Selon Marie-Claire Kakpotia Moraldo, directrice d’un centre de prise en charge de femmes excisées à Bordeaux, le parcours de soins des victimes de mutilations génitales reste très compliqué, malgré la mobilisation des associations pour les repérer et les orienter.
A Marseille, le 6 février 2020, lors de la journée internationale de lutte contre l’excision et les violences sexuelles faites aux femmes. (Théo Giacometti/Hans Lucas)
En France, les autorités médicales estiment à 125 000 le nombre de femmes victimes d’excision. Un acte pratiqué au nom de croyances culturelles, religieuses et sociales dans plusieurs parties du monde. A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Marie-Claire Kakpotia Moraldo revient sur l’accompagnement dont bénéficient les jeunes filles et les femmes excisées en France. En septembre, elle a notamment créé une unité de soins régionale, à Bordeaux, avec son association les Orchidées rouges, lancée en 2017.
Jeudi 4 mars, la RMN - Grand Palais et la Fondation Orange ont annoncé l'arrivée d'un nouveau MOOC sur les femmes peintres, à l'occasion de l'exposition prévue « Peintres femmes, 1780-1830. Naissance d'un combat » au musée du Luxembourg au printemps 2021. Les inscriptions sont d'ores et déjà ouvertes.
En cette Journée internationale des droits des femmes, un nouveau MOOC (Massive Open Online Course, enseignement de masse en ligne) fait son apparition pour mettre en lumière plus de 20 artistes telles que Sofonisba Anguissola (1532-1625), Artemisia Gentileschi (1593-1662), Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803), Suzanne Valadon (1865-1938), Tamara de Lempicka (1898-1980) ou encore Joan Mitchell (1926-1992). En effet, la Fondation Orange et la Réunion des musées nationaux (RMN) Grand Palais viennent d’ouvrir les inscriptions de leur nouveau MOOC Femmes peintres à travers les âges sur les peintres femmes, à l’occasion de l’exposition « Peintres femmes, 1780-1830. Naissance d’un combat » prévue au musée du Luxembourg au printemps 2021. Le MOOC commencera le 29 mars prochain.
En quelques décennies, la "fast fashion", ou mode jetable, a révolutionné l’industrie textile à bas prix. Enquête sur l'impact social et le coût environnemental d'un secteur qui ne connaît pas la crise.
Renouveler en permanence sa garde-robe sans se ruiner : rien de plus simple aujourd’hui. Tandis que les marques qui font le pari de vendre exclusivement en ligne se multiplient, l’achat de vêtements tient désormais pour beaucoup d’entre nous du loisir à part entière. Une tendance entretenue par les nouveaux acteurs de la fast fashion sur les réseaux sociaux qui, via un marketing subtil, rémunèrent les influenceurs pour placer leurs produits. Ces dernières années, des marques d’ultra fast fashion se sont même lancé le défi de produire et de livrer encore plus vite et moins cher que les vendeurs traditionnels. Mais leur efficacité se paie au prix fort. En Grande-Bretagne, ces vêtements sont fabriqués dans des ateliers insalubres par des ouvriers payés la moitié du salaire minimum. Au-delà de son impact social, la fast fashion, deuxième industrie la plus polluante au monde, a aussi un coût environnemental. Même quand ce modèle industriel promet de s’amender en proposant une mode plus durable, sa facture écologique reste lourde.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, Les Pieds sur Terre ont compilé dix récits de femmes inspirantes. De Victorine la bretonne à Assa Traoré en passant par Anna balayeuse heureuse ou Mireille, calaisienne résistante et aide des migrants, (re)découvrez des femmes exceptionnelles.
La lutte féministe est internationale et les victoires sont à géométrie variable. Du droit de l’avortement à celui de se déplacer ou de travailler en passant par le combat des violences sexistes, une série d’émissions sur les actions menées par et pour les femmes dans cette conquête pour l’égalité.
Une série documentaire en huit épisodes qui donne la parole à une centaine de femmes de tous âges, de classes sociales diverses, à travers tout le territoire et qui interroge la place des femmes en 2021. A découvrir dès le 8 mars.
Au départ, il y a un élan. Une envie d'aller rencontrer d'autres femmes pour comprendre leur place dans le monde. Elles, ce sont des adolescentes que l’on espère voir grandir dans une société différente, des dames qui ressemblent à nos grands-mères, ou d’autres qui ne se disent pas féministes.
Puis il y a eu des trains et des bus. Des montagnes d’été, des mers d’hiver et des champs d’automne. Des âges à un chiffre, à deux et même, à trois chiffres. Des femmes qui se lèvent tôt et d’autres qui se couchent tard.
