Deux infirmiers anesthésistes s’intéressent à l’hypnothérapie à la clinique de Vire Normandie. Thierry Lochu pratique l’hypnose médicale au bloc opératoire et Patrick Sauvestre reçoit à son cabinet.
« Nous ne pratiquons pas l’hypnose à toutes les interventions chirurgicales. Elle est destinée majoritairement aux douleurs légères et aux actes courts », explique Thierry Lochu, infirmier anesthésiste à la clinique Notre-Dame de Vire Normandie.
L’hypnose, combinée à l’anesthésie locale, permet de rester éveillé, sans trop souffrir, pendant une thyroïdectomie ou une endoscopie, par exemple. Les praticiens utilisent l’HynoVR, une solution logicielle thérapeutique qui recourt aux casques de réalité virtuelle.
Cette chercheuse intuitive est une pionnière de l’informatique neuromorphique visant à développer des composants électroniques qui, comme notre cerveau, feraient cohabiter calcul et mémoire.
« Personne ne comprend ce que je fais dans ma famille, alors peut-être que ce livre va aider ! », plaisante la physicienne Julie Grollier, à propos de son premier livre destiné aux enfants, Estelle et Noé à la découverte des intelligences artificielles (Millepages, 32 pages, 11,50 euros).
Nul doute que le lecteur, jeune ou moins jeune, saisira en effet le propos, tant l’exposé y est clair, sans rien céder à la facilité. La densité d’informations y est même assez impressionnante. En trente planches dessinées par Camouche, il est question du pionnier Alan Turing, du langage binaire, de la différence entre mémoire et processeur, de la notion d’algorithme (illustrée par une recette de gâteau au chocolat, que Julie Grollier a testée) et même d’éthique et de neuroscience… Bref, tout pour initier à cette discipline montante. Mais finalement peu pour comprendre ce que la chercheuse fait vraiment dans ce domaine !
Car Julie Grollier, 46 ans, médaille d’argent du CNRS en 2018, membre éminente de l’unité mixte que cet organisme public gère avec l’entreprise Thales près de Paris, est une spécialiste d’intelligence artificielle certes, mais dans une branche un peu à part.
par Philippe Tinber, haut fonctionnaire, Sarah Kerrich, avocate, Adrien Madec, responsable des publications d'Hémisphère gauche et Caroline Boyer, avocate pénaliste
publié le 27 avril 2021
Le gouvernement vient d’annoncer la création de nouvelles places en prison. Cela ne suffira pas à freiner la défiance des Français envers la justice, estime le think-tank Hémisphère gauche, pour qui l’efficacité du système judiciaire passe par les alternatives à la prison.
A la prison de Bordeaux-Gradignan (Gironde), le 19 avril. (Philippe Lopez/AFP)
Une des raisons de la défiance des Français envers leur système judiciaire réside dans son manque d’efficacité pour les protéger. Malgré un droit de plus en plus répressif, qui accroît les délits pouvant faire l’objet d’une peine d’emprisonnement, ni les chiffres de la délinquance ni le sentiment d’insécurité n’ont vu l’effet de ces politiques répressives. A rebours du projet de loi présenté en Conseil des ministres le 14 avril et des récentes annonces de création de nouvelles places de prison, rétablir la confiance dans la justice passerait par une politique pénale qui protège efficacement et qui lutte contre le dogmatisme de la peine de prison.
Facteur aggravant de récidive
Evidemment, la prison est indispensable pour isoler de la société les personnes les plus dangereuses, les plus susceptibles de commettre à nouveau un fait grave. Et il est nécessaire que des sanctions, parfois lourdes, soient adressées à l’égard d’individus qui contreviennent au bon ordre, à la tranquillité de tous, et au respect de chacun à une vie paisible.
Perte de revenus, garde des enfants pendant le télétravail, fermeture des cantines… Pour les mères et pères isolés, la situation actuelle est une source importante de stress et de défis logistiques.
