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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 27 avril 2021

Attaque de Rambouillet : "Il n'y a pas de lien entre une pathologie en particulier et le terrorisme"

Propos recueillis par   Publié le 

L'enquête sur l'assaillant de Rambouillet, Jamel Gorchene, 36 ans, qui a assassiné une agente administrative du commissariat de la ville, a révélé "une radicalisation peu contestatble", mais également "des troubles de la personnalité". Depuis plusieurs années, il n'est pas rare que la psychiatrie soit évoquée dans les affaires de terrorisme. Explications avec Samuel Lepastier, psychiatre et psychanalyste.


Ce n'est pas la première fois que les troubles du comportement sont mis en avant pour tenter d'expliquer, du moins en partie, le passage à l'acte d'un terroriste. En 2020, Nathan Chiasson, auteur de l'attaque du parc départemental des Hautes-Bruyères à Villejuif avait été diagnostiqué schizophrène. Tandis que des crises mystiques avaient été évoquées pour Mickael Harpon, policier et auteur de l'attaque à la préfecture de police de Paris en 2019. Puis, ce dimanche 25 avril, Jean-François Ricard, le procureur national antiterroriste a affirmé que "si la radicalisation de l’agresseur paraît peu contestable" la présence de "certains troubles a pu être observée". Jamel Gorchene, le Tunisien de 36 ans qui a tué au couteau vendredi Stéphanie M., agente administrative au commissariat de Rambouillet (Yvelines), avait bénéficié à sa demande de deux consultations psychiatriques les 19 et 23 février. À la suite de quoi rien : pas d'hospitalisation, ni de traitement. Son père, placé en garde à vue a signalé aux enquêteurs avoir remarqué des "troubles du comportement" depuis le début de l'année, tandis que d'autres membres de sa famille évoquent une dépression.

En très peu de temps, le débat sur la vigilance des professionnels de santé en psychiatrie pour mieux déceler les prémices de radicalisation chez leurs patients a été relancé. "Certains individus, qui peuvent être fragiles, avoir des troubles psychologiques à un moment de leur vie, sont sans doute plus influençables et plus perméables à ce genre de thèse et nous serions bien irresponsables de ne pas nous attaquer à ce problème", a déclaré Laurent Nunez, le patron de la DGSI au micro de France Inter. Un projet de loi antiterroriste doit être présenté ce mercredi 28 avril en conseil des ministres, incluant la transmission par les psychiatres des informations relatives à une prise en charge psychiatrique d'individus à leur Préfet. Y a-t-il un lien entre terrorisme et troubles psychiatriques ? Entretien avec Samuel Lepastier, psychiatre et psychanalyste, membre de la sociéte psychanalytique de Paris.


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Antiterrorisme : Laurent Nuñez prône un «meilleur partage d’informations» avec la psychiatrie

Par Le Parisien avec AFP  Le 26 avril 2021

Le coordonnateur national du renseignement estime que les personnes ayant des troubles psychiatriques sont «plus perméables» à la radicalisation.

Paris, le 23 décembre 2020. Laurent Nuñez voudrait qu'une personne ayant des troubles psychiatriques et étant «manifestement sous l’emprise de la radicalisation religieuse» soit signalée aux services de renseignements. LP/Philippe de Poulpiquet
Paris, le 23 décembre 2020. Laurent Nuñez voudrait qu'une personne ayant des troubles psychiatriques et étant «manifestement sous l’emprise de la radicalisation religieuse» soit signalée aux services de renseignements. LP/Philippe de Poulpiquet 

Le coordonnateur national du renseignement, Laurent Nuñez, souhaite un « meilleur partage d’informations » entre les services de renseignement et de la psychiatrie dans la lutte antiterroriste. Cette déclaration faite ce lundi intervient après l’attaque de Rambouillet (Yvelines) par un assaillant présentant des « troubles de la personnalité ».

Attaque de Rambouillet : "Ia psychiatrie ne doit plus être une excuse"

Publié le : 






Citoyens et forces de l'ordre ont rendu lundi hommage à Stéphanie, l'agente administrative sauvagement assassinée vendredi par un Tunisien de 36 ans radicalisé à Rambouillet.

