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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 21 mai 2021

Lumière sur l'artiste Baya, l'adolescente algérienne qui aurait inspiré Picasso et Matisse

par Lise Lanot Publié le 

16 ans, elle avait déjà impressionné Picasso, posé pour Vogue et était qualifiée de "reine" par André Breton.

À 5 ans, Fatma Haddad perd ses deux parents et se retrouve orpheline. Quelques années plus tard, une "intellectuelle française" nommée Marguerite Camina Benhoura entre dans sa vie et la plonge dans le monde de l’art. Selon certaines sources, la Française aurait embauché la petite fille en tant que servante ; pour d’autres, elle aurait fait office de tutrice pour l’enfant. Passionnée de littérature et d’arts visuels, elle soutient le talent bourgeonnant de Fatma Haddad, qui s’épanouit dans la sculpture et la peinture.

Vers ses 16 ans, le collectionneur et galeriste français Aimé Maeght la remarque à Alger, où elle vit. Ses toiles vibrantes et colorées à la gouache le convainquent de ses aptitudes et, surtout, de sa sensibilité artistique. La fin des années 1940 propulse l’adolescente, sous le pseudonyme de "Baya", dans les sphères de l’avant-garde française.

Ses œuvres sont exposées à Paris aux côtés d’artistes surréalistes (bien qu’elle refusât toujours de coller une étiquette à son style), elle est photographiée devant ses tableaux pour le Vogue français en février 1948 et son travail connaît succès et rayonnement.

Une influence manifeste

En préambule d’un de ses catalogues d’exposition, André Breton la qualifie (au milieu de comparaisons orientalistes, égrainant des références aux "parfums des Mille et une Nuitset parlant d’un monde musulman "scandaleusement asservi") de "reine". En plus de Paris, Baya découvre le sud de la France. Elle passe plusieurs étés à travailler la céramique auprès de Picasso.


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Faut-il s’inquiéter de la prédominance de Doctolib ?

LE 21/05/2021

À retrouver dans l'émission

LA QUESTION DU JOUR

par Guillaume Erner

Il y a un Doctolib avant et après la pandémie. Aujourd’hui, 90% de l’accès aux centres de vaccination covid passe par cette plateforme numérique de prise de rendez-vous médicaux et vaccinaux. Comment la crise sanitaire a-t-elle accru la prédominance de Doctolib ? Faut-il s'en inquiéter ? 

Photo prise le 3 avril 2019 à Paris.
Photo prise le 3 avril 2019 à Paris. Crédits :  ERIC PIERMONT - AFP

Qui n’a pas pris son rendez-vous sur Doctolib, la plateforme numérique des rendez-vous médicaux et maintenant aussi vaccinaux ? Depuis le début de la crise sanitaire, cette start-up franco-allemande, née en 2013, a pris une position grandissante pour ne pas dire hégémonique sur le marché de la santé numérique. Elle dispose aujourd’hui de millions de données plutôt « sensibles » car relatives à notre santé. Faut-il s’en méfier, s’en inquiéter ? 

Guillaume Erner reçoit Nathalie Martial-Braz, professeure de droit du numérique à l’Université de Paris, co-directrice du Master 2 Droit de la protection des données, membre de l’Institut Universitaire de France.

Doctolib, poussé par la crise

Nathalie Martial-Braz rappelle qu'avant la crise, Doctolib était avant tout un système de réservation qui collectait des données personnelles avec un certain flou sur les données impliquant la santé. 

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Covid-19 : les Français ont de plus en plus confiance en la vaccination

Par   Publié le 21 mai 2021

Selon le baromètre du Cevipof pour « Le Monde », le nombre de « vaccino-sceptiques » recule parmi la population, mais une majorité de Français restent critiques quant à la gestion globale de la crise sanitaire depuis quinze mois par le gouvernement.

File d’attente pour prendre rendez-vous dans le centre de vaccination de la mairie du 18e arrondissement de Paris, le 11 mai 2021.

Le temps est-il déjà venu de tirer des conclusions sur la gestion de la crise sanitaire ? Impossible de répondre à cette question, tant l’avenir est soumis à de multiples facteurs : l’apparition et la pénétration de nouveaux variants, la solidité de la couverture vaccinale, le relâchement de Français épuisés par des mois vécus au rythme du virus…

A l’approche de l’été, l’épidémie s’essouffle, mais elle n’est pas terminée. Pourtant, après un premier semestre encore marqué par les mesures restrictives, la France est en train de goûter une nouvelle fois à la « vie d’avant », avec la réouverture, depuis mercredi 19 mai, des « terrasses » et de nombreux commerces et le décalage du début du couvre-feu à 21 heures.

