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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 2 mars 2022

L’emprise, cet obscur pouvoir du prédateur

Par Elisabeth Roudinesco  Publié le 2 mars 2022

Individuelle quand une personne se livre entièrement au pouvoir d’un gourou destructeur, l’emprise peut être aussi collective quand un groupe se transforme en secte ou quand une foule s’identifie frénétiquement à des dictateurs.

Histoire d’une notion. L’« emprise » désigne la domination exercée par une personne sur une autre, la victime pouvant être consciente de cette domination. Auquel cas on parlera de relation perverse avec consentement mutuel. Mais la victime peut aussi, comme le prédateur, ne pas avoir conscience de ce qui se joue pour elle. Ce type d’emprise concerne exclusivement les adultes majeurs, volontairement acquis à de telles relations.

En entreprise, les discriminations persistent pour les femmes seniors


 



Par   Publié le 2 mars 2022

Malgré les lois et dispositifs, les femmes en fin de carrière souffrent toujours de l’effet « boule de neige » des inégalités.

L’histoire de Corinne est tristement banale, de la banalité d’une vie qui s’effondre à la suite d’un licenciement économique. Après dix-sept ans dans la même entreprise, cette assistante de direction (qui a souhaité garder l’anonymat) se retrouve au chômage à 47 ans. Une fois le choc passé, elle pense rebondir rapidement : « Tout le monde me disait : “Avec ton expérience et tes compétences, tu retrouveras facilement du travail.” Ça a été la désillusion complète. »

Plus de 120 suicides en prison en 2021, selon le ministère de la Justice

Par Le Figaro avec AFP

Un total de 122 détenus se sont donnés la mort dans les prisons françaises en 2021, selon un bilan communiqué à l'AFP par le ministère de la Justice, un nombre en légère hausse par rapport aux deux années précédentes.

Selon cette même source, 111 personnes se sont suicidées en détention en 2020 et 114 en 2019. D'après l'Observatoire international des prisons (OIP), les détenus se suicident six fois plus que la population générale. Plusieurs suicides ont déjà été recensés depuis le début de l'année dans les établissements pénitentiaires du pays, notamment à Fleury-Merogis (Essonne) et à Fresnes (Val-de-Marne). Vendredi, Sophiane, âgé de 25 ans et incarcéré depuis septembre 2020 notamment pour violences conjugales, a été retrouvé mort pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Fleury-Merogis, a indiqué le parquet d'Evry sollicité par l'AFP. Le parquet a ouvert une enquête pour recherches des causes de la mort, une procédure systématique après le décès d'un détenu.

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Stefan Zweig, l'écrivain de l'âme humaine

Par Elsa Mourgues  28/02/2022

Nouvelliste et biographe à succès, il est le témoin des derniers instants d'insouciance en Europe avant les grandes catastrophes du XXe siècle. Dans ses biographies, avec ses personnages ou encore à travers sa correspondance, Stefan Zweig a tenté toute sa vie de sonder l'âme humaine.

Portrait de Stefan Zweig dans sa jeunesse

Portrait de Stefan Zweig dans sa jeunesse Crédits :  Getty

Voilà 80 ans que Stefan Zweig s'est donné la mort, le 22 février 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale, n'ayant plus d'espoir sur l'avenir d'une Europe qu'il chérissait tant. Catherine Sauvat, autrice d'une biographie de l'écrivain autrichien (Stefan Zweig, Folio, 2006), nous raconte comment a vécu cet homme passionné tant par la culture que par la psychanalyse.


Rencontre avec le Collectif National Inter-Collèges des Psychologues hospitaliers – le 27 Janvier 2022

Dans le cadre de la Commission d’enquête du Sénat sur la situation de l’hôpital

Regards sur l’effondrement de l’hôpital

Les orientations des politiques de soin inspirées des techniques de gouvernance d’entreprise et appliquées sans discernement, ont conduit à ce qu’il est convenu d’appeler une rupture anthropologique brutale dans l’histoire de la clinique, son exigence de recherche et son art au carrefour de plusieurs sciences.

