15/12/2021
Le Light Art Space Center de Berlin présente une oeuvre monumentale du célèbre artiste américain Robert Irwin, dans une centrale électrique.
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
15/12/2021
Le Light Art Space Center de Berlin présente une oeuvre monumentale du célèbre artiste américain Robert Irwin, dans une centrale électrique.
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par Alain Auffray publié le 18 décembre 2021
«Salutations libertaires», écrivait Gabriel Cohn-Bendit, dit Gaby, au bas des innombrables tribunes et pétitions qu’il aura signées, notamment dans Libération, au cours des quatre dernières décennies. Brièvement communiste, longtemps écologiste, infatigable défenseur de l’innovation pédagogique, il est décédé ce vendredi, à l’âge de 85 ans. Le Lycée expérimental de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), fondé en 1982, et le Groupement des retraités éducateurs sans frontières, créé dix ans plus tard, comptent parmi les principales initiatives de cet infatigable militant associatif.
Ariane Combes-Savary Publié
C’est une alternative à l’hospitalisation pour les personnes atteintes de troubles psychiques. En Moselle, une équipe composée de soignants, d’éducateurs mais aussi d’assistantes sociales va à la rencontre des patients à leur domicile. #IlsOntLaSolution
"Vous m'avez sauvé la vie." Les mots de Coralie Salingue en disent long sur les deux mois difficiles qu'elle vient de traverser. Le visage calme et apaisé, une cigarette électronique dans les mains, la jeune mère de famille s'adresse à l'équipe soignante qui huit semaines durant l'a accompagnée chez elle dans sa convalescence. Une infirmière, une aide-soignante et une médecin psychiatre qui rectifie gentiment : "On ne vous a pas sauvé la vie mais on vous a accompagné dans un rétablissement."
Publié le 17 décembre 2021
par Sofia Colla Le 17/12/2021
VIDÉO – Le musée d’Art moderne de Villeneuve-d’Ascq (LaM), dans les Hauts-de-France, a réalisé une carte qui répertorie plus d’une centaine de maisons et jardins atypiques en France et en Belgique. Des lieux de vie magnifiés par leurs propriétaires grâce à des déchets ou objets de récupération.
Vaisselle cassée, coquillages, mosaïque… Autant d’éléments qui ont été utiles à des artistes du dimanche, pour transformer ou construire leur lieu de vie. Des architectures atypiques, façonnées par des “habitants paysagistes”. Un terme inventé par l’architecte Bernard Lassus, en 1977, pour qualifier le travail artistique de ces décorateurs amateurs; qui ont sublimé leur maison grâce à des déchets ou des objets de récupération.
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Consacrer une exposition à un psychiatre, est-ce bien le rôle d’un musée ? Celui des Abattoirs à Toulouse revient sur le parcours étonnant de François Tosquelles, réfugié catalan, qui exerça à l’hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole, en Lozère, de 1940 à 1962.
Un lieu isolé, mais passé à la postérité à la fois pour avoir entretenu des liens avec la Résistance pendant la guerre, et caché Paul Éluard et sa femme Nusch, puis Tristan Tzara, et pour avoir favorisé la créativité de patients artistes repérés très tôt par Jean Dubuffet, dans le cadre d’une « psychothérapie institutionnelle » novatrice.
Par Sophy Caulier Publié le 15 décembre 2021
Les formations de développeurs s’intéressent aux personnes à haut potentiel intellectuel (HPI), Asperger, DYS et souffrant d’autres troubles déficit de l’attention.
Stigmatisées pour leur manque de sociabilité ou leurs différences comportementales, les personnes neuroatypiques, haut potentiel intellectuel (HPI), Asperger, DYS et souffrant d’autres troubles déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sont des candidats que les recruteurs accueillent avec une certaine frilosité. Elles constituent pourtant un vivier de talents pour les entreprises, à condition que ces dernières s’adaptent à elles et les emploient aux postes dans lesquels elles excellent.