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Niort : les personnels de psychiatrie veulent des réponses quant à leur avenir

Publié le 

Durant plus d'une heure, les grévistes qui avaient pu se libérer ont échangé sur leurs conditions de travail. 
© Photo NR, Jean-Michel Laurent

Réclamant des renforts et des moyens supplémentaires à l'appel de la CGT et de Sud santé 79, des agents et soignants des services psychiatriques de l'hôpital de Niort invitent le directeur de l'établissement à les rencontrer.

Dans le cloître du centre hospitalier de Niort, ils ne sont certes pas très nombreux lundi 26 avril 2021 en début d'après-midi. Pourtant les agents et soignants des services psychiatriques restent déterminés. S'ils affirment  une bonne participation à la grève dans les services à l'appel de la CGT et de Sud santé 79, peu ont pu assister à l'assemblée générale proposée du fait de leur assignation.

Maxime Bain pour la CGT rappelle les précédents événements. À la suite du mouvement du 8 avril 2021, au dépôt d'un droit d'alerte pour danger grave et imminent et à la tenue d'un CHSCT extraordinairetrois pistes ont été proposées par la direction : la fermeture d'un service, la fermeture de lits ou le développement de travail en binôme avec les aides soignants.  Pour les premières propositions, elles ne paraissent pas "entendables" selon le sydicaliste et les personnels réunis. Quant à la troisième, un glissement de tâches est évoqué.

 

" L'hôpital général rapporte de l'argent contrairement à la psychiatrie "

L'un des grévistes en psychiatrie

Alors pas question d'accepter ainsi ces solutions, d'autant que le manque d'effectifs en psychiatrie n'est pas récent, remontant à 2015, et un chiffrage atteignant 26 postes en 2018. Dans la voix de tous, c'est une inquiétude réelle qui demeure : " Quel avenir pour nos services" et une revendication forte qui persiste : "Une demande de moyens pour sauver la psychiatrie.


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La mort et nous

À retrouver dans l'émission

LE COURS DE L'HISTOIRE par Xavier Mauduit

Pour faire face à la mort, les vivants l'inscrivent dans des rituels d’accompagnement, des attitudes et des représentations prédéfinis. Le deuil a ainsi profondément évolué. Comment la médecine moderne modifie notre rapport à la mort ?

TOUS LES ÉPISODES 
LE 26/04/2021

Le médecin a remplacé le prêtre au chevet du mourant. Pourtant, le rapport à la douleur et à la mort a longtemps été écarté de cet accompagnement médicalisé....

LE 27/04/2021

Construit au XIXe siècle pour combattre l’insalubrité des sépultures, l’édification de cimetières modernisés a fait évoluer les rites funéraires et contribua...

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Infirmier en milieu carcéral et prise en charge des addictions : "Nous sommes dans la réduction des risques"


 



 27.04.21

Prendre en charge les conduites addictives, c’est l’une des missions complexes de l’infirmier en centre pénitentiaire, où les consommations de médicaments psychotropes et de substances psychoactives illicites sont fréquentes. Dans cet environnement clos, face à des populations complexes, comment parvient-il à réaliser sa mission de soin ?


Depuis la publication de la loi du 18 janvier 1994, la prise en charge des soins administrés aux détenus a été transférée à la fonction hospitalière. Les personnes placées sous main de justice bénéficient ainsi d’une équipe de professionnels de santé pluridisciplinaire, parmi lesquels un certain nombre d’infirmiers. Et l’une des missions premières de ces derniers est de prendre en charge les conduites addictives en lien avec la consommation de substances psychoactives.



Pourquoi Médée a-t-elle tué ses enfants ?

Tragédies !

4 ÉPISODES (1 DISPONIBLE)

Médée, peinte par Frederick Sandys entre 1866 et 1868

Médée, peinte par Frederick Sandys entre 1866 et 1868 Crédits :  wikicommons
À PROPOS DE LA SÉRIE

Plongeons en choeur au coeur du tragique à travers quatre destins :
- Pourquoi Médée a-t-elle tué ses enfants ? avec Pierre Judet de La Combe
- Prométhée enchaîné, premier prisonnier politique ? avec Olivier Py
- L’éternel retour d’Antigone, avec Heinz Wismann
- Oedipe, une histoire complexe ? avec Florence Dupont 

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Faut-il aller mal pour faire une psychanalyse ?