Le Collectif National, né de cette rupture, s’est imposé comme une instance de réflexion et de recherche suite aux effets déplorables de la loi HPST , et de la recomposition des pratiques soignantes issues d’une planification administrative programmée à distance de la culture du terrain.

En préambule ceci :

  • Il existe une dimension politique au cœur-même du travail clinique des psychologues

    qui relève du regard que pose la société sur la souffrance psychique.
    Celle-ci est structurellement indissociable de la façon dont s’articule en chacun le rapport singulier /collectif, intime/socius, privé/public, liberté/interdit.

  • Si les psychologues sont garants d’un accueil libre et respectueux d’une pensée en mouvement dans un cadre intime et confidentiel, ils ont aussi au sein des hôpitaux des

    fonctions transversales d’analyse institutionnelle et d’accompagnement non

    hiérarchique des équipes.
    Ceci implique un enjeu démocratique incontournable : leur travail pas plus que celui des soignants ne peut en aucun cas se réduire à une entreprise de normalisation des consciences et des comportements.

    Les faits :

• Une logique administrative surdimensionnée.

Si le problème du coût de la santé est un sujet important, il apparaît aujourd’hui indûment mis en avant dans les orientations qui sont censées contribuer à sa réduction. Derrière cet argument, se sont profilées des orientations idéologiques tout à fait précises qui ont mené à la destruction des cadres et références de l’hôpital et de sa désaffection par les médecins et les soignants.
Pour que cette rupture ait lieu il a fallu mettre en place une organisation administrative et gestionnaire surdimensionnée qui, depuis plus de 15 ans, impose avec beaucoup de constance les principes qui la nourrissent et justifie son inflation.
A cet égard, nous pouvons tous constater la démultiplication du nombre de strates, véritable mille-feuille bureaucratique, dont le coût exorbitant est au service d’une incessante logique de contrôle qui se déploie au détriment non seulement des ressources soignantes mais principalement de l’expérience sensible dont elles procèdent.

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Site de l'Inter-collèges des Psychologues d'Ile de France ...


Actualité de la psychothérapie institutionnelle

En visioconférence et/ou replay - 31 mars 2022


photo de Pierre DELION


Pierre Delion est professeur émérite de psychiatrie, psychanalyste, pédopsychiatre consultant au chru de Lille. Pour mieux soigner les enfants autistes et psychotiques, il tente d’allier les avancées de la psychiatrie de secteur avec celles de la psychothérapie institutionnelle. Il a publié de nombreux ouvrages aux éditions érès (derniers parus Fonction phorique, holding et institution, 2018 ; Le développement de l’enfant expliqué aux enfants d’aujourd’hui, 2013, rééd. 2016) et ailleurs (dernier paru : Mon combat pour une psychiatrie humaine, Albin Michel, 2016).

Objectifs

• Situer la psychothérapie institutionnelle dans l’histoire de la psychiatrie.
• Montrer en quoi elle a renouvelé la pensée et les pratiques à l’aune des pathologies les plus graves avec le recours incontournable aux institutions. 
• Développer l’importance de son actualité en faveur d’une psychiatrie à visage humain.

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Mayenne : l'accueil familial thérapeutique, une alternative à l'hospitalisation psychiatrique



Écrit par Fabienne Béranger  Publié le 

Sylvie a 60 ans, grâce à Joëlle et aux autres familles d'accueil qu'elle a connues, elle se remet sur pied.

Sylvie a 60 ans, grâce à Joëlle et aux autres familles d'accueil qu'elle a connues, elle se remet sur pied. • © France 3 Pays de la Loire

 Ils sont hospitalisés en psychiatrie depuis parfois des années, avant d'être accueillis, à leur sortie, dans des familles pour être soignés autrement. C'est le principe de l'accueil familial thérapeutique. Cet accueil existe depuis une trentaine d'années en Mayenne. Il permet aux patients de réapprendre à vivre en société.

