Par Sylvie Lecherbonnier Publié le 10 mai 2022
Alors que les élèves de terminale passent pour la première fois les épreuves d’enseignement de spécialité du baccalauréat, les enseignants s’alarment de la hausse des phénomènes anxieux liés notamment au contrôle continu et à l’orientation.
Lise (certains lycéens ont requis l’anonymat) craint la crise d’angoisse. Mercredi 11 mai et jusqu’au 13, cette élève de terminale passera les épreuves de spécialité, qui comptent pour un tiers de la note du baccalauréat. Même si elle va mieux depuis quelques mois, la lycéenne lyonnaise a peur d’une rechute au plus mauvais moment. Après une année de seconde compliquée par des « relations toxiques » avec d’autres élèves, elle fait une crise d’angoisse en plein devoir sur table, en début de classe de première. « J’ai eu un trou noir et des bouffées de chaleur, je me répétais en boucle que je n’allais pas y arriver. Je suis sortie de la salle en tremblant en plein milieu du contrôle, j’avais perdu tous mes moyens », se remémore la jeune fille.