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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 26 février 2021

Variants, vaccination, mesures de restriction : l’équation aux multiples inconnues. Avec Odile Launay et Samuel Alizon.

LE 25/02/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Ce mercredi, un nouveau conseil de défense sanitaire s’est tenu. Alors qu’une dizaine de départements fait face à une recrudescence préoccupante de l’épidémie, le gouvernement assure tout mettre en oeuvre pour éviter un nouveau confinement.

Essai clinique dans le laboratoire Xenothera Biotech du CHU de Nantes
Essai clinique dans le laboratoire Xenothera Biotech du CHU de Nantes Crédits :  LOIC VENANCE AFP

Après les Alpes-Maritimes, c’est au Nord et à la Moselle de faire face à une recrudescence préoccupante de l'épidémie. Trois semaines après la décision du Président  de ne pas reconfiner le pays, le gouvernement réitère son souhait et assure tout mettre en œuvre pour éviter un confinement national.  

Alors que le Royaume-Uni se déconfine progressivement après des mois de restrictions, la France met en place des mesures localisées. Quel bilan dresser de ces différentes stratégies ? Où en est-on de la modélisation de l’épidémie ? Comment les variants impactent les différentes projections ? 

Le point sur la campagne de vaccination

Notre problématique en France est qu’on a très peu de doses de vaccin contrairement au Royaume-Uni ou Israël. Là-bas, on voit déjà que la vaccination a un impact sur la circulation du virus. Odile Launay

En France le nombre de doses disponibles est faible et on ne ressent encore les effets de la vaccination. On peut essayer de donner plus de doses aux régions les plus touchées, mais si le nombre de doses est toujours faible, ça n’aura pas d’impact sur la circulation. Odile Launay

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La vaccination anti-COVID par les médecins de ville étape par étape

  • Stéphanie Lavaud   
    •  
       

    France Pour pouvoir commencer à vacciner contre le Covid avec le vaccin AstraZeneca, les médecins de ville doivent se porter volontaires et se faire connaitre auprès d’une officine de pharmacie. La Direction générale de la santé et le Collège de Médecine Générale décrivent la marche à suivre [1,2].

    Des vaccins au compte-goutte

    Bonne nouvelle : dès le 25 février, les médecins de ville pourront participer eux-aussi à la campagne de vaccination contre le Covid-19 avec le vaccin Astra Zeneca dont les contraintes de conservation sont plus souples que celles des vaccins à ARNm préalablement autorisés (voir encadré). Conformément aux recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), le vaccin AstraZeneca serait utilisé, dans un premier temps, pour la vaccination des personnes de 50 à 64 inclus atteintes de comorbidités. « Les médecins de ville auront dès lors la possibilité de vacciner leur patientèle dans la cible précitée avec le vaccin AstraZeneca, qu’ils se procureront auprès d’une officine référente de leur choix » assure la DGS.

    A noter : le Collège de Médecine Générale a élaboré une fiche pratique complète et concise pour aider les médecins généralistes à s’organiser et à se préparer pour vacciner[2].

Encéphale 2021 - Dépression bipolaire sévère : le traitement par électroconvulsivothérapie fait ses preuves

  • Vincent Richeux   
    •  

    Virtuel — Selon de nouvelles études, le traitement de la dépression sévère par électrochocs (électroconvulsivothérapie) est encore plus efficace chez les patients bipolaires, en particulier les plus âgés. Ces résultats, qui contribuent à valoriser une thérapie mal considérée, ont été présentés lors d’une session du congrès virtuel Encéphale 2021 , consacrée aux nouveautés dans la prise en charge du trouble bipolaire [1].

    « L’électroconvulsivothérapie a prouvé son efficacité dans la prise en charge de la dépression bipolaire » et se présente comme « un traitement de choix » dans cette indication, a affirmé le Dr Clelia Quiles (unité de psychiatrie adulte, CH Charles Perrens, Bordeaux), lors de sa présentation. Selon la psychiatre, cette approche pourrait même être proposée en première intention, surtout dans les situations d’urgence, lorsqu’il existe un risque suicidaire élevé.

Enfants tyrans : des parents expérimentent la non-violence façon Gandhi

Medscape Logo

Marine Cygler   18 février 2021

Virtuel – Les présentations de l'Encéphale abordent des thèmes très variés et ont permis cette année encore de porter à la connaissance de la communauté médicale des approches thérapeutiques novatrices. C'est le cas de celle déployée du CHU de Montpellier où les parents victimes de leur enfant au comportement tyrannique peuvent rejoindre des groupes de parole. Initié il y a cinq ans, ce programme a été présenté par le Dr Nathalie Franc (pédopsychiatre, CHU de Montpellier) lors d'une session intitulée « Enfants tyrans, parents non-violents » (Lire aussi Enfant « tyran » : une consultation pour aider les parents à Montpellier). Son but : lever le secret et la honte de ces parents tyrannisés par leur enfant – exemplaire en dehors du foyer familial – et leur apprendre à utiliser la résistance non-violente, cette doctrine politique popularisée par Gandhi.