L'accueil familial thérapeutique, une alternative à l'hôpital pour des personnes atteintes de troubles psychiatriques mais stabilisés sur le plan médical. 

Voilà un an que Valérie vit chez Colette, loin des murs de l'hôpital psychiatrique. Ensemble, les deux femmes ont appris à se connaitre, à dépasser la maladie de Valérie.

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Chronique «Aux petits soins» Psychiatrie: nos fous aussi maltraités que nos vieux

par Eric Favereau  publié le 1er mars 2022 

Dans un rapport rendu public ce mardi, la contrôleure générale des lieux de privation de libertés rend compte de la situation inhumaine que vivent les patients dans un centre de santé mentale à Lens. 

Parfois, les services de psychiatrie sont le théâtre de dérapages effrayants, pires même que ceux dénoncés récemment dans les maisons de retraite. Et heureusement parfois, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté s’en inquiète lors de visites impromptues. C’est ce qui vient de se passer, avec le centre de santé mentale Jean-Baptiste-Pussin à Lens (Pas-de-Calais), où à l’issue d’un contrôle effectué le mois dernier, Dominique Simonnot a décidé de saisir la justice et de rendre public le rapport, ce 1er mars, «tant nous avons vu constater un nombre important de dysfonctionnements graves portant atteinte à la dignité des patients et à leurs droits fondamentaux».

Les pratiques d’un hôpital psychiatrique de Lens dénoncées

Par Océane Bézivin  Publié le 1er mars 2022

La Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté relève des conditions indignes et le non-respect de la loi sur les mesures de contention et d’isolement.

L’autorité administrative chargée de contrôler les conditions de prise en charge des personnes privées de liberté dénonce de nombreux dysfonctionnements au sein d’un hôpital psychiatrique de Lens (Pas-de-Calais), le centre de santé mentale Jean-Baptiste-Pussin. Le constat dressé, dans un rapport publié le 1er mars, par la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, à la suite d’une visite du 10 au 14 janvier dans l’établissement, est sans appel : « Les patients, y compris en soins libres, sont cloîtrés, souffrent de conditions d’hospitalisation médiocres, de placements à l’isolement indignes et évoquent leur insécurité. Leurs droits, aussi peu connus des patients que du personnel, sont d’autant plus rarement mis en œuvre que les juges ne se déplacent pas dans l’établissement et s’accommodent des absences répétées des patients à leurs audiences. » Déjà en 2016 et en 2019 des rapports administratifs avaient souligné des dysfonctionnements.

Ehpad : le plan de la Cour des comptes pour sauver un modèle « à bout de souffle »

Par   Publié le 28 février 2022 

Les magistrats financiers ont contrôlé cinquante-sept établissements, dont dix-neuf privés à but lucratif – mais aucun d’Orpea. Conclusion : la qualité de la prise en charge n’est pas liée « à la nature publique ou privée mais à l’efficacité de l’encadrement ».

A l’Ehpad des 100 Marches, à Montfort-en-Chalosse (Landes), le 10 février 2022.

Des couchers à 18 heures, voire à 16 heures, des dîners servis à l’heure du goûter, des toilettes qui durent à peine dix-sept minutes, une surconsommation de psychotropes… Le modèle actuel des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) est « à bout de souffle », estime la Cour des comptes, dans un rapport rendu public, lundi 28 février, sur « la prise en charge médicale des personnes âgées » dans ces structures. Les magistrats financiers dressent la liste des maltraitances qui découlent du manque chronique de personnel soignant et de médecins. A l’appui de ce bilan, ils ont contrôlé cinquante-sept établissements dont dix-neuf privés à but lucratifs.