Lizette, la chatte du service psychiatrique de l’hôpital Henri-Mondor, est « très joueuse ». Photo Jérémie Fulleringer
Depuis 2015, Lizette, une chatte, a été adoptée par un service de psychiatrie du centre hospitalier Henri-Mondor. Et le félin a conquis les soignants et s’est lié aux patients.
« Elle nous réconforte, elle est très joueuse », témoigne une patiente. « Ça nous responsabilise, ça atténue le stress, ajoute une autre. Les gens sont moins agressifs avec le chat. Il est souvent avec moi, est assez expressif, ça a été le coup de foudre ». L’animal est également synonyme de « paix » pour une autre pensionnaire du service Claude-Bernard, l’unité psychiatrique sous contrainte du centre hospitalier Henri-Mondor d’Aurillac, qui accueille quinze patients et donc la chatte Lizette
Le 7 mars, le collectif de lutte contre les violences obstétricales et gynécologiques Stop VOG appelait à un rassemblement pour dénoncer des actes médicaux effectués sans le consentement des patientes. L’Amérique latine, première terre de mobilisations, a fait de ces actes un objet de lutte et un sujet de recherche.
Manifestation féministe contre les violences gynécologiques à Lille, le 6 décembre 2017. (Richard Baron/Light Motiv pour Libération)
Sur le Power Point, les femmes sont comparées à des juments – «celles qui ont des grosses hanches ne sont pas les plus agréables à monter, mais c’est celles (sic) qui mettent bas le plus facilement». Le 7 décembre 2018, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) se réunit à l’occasion de son congrès annuel. La citation projetée sur grand écran est extraite d’un roman historique écrit par un gynécologue, Yves Aubard. Elle choque. Sur son compte Twitter, le réseau militant Osez le féminisme dénonce, en plus de ce parallèle insultant, deux ateliers aux intitulés évocateurs : «Ces prétendues violences obstétricales: les enjeux juridiques» et «Comment se prémunir des plaintes pour attouchement sexuel». Deux communications dont les titres disent bien le malaise du secteur gynécologique depuis que des femmes ont commencé massivement, il y a quelques années, à raconter publiquement les violences et humiliations endurées au cours de leur parcours de soin, et particulièrement pendant leur grossesse et leur accouchement.
La face cachée du globe | Trimestrielle, "La Déferlante" raconte les mouvements des femmes qui agitent le monde. Son premier numéro, publié cette semaine, met notamment en avant la mobilisation des Chiliennes.
160 pages d’enquêtes, de portraits, de témoignages, de reportages en longueur accompagnés de belles illustrations, photos, dessins, BD, pour donner plus de visibilité aux femmes. C'est La Déferlante née cette semaine comme "première revue trimestrielle post-#metoo consacrée aux féminismes et au genre". La vague féministe, la quatrième vague de cette révolution de toutes celles qui luttent contre le machisme et le patriarcat et pour l’égalité des sexes pour toutes et partout, n’épargne aucun pays.
Pour son premier numéro, cette publication consacre un grand reportage au Chili. Actuellement, le pays examine une loi pour légaliser l’avortement. Autre chamboulement en cours, la révision de la Constitution, ces évolutions ont été amenées par la ténacité des Chiliennes. Un exemple, quatre d’entre elles ont lancé un collectif, Las Tesis, les thèses contre les violences faites aux femmes. Interview avec Marie Barbier, l'une des quatre cofondatrices de la revue La Déferlante.
par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux publié le 7 mars 2021
A l’origine de la libération de la parole à Sciences-Po Bordeaux, Alma, aujourd’hui hospitalisée pour dépression, réagit à la lettre de son ancien compagnon qui reconnaît l’avoir violée il y a deux ans. Elle fait part de son «soulagement» de le voir avouer et assure qu’elle portera plainte quand elle sera prête.
(Fanny Michaëlis/Libération)
«J’ai été violée par l’homme que j’aimais il y a deuxans. Ce jour, ce lundi où Notre-Dame brûlait, il m’a pris mon être.» Alma Ménager a 18 ans quand son petit ami la viole un soir d’avril 2019, puis la quitte. Le 14 décembre 2020, rongée par la tristesse, l’incompréhension, les crises d’angoisse, la peur et la colère, son corps et son esprit lâchent. Elle est hospitalisée pour dépression dans une clinique psychiatrique, avec le souvenir d’être «à l’antichambre de la mort». Il lui faudra attendre janvier et une longue discussion avec une amie pour poser des mots pour la première fois sur l’origine de son mal-être. Une déflagration dans la vie de la jeune femme, qui décide de «briser le silence» quelques jours plus tard sur le groupe Facebook des étudiants de Sciences-Po Bordeaux, où elle était scolarisée.
