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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 29 octobre 2020

Le gouvernement continue de supprimer des lits d’hospitalisation : la carte des hôpitaux concernés

 Fichier:Logo-Basta.jpg — Wikipédia

 29 OCTOBRE 2020

Gouvernement et autorités sanitaires continuent de fermer des centaines de lits dans les hôpitaux, malgré la pandémie. Voici la carte des suppressions de lits à venir que nous publions en exclusivité.

On aurait pu penser qu’avec la première vague du Covid qui a déferlé au printemps, les autorités sanitaires, les Agences régionales de santé (ARS), les directions des hôpitaux auraient remis en question la politique de suppression de lits d’hôpitaux qui prime depuis des années. Il n’en est rien. Au moins treize hôpitaux vont continuer de perdre des places d’hospitalisation.

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Dépression : comment obtenir de l'aide ?

Publié le : 

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Quels sont les signes d’alerte ou les symptômes qui indiquent que l’on traverse plus qu’une déprime passagère et qu’il s’agit bel et bien d’une dépression ? À quelle porte frapper pour obtenir de l’aide ? Ecoutez le Pr Frank Bellivier, professeur de psychiatrie adulte à l’université Denis Diderot à Paris, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie au ministère de la Santé, responsable du Service de psychiatrie et du Service de médecine addictologique du Groupe Hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-F. Widal à Paris.

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Seniors reconfinés : «Ne plus du tout revoir ma famille, je trouve cela dur»

Par Romain Métairie — 

Colette chez elle avec son ami François-Didier mercredi dans le XVIe arrondissement de Paris.

Colette chez elle avec son ami François-Didier mercredi 

dans le XVIe arrondissement de Paris. 

Photo Marie Rouge pour Libération

Entre résignation à l’idée de retrouver les affres de l'isolement, et acceptation de la situation sanitaire délicate, les personnes âgées se préparent à affronter un nouveau confinement.

«Ce qu’il y a d’affreux, c’est que j’ai écouté le début, puis je me suis endormie juste avant les annonces !»  Colette Brault s’y attendait. Comme chaque Français, cette octogénaire francilienne n’a pas vraiment fait l’étonnée en apprenant qu’Emmanuel Macron avait annoncé un reconfinement national, a minima jusqu’au 1er décembre. «Il fallait prendre des décisions radicales, je suis solidaire et je les respecterai sérieusement», glisse