La singulière inflexibilité française sur le rapatriement de Syrie des familles de djihadistes

Par   Publié le 1er mars 2022

Paris refuse de remettre en question sa doctrine du « cas par cas » concernant la prise en charge des enfants et des femmes des anciens combattants de l’organisation Etat islamique, contrairement à plusieurs de ses voisins européens qui infléchissent leur ligne.

Analyse. L’attaque menée par l’organisation Etat islamique (EI) contre la prison de Ghwayran, à Hassaké, qui a fait près de 500 morts fin janvier, a rappelé douloureusement les risques posés par le maintien des djihadistes étrangers et de leurs familles dans les prisons et les camps du Nord-Est syrien, trois ans après la chute du califat autoproclamé de l’EI.

Cérémonie des César : La Cadillacaise Marine Laclotte remporte une statuette pour son court-métrage

Par Margot Delpech  Publié le 

Avec son court-métrage "Folie douce, folie dure", réalisé au cœur de l'hôpital psychiatrique de Cadillac, Marine Laclotte a décroché le graal à la cérémonie des César vendredi.

Marine Laclotte a reçu le César du meilleur court-métrage d’animation pour sa réalisation « Folie douce, folie pure. »

Marine Laclotte a reçu le César du meilleur court-métrage d’animation pour sa réalisation « Folie douce, folie pure. » (©Capture d’écran Canal+.)

Marine Laclotte, originaire de Cadillac (Gironde) a été récompensée à la cérémonie des César dans la catégorie « meilleur court-métrage d’animation » avec « Folie douce, folie dure » vendredi soir. Ce lundi 28 février 2022, la jeune réalisatrice n’en revient toujours pas :

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Entretien exclusif avec la réalisatrice Marine Laclotte ...


mardi 1 mars 2022

La maison de « Celle-qui-peint » à Roquevaire en route pour être classée monument historique

Made in Marseille





LOÏS ELZIERE le 1er mars 2022

La direction régionale des affaires culturelles a lancé une instruction pour le classement aux monuments historiques, de l’étonnante maison de « Celle-qui-peint », à Roquevaire. Le bâtiment habité par l’artiste Danielle Jacqui depuis 1985 est devenu « une œuvre totale » et pourrait ainsi être conservé.

Les édifices classés monuments historiques du vivant de leur créateur ne sont pas être légion. Danielle Jacqui pourrait connaître cette chance pour la maison de « Celle-qui-peint » qu’elle habite toujours à Roquevaire.

Le nom de l’artiste ne vous parle peut-être pas. Pourtant, les œuvres de la figure de proue de l’Art singulier (apparenté à l’Art brut) s’exposent dans le monde entier. Du Folk Art Museum à New York à la collection Neuve Invention à Lausanne, en passant par le Musée International Anatole Jakowsky à Nice. La Ville de Draguignan lui consacre même un musée depuis 2019 : l’ORGANuGAMMusEum-Danielle Jacqui.

, Vidéo : La maison de « Celle-qui-peint » à Roquevaire en route pour être classée monument historique, Made in Marseille

Danielle Jacqui devant sa maison

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lassée monument historique

Une autre évaluation psychiatrique pour Brandon Metallic

Roxanne Langlois  le 4 mars 2022

L'individu accusé du double meurtre survenu au printemps dernier sur le territoire de la communauté autochtone de Listuguj subira une nouvelle évaluation psychiatrique.

Brandon Metallic a comparu virtuellement vendredi matin au palais de justice de New Carlisle, de l'établissement de détention de Rivière-des-Prairies, où il est incarcéré.

L’étape de l’enquête préliminaire pour la forme devait être franchie à ce moment. La Couronne a toutefois demandé qu'une nouvelle évaluation de l’individu soit effectuée par l'équipe de l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel.

La procureure aux poursuites criminelles, Me Florence Frappier-Routhier, a expliqué que l’accusé, qui souhaite se représenter seul, a refusé de prendre connaissance de la preuve au dossier qui lui a été remise par un policier au centre de détention.