Les pédopsychiatres ont du mal à prendre en charge ces enfants. Les premiers retours sur cette expérience de thérapeutique, expérimentée dans le Service duPr Diane Purper-Ouakil et fondée sur la résistance non-violente, sont d'autant plus intéressants. Si les résultats du programme de recherche, REACT, qui a inclus 82 familles, sont en cours d'analyse, la Dr Nathalie Franc a détaillé les différents aspects de la méthodologie.

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Philippe Jaccottet entre en Pléiade



LE 12/03/2014

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE)

par Caroline Broué

Philippe Jaccottet à Grignan en 1990
Philippe Jaccottet à Grignan en 1990 Crédits :  DESPATIN & GOBELI / Opale / Leemage via AFP - AFP

L'un des poètes contemporains les plus lus et traduits au monde, Philippe Jaccottet, est mort ce 24 février 2021 à l'âge de 95 ans. Nous vous proposons de réentendre cette émission de 2014, sans lui mais consacrée à son œuvre, au moment où il entrait, de son vivant, dans la célèbre Bibliothèque de la Pléiade.

Alors que le printemps des poètes bat son plein, et à l'occasion de la publication des œuvres de Philippe Jaccottet dans la Bibliothèque de la Pléiade, Caroline Broué accueille aujourd'hui le poète et critique littéraire Jean-Michel Maulpoix , professeur à l'Université Paris III Sorbonne Nouvelle, et l'écrivain Pierre Pachet, grand lecteur de Philippe Jaccottet.

Philippe Jaccottet est le 15e écrivain à entrer de son vivant dans la Bibliothèque de la Pléiade, le troisième poète après Saint-John-Perse et René Char.

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David Mimoun : “La vie a-t-elle pu commencer ailleurs que sur Terre ?”

 



Sven Ortoli publié le  

Détail du panorama pris le 24 février 2021 par Mastcam-Z, la caméra montée sur l’astromobile Perseverance. L’image composite finale montre, à 360°, les bords du cratère Jezero, dans lequel la sonde a atterri. © NASA/JPL-Caltech

Sept minutes de suspense pour la Nasa, et sept minutes d’émerveillement pour l’humanité. Les images de l’agence spatiale américaine montrant Perseverance se poser sur Mars après un voyage de sept mois dans l’espace ont fait le tour du monde. Mais le son transmis par le robot mobile est tout aussi fascinant. David Mimoun, professeur à l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace à Toulouse, est avec son équipe à l’origine du microphone intégré au rover (ou astromobile, pour être linguistiquement plus hexagonal). Fruit d’un travail de cinq ans, ce micro vient d’envoyer aux scientifiques les premiers signaux sonores enregistrés. L’un des premiers hommes à avoir entendu la planète rouge, à plus de 70 millions de kilomètres de la Terre, nous parle du caractère à la fois magique et scientifique de ces enregistrements, qui devraient être rendus publics prochainement. Ceux-ci devraient notamment contribuer à déterminer s’il y a eu, un jour, de la vie sur Mars. Entretien.

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Interview Pauvreté : «Les gouvernants n’imaginent pas la honte et l’humiliation

par Marie Piquemal et illustration Jérémy Perrodeau publié le 26 février 2021 

A la tête de l’association ATD Quart Monde, Isabelle Bouyer dénonce le «choix politique assumé» de gérer la pauvreté plutôt que de la combattre, et plaide pour l’instauration d’un revenu convenable d’existence pour tous.

Isabelle Bouyer, déléguée nationale d’ATD Quart Monde, le crie sur tous les toits : il existe des solutions pour sortir de la pauvreté. Et pas simplement pour la «panser».

Lors d’une récente audition au Sénat, vous avez parlé de crise humanitaire, ce sont des termes forts…

L’explosion de la pauvreté, ce n’est pas une inquiétude. C’est là, c’est une réalité, objectivement quantifiable. Aujourd’hui, en France, 300 000 personnes sont à la rue. S’ajoute la pauvreté invisible : deux millions de personnes vivent avec moins de 40 % du revenu médian (soit 660 euros par personne et par mois), dans la grande pauvreté. Alors, oui, le terme de crise humanitaire décrit une réalité.

