par Julien Lecot publié le 21 décembre 2021
![](https://www.liberation.fr/resizer/HQRcByzbed28iOVr05nqTtis86s=/800x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(3558x1855:3568x1865)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/775LHJ2G5FHORMKAFMWYJGP4SA.jpg)
«Ça recommence, ça flambe complètement, on n’est vraiment pas en train de dramatiser.» Sylvie Tordjman, cheffe du pôle psychiatrie de l’enfant du centre hospitalier Guillaume Régnier, à Rennes, est inquiète. Ces dernières semaines, à mesure que les contaminations au Covid-19 repartaient à la hausse, la pédopsychiatre a vu une fois de plus un grand nombre d’enfants arriver dans son service pour de graves problèmes psychologiques. A force, elle se serait presque habituée : vague après vague, ce genre de situation se répète : «On a l’impression que c’est exponentiel, qu’à chaque reprise de l’épidémie le phénomène s’amplifie.»