Par Battiste DELFINO publié le 14 décembre 2021
Pour les Mirecurtiens, avant d’être un village de l’Oise (60), Ravenel, dont le centre hospitalier tient le nom, était une grande famille féodale. La première occurrence de l’un de ses membres date de 1213, avec Jean de Ravenel. Un chevalier qui, à l’instar de ses successeurs, est connu pour avoir guerroyé toute sa vie.
Le centre hospitalier de Ravenel a été fondé à Mirecourt en 1947. Mais l’origine de son nom le précède largement. Photo d’archives VM /Philippe BRIQUELEUR
En 1684, après la famine, la peste et la guerre de Trente Ans, Mandres, le plus grand domaine seigneurial aux environs de Mirecourt, est vendu à Jean Baptiste de Ravenel et à Jeanne de Germiny, sa femme, pour 42 000 francs de Lorraine. C’est le début du lieu-dit « Ravenel » dans le duché.
LE 14 DÉCEMBRE 2021
Une nouvelle étude à laquelle a participé le professeur Guillaume Dumas, du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et de l’Université de Montréal, en collaboration avec le Centre interdisciplinaire d’Herzliya en Israël, démontre de quelle façon les phéromones maternelles augmentent la synchronisation entre le cerveau du nourrisson et celui de sa mère, suggérant leur rôle dans le développement de l’«instinct social» du bébé et ouvrant la porte à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour les troubles du développement.
Les résultats de ces travaux sont présentés aujourd’hui dans le journal Science Advances.
Diffusé le mar. 14.12.21 à 21h00 disponible jusqu'au 12.02.22
réalisé par : Marie-Pierre Jaury
Dans un lycée de la banlieue parisienne, une douzaine d'adolescents, en classe de seconde générale ou professionnelle, assistent à un cours pas comme les autres : option éducation sexuelle. Ils ont 15 ans et ont été sélectionnées pour participer à cinq ateliers d'éducation à la sexualité, animés par Thomas Guiheneuc. Le film raconte cette expérience pilote et suit le quotidien du groupe d'adolescents volontaires pendant plusieurs semaines.
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Brut.
14/12/2021
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Par Camille Stromboni et Delphine Roucaute Publié le 14 décembre 2021
Le rythme des primo-injections stagne en décembre à son plus bas niveau depuis presque un an et les marges de manœuvre pour convaincre les 6 millions d’adultes non vaccinés apparaissent désormais limitées.
Il y a les réfractaires, les antivax, les personnes qui ont peur ou qui hésitent encore… Alors que la France a atteint un niveau élevé de vaccination contre le Covid-19, avec plus de 90 % de la population éligible (12 ans et plus) ayant reçu au moins une dose en décembre, soit près de 78 % de la population totale, environ six millions de Français éligibles ne sont pas vaccinés.
par Estelle Aubin publié le 14 décembre 2021
Ce sont des piliers de l’école, ils font manger les enfants entre midi et deux, les accompagnent aux toilettes, les accueillent docilement matin et soir. Et pourtant les animateurs périscolaires, qui entament ce mardi et mercredi une grève nationale, entrent dans la case des professions oubliées, négligées. Des emplois de troisième ligne, aux horaires hachés, aux salaires précaires.
À retrouver dans l'émission
LE POURQUOI DU COMMENT : HISTOIRE
par Gérard Noiriel
Il fallut les époques des arracheurs de dents et un Louis XIV presque sans dent pour que naquit enfin le premier "artisan dentiste".
On se souvient qu'il y a quelques années, l'un de nos récents présidents de la République fut pris dans une polémique, accusé d'avoir tenu des propos péjoratifs à propos des "sans dents" - terme utilisé aujourd'hui pour désigner les pauvres gens qui n'ont pas les moyens d'afficher publiquement une dentition impeccable. Vraie ou fausse, cette anecdote fut un moyen de mettre en scène une relation sociale entre les Français d'en haut et les Français d'en bas qu'il n'est pas inutile d'aborder dans une perspective historique.