LE 26/04/2021

À retrouver dans l'émission

LA CHRONIQUE D'AURÉLIEN BELLANGER

par Aurélien Bellanger

La psychanalyse est-elle un spectacle ? Y a-t-il un usage métaphysique de la psychanalyse, comme un phénix qui renaît, à chaque rendez-vous, pour mieux réduire le monde en cendre ? N'est-ce pas l'inconscient qu’on libère, pendant la séance, mais le monde qu’on emprisonne et qui se débat ?

Faut-il aller mal pour faire une psychanalyse ?
Faut-il aller mal pour faire une psychanalyse ? Crédits :  CSA Images - Getty

Initialement, la psychanalyse a évidemment un rôle clinique : les premiers cas de Freud, qui donneront lieu à ses travaux canoniques — l’homme au rat, Anna O., le président Schreber — vont spectaculairement mal. Ou articulent, si l’on préfère, spectaculairement bien la grammaire de l’inconscient. 

Le spectacle de l'analyse

Suivra, d’abord à Vienne, puis en France, en Argentine et dans le New-York de Woody allen, l’incroyable vogue de la psychanalyse — de la psychanalyse envisagée comme un fait social, une pratique distinctive.
On va chez son analyste comme on va au cinéma. La séance est un peu chère et un peu plus courte.
Lacan invente même, avec sa célèbre scansion, le concept d’un entracte après lequel le spectacle ne reprend pas. Mais la psychanalyse comme spectacle, justement, a ses fans. On se raconte les brutalités de Lacan comme de bonnes histoires drôles. Un recueil en existe même. Moins drôle qu’on pourrait s’y attendre.

La psychanalyse, à un moment de son histoire, est-elle devenue un pur divertissement ? C’est la sympathique folie en tout cas de la geste lacanienne : avant l’essor de la planche à voile et du wingsuit, la psychanalyse aura été l’un des premiers sports extrêmes auquel la bourgeoisie aura goûté.
On n’allait plus chez son psy pour aller mieux, mais pour se faire un peu peur.
Personne n’a envie, en prenant l'ascenseur, qu’il dévisse de 5 étages. Mais on va passer la journée à Disneyland pour se laisser tomber de joie dans une maison hantée. De même qu’on détesterait faire des cauchemars éveillés, mais qu’on ne déteste pas entrouvrir en plein jour les gouffres de l’inconscient. 

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Pour le philosophe Alexandre Jollien, « il faut s’insurger contre la dictature du « moi je » »

 Recueilli par Édouard REIS CARONA  Publié le 

L’écrivain et philosophe suisse, handicapé de naissance, est une voix qui apaise en ces périodes troublées. Son credo : « La joie, la paix et la générosité en tout ». Dans ce long entretien, il parle de la crise de la Covid-19, de l’individualisme de nos sociétés, de souffrance mais aussi d’espérance et de travail sur soi. Passionnant.

Le philosophe et écrivain suisse Alexandre Jollien.

Philosophe et écrivain, pourquoi n’aimez-vous pas qu’on vous présente comme un intellectuel ?

Mon rapport à la philosophie est d’ordre affectif. Je n’ai pas une pensée précise ni une vision globale sur l’épistémologie (études et réflexions sur les sciences, NDLR) ou la politique. En ce sens, je ne suis pas un intellectuel. Dès mon adolescence, j’ai glané dans la tradition philosophique des outils pour essayer de moins souffrir, comprendre le monde et, surtout, glaner une joie inconditionnelle. Celle que je devinais chez mes camarades d’infortune, des êtres meurtris dans leur chair. Finalement, c’est comme un coup de foudre. On est libre et déterminé à la fois. C’est ça le mystère, la liberté ne s’oppose pas au hasard, au déterminisme, à mille influences venues du dehors et du dedans.

Vous avez signé plusieurs best-sellers consacrés à la joie ou à l’éloge de la faiblesse. La construction de soi est-elle un combat ?

Je pense que s’il y a des luttes et des combats journaliers, le centre de notre existence n’est pas pris dans une lutte sauf à nous conduire inévitablement à l’épuisement. Tous les combats ne sont pas bons ni profitables. Le philosophe grec Épictète donne un enseignement clair, limpide, simple : « Parmi les choses, certaines dépendent de nous, d’autres pas. » Si l’on dilapide notre énergie en de vains combats, c’est l’épuisement, le découragement. Chaque jour, dès son réveil, se demander quels sont les grands chantiers d’une vie et s’y lancer allègrement.