“Avoir le temps. Essai de chronosophie”, de Pascal Chabot

Nicolas Gastineau publié le  

© Presses Universitaires de France

« Désolé, je n’ai pas eu le temps. » Cette phrase banale, répétée et entendue chaque jour, formule toujours la même frustration : celle de ne pas arriver à faire tenir nos désirs dans le temps disponible, l’impression de courir après les minutes et les heures. C’est le point de départ de l’investigation du philosophe belge Pascal Chabot dans Avoir le temps. Essai de chronosophie (PUF, 2021) : pourquoi le temps, qui est pourtant le même pour tous, ce cours universel et imperturbable des choses, viendrait à nous manquer aujourd’hui ? C’est que, nous dit Chabot, « le temps n’est jamais lui-même. [...] Il n’est pas le temps objectif des physiciens, dans lequel personne n’a jamais vécu. Il est le temps auquel l’homme impose son imaginaire, ses désirs, ses obsessions »Et notre obsession contemporaine, Chabot l’appelle « hypertemps ». C’est le temps omniprésent – affiché sur nos téléphones, nos agendas numériques et nos ordinateurs. C’est aussi un temps compté plutôt que vécu, un temps quantitatif, toutes nos journées se déroulant en quadrillage serré d’horaires et de deadlines. C’est enfin un temps d’immédiateté, un éternel présent, qui ne pense qu’en actuel et en instantané, dans lequel on « vit au rythme des actualités et des réseaux, des horaires, des écrans et du télétravail, oubliant vite. » Comment en sortir ? En commençant par le replacer, avec Pascal Chabot... dans la longue histoire du temps.


Libéral, décroissant, égalitariste, chrétien… Les multiples facettes du «revenu universel»

Publié le : 

Le terme «revenu universel» est manié par des courants économiques très variés, du plus libéral au plus protectionniste.
Le terme «revenu universel» est manié par des courants économiques très variés, du plus libéral au plus protectionniste. REUTERS - Stephen Hird

Qu’ont en commun le Kenya, l’Alaska, la Finlande, le Canada et l’Inde ? Tous ont accueilli des expérimentations du « revenu universel » sur leur territoire. Considéré par certains comme une solution face à la raréfaction de l’emploi dans un monde numérisé, comme levier de développement pour des régions paupérisées, ou encore comme un outil de redistribution économique, le concept attise intérêt et débats depuis plusieurs années. Mais derrière le mot se cachent différentes philosophies politiques, qui ne recouvrent ni le même sens, ni le même objectif.

« La définition la plus large que nous retenons du « revenu de base » est qu’il s’agit d’un revenu versé à vie à chaque membre de la communauté politique, sans condition, de façon régulière, et cumulable avec d'autres revenus », résume Raihere Maruhi, coordinateur international du Mouvement français pour un revenu de base (MFRB). Son association transpartisane s’est donné pour but de promouvoir et développer la notion de revenu de base. « Mais derrière chaque proposition d’un revenu universel se cache une vision différente de la société, poursuit-il. Ce ne sont pas les mêmes objectifs politiques, et forcément, ce ne sont pas les mêmes mesures d’accompagnement. »


jeudi 25 février 2021

Covid-19 : le nombre de naissances sur un an a chuté en janvier, compromettant la thèse d'un baby-boom lié au confinement


 



franceinfo avec AFP

Il faudra attendre les prochaines vagues de statistiques de l'Insee, lors des mois à venir, pour vérifier si la natalité a évolué structurellement dans un sens ou dans l'autre.

La maternité de Seclin (Nord), le 9 novembre 2020. (MAXPPP)

Au moment de la mise en place du premier confinement, nombreux étaient ceux qui prédisaient une arrivée massive de "bébés Covid". Les premiers chiffres infirment cette idée : le nombre de naissances enregistrées en France en janvier a chuté de 13% par rapport à janvier 2020, une baisse inédite depuis 1975 qui "pourrait être liée" à la pandémie de Covid-19a annoncé l'Insee jeudi 25 février.

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Fougères. Les vendeurs de CBD, le cannabis légal, sur leur petit nuage

Publié le 25/02/2021

Le marché du cannabidiol (CBD) est en plein développement en France, depuis son autorisation en novembre 2020.

Le marché du cannabidiol (CBD) est en plein développement en France, depuis son autorisation en novembre 2020. • © Laura Roudaut

En six mois, la franchise « Green Care », créée par deux Fougerais, a ouvert une trentaine de boutiques spécialisées dans le cannabidiol (CBD), la molécule non psychotrope du cannabis. Un business en plein essor qui laisse des centaines d’entrepreneurs sur leur petit nuage.