La représentante du ministère public, Me Florence Frappier-Routhier, est photographiée devant l'escalier menant au deuxième étage du palais de justice de New Carlisle.

La représentante du ministère public, Me Florence Frappier-Routhier (archives)

PHOTO : RADIO-CANADA / ROXANNE LANGLOIS

Me Frappier-Routhier a soulevé sa grande préoccupation quant à ces faits récents, et a remis en question l’aptitude de l’individu à subir son procès ainsi qu’à diriger sa propre défense.

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Climat : le GIEC s’alarme des conséquences vertigineuses d’un monde toujours plus chaud

Par   Publié le 28 février 2022

Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.

L’île de Felidhoo, aux Maldives, prise par les eaux, le 8 février 2022.

L’humanité et la nature sont en péril. Chaque jour davantage, elles sont poussées jusqu’à leurs limites, voire au-delà, par les impacts toujours plus ravageurs, généralisés et désormais souvent irréversibles du changement climatique d’origine humaine. Ces effets, qui affectent déjà les vies de milliards d’humains, vont s’accélérer quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils frapperont les sociétés de manière intolérable, multipliant les menaces sur la production alimentaire, l’approvisionnement en eau, la santé humaine, les infrastructures côtières, les économies nationales et la survie d’une grande partie du monde naturel.

Encéphale 2022 - Grossesse et périnatalité : l'enjeu majeur des souffrances psychiques et des maladies psychiatriques

Marine Cygler    25 févr. 2022

Des femmes en souffrance psychique lors de la grossesse ou à la naissance de leur enfant ou des femmes ayant un trouble psychiatrique chronique qui souhaitent avoir un bébé et mener leur grossesse le plus normalement possible, des situations différentes mais qui connaissent souvent le même parcours : l'absence de prise en charge appropriée.

Ces situations, suffisamment fréquentes pour que la société et les médecins s'en préoccupent, sont du ressort de la psychiatrie périnatale dont les enjeux ont été détaillés lors d'une session dédiée à la périnatalité [1] du congrès de l'Encéphale 2022 

Promue ces dernières années, la psychiatrie périnatale repose sur des soins conjoints : le bébé et le ou les parents bénéficient tous d'une prise en charge, qui peut commencer pendant la période antéconceptionnelle et se poursuivre jusqu'à la fin de la première année de l'enfant.

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Maladies psychiatriques : les parents donnent de la voix

Par Sophie DOUGNAC  le 28 février 2022

En plus des groupes de soutien aux familles, l’association hospitalière de Bourgogne Franche-Comté, qui gère le centre Messagier, vient de mettre en place « Proch’Parole ». L’entourage, souvent aidant, des patients, peut s’y livrer et partager son expérience en toute confiance et sans tabou. Reportage.

Le secteur adulte du centre psychiatrique Messagier abrite trois unités, qui dispensent des soins dans le cadre de la prise en charge ponctuelle jusqu’à l’hospitalisation.  Photo ER /Lionel VADAM

« Ce qui nous épuise, c’est la maladie. Mais aussi le fait qu’on doive se battre pour que quelqu’un vienne en aide à notre enfant, qu’on doive se battre pour se faire entendre ». Elles sont quatre, toutes des femmes, toutes des mères, entre 45 et 65 ans, réunies en ce jour de février dans une salle de du CPG (centre de psychiatrie générale) à la Petite-Hollande à Montbéliard. Même empreints d’humour - la politesse du désespoir -, leurs mots sur maux content des histoires douloureuses.

« Pénible de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête »

Celle d’avoir vu, par exemple, pour l’une, son fils, schizophrène, détruire dans une crise de violence tout le premier étage de sa maison ; pour l’autre, d’avoir assisté au départ de son enfant, atteint de la même pathologie, tenu par quatre policiers afin qu’il ne se jette pas de la fenêtre comme il menaçait de le faire. Parmi les présentes à cette troisième séance du groupe « Proch’Parole », mise en place à la fin de l’an dernier par l’ association hospitalière de Bourgogne Franche-Comté, qui gère la psychiatrie sur tout le nord comtois (ci-dessous), toutes ont une certaine expérience, dans le sens où la maladie de leurs enfants s’est déclenchée il y a des années, souvent à la sortie de l’adolescence.


