par Emilie Laystary publié le 24 juillet 2021
Pour Myriam (1), 29 ans, tout a commencé fin octobre 2019, à l’annonce du deuxième confinement, alors que la peur de la solitude devenait trop grande. «Je tournais en rond dans mon petit studio parisien. C’était difficile de se lever chaque matin en imaginant que la journée consisterait à travailler sur mon ordinateur, à seulement trois mètres de mon lit. J’étais clairement en manque de dopamine. Alors, comme je suis de nature anxieuse et que je n’avais aucune envie de tomber dans la déprime, je me suis autorisée un petit coup de pouce.» Le petit coup de pouce, ce sont 10 microgrammes de LSD, «assez pour se détendre dès le petit-dej, mais pas assez suffisant pour commencer à délirer en pleine réunion sur Zoom», s’amuse cette jeune femme qui travaille dans le secteur des énergies renouvelables.