Ce regain d’optimisme est perceptible dans l’humeur de l’opinion scrutée depuis des mois par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), qui a travaillé notamment avec l’institut OpinionWay. En février, après un an de pandémie, Le Monde avait déjà publié les résultats de ce « Baromètre de la confiance politique ». Au pied de la troisième vague, la lassitude et la morosité s’étaient propagées dans toutes les strates de la société.

Le travail bien fait c'est la santé


 


LE 22/05/2021

À retrouver dans l'émission

LA BULLE ÉCONOMIQUE

par Catherine Petillon

Comment améliorer la santé au travail? Qu’est-ce qui permet le bien-être des salariés? Non pas la gestion des risques psychosociaux, promue depuis plusieurs années par les politiques publiques. Mais la qualité du travail. C’est en tout cas ce que défend Yves Clot dans "Le Prix du travail bien fait."

Soignants à Toulouse en mai 2020
Soignants à Toulouse en mai 2020 Crédits :  Lionel Bonaventure - AFP

On n’a jamais aussi bien travaillé qu’au début de l’épidémie”. A l’hôpital, cette phrase aura souvent été entendue. Face à l’arrivée d’une maladie inédite et inconnue, les soignants ont dû eux-mêmes inventer, discuter, s’épauler, réorganiser... L’urgence a inversé les hiérarchies, et l’administration de l’hôpital est redevenue une ressource au service du soin. 

Alors bien sûr le Covid-19, c’est d’abord un lourd tribut payé par les soignants- des milliers d’entre eux sont morts- des droits sociaux rognés (sur la durée du temps de travail, l’organisation des congés ou les prérogatives des représentants du personnel) . Ou encore des applaudissements qui n’auront été que de courte durée. Mais cela a aussi provoqué cette expérience du travail retrouvé. Et le "sentiment d’être à l’origine des choses". En somme, la preuve que "la qualité du travail rassemble, et aussi qu’elle est gage d’efficacité”. Voilà ce que souligne le psychologue du travail Yves Clot, dans un ouvrage intitulé Le prix du travail bien fait (éditions La Découverte), écrit avec trois de ses collègues, Jean-Yves Bonnefond, Antoine Bonnemain et Mylène Zittoun.
S’ils reviennent sur cette expérience en temps de pandémie, c’est parce qu’elle est venue comme illustrer et confirmer leur conviction déjà ancienne : il faut en finir avec le travail "ni fait ni à faire”, le travail empêché, celui qui abîme et génère de la souffrance.  C’est en tout cas un axe de leur dix dernières années de "clinique du travail" en entreprise que relate cet ouvrage. Avec un constat simple  : pouvoir bien faire son travail, c’est bon pour le moral.  Autrement dit, le travail bien fait c’est la santé. 

“Le prix du travail bien fait”

De quoi parle-t-on ?  De l’efficacité d’un geste, de la qualité d'un produit ou encore de la possibilité individuelle et collective de se reconnaître dans ce qu’on fait. Se concentrer sur la qualité du travail a un avantage : l’idée peut mettre tout le monde d’accord. Qui irait revendiquer un travail mal fait ?
Seulement cela a aussi un prix.  Celui d’accepter ce qu'Yves Clot appelle le “_conflit de critère_s”.
En effet, tout le monde dans l’entreprise n’en a pas la même idée de ce qu’est le “travail bien fait” et cela, presque par définition. Que dirigeants et travailleurs n'aient pas les mêmes critères, c’est normal. Et ce n’est pas cela qui est grave. Là où les problèmes arrivent, c’est quand on ne donne pas de place à ces désaccords.  Alors que “quand les choses discutables sont discutées, cela améliore efficacité et santé”, estime Yves Clot dont les travaux invitent à réhabiliter et même à instituer ce type de conflits

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Consommer de l’alcool avec modération permettrait de lutter contre le stress

 

Par Gabriel Foffano,  publié le 20 mai 2021 

Des conséquences désastreuses si elle est consommée à certains âges.

Des conséquences désastreuses si elle est consommée à certains âges.Unsplash / Adam Wilson

Selon une récente étude, consommer de l’alcool de façon modérée permettrait de lutter contre le stress.


Depuis de nombreuses années, nous entendons beaucoup revenir le slogan : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À travers une nouvelle étude, nous venons d’apprendre qu’une consommationmodérée permettrait d’aider à lutter contre le stress. Présentés lors de la 70ème session scientifique annuelle de l’American College of Cardiology, les travaux n’ont pas pour but d’inciter les personnes à consommer régulièrement de l’alcool, mais plutôt développer des thérapies anti-stress tout en évitant les différents risques liés à cette drogue psychotrope.