"On revient à des choix plus naturels dans nos vies. Le cannabidiol (CBD) est la solution face aux médicaments que l’on prend tous les jours". Marie-Louise Remanda est vendeuse dans un "CBD shop", à Betton (Ille-et-Vilaine). Elle y vend des produits de bien-être, à base de CBD, la molécule qui provient de la fleur de chanvre : le cannabis légal. 

Depuis le 19 novembre dernier, la commercialisation du CBD est autorisée en France. Cette molécule du cannabis, contrairement au THC, n’est ni addictive, ni psychotrope. "Il ne faut pas le confondre avec le joint de beuh !", tient à préciser la vendeuse. Selon les autorités françaises, le CBD est légal dès lors que son niveau de THC ne dépasse pas 0,2 %.

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Aux États-Unis, l'ère Zoom booste la chirurgie esthétique en temps de pandémie

Par AFP le 25.02.2021

Le Dr. Michael Somenek examine son patient Hudson Young, 52 ans, qui a déjà eu des opérations de chirurgie esthétique, le 22 février 2021 à Washington 

AFP - AGNES BUN

Assis dans la salle de consultation d'une clinique de chirurgie esthétique chic du centre de Washington, Hudson Young retire son masque, sous l'oeil satisfait de son chirurgien.

Comme un nombre croissant d'Américains, il a décidé en pleine pandémie de Covid-19 de recourir à la chirurgie pour améliorer son apparence, mû par la multiplication des appels vidéo et la possibilité de se rétablir depuis la discrétion de son domicile.

"La première fois que je me suis vu sur Zoom, je me suis dit +Oh, beurk !+", avoue cet adepte des injections de Botox, passé sous le scalpel pour la première fois en octobre 2020, avec un lifting du bas du visage et du cou, une chirurgie des paupières et un resurfaçage au laser. 

"C'est quelque chose de nouveau de devoir regarder son visage plusieurs heures par jour, et il y a des limites à ce que l'on peut faire avec un bon éclairage et de bons angles", confie ce quinquagénaire en reconversion dans l'immobilier, pendant que le Dr Michael Somenek examine du bout des doigts ses cicatrices à peine visibles.

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Colère des sages-femmes : «On est des bonnes femmes, on s’occupe de bonnes femmes. Tout le monde s’en fout»

par Elsa Maudet et photos Pablo Chignard

Alors qu’une nouvelle journée de grève de la profession se tient ce mercredi, et qu’elles doivent être entendues par le ministère de la Santé, «Libération» a partagé le quotidien multitâche et chargé d’une équipe de maïeuticiennes de Valence (Drôme), qui espèrent voir leurs compétences davantage reconnues.


Derrière son masque, on le perçoit à ses yeux, Carole Ettori a le sourire vissé aux lèvres. «Bonjour, je suis en colère !» lâche-t-elle, d’une voix enjouée, avant de démarrer ses consultations. C’est son boulot, juge-t-elle, d’être en forme, avenante, soutenante, alors elle joue le jeu. Mais sa réalité est tout autre. Elle enchaîne les rendez-vous et refuse de rogner sur ce temps dédié à ses patientes pour souffler. Résultat, un plat cuisiné vite avalé le midi et des heures supplémentaires non comptabilisées le soir afin de remplir la montagne de paperasse qu’on exige d’elle. Derrière son bureau, une petite affiche donne un indice sur son état d’esprit : «Halte au mépris de la santé des femmes et des sages-femmes».

États-Unis : la nouvelle Grande Dépression. Avec Angus Deaton et Anne Case


LE 24/02/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Alors que les États-Unis viennent d’atteindre le demi-million de décès liés au coronavirus, une menace plus grande s’étend sur une certaine frange de l’Amérique : les morts de désespoir. 

Distribution alimentaire à New York
Distribution alimentaire à New York  Crédits :  AFP

L’Américain blanc non-diplômé se meurt. C’est le constat d'une étude menée par deux économistes, Anne Case et Angus Deaton - prix Nobel d’économie 2015 qui révèlent une augmentation des suicides et des morts liées au désespoir chez cette population des États-Unis. En cause : le capitalisme qui aura détruit des emplois, réduit les salaires et déconstruit le tissus social et communautaire. 

Cette épidémie de « morts de désespoir » se traduit également à travers la désormais célèbre crise des opioïdes, liée à un système de santé plus que défaillant. Mais des solutions existent, Anne Case et Angus Deaton en proposent dans “Morts de désespoir. L’avenir du capitalisme” (PUF, 2021).