LAURENT BERGER, HENRI BERGERON, PATRICK BOUCHERON, GILLES FINCHELSTEIN, PIERRE-YVES GEOFFARD, SERGE HEFEZ, EMMANUEL HIRSCH, JEANNE LAZARUS, ISABELLE LESPINET-MORET, HÉLÈNE L'HEUILLET, JÉRÉMIE PELTIER, MARIE-CAROLINE SAGLIO-YATZIMIRSKY, CLAUDIA SENIK, FRÉDÉRIC WORMS
Fatigués, les Français ? Et si ce n’était pas seulement les individus qui étaient fatigués, mais la société elle-même ? Et de quoi est-ce le symptôme ? En des textes incisifs et représentatifs de la diversité des sciences sociales, douze personnalités – sociologue, philosophe, mais aussi anthropologue ou bien encore juriste – nous livrent leur regard très personnel sur cette « fatigue ».
Ouvrant les travaux du comité d’experts récemment mis en place par la CFDT et la Fondation Jean-Jaurès, ces contributions constituent ainsi la première étape d’un processus de réflexion collective destiné à redonner toute leur place aux sciences sociales dans l’action publique, alors que la crise liée à la pandémie de Covid-19 a révélé à quel point elles avaient été négligées.
LE 14/12/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner
Après presque deux ans de pandémie, la fatigue est ce qui caractérise le mieux l'état d'esprit des Français, selon un sondage Ipsos-Fondation Jean Jaurès.
"Anxiété", "charge mentale", "stress"… Toutes ces expressions nous sont aujourd’hui plus que jamais familières, presque deux ans après le début d’une crise sanitaire qui aura démultiplié les raisons d’éprouver une envahissante sensation de fatigue : injonctions contradictoires, changements de rythme permanents, nécessité de s’adapter en permanence, manque ou bien surcharge d’activité… Les récentes nouvelles du coronavirus n’aident pas, entre l’apparition d’un nouveau variant et la baisse d’efficacité des vaccins.
C’est ce que confirme une brochure publiée la semaine dernière par la Fondation Jean-Jaurès : les auteurs y citent diverses enquêtes d’opinion, qui nous apprennent qu’au sortir des divers confinements et vagues de coronavirus, la fatigue est l’état mental et physique que les Français associent le plus spontanément à leur situation actuelle.
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13/12/2021
© AP-HM
Projet initié il y a plus de dix-huit mois par cinq praticiennes hospitalières, La Maison des femmes Marseille-Provence est un lieu d’accueil inconditionnel pour toutes les femmes victimes de violences. Adossée à l’AP-HM, elle est notamment soutenue par la Région Sud, la Ville de Marseille, l’Agence régionale de santé PACA et des financeurs privés.
« C’est un lieu ressource qui va prendre en charge de manière holistique les femmes victimes de tous types de violences pour les accompagner dans la démarche, souligne Florence Bretelle, professeur, gynécologue, cheffe de service d’obstétrique à l’Hôpital de la Conception et à l’initiative du projet avec quatre collègues de l’AP-HM. Nous allons partir de notre cœur de métier qui est le soin, et leur proposer une prise en charge globale, sociale, juridique et psychologique en lien avec le tissu associatif du territoire. » Le lieu va ouvrir début janvier dans des locaux temporaires à l’Hôpital de la Conception (centre-ville, Ve arrondissement) puis, fin 2022, en principe, dans des locaux définitifs, mis à disposition par le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône qui permettront d’avoir une activité encore plus large. De nombreux acteurs soutiennent ce projet d’envergure appuyé par Emmanuel Macron lors de son discours « Marseille en Grand » au Palais du Pharo, le 2 septembre dernier. Il a permis de mettre autour de la table des institutionnels, que sont l’AP-HM, la Région Sud, le département des Bouches-du-Rhône, la Ville de Marseille, l’ARS Paca, les services de l’État, mais aussi des financeurs privés. La structure dispose d’un budget de fonctionnement de 350 000 euros.