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jeudi 20 mai 2021

Réforme isolement-contention : une instruction précise la mise en oeuvre du nouveau cadre et les budgets alloués

Publié le 

En complément du décret d’application de la réforme sur l’isolement-contentionen psychiatrie qui vient d’être publiée, une instruction précise l’accompagnement des hôpitaux pour respecter ce nouveau cadre15 millions d’euros pérennes sont prévus pour, notamment, effectuer les recrutements nécessaires et organiser le temps médical afin de répondre aux modalités de surveillance et de renouvellement des mesures. Un financement non reconductible de 20 millions d’euros sera également délégué pour l’aménagement des locaux.

Après avoir exposé le nouveau cadre législatif et règlementaire des mesures d’isolement et de contention introduit par l’article 84 de la LFSS pour 2021 et par le décret d’application du même article législatif, cette instruction précise les modalités de mise en œuvre dans les établissements de santé autorisés en psychiatrie pour faciliter l’évolution des pratiques selon deux grands axes : 

  • la mise en place d’une organisation pour répondre aux exigences juridiques : décompte des durées, organisation de l’information (du patient, des personnes habilitées à saisir le Juge des Libertés (JLD), du juge) ; le renouvellement exceptionnel des mesures ; les temps d’échanges entre établissements, JLD, Commission départementales des soins psychiatriques (CDSP) et Agence régionale de santé ; le registre des mesures d’isolement et de contention (les nouvelles données du registre, la question de la communication du registre à des tiers) ;
  • Une politique d’amélioration de la qualité des prises en charge en soins sans consentement pour réduire les pratiques d’isolement et de contention : états des lieux réguliers des pratiques, protocoles, débriefings ; réflexion sur les organisations et mise en place d’alternatives à l’isolement et à la contention ; plan de formation ; accompagnement financier et renforcement des effectifs et du temps médical. 

L’objectif de la politique à déployer dans les établissements vise à soutenir les professionnels dans leurs démarches d’amélioration de la qualité des prises en charge des patients hospitalisés en soins sans consentement, dans un but deréduction des pratiques d’isolement et de contention.

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« Drame de Pau » : Romain Dupuy va rester en UMD

Publié le 

Les avocats de Romain Dupuy avaient saisi la Cour d’Appel de Bordeaux concernant une demande de sortie d’UMD où il est hospitalisé depuis 16 ans après le meurtre de deux soignantes à l’hôpital psychiatrique de Pau. L’ordonnance rendue par la Cour conclut « qu’il n’est pas dans le pouvoir du juge des libertés et de la détention de se substituer à l’autorité préfectorale pour prendre une décision qui n’est manifestement pas de son ressort. »

Rappelons que l’affaire Romain Dupuy, également connue sous le nom de « Drame de Pau, est survenue dans la nuit du 17 au 18 décembre 2004 à l’hôpital psychiatrique de Pau où l’aide-soignante Lucette Gariod, 40 ans et l’infirmière Chantal Klimaszewski, 48 ans ont été tuées dans un bâtiment de l’hôpital psychiatrique. L’auteur des faits, souffrant de schizophrénie paranoïde et déclaré irresponsable pénalement, était depuis janvier 20005 hospitalisé sans consentement au sein de l’unité pour malade difficile (UMD) du centre hospitalier de Cadillac, en Gironde. 

Le patient âgé de 37 ans aujourd’hui, par l’intermédiaire de ses avocats, a formulé le 27 avril dernier dans le cadre d’une audience habituelle devant le juge, le souhait de quitter l’UMD « afin de bénéficier d’un suivi psychiatrique « ordinaire », le cas échéant dans un autre établissement« , avec précisent-ils, à l’appui, des « avis médicaux favorables. » Le juge des liberté et de la détention considère que ce n’est pas à lui d’arbitrer ce contentieux entre Romain Dupuy et le préfet qui a le pouvoir d’ordonner l’internement psychiatrique d’un individu contre sa volonté. C’est une mesure privative de liberté, il doit donc en rendre compte devant le juge judiciaire. En revanche, le juge n’est pas là pour intervenir sur les modalités de cette hospitalisation d’office.

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Des articles inédits jamais publiés dans la revue et qui témoignent d’expériences cliniques de terrain.


Burn After Writing, le livre numéro un des ventes dont personne ne parle


Un véritable phénomène écrit par une inconnue.

Personne ne parle de ce livre, et pourtant, les lectrices (surtout elles) l’achètent en masse : Burn After Writing montre le fossé entre médias traditionnels et succès viral sur les réseaux sociaux. L’ouvrage, dont le titre original en anglais a été conservé (signifiant "À brûler après écriture"), est signé d’une inconnue, la Britannique Sharon Jones.

Sorti le 4 mars, il trônait mardi en tête des ventes de livres sur Amazon France, depuis quatre semaines déjà selon l’éditeur. Il était aussi en tête de la catégorie essais lors de la semaine du 29 mars au 4 avril (et sixième meilleure vente toutes catégories confondues), selon Edistat.

Le concept est simple : un questionnaire de Proust géant, une multitude d’interrogations plus ou moins profondes, auxquelles on répond en écrivant directement sur les pages. De "La chose la plus difficile que j’aie jamais réalisée" à "Ce qui me fait frissonner de plaisir" en passant par "Le responsable de ma plus grande blessure".

Et ça marche si fort que l’ouvrage est tombé momentanément en rupture de stock. Amazon évoque un délai d’une à deux semaines pour le recevoir. L’éditeur, Contre-dires (groupe Guy Trédaniel), n’avait pas complètement anticipé ce succès : en un mois, il a vendu tout son stock initial de 120 000 exemplaires.

Boom aux États-Unis

Plusieurs libraires contactés par l’AFP ont indiqué que la deuxième impression ne devait arriver chez eux que début mai, selon les estimations du diffuseur. Mais ils n’ont pas l’air d’en vendre tant que ça : le public jeune qu’il vise est adepte des achats en ligne.
"J’ai entendu parler de ce livre, mais je ne l’ai pas ouvert", dit à l’AFP Sébastien, vendeur à l’Espace culturel E.Leclerc de Vitry-sur-Seine, en banlieue parisienne.


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Buvons ensemble, histoires d’alcool

4 ÉPISODES (3 DISPONIBLES)

Bière, raki ou absinthe, de sa consommation à sa production, l’alcool occupe une place centrale dans les sociétés humaines. Au fil des siècles, son usage est devenu plus récréatif que sacré. Pour ou contre, tout est question de degré. Une semaine sous le signe de l’ivresse.

TOUS LES ÉPISODES 
LE 17/05/2021

Des céréales, de l'eau, du fenouil, du thym, de l’anis sauvages, ou encore des fleurs de bruyère ; un brassage appliqué, de la patience le temps de la...

LE 18/05/2021

Vigne, figues, prunes, dattes, céréales, le territoire du monde ottoman offre les matières premières nécessaires à la production d’alcool. Raki, bière...

LE 19/05/2021

Préparer l’absinthe oblige à respecter un cérémonial. Au-dessus du verre, un sucre est posé sur une cuillère ajourée. Au fond du verre, l’alcool. Goutte...

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Les thérapies à distance sont-elles efficaces ?

Par Isabelle Taubes  le 19 Mai 2021

Les thérapies à distance sont-elles efficaces ?

Visio, téléphone, chat… Courantes outre-Atlantique, les consultations de psy en ligne se sont envolées en France depuis le premier confinement. Mais, pour soigner les maux de l’âme, peut-on se contenter de rencontres virtuelles ? Enquête.

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De la culture de légumes bio à psycho praticien

Par Martine VICTOROFF (CLP) le 20 mai 2021

Joncynois depuis vingt ans, Christophe Thibault est bien connu sur le marché local puisqu’il est producteur de légumes bio. Mais il a aussi ouvert son cabinet de psycho praticien.

Christophe Thibault est psycho praticien et vend ses légumes bio sur le marché de Joncy.  Photo JSL /Martine VICTOROFF

Christophe Thibault, 50 ans, a quitté Paris avec femme et enfants, il y a vingt ans, pour s’installer à Joncy afin de cultiver deux hectares de terre maraîchère pour faire pousser des légumes et plantes bio. Depuis quatre ans, il avait envisagé de se reconvertir et a entrepris des études de psychothérapie dans une école d’analyse transactionnelle de Lyon.

« J’ai moi-même fait une thérapie, cela m’a plu et j’ai eu envie d’en faire mon métier, explique-t-il. Le métier de psycho praticien peut s’exercer aussi longtemps qu’on veut, il n’y a pas de limite d’âge. » Néanmoins, Christophe, après avoir réduit son activité maraîchère, continue de vendre ses légumes bio sur le marché de Joncy, tous les samedis matin.

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