Par Béatrice Jérôme Publié le 28 décembre 2021
Le Conseil national autoproclamé de la vieillesse, créé en décembre, souhaite la création d’une instance qui conseillerait le gouvernement pour que les politiques publiques soient adaptées aux personnes âgées.
Ils rêvent de mettre la « vieillesse à la mode », imaginent des« Vélib’ à trois roues » à Paris pour pédaler sans risquer de tomber, des « casques audio au théâtre ou au cinéma » pour combler un début de surdité, des « taxis gratuits » pour se déplacer en ville, des maisons de vacances adaptées à leurs déplacements difficiles.
Ils fourmillent d’idées pour que « la société tienne compte de leur aspiration » à exercer « leur citoyenneté », disent-ils, et cesse de les considérer uniquement sous l’angle de leurs défaillances physiques ou cognitives. Raisons pour lesquelles ils ont fondé ou rejoint le Conseil national autoproclamé de la vieillesse (CNaV) . Le collectif s’est créé en décembre et revendique son « impertinence ». « Ce qui m’intéresse, c’est que notre action reste intempestive, sauvage, éruptive », explique la docteure Véronique Fournier, à l’origine du collectif avec trois autres personnes.