par Marlène Thomas publié le 15 mars 2021
Le site parisien de l’association Emmaüs solidarité accueille et accompagne des femmes sans domicile fixe isolées, enceintes ou avec enfants. Depuis son ouverture, en mars 2020, ses 140 places ne désemplissent pas.
«Le patch, c’est comme la pilule, il faut le changer chaque jour ?»interroge Badra. Cette Algérienne de 33 ans vit avec son fils de 11 ans depuis près de douze mois au centre d’hébergement d’urgencede la rue d’Aboukir, tenu par l’association Emmaüs solidarité. Ce jeudi après-midi, ce site du IIe arrondissement de Paris, dédiée aux femmes isolées enceintes ou avec enfants, propose un atelier sur la contraception. Attablées, les quatre participantes réagissent au «palmarès de l’efficacité des moyens contraceptifs». L’occasion pour la monitrice-éducatrice Valérie de rappeler : «Le meilleur contraceptif est surtout celui qui vous convient.» Un espace d’échanges et d’informations important. «Moi, le patch, je ne connaissais que pour les fumeurs. S’il y en a pour pas tomber enceinte, ça vaut le coup», note Badra, qui fait partie des premières résidentes de ce centre ouvert en mars 2020.