L’équipe salariée de départ est constituée d’une sage-femme, d’une psychologue, d’une assistante sociale et d’une secrétaire. De nombreux professionnels de santé vont intervenir, notamment des gynécologues et des obstétriciens. « Au-delà de l’équipe qui est en train de se constituer, nous allons travailler en lien avec l’unité de médecine judiciaire afin d’améliorer la prise en charge de ces femmes, ajoute Sophie Tardieu, médecin, praticien hospitalier de santé publique à l’AP-HM. La police sera aussi en lien avec La Maison des femmes puisqu’à terme nous voudrions être un lieu de dépôt de plaintes pour éviter aux femmes de devoir se rendre dans les commissariats. Nous tissons aussi des liens forts avec les associations qui existent déjà sur le territoire sur cette thématique et, en parallèle, de très nombreux bénévoles ont manifesté leur désir de participer au projet en apportant leur contribution. »
Par Margherita Nasi Publié le 14 décembre 2021
Malgré les besoins de la profession, certains arrêtent leur formation avant d’obtenir leur diplôme, notamment en raison d’expériences difficiles lors des stages.
Cela a commencé par de petits détails nocifs. Des bonjours qui restent sans réponse. Puis viennent les paroles blessantes. Des « tais-toi, il en a rien à foutre, de ce que tu racontes », quand l’étudiante de 27 ans souhaite expliquer à un patient le soin qu’elle s’apprête à lui faire. Des « tu es vicieuse », quand elle demande à assister à un soin de sondage sur un jeune homme qui a eu un accident de moto. Le patient hurle de douleur ? On lui propose de se « défouler sur la stagiaire ».
Propos recueillis par Margherita Nasi Publié le 14 décembre 2021
Reprendre des études, s’orienter vers un autre métier, exercer sa profession différemment : plusieurs possibilités s’offrent aux titulaires d’un diplôme d’infirmier qui ne souhaitent plus travailler à l’hôpital. Ancienne infirmière, Anne-Sophie Minkiewicz, 35 ans, accompagne ces soignants en reconversion dans son cabinet de coaching spécialisé.
Des personnes ayant subi un traumatisme sont prises en charge au service psychiatrique de l'hôpital de Montfavet. Une femme sur quatre qui consulte en psychiatrie à l'hôpital de Montfavet a été agressée sexuellement étant enfant. Le psychiatre Olivier Fossard travaille avec ces patientes.
Le service psychiatrique de l'hôpital de Montfavet vient en aide aux personnes qui ont vécu un traumatisme. Elles ont longtemps été caractérisées comme "bipolaires", "psychotiques" ou ayant des "troubles anxieux" mais il y a un "problème de diagnostic"pour le chef du service, Olivier Fossard. Il estime qu'une femme sur quatre qui consulte en psychiatrie à l'hôpital de Montfavet a été agressée sexuellement étant enfant. Pour lui, c'est là que se cache le vrai fond du problème.
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En janvier 2018, Aurelia Brouwers, une Néerlandaise de 29 ans, écrit sur Facebook : "je me prépare pour mon voyage. Merci pour tout. Je ne serai plus disponible à partir de maintenant".
Quatre heures plus tard, Brouwers s'allonge sur son lit et, entourée d'amis, boit un composé toxique, prescrit par son médecin, pour mourir.
La mort d'Aurélia, dans la ville de Deventer, aux Pays-Bas, survient un mois après que l'État lui accorde le droit de mourir en vertu de la loi sur l'euthanasie et le suicide assisté, qui permet de mettre fin à la vie en cas de "souffrance insupportable et irrémédiable".
Mais Aurélia n'était pas en phase terminale.
La jeune Néerlandaise est autorisée à mettre fin à ses jours en raison de la "souffrance psychologique insupportable" liée à ses troubles mentaux, notamment l'anxiété, la dépression et la psychose.
L'euthanasie est autorisée dans sept pays et la procédure est principalement pratiquée sur des personnes atteintes de maladies en phase terminale, comme le cancer, lorsque le patient n'a plus que quelques mois ou quelques semaines à vivre.