Comment trouver du réconfort dans un tel contexte anxiogène ?

Chögyam Trungpa, un maître tibétain que j’aime énormément – avec Nietzsche, c’est celui qui me soutient le plus au quotidien – m’apprend à renoncer à toute sécurité. La détente, la joie, c’est cesser de lutter, cesser d’aspirer à quelque bunker spirituel. Ce qui m’apaise aussi, c’est la rencontre, cheminer avec des amis dans le bien, avancer et poser des actes. Rien de pire que l’immobilisme. Dès que je patine dans une souffrance, dès que je m’engonce dans la tristesse, je me demande quel acte je peux accomplir pour aller un peu mieux.

Vous traversez des périodes de grandes souffrances. Il faut être capable de dire quand on va mal ?

La vie spirituelle réclame souvent un chemin de crête. À la fois, c’est en nous qu’il y a ultimement les ressources mais, pour y accéder, il faut parfois passer par l’autre. Car seul avec soi-même, on peut s’engouffrer, s’enliser. C’est une grande force que de pouvoir demander de l’aide, être clair face à ses attentes, ses besoins.

« On galope de plus en plus vers un individualisme forcené »

Comme exprimer ce besoin de l’autre ?

Dans une société individualiste comme la nôtre où on marche à la performance et à la compétition, c’est un sacré courage de ralentir et de dire qu’on n’en peut plus. Je crois beaucoup en l’amour inconditionnel, accueillir l’autre avec les saisons de son âme, avec ses blessures. Quand j’allais mal, j’ai souvent rêvé d’un guichet où l’on serait accueilli sans jugement. Nous pouvons être ce guichet pour les autres.

La gestion de la pandémie est-elle solidaire selon vous ?

Je serai le dernier à vouloir juger une société. Bien sûr, il y a le mauvais comme le meilleur et c’est un cadeau qu’on ait pu enfin réaliser l’extrême bienveillance du personnel soignant, des employés des magasins… On galope de plus en plus vers un individualisme forcené et si la crise permettait de remettre en cause ces schémas, on pourrait avancer sacrément. D’urgence, il faut réhabiliter le « nous ». Une société n’est pas un parcage de « je », d’entités séparées : c’est la réunion de femmes et d’hommes libres et généreux.

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Projet de loi Loi PMA pour toutes : alors, vous accouchez ?


 


par Laure Equy  publié le 26 avril 2021

Initialement promis pour l’automne 2018, le projet de loi bioéthique qui élargit la PMA aux femmes seules et aux couples de lesbiennes a longtemps paralysé la majorité, causant de véritables «pertes de chances» pour les concernées. Il devrait être adopté à l’été.

Quel goût ont les triomphes tardifs ? Quand sera enfin adoptée la loi de bioéthique – avec la PMA pour toutes pour mesure phare –, la fête sera-t-elle complète ou ternie, pour certaines, par le temps passé à batailler et à (dés) espérer ? Après deux lectures dans chaque assemblée, les députés de la majorité et la droite sénatoriale ont acté leur désaccord mi-février en commission mixte paritaire. Sauf changement, le texte devrait revenir, en nouvelle lecture, début juin à l’Assemblée puis fin juin au Sénat, avant son adoption définitive promise par l’exécutif d’ici fin juillet. Après quatre ans d’une interminable attente pour les premières concernées.

Tour d'horizon PMA : de l’Espagne au Kazakhstan, une grande variété de législations

par Justine Daniel  publié le 26 avril 2021

Accès aux couples de même sexe, remboursement par l’assurance maladie, âge limite, dons de gamètes… De l’Espagne au Kazakhstan, la législation en matière de procréation médicalement assistée est très diverse.

Les pays européens sont nombreux à avoir légiféré sur la PMA dans les années 2000. Depuis, si l’ouverture progressive aux femmes seules et aux couples gays et lesbiens se fait à plus petit pas«le mouvement est plutôt un mouvement de libéralisation», confirme Marie Mesnil, maîtresse de conférence en droit privé à l’université de Rennes 1. «Il y a un effet cliquet avec l’idée que les techniques de PMA se développent et que les législations encadrent de plus en plus leur accès.»