Yvelines : un détenu schizophrène condamné pour des insultes et des menaces de mort

Par Elisabeth Gardet  Le 24 février 2022 

Alors qu’il venait d’arriver à la prison de Bois-d’Arcy, un homme de 56 ans s’en est pris verbalement à une surveillante pénitentiaire, le 14 février dernier. Souffrant de troubles psychiatriques et bénéficiaire d’une allocation pour adulte handicapé, il était jugé ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Versailles.

Versailles. Selon l'expert, l'état d'Ali « nécessite un suivi en milieu psychiatrique » et « son discernement était altéré » au moment des faits. LP/O.B.
Versailles. Selon l'expert, l'état d'Ali « nécessite un suivi en milieu psychiatrique » et « son discernement était altéré » au moment des faits. LP/O.B.

Engoncé dans son gros blouson noir, il parle tout seul dans le box, pique du nez quelques secondes puis part soudain dans un grand éclat de rire. Ali, 56 ans, est schizophrène. Présenté ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines), il a été condamné à trois mois de prison ferme, assortis d’un mandat de dépôt.

Le 14 février, alors qu’il venait d’arriver à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, il a insulté une surveillante pénitentiaire et l’a menacée de mort. « Vous les Antillais, je vais vous couper la tête un par un. Vous êtes tous des menteurs et des voleurs », a-t-il annoncé en toisant la jeune femme.

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Détenu à l'isolement depuis plus d'un an, un activiste d'ultra-gauche entame une grève de la faim

Ouest-France   avec AFP  Publié le 

Incarcéré à l’isolement depuis décembre 2020, Florian D., un activiste d'ultra-gauche, a annoncé dimanche 27 février qu'il entamait une grève de la faim. Il soupçonné par la justice antiterroriste d’avoir préparé des « actions violentes » contre des policiers ou militaires français.

« Puisque cette histoire n’existe qu’à des fins de manipulation politique ; puisqu’aujourd’hui on ne me laisse comme perspective que la lente destruction de mon être, je me déclare en grève de la faim depuis dimanche à 18 h », écrit Florian D., incarcéré depuis plus d'un an pour soupçons de terrorisme, dans une lettre diffusée sur un site dédié à son soutien.


À quoi s’attendre de la première session de psychothérapie ?

L'Éclaireur Progrès

Le 3 mars 2022

À quoi dois-je m’attendre en suivant des séances de psychothérapie ?

Décider de s’engager dans une psychothérapie est souvent un processus important, mais quelque peu intimidant. Sur le plan émotionnel, vous pouvez ressentir de l’anxiété, de l’espoir, de la peur, de la confusion ou peut-être un peu de tout à la fois.

Bien qu’une certaine nervosité initiale soit tout à fait compréhensible, en savoir plus sur vos premières séances de psychothérapie peut diminuer vos inquiétudes. Vous trouverez ci-dessous des informations pour que vous sachiez à quoi vous attendre en suivant des séances de psychothérapie.

À quoi s’attendre de la première session de psychothérapie ?

Votre première session avec un nouveau thérapeute sera probablement très différente des sessions futures. L’objectif principal de la première séance de psychothérapie est de définir les principales préoccupations et objectifs du traitement. Cela signifie souvent fournir des détails sur les raisons pour lesquelles vous recherchez une psychothérapie, décrire vos symptômes, fournir certains détails sur vos propres antécédents personnels, etc. Votre thérapeute doit également discuter avec vous des informations concernant ses politiques et procédures cliniques, son approche du traitement, et autres.

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