Un an après le début de la crise sanitaire, les parents de jeunes enfants continuent de payer un lourd tribut, surtout lorsque les écoles sont fermées. La tâche est encore plus difficile pour les nombreux « parents solos » – les familles monoparentales représentaient une famille sur cinq en France en 2018– qui portent toutes les responsabilités du foyer sur les épaules. Il s’agit, dans la majorité des situations, de femmes seules avec enfants (entre 82 % et 85 % des cas, selon que l’on considère les enfants jusqu’à 18 ou 25 ans), dont les charges domestique et mentale se sont accrues avec les inquiétudes et restrictions liées à la pandémie de Covid-19. « La gestion de la parenté devient compliquée avec un revenu unique, car elle ajoute de l’incertitude dans une société déjà précaire et qui précarise encore plus les femmes », analyse Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
Pour certaines mères isolées, la perte de revenus liée à la mise en chômage partiel (seulement 84 % du salaire net) a été dramatique. Et pour celles qui ont continuéà travailler, la garde des enfants a souvent été une source importante de stress et de défis logistiques. Sans compter que la fermeture des cantines scolaires a entraîné une hausse du budget consacré à l’alimentation, conduisantdes familles à recourir aux distributions alimentaires, voire à sauter des repas.
Le laboratoire américain travaille sur de nouveaux traitements en termes de vaccin mais aussi et surtout sur une pilule permettant de limiter l'aggravation de l'épidémie dès l'apparition des premiers symptômes.
Le laboratoire pharmaceutique Pfizer, teste actuellement une pilule qui agirait contre le virus SRAS-CoV-2. Selon Mikael Dolsten, directeur scientifique et président de la recherche et du développement chez Pfizer, il pourrait être prêt avant la fin de l'année.
par Jean-Christophe Muller, avocat général à la cour d'appel de Paris et David Senat, avocat général à la cour d'appel de Toulouse
publié le 27 avril 2021
A l’instar de l’Italie, des Etats-Unis ou du Royaume-Uni, la responsabilité pénale doit être maintenue lorsque le trouble psychique de l’auteur d’un crime provient d’une consommation volontaire de produits toxiques.
A Los Angeles dimanche, devant le consulat de France, lors d'une manifestation pour Sarah Halimi. (Apu Gomes/AFP)
[Cette tribune a été modifiée pour être précisée mercredi 28.04.21 à 14:00] Les dernières semaines ont vu s’intensifier la réflexion concernant les conséquences du trouble mental sur la responsabilité pénale. Depuis l’affaire Vacher (reprise par Bertrand Tavernier dans son film le Juge et l’Assassin) à la fin du XIXe siècle, le thème de la «folie criminelle» retient l’attention de l’opinion selon la manière dont la justice prend en compte ces situations qui inquiètent. Par les progrès réalisés par la justice et la psychiatrie, l’alternative ancienne entre, d’une part, l’irresponsabilité donnant lieu à des soins (sous forme d’internement) et, d’autre part, la responsabilité conduisant à la prison a vite été dépassée. La loi a ensuite conduit, en 1994, à distinguer entre l’abolition pure et simple du discernement, soustrayant le «fou criminel» à la responsabilité pénale et à l’action de la justice, et l’altération du discernement, permettant de retenir une responsabilité atténuée et de juger le criminel mais avec une diminution de la peine de prison encourue. Puis, sous la pression de la société, l’évolution a conduit à mettre fin au «non-lieu psychiatrique» par lequel la justice s’empressait d’escamoter au plus vite ces dossiers, au profit d’une procédure de déclaration judiciaire d’irresponsabilité pénale créée en 2008 et donnant lieu, le plus souvent à huis clos, à un débat entre experts et avocats au terme duquel la personne mise en cause est reconnue comme auteur matériel des faits avant d’être astreinte à une mesure d’hospitalisation contrainte.