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Les sectes aujourd’hui en France, « ça n’est plus seulement l’Eglise de scientologie ou le Temple solaire, mais beaucoup de petits groupes »

Le Monde avec AFP  Publié le 24 février 2021

Une note de la Miviludes dresse un état des lieux des nouvelles tendances de dérives sectaires, dont certaines prospèrent à la faveur de la crise sanitaire.

Des stages survivalistes aux nouvelles Eglises, en passant par QAnon… Une note de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) remise au gouvernement et consultée mercredi 24 février par l’Agence France-Presse (AFP) dresse un état des lieux des nouvelles tendances de dérives sectaires, dont certaines prospèrent à la faveur de la crise sanitaire.

Vers une prise en charge des actes de psychothérapie

 Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg (Nouvelle fenêtre)

Communiqué



LUXEMBOURG

La santé mentale constitue un élément important du bien-être des personnes et les actes de psychothérapie, en plus des autres actes dans ce domaine, constituent un soutien important pour les assurés qui ont besoin d'un soutien professionnel.

La publication en date du 23 février 2021 du règlement grand-ducal du 12 février 2021 portant réglementation des relations entre la Caisse nationale de santé (CNS) et le groupement représentatif de la profession de psychothérapeute au Grand-Duché de Luxembourg, constitue une étape importante vers une prise en charge des actes de psychothérapie par l'assurance maladie.

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Identification d'une aire cérébrale responsable d’un puissant biais cognitif

RTFLASH 

Jeudi, 25/02/2021

Identification d'une aire cérébrale responsable d’un puissant biais cognitif

Des chercheurs chinois de l'Université de Chongqing ont découvert une structure cérébrale responsable de la mémorisation préférentielle des informations nous concernant. De nombreuses expériences ont montré qu'un sujet est capable de repérer rapidement (voire presque instantanément) les éléments qui les concernent directement, par exemple son nom dans une liste, son visage sur une photographie, sa date de naissance au milieu d’une série de dates historiques… Ce biais centré sur soi-même peut également être élargi à notre mémoire, plus particulièrement à notre mémoire de travail.

La mémoire de travail correspond à ce que l’on mobilise quand on réfléchit activement à quelque chose, lorsqu’on manipule consciemment des informations. Par exemple, si vous tentez de retenir un numéro de téléphone, le temps de le composer, c’est sous la forme de la mémoire de travail que les chiffres sont stockés. Une fois la manipulation d’informations achevée, certaines peuvent être “enregistrées” dans notre mémoire à long-terme : on parle d’encodage et de stockage. Ultérieurement, si vous avez à nouveau besoin d’une information (par exemple si vous recomposez le même numéro de téléphone), elle pourra être “récupérée” depuis la mémoire à long-terme et repasser en mémoire de travail pour la durée nécessaire.

“Jusqu’à la fin des temps”, de Brian Greene

Sven Ortoli publié le  

© Flammarion

« Avec le temps, tout ce qui est vivant mourra. » C’est sur ce constat clinique que s’ouvre Jusqu’à la fin des temps (Flammarion, 2021), le livre du physicien et mathématicien – ajoutons, très philosophant – Brian Greene, qui le conclut, comme il se doit, sur la mention non moins clinique que « le cosmos s’achemine vers le froid et la stérilité ».

Entre les deux ? Il y a un très beau livre, intelligent, sensible, clair, qui raconte la grande aventure de l’espèce humaine et qui répond comme elle peut à la question de son destin cosmique. On y croise Emerson et RussellSartreet SpenglerSchrödinger et Jouvet (Michel, pas Louis), Camus et bien d’autres tant la curiosité dont témoigne Greene est rhizomatique !

On n’est pas obligé d’adhérer à sa vision impersonnelle et mécaniste du monde, mais Greene n’écrit pas tant en militant qu’en vulgarisateur dans la lignée d’un Gamow, d’un Einstein ou d’un Feynman.

Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? 

Sacrée question mais pas question sacrée pour Brian Greene, car, à ses yeux, nous sommes, ni plus ni moins, des amas de particules régies par les lois de la physique. Pas de libre arbitre pour ces amas qui nous constituent. « Les particules n’ont pas de but. Il n’y a pas de réponse définitive tapie dans les profondeurs de l’espace », attendant d’être découvertes. Chacun d’entre nous, écrit le théoricien des cordes, est une machine à vapeur qui pour survivre « doit régulièrement remettre le compteur de l’entropie à zéro », jusqu’à ce que l’entropie finisse par l’emporter.

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