« Tu n’es pas sans savoir que », « Je n’ai toujours pas reçu la pièce jointe, Didier », « OK. »Une double négation, un prénom en fin de phrase, un point après un simple « OK » : rien de querelleur, au premier abord, dans ce petit florilège d’extraits de mails. A priori, la tournure de ces phrases pourrait laisser penser qu’il s’agit d’une froideur neutre, purement professionnelle. Pourtant, surtout s’ils se répètent à longueur de journée, tous ces petits éléments peuvent être perçus comme une « micro-agression », témoignant de l’exaspération de l’expéditeur. Sensiblerie que tout cela ? Que nenni – derrière des formules toutes faites et des signes de ponctuations savamment placés, se cache en effet un emploi tout à fait conscient du langage. Admettons-le : pour signifier notre agacement l’air de rien, sans nous « mouiller » auprès de notre interlocuteur, il nous arrive à nous aussi d’avoir recours, à différents degrés, à ces pernicieuses petites astuces rédactionnelles… Alors, comment faire de notre boîte mail une « safe place » pour tout le monde ? Petit guide de survie aux micro-agressions par courriel (et comment les éviter), avec le linguiste russe Roman Jakobson (1896-1982), qui analyse le langage selon six grandes fonctions dans son célèbre article « Linguistique et poétique »(1960), repris dans ses Essais de linguistique générale(1963).
La fonction expressive pour doser son exaspération. Consistant à « donner l’impression d’une certaine émotion », cette fonction, par mail, remplace les expressions faciales. Tout ce qui s’écrit doit donc pouvoir se dire « en face » sans regret. Les majuscules, par exemple, sonnent comme UN CRI dans la tête de celui qui les lit. Crierait-on à la figure du destinataire d’un mail ? L’usage est donc de privilégier la stratégie d’euphémisation de la fonction expressive. « Sauf erreur de ma part » (je sais que j’ai raison), « tu n’es pas sans savoir que » (tu aurais dû savoir). Ces expressions, certes irritantes, évitent de transformer nos boîtes mails en terrains de catch virtuel.
De Rome à Athènes, de l’Egypte à la Bretagne, l’Antiquité a vu officier des prêtresses avec, parfois, autant de prestige que leurs homologues masculins.
Faut-il être un homme pour avoir l’oreille de(s) dieu(x) ? Pour guider les fidèles sur les voies du sacré, quelles qu’elles soient ? Beaucoup l’ont pensé, et beaucoup le pensent encore. Certes, les lignes bougent depuis un petit siècle. Aujourd’hui, des femmes sont pasteures, rabbines, mufties, imames ou théologiennes.
Mais dans la plupart des traditions religieuses, le clergé reste très majoritairement, parfois exclusivement, masculin. Ce « masculinisme » est-il le propre des monothéismes ? Non : il suffit de scruter l’histoire du bouddhisme ou de l’hindouisme pour constater que ces religions n’ont pas été épargnées par le patriarcat – certes à des degrés divers selon les époques, les lieux et les courants.
Comment le cinéma nous place-t-il face à nos contradictions, notre mal-être ?
En interrogeant philosophie et cinéma, nous revenons sur 4 films de la carrière de Jean-Pierre Bacri, mort le 18 janvier 2021, que l'on scrutera en compagnie de nos invités :
"On connaît la chanson" d'Alain Resnais, avec François Thomas
"Le goût des autres"de JP Bacri et Agnès Jaoui, avec Guillaume Leblanc
"Smoking / No smoking" d'Alain Resnais avec Vincent Delecroix
Propos recueillis par Catherine Vincent Publié le 17 juillet 2020
Entretien. Bruno Falissard est pédopsychiatre, directeur de recherche Inserm à la Maison des adolescents de Cochin (AP-HP). Il vient de publier Soigner la souffrance psychique des enfants (O.Jacob, 224 p., 19,90 euros).
Comment les enfants que vous suivez en consultation ont-ils vécu les contraintes du confinement ?