APPEL A UNE MOBILISATION DES PRATICIENS DU SOIN PSYCHIQUE
La pandémie vient de nous rappeler ce que constatent tous les jours dans la prise en charge des souffrances psychiques et sociales les professionnels du soin. L’équilibre et le développement du sujet humain dépendent étroitement de son environnement social et culturel. Les relations humaines exigent un soin, un souci, une sollicitude qui mobilisent tact, délicatesse et parole pour accueillir et traiter la vulnérabilité spécifique de notre humanité. Et ce d’autant plus lorsque le sujet humain, conjecturalement ou structuralement, est en proie à l’angoisse et à la détresse. Les professionnels du soin doivent connaitre les techniques de santé sans pour autant se réduire à des techniciens taylorisés d’une chaine de production sanitaire sans âme et sans conscience. Plus encore que dans d’autres métiers soumis aujourd’hui à cette violence technocratique, les professionnels du soin psychique doivent pouvoir exercer leurs métiers en connaissance de cause.
Capture i24NEWSPaul Bensussan, expert psychiatre dans l'affaire Sarah Halimi, le 25.04.21
"Penser que l'antisémitisme est toujours quelque chose de lucide, c'est faire une grossière erreur"
Paul Bensussan, expert psychiatre dans l'affaire Sarah Halimi, agréé par la Cour de cassation et la CPI a accordé dimanche soir sa première et seule interview télévisée à i24NEWS, le jour où des milliers de personnes se sont rassemblées dans le monde contre la décision de la Cour de cassation de ne pas juger Kobili Traoré qui a assassiné la sexagénaire de confession juive en 2017.
"Je partage l'émotion, on ne peut pas rester indifférents à ce qu'il se passe, pour autant, je ne m'associe pas aux raccourcis et aux contre-vérités qui ont été répandus", a affirmé Paul Bensussan.
"Je regrette que des autorités politiques et morales, au lieu d'apaiser la souffrance de la communauté juive et l'incompréhension de la nation toute entière, aient choisi de l'attiser," a-t-il poursuivi.
"L'irresponsabilité pénale est en général très mal acceptée lorsque le crime est effroyable. L'opinion publique a l'impression que c'est une sorte de cadeau fait à l'auteur du crime et que justice ne sera jamais rendue," a-t-il déclaré.
Il a rappelé que le meurtrier de Sarah Halimi, Kobili Traoré était consommateur régulier de stupéfiants depuis l'adolescence, "nous avons conclu unanimement à une bouffée délirante aiguë, chez un sujet qui n'était pas délirant auparavant," a-t-il dit.
Depuis plus de 16 ans, le double meurtrier de l’hôpital psychiatrique de Pau est interné au sein de l'Unité pour Malades Difficiles de Cadillac en Gironde. Ce mardi matin, la justice examine sa sortie éventuelle de cette structure quasi carcérale.
Romain Dupuy doit-il, peut-il, sortir de l'Unité pour Malades Difficiles de Cadillac ? C'est la question posée ce mardi matin à un juge de Bordeaux. Romain Dupuy, l'auteur du double meurtre du CHP de Pau en décembre 2004 a été déclaré irresponsable. Il a fait l'objet d'un non-lieu psychiatrique en 2008. Plus de 16 ans après les faits, il est toujours dans cette UMD où il a été admis après sa garde à vue. Il est hospitalisé sous un régime quasi carcéral, et plusieurs experts considèrent aujourd'hui qu'il pourrait intégré une structure fermée "normale".
L'enquête sur l'assaillant de Rambouillet, Jamel Gorchene, 36 ans, qui a assassiné une agente administrative du commissariat de la ville, a révélé "une radicalisation peu contestatble", mais également "des troubles de la personnalité". Depuis plusieurs années, il n'est pas rare que la psychiatrie soit évoquée dans les affaires de terrorisme. Explications avec Samuel Lepastier, psychiatre et psychanalyste.