INFRAROUGE 2021: Première année dehors, journal de bord








Trois hommes sortent de prison, après avoir purgé des peines de 2 à 30 ans. La réalisatrice capte leur trajectoire leur première année dehors, sous la forme d’un journal de bord. Norbert, Raphaël, Yemine se confient sur les étapes de cette nouvelle vie. Tout en délicatesse, nous observons comment leurs projets se heurtent à une réalité sociale, affective et sanitaire et se transforment au fil de leur expérience du dehors.


lundi 26 avril 2021

Meurtre de Sarah Halimi : "La prise de stupéfiants ne doit en aucun cas exonérer un individu d'un acte criminel", affirme Yaël Braun-Pivet

Publié 

La députée LREM et présidente de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale a confirmé dimanche sur franceinfo qu'une loi sur le discernement pénal verrait le jour très rapidement. 

Plusieurs rassemblements sont prévus ce dimanche en France pour contester l'absence de procès après le meurtre de Sarah Halimi. Cette mobilisation répond à la confirmation, le 14 avril, par la Cour de cassation, de l'irresponsabilité pénale du meurtrier de la sexagénaire juive, hospitalisé en psychiatrie depuis ce crime.

Invitée du 8h30 franceinfo dimanche 25 avril, Yaël Braun-Pivet, députée LREM et présidente de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale a confirmé qu'une loi sur le discernement pénal verrait le jour très rapidement. "Le président de la République a souhaité que le législateur se saisisse de cette question, donc à nous de travailler la question juridique du discernement", a indiqué Yaël Braun-Pivet.

Cela sera toujours du cas par cas, on ne juge pas des faits, on juge une personne qui a commis des faits

la députée LREM Yaël Braun-Pivet 

France Info

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Covid-19 : l’usure des internes de médecine, en première ligne

Par   Publié le 26 avril 2021

« Chevilles ouvrières essentielles » des hôpitaux, les jeunes médecins doivent changer de stage début mai. Faute de postulants, plusieurs services de réanimation franciliens pourraient se retrouver en difficulté.

Opération de retournement d'un patient, qui nécessite entre six et huit personnes, à l’hôpital Lyon Sud, le 13 avril.

Corentyn Ayrault vient d’achever une semaine de quatre-vingt-dix heures de travail. Encore une et ce sera, pour l’interne en anesthésie-réanimation, la fin de son stage au bloc central des urgences et à la maternité de la Pitié-Salpêtrière (Assistance publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP). La fin, aussi, d’un tunnel de trois semaines à un rythme extrême, sans s’arrêter, hormis pour le repos de sécurité obligatoire, « pour dormir » après vingt-quatre heures de garde.

Depuis que la troisième vague de l’épidémie frappe de plein fouet l’Ile-de-France, l’homme de 26 ans a accepté d’aller aider, en plus de son semestre en anesthésie, dans un service de réanimation de l’hôpital, débordé par l’afflux de patients atteints du Covid-19.

Le virus est-il présent dans les eaux usées ?

 


Bonjour,
 
Sur les 7 derniers jours, la moyenne du nombre de cas positifs quotidiens s'élève à 30 086. Cela représente une baisse de 12% par rapport à la semaine précédente. Cependant le dépistage diminue également (- 14% sur 7 jours).
 
Situation très stable à l'hôpital. 30 287 personnes actuellement hospitalisées (- 1,6% sur 7 jours) dont 5 978 personnes en soins critiques (+ 1,4% sur la semaine). Il y a très exactement 299 décès quotidiens en moyenne sur la semaine (+ 8% sur 7 jours).
 
Bonne lecture et bonne semaine !

 
L’indicateur de présence de Sars-CoV-2 dans les eaux usées mesuré par le réseau Obépine est désormais visible sur Covidtracker !
 
Créé le 20 avril 2020, l’observatoire épidémiologique des eaux usées (OBEPINE) a permis de fédérer plusieurs projets de recherche ayant pour objectif commun de proposer un suivi macro-épidémiologique de l’épidémie de COVID-19 en analysant la présence du SARS-CoV-2 dans les réseaux d’assainissement. L'objectif du projet OBEPINE s’inscrit dans une démarche de recherche et d’action permettant un suivi épidémiologique de la population à partir d’un échantillon représentatif de 150 stations de traitements des eaux usées (réparties sur le territoire national).