par Richard Godin publié le 14 octobre 2021
L’évocation de la comtesse de Ségur rappellera à certains «la couleur des couvertures de la Bibliothèque rose illustrée». Pour d’autres, cela fera ressurgir des noms (Sophie, Dourakine, Gribouille), «des émotions durables, des récits effrayants, des mots de vocabulaire jamais entendus» ou «des sensations immédiates pas toujours avouables stimulant les fantasmes érotiques ou sadiques». Pour Caroline Eliacheff, fille de Françoise Giroud, ce sont des ouvrages «qu’on croit relire alors qu’on lit enfin». A la lumière de sa vie personnelle et professionnelle (elle est psychanalyste et pédopsychiatre), l’autrice raconte la passion de la comtesse de Ségur pour «l’éducation et la santé des enfants» à travers son œuvre qui «décline de mille façons l’idée selon laquelle ils sont le pur produit de ce qu’on leur inculque».