Ce n'est pas la première fois que les troubles du comportement sont mis en avant pour tenter d'expliquer, du moins en partie, le passage à l'acte d'un terroriste. En 2020, Nathan Chiasson, auteur de l'attaque du parc départemental des Hautes-Bruyères à Villejuif avait été diagnostiqué schizophrène. Tandis que des crises mystiques avaient été évoquées pour Mickael Harpon, policier et auteur de l'attaque à la préfecture de police de Paris en 2019. Puis, ce dimanche 25 avril, Jean-François Ricard, le procureur national antiterroriste a affirmé que "si la radicalisation de l’agresseur paraît peu contestable" la présence de "certains troubles a pu être observée". Jamel Gorchene, le Tunisien de 36 ans qui a tué au couteau vendredi Stéphanie M., agente administrative au commissariat de Rambouillet (Yvelines), avait bénéficié à sa demande de deux consultations psychiatriques les 19 et 23 février. À la suite de quoi rien : pas d'hospitalisation, ni de traitement. Son père, placé en garde à vue a signalé aux enquêteurs avoir remarqué des "troubles du comportement" depuis le début de l'année, tandis que d'autres membres de sa famille évoquent une dépression.
En très peu de temps, le débat sur la vigilance des professionnels de santé en psychiatrie pour mieux déceler les prémices de radicalisation chez leurs patients a été relancé. "Certains individus, qui peuvent être fragiles, avoir des troubles psychologiques à un moment de leur vie, sont sans doute plus influençables et plus perméables à ce genre de thèse et nous serions bien irresponsables de ne pas nous attaquer à ce problème", a déclaré Laurent Nunez, le patron de la DGSI au micro de France Inter. Un projet de loi antiterroriste doit être présenté ce mercredi 28 avril en conseil des ministres, incluant la transmission par les psychiatres des informations relatives à une prise en charge psychiatrique d'individus à leur Préfet. Y a-t-il un lien entre terrorisme et troubles psychiatriques ? Entretien avec Samuel Lepastier, psychiatre et psychanalyste, membre de la sociéte psychanalytique de Paris.
Le coordonnateur national du renseignement estime que les personnes ayant des troubles psychiatriques sont «plus perméables» à la radicalisation.
Paris, le 23 décembre 2020. Laurent Nuñez voudrait qu'une personne ayant des troubles psychiatriques et étant «manifestement sous l’emprise de la radicalisation religieuse» soit signalée aux services de renseignements. LP/Philippe de Poulpiquet
Le coordonnateur national du renseignement, Laurent Nuñez, souhaite un « meilleur partage d’informations » entre les services de renseignement et de la psychiatrie dans la lutte antiterroriste. Cette déclaration faite ce lundi intervient après l’attaque de Rambouillet (Yvelines) par un assaillant présentant des « troubles de la personnalité ».
Citoyens et forces de l'ordre ont rendu lundi hommage à Stéphanie, l'agente administrative sauvagement assassinée vendredi par un Tunisien de 36 ans radicalisé à Rambouillet.
Réclamant des renforts et des moyens supplémentaires à l'appel de la CGT et de Sud santé 79, des agents et soignants des services psychiatriques de l'hôpital de Niort invitent le directeur de l'établissement à les rencontrer.
Dans le cloître du centre hospitalier de Niort, ils ne sont certes pas très nombreux lundi 26 avril 2021 en début d'après-midi. Pourtant les agents et soignants des services psychiatriques restent déterminés. S'ils affirment une bonne participation à la grève dans les services à l'appel de la CGT et de Sud santé 79, peu ont pu assister à l'assemblée générale proposée du fait de leur assignation.
Maxime Bain pour la CGT rappelle les précédents événements. À la suite du mouvement du 8 avril 2021, au dépôt d'un droit d'alerte pour danger grave et imminent et à la tenue d'un CHSCT extraordinaire, trois pistes ont été proposées par la direction : la fermeture d'un service, la fermeture de lits ou le développement de travail en binôme avec les aides soignants. Pour les premières propositions, elles ne paraissent pas "entendables" selon le sydicaliste et les personnels réunis. Quant à la troisième, un glissement de tâches est évoqué.