Des hyperactifs coincés dans 40 m² avec leurs parents, des autistes dont le rituel consiste à se rendre en hôpital de jour et qui, du jour au lendemain, doivent rester chez eux : pour ces enfants-là, les pédopsychiatres ont immédiatement pensé que le confinement allait être une catastrophe. Or, globalement, c’est le contraire que l’on a observé : ils allaient bien, voire parfois mieux que d’habitude. Pourquoi ? Parce que pour un enfant hyperactif, ou pour un enfant autiste lorsqu’il est scolarisé, ce qui est dur, c’est l’école ! C’est de passer sa journée dans un lieu où il est considéré comme différent, et décalé en permanence. Le confinement a été l’occasion de le vérifier : le problème de nos patients provient en partie des normes imposées par la société.
Le Maroc réfléchit désormais à la légalisation du cannabis, au nom de ses vertus thérapeutiques et de la manne économique qu’il représente. Le débat est vif dans le pays, mais l’hebdomadaire Tel Quel a choisi son camp.
On respire profondément, puis on kiffe ! Jusqu’alors, la culture du kif, la plante made in Maroc, était illégale. Mais le 4 mars, le gouvernement réuni en conseil a ouvert la voie à la légalisation de la culture du cannabis. Un vent nouveau est sur le point de souffler sur le pays, clame la une du magazine marocain Tel Quel.
Le projet de loi, encore en cours d’ajustement, porte sur le cannabis à des fins médicales, une pratique déjà légalisée dans plus de cinquante pays dans le monde. Le texte prévoit l’encadrement et la réglementation de l’activité pour les agriculteurs. Alors que ses vertus thérapeutiques sont saluées, la manne économique certaine que représente l’activité est un argument de taille. La culture du cannabis prospère déjà dans des zones dites “historiques”, comme dans la région du Rif, dont le sol est particulièrement adapté à la culture du cannabis. Le Maroc est considéré comme le premier producteur mondial.
Changement de cap
“À la fois substance vénérée et objet de diabolisation, le kif épouse une nouvelle fois l’histoire nationale”, relève Tel Quel. Car le dossier est bien connu des autorités marocaines. Depuis des années, le pays tâtonne, entre scepticisme et volontarisme politique. Certains voient dans son interdiction une hypocrisie, la plante étant de facto consommée, quand d’autres invoquent l’opportunité de s’insérer dans un marché prometteur.
Désormais, le gouvernement a ouvert la brèche de la légalisation. Ce changement de cap s’explique en grande partie par un tournant sur la scène internationale. Le 2 décembre 2020, les Nations unies ont reconnu au cannabis ses vertus thérapeutiques.
Le cannabis, dont la production illicite a longtemps porté préjudice à l’image et la réputation du Maroc, “serait pour tout le pays une plante bénite”,estime le quotidien marocain L’Économiste.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, la philosophe féministe Camille Froidevaux-Metterie et son mari, le réalisateur Laurent Metterie, font un pas de côté pour nous parler… des hommes. Ces dernières années, c’est de manière historique qu’ils ont été mis en face de leur propre rôle dans l’émancipation réelle de la femme. Comment les combats féministes ont-ils transformé leur quotidien ? Comment vivent-ils leurs relations avec les femmes, après #MeToo ? Quel regard portent-ils sur ces privilèges dont on les accuse ? Le documentaire Les Mâles du Siècle, qui sort aujourd’hui et peut être visionné en VOD à partir de 3€, entend donner quelques esquisses de réponses.Une trentaine d’hommes, âgés de 15 à 92 ans, se confient face caméra sur des sujets qui vont du partage des tâches et de l’éducation des enfants, à la sexualité et la question du genre. Ces témoignages intimes entrent en dialogue avec dix-neuf grands textes de la pensée féministe de 1906 à aujourd’hui, sélectionnés par les réalisateurs et lus lors de cours interludes – mettant en miroir discours féministes et évolution concrète des moeurs. Construit en trois temps – hier, aujourd’hui, demain –, le documentaire offre un portrait panoramique des combats féministes du siècle dernier et jette un coup de projecteur sur une évolution qui s’opère en parallèle :la réinvention du masculin lui-même par le féminisme.
