposant de donner quelques clés sur l’histoire des hôpitaux psychiatriques et des soins qui y étaient dispensés à leur création. Pourquoi furent construits les asiles d’aliénés du département de la Seine au XIXe siècle ? Comment étaient prises en charge les personnes internées, et quel était leur quotidien dans ces grands établissements sur lesquels l’assistance psychiatrique départementale a reposé jusqu’en 1968 ? Les quatre épisodes de cette première saison esquissent ainsi les principes fondamentaux sur lesquels reposait l’assistance et ce, afin de saisir au mieux leurs évolutions tout au long du XIXe siècle.


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Aboubakar Soumahoro, premier député italo-ivoirien au Parlement italien

Vendredi 14 octobre 2022

Provenant du podcast

Comme personne

Aboubakar Soumahoro pose devant la Chambre des députés, il est élu pour la première fois et sous les couleurs de la coalition « Vert/Gauche » ©Radio France - Bruce de Galzain

Résumé

En Italie, la droite et l'extrême droite ont gagné les élections. Mais parmi les nouveaux entrants à la Chambre des députés, Aboubakar Soumahoro, ivoirien, n’a la nationalité italienne que depuis dix ans. Il est aujourd'hui le seul député noir du Parlement.


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Il jongle avec l'italien, le français la nuit dernière il a rêvé en bambara une des nombreuses langues de Côte d'Ivoire mais Aboubakar Soumahoro ne veut pas tout de suite se livrer. Il ressent d'abord le poids de la responsabilité de devenir député.

"Ce n'est pas mon histoire mais c'est l'histoire de tous les damnés de l'ère de l'économie digitale, du capitalisme digital. Ce sont les précaires, les exploités, les sans-abris, toute personne discriminée. Je suis l'expression d'un parcours collectif."

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vendredi 14 octobre 2022

Le petit Jules, une bonne nouvelle

Mercredi 12 octobre 2022

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

Jules, Jérôme et Isabelle entourés de leurs proches. - Jérôme

Résumé

Rien ne préparait Isabelle et Jérôme à avoir un enfant polyhandicapé. Passé la surprise, il a fallu s’adapter, tout ça dans la joie et la bonne humeur.


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Jérôme et Isabelle se rencontrent au travail, ils se marient puis ont un enfant, à respectivement 39 et 48 ans. La grossesse d’Isabelle se passe bien, mais, l’enfant se présentant par le siège, la clinique décide de provoquer la naissance par césarienne à huit mois de grossesse.




BILireLe petit Jules, une bonne nouvelle

Les psychologues dénoncent une mise en danger de leur profession !

 Journaldunet.com

Chronique de 
SNPPSY



Le 12/10/22 

Les psychologues dénoncent une mise en danger de leur profession et une prise en charge "low cost" de la santé mentale des Français. 

La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a eu un impact sans précédent sur la santé mentale des Français. Les résultats de la dernière enquête CoviPrev démontrent la dégradation de leur état psychologique post-épidémie (évolution par rapport au niveau avant épidémie) : 15% d’entre eux rapportent des signes d'un état dépressif (+5 points), 25% des signes d'un état anxieux (+12 points) et 67% souffrent de problèmes d'insomnie (+18 points).

Le nouveau dispositif gouvernemental MonPsy suscite la colère du Snppsy

Le dispositif MonPsy lancé le 5 avril dernier permet aux patients de plus de 3 ans atteints de troubles psychiques légers à modérés (non ouverts aux formes sévères de troubles psychologiques) de bénéficier du remboursement de 8 séances d'accompagnement psychologique par an. Les honoraires des praticiens sont fixés à 30€ par séance (40€ pour l'entretien d'évaluation réalisé lors de la première séance) et ne peuvent faire l'objet d'un dépassement. Les patients sont remboursés à 60% par l'Assurance maladie, le solde étant pris en charge par l'assurance complémentaire. Pour en bénéficier, il faut être adressé par un médecin généraliste et s'adresser à un psychologue conventionné et répertorié sur la plateforme MonPsy.

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Santé mentale : quelle place occupent les thérapies non médicamenteuses en psychiatrie ?

  14 octobre 2022  







Si les maladies psychiques sévères et persistantes requièrent le plus souvent un traitement pour diminuer les symptômes, les thérapies non médicamenteuses peuvent permettre aux patients d’acquérir des compétences pour comprendre leurs troubles et mieux faire face à leur souffrance.

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A L'ECOUTE DES ENFANTS HYPERACTIFS


 














Le pari de la psychanalyse

Enfant agité, angoissé ou troublé, enfant tornade, inattentif et hyperactif… Le TDAH est devenu en quelques années le trouble mental le plus fréquent chez l’enfant, une question de santé publique et un phénomène de société.

Or, plusieurs décennies de recherches intensives en neurobiologie ou en génétique du TDAH n’ont permis aucune avancée en termes de diagnostic ou de thérapeutique.

Partant d’une critique éclairée et argumentée des approches biomédicales et standardisées du TDAH, cet ouvrage soutient la nécessité de la psychanalyse, de sa clinique et de son éthique dans le soin et l’accueil de la parole de l’enfant et de ses parents. Il rassemble des textes scientifiques susceptibles de rendre compte des effets de déplacement et d’ouverture à l’œuvre dans le travail psychanalytique avec des enfants diagnostiqués TDAH. Chaque contribution clinique engage une réflexion sur des questions sensibles et complexes : le nouage de la parole et du corps, l’usage des catégories et des références diagnostiques en psychanalyse, la place du traitement médicamenteux, le travail avec les parents, la dialectique science/psychanalyse, l’éthique de la psychanalyse…

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Covid : point d’actualité en psychiatrie

Publié le 

La cellule nationale Covid psy s’est réunie récemment pour faire un point d’actualité sur l’épidémie relative au SARS-CoV-2, échanger sur les problématiques des établissements autorisés en psychiatrie en lien avec le Covid -19 depuis cet été, partager les recommandations sanitaires en vigueur et au niveau local, enfin discuter de la stratégie vaccinale.

Une enquête flash construite par la Conférence des Présidents de CME de CHS a été adressée aux établissements autorisés en psychiatrie principalement les EPSM et CHS. L’enquête était anonyme, elle s’est déroulée du 3 au 5 octobre 2022, et la cible du questionnaire concernait les PCME. L’analyse s’est faite par région.

  • Concernant l’épidémie, les taux d’incidence et le nombre de cas positifs augmentent sans pour autant atteindre, à ce stade, un pic comparable aux précédents des 7 dernières vagues. Le variant Omicron est désormais prépondérant. Les nombres de cas graves, les hospitalisations et admissions en soins critiques de patients avec infection SARS-CoV-2 n’ont pas encore d’impact majeur sur le système de santé.
  • Pour les établissements autorisés en psychiatrie, bien qu’on puisse relever des hétérogénéités d’organisation en fonction de la circulation du virus sur différents territoires, il est difficile d’objectiver une relation de causalité entre l’absentéisme des soignants et l’infection au COVID-19.
  • La majorité des établissements a maintenu l’obligation du port du masque pour les professionnels et patients (97%) en hospitalisation complète avec des variations sur l’ambulatoire où le port du masque reste suggéré voire incité en fonction de certaines situations cliniques. Quant aux gestes barrières et à l’utilisation de solution hydroalcoolique, ils restent bien présents et régulièrement rappelés.
  • L’enquête flash de la conférence identifie des contaminations beaucoup plus nombreuses chez les patients que chez les soignants puisque les patients sont systématiquement dépistés à chaque admission ou à l’occasion d’examens ou de consultations spécialisées voire en fonction des signes cliniques suspects de Covid. Il est difficile de connaitre l’ampleur des contaminations chez les soignants.
  • L’ensemble des activités ont été maintenues sans la mise en place de jauge particulière. En revanche, la tension sur les ressources humaines de cause multifactorielle a amené certains établissements à réduire voire à fermer des lits d’hospitalisation à temps complet ou partiel. A ce jour, les impacts sur les lits et l’absentéisme des soignants mériteraient une étude plus approfondie.


Les chats responsables de la plus vaste transmission de maladie à l'homme (zoonose)

Écrit par François Clapeau   Publié le 

Cet animal énigmatique n'a pas livré tous ses secrets...

Cet animal énigmatique n'a pas livré tous ses secrets... • © France 3 Limousin

Des chercheurs de Limoges viennent de démontrer que l’évolution et la diffusion de la toxoplasmose était liée à la domestication du félin au cours des derniers millénaires. Ces travaux renseignent sur le rôle de l’homme dans l’émergence des zoonoses, et ils pourraient contribuer au développement d’un vaccin.

Les chats domestiques nous accompagnent, nous observent, nous attendrissent… et ils sont souvent porteurs de la toxoplasmose. C’est une zoonose, c’est-à-dire une maladie transmissible de l’animal à l’homme. La plupart du temps, elle n’a pas de conséquences graves, mais elle peut être dangereuse pour les personnes aux défenses immunitaires trop faibles, ou pour les futurs bébés quand une femme enceinte est touchée.


Psychiatrie : l’urgence, c’est toutes les semaines

 12/10/2022

La « semaine de la santé mentale » vient rappeler combien le Centre-Bretagne est touché par le suicide, aboutissement ultime de dépressions profondes qui touchent en particulier des agriculteurs et des personnes âgées. Précarité de l’emploi et des salaires dans le monde agricole et l’industrie agro-alimentaire, galère des surcharges de travail, misère des minimas sociaux et des retraites, manque de structures d’accueil du grand âge… des causes qui s’apparentent à de véritables meurtres sociaux dont le système capitaliste est responsable.


Interview François Braun, ministre de la Santé : «Notre système construit sur l’offre de soins est à bout de souffle»

par Nathalie Raulin  publié le 13 octobre 2022

Le ministre, nommé en juin, détaille son projet pour lutter contre les déserts médicaux et aspire à une action «plus en prise avec la réalité des besoins de santé des territoires».

Pas inquiet, mais embarrassé, François Braun. Le ministre de la Santé le dit : la gronde étudiante contre son projet d’instaurer une quatrième année d’internat de médecine générale sous forme de stage ambulatoire à réaliser «en priorité» dans les déserts médicaux, est le fruit d’un «malentendu» qu’il se charge de dissiper. Pour «répondre aux besoins de santé» de la population, l’ex-président du syndicat Samu-Urgences de France mise davantage sur la «responsabilité» des professionnels de terrain.

Pénurie de médecins : un mal incurable ?

par Nathalie Raulin  publié le 13 octobre 2022

Pressé par les députés de réguler la liberté d’installation des praticiens, Emmanuel Macron n’a concédé qu’une quatrième année d’internat fléchée vers les déserts médicaux. Nouvelle tentative d’enrayer le fléau sans recourir à la coercition, l’annonce a été accueillie par un appel à la grève ce vendredi.

Réguler l’installation des médecins dans les déserts médicaux ? «Au Parlement de se saisir de la question», s’est défaussé lundi Emmanuel Macron, lors d’un échange avec les élus et les professionnels de santé à Craon (Mayenne) organisé dans le cadre du volet «santé» du Conseil national de la refondation. Mais dans un département classé troisième désert médical de France, où un habitant sur cinq n’a pas de médecin traitant, la repartie présidentielle a suffi pour attiser un feu couvant. Saisissant la balle au bond, la députée Modem de Mayenne, Géraldine Bannier, a déposé mercredi une proposition de loi visant à imposer aux jeunes médecins une première année d’exercice dans les déserts médicaux. «Le sujet de l’inégale répartition des médecins entre les territoires doit être pris de front», argumente-t-elle sur Twitter. Une initiative loin d’être isolée, tant l’encadrement de la liberté d’installation des médecins est désormais perçu comme une urgence sur tous les bancs de l’Assemblée, de La France insoumise au Rassemblement national.