" L'hôpital général rapporte de l'argent contrairement à la psychiatrie "
L'un des grévistes en psychiatrie
Alors pas question d'accepter ainsi ces solutions, d'autant que le manque d'effectifs en psychiatrie n'est pas récent, remontant à 2015, et un chiffrage atteignant 26 postes en 2018. Dans la voix de tous, c'est une inquiétude réelle qui demeure : " Quel avenir pour nos services" et une revendication forte qui persiste :"Une demande de moyens pour sauver la psychiatrie."
Pour faire face à la mort, les vivants l'inscrivent dans des rituels d’accompagnement, des attitudes et des représentations prédéfinis. Le deuil a ainsi profondément évolué. Comment la médecine moderne modifie notre rapport à la mort ?
Le médecin a remplacé le prêtre au chevet du mourant. Pourtant, le rapport à la douleur et à la mort a longtemps été écarté de cet accompagnement médicalisé....
Construit au XIXe siècle pour combattre l’insalubrité des sépultures, l’édification de cimetières modernisés a fait évoluer les rites funéraires et contribua...
Prendre en charge les conduites addictives, c’est l’une des missions complexes de l’infirmier en centre pénitentiaire, où les consommations de médicaments psychotropes et de substances psychoactives illicites sont fréquentes. Dans cet environnement clos, face à des populations complexes, comment parvient-il à réaliser sa mission de soin ?
Depuis la publication de la loi du 18 janvier 1994, la prise en charge des soins administrés aux détenus a été transférée à la fonction hospitalière. Les personnes placées sous main de justice bénéficient ainsi d’une équipe de professionnels de santé pluridisciplinaire, parmi lesquels un certain nombre d’infirmiers. Et l’une des missions premières de ces derniers est de prendre en charge les conduites addictives en lien avec la consommation de substances psychoactives.
La psychanalyse est-elle un spectacle ? Y a-t-il un usage métaphysique de la psychanalyse, comme un phénix qui renaît, à chaque rendez-vous, pour mieux réduire le monde en cendre ? N'est-ce pas l'inconscient qu’on libère, pendant la séance, mais le monde qu’on emprisonne et qui se débat ?
Initialement, la psychanalyse a évidemment un rôle clinique : les premiers cas de Freud, qui donneront lieu à ses travaux canoniques — l’homme au rat, Anna O., le président Schreber — vont spectaculairement mal. Ou articulent, si l’on préfère, spectaculairement bien la grammaire de l’inconscient.
Le spectacle de l'analyse
Suivra, d’abord à Vienne, puis en France, en Argentine et dans le New-York de Woody allen, l’incroyable vogue de la psychanalyse — de la psychanalyse envisagée comme un fait social, une pratique distinctive.
On va chez son analyste comme on va au cinéma. La séance est un peu chère et un peu plus courte.
Lacan invente même, avec sa célèbre scansion, le concept d’un entracte après lequel le spectacle ne reprend pas. Mais la psychanalyse comme spectacle, justement, a ses fans. On se raconte les brutalités de Lacan comme de bonnes histoires drôles. Un recueil en existe même. Moins drôle qu’on pourrait s’y attendre.
La psychanalyse, à un moment de son histoire, est-elle devenue un pur divertissement ? C’est la sympathique folie en tout cas de la geste lacanienne : avant l’essor de la planche à voile et du wingsuit, la psychanalyse aura été l’un des premiers sports extrêmes auquel la bourgeoisie aura goûté.
On n’allait plus chez son psy pour aller mieux, mais pour se faire un peu peur.
Personne n’a envie, en prenant l'ascenseur, qu’il dévisse de 5 étages. Mais on va passer la journée à Disneyland pour se laisser tomber de joie dans une maison hantée. De même qu’on détesterait faire des cauchemars éveillés, mais qu’on ne déteste pas entrouvrir en plein jour les gouffres de l’inconscient.