Bande-annonce du film Les Mâles du siècle
Hier : les droits pour l’égalité des sexes et la vie quotidienne
La question des droits des femmes lance le coup d’envoi des combats féministes :droit à l’avortement, insertion professionnelle, répartition des tâches au sein du foyer, l’égalité des sexes passe par un décloisonnement des rôles et la revendication d’un accès égal aux opportunités. Ce sont ainsi les mots deGisèle Halimi, dans La Libertédes libertés (1979), qui ouvrent le documentaire : « Je suis plus qu’un corps, je suis aussi une raison. […] Je suis responsable de la plus grande chose : donner ou non la vie. » Le droit à l’avortement, poursuit la militante, est un « droit iceberg » : de manière visible, il touche à la question concrète de la procréation. De façon profonde et immergée, il entend réinventer la place de la femme au sein du couple et dans la société en général, amorçant alors une remise en question d’un « patriarcat » qui assigne des rôles en fonction du sexe. En 2021, quel bilan ?La prise de conscience a fait son bout de chemin, mais une certaine inertie reste peut-être à l’oeuvre – « Je sais qu’elle le fera mieux que moi», confie l’un des interrogés à propos des tâches domestiques, et un autre de reconnaître que « c’est vrai qu’elles n’ont pas le temps de lire.» Pour autant, ces combats ont aussi fait émerger une nouvelle paternité, plus affective et impliquée. L’homme qui « change les couches de son enfant » devant l’air ahuri de son propre père montre ainsi que commence à se dessiner les nouveaux contours du « mâle ».
Une annonce récente du gouvernement fait entrevoir une prise en charge par la CNS des soins prodigués par les psychothérapeutes. Mais qu’en est-il réellement dans les faits ?
La présidente de la Fédération des associations représentant des psychothérapeutes du Luxembourg (Fapsylux), Delphine Prüm, fait le point sur les négociations avec la CNS. Elles ne sont pas forcément près d’aboutir selon elle. Décryptage.
«Pour le moment, nous avons quelques doutes par rapport à un futur remboursement pour nos patients, et cela nous inquiète. On se rend compte que la demande est énorme et que nos patients en ont besoin», explique la présidente de la profession (photo : AFP).
À travers le combat de quatre militantes oubliées, la difficile conquête du droit de vote pour les femmes en France, en Allemagne et en Angleterre, de la fin du XIXe siècle à la fin de la Première Guerre mondiale. Un documentaire-fiction passionnant.
Bavière, 1919. Militante féministe, l'avocate Anita Augspurg reçoit un journaliste du Münchner Zeitung. Elle lui fait le récit des combats entamés à la fin du XIXe siècle par une poignée de femmes (dont elle-même), déterminées à défendre leurs droits et à conquérir leur pleine et entière citoyenneté. En France, après avoir délaissé sa carrière d'actrice à la Comédie-Française, Marguerite Durand (1864-1936) fréquente les salons de la bourgeoisie.
Catharina "Nina" Hagen (born 11 March 1955) is a German singer, songwriter, and actress. She is known for her theatrical vocals and rose to prominence during the punk and new wave movements in the late 1970s and early 1980s.
Born in the former East Berlin, German Democratic Republic, Hagen began her career as an actress when she appeared in several German films alongside her mother Eva-Maria Hagen. Around that same time, she joined the band Automobil and released the single "Du hast den Farbfilm vergessen". After her stepfather Wolf Biermann's East German citizenship was withdrawn in 1976, Hagen followed him to Hamburg.
Engagée il y a trois ans par les États Généraux organisés par le CCNE (Comité Consultatif National d’Éthique), la révision des lois de bioéthique devrait aboutir avant l’été 2021, selon le souhait du gouvernement. Le dernier épisode de ce long parcours est l’échec de la Commission mixte paritaire à trouver une formule de compromis entre les propositions de l’Assemblée nationale et celles du Sénat. Le différend porte sur plusieurs mesures du texte adopté par l’Assemblée le 2 août 2020, dont la plus emblématique est l’extension de la PMA (procréation médicalement assistée) aux femmes seules et à celles en couple. Il est très probable que la loi définitive soit quasiment calquée sur la proposition parlementaire d’août 2020, puisque l’Assemblée a le dernier mot.
Paulette Guinchard a choisi sa mort et elle en a fait un acte politique. L’ancienne élue a eu recours au suicide assisté en Suisse. Un choix qui relance le débat parlementaire sur la fin de vie. Cinq propositions de loi avaient été déposées à l'Assemblée Nationale et au Sénat avant sa mort.
Rendre publique l’impossibilité de choisir de se faire assister pour se donner la mort en France, c’est souligner l’absence d’évolution de la législation française depuis le vote de la loi sur la fin de vie en 2016. Un cruel paradoxe pour l’ancienne sécrétaire d'Etat aux personnes âgées sous le gouvernement Jospin, et auteure de la loi sur l'APA, allocation personnalisée autonomie (2001).
Au lendemain de l’annonce de son choix, des parlementaires veulent que la loi évolue rapidement. Bien avant le décès de Paulette Guinchard à 71 ans, quatre propositions de loi ont été déposées à l’Assemblée nationale. L’une d’elle doit être présentée au vote le 8 avril. Une autre a été déposée au Sénat, elle sera discutée le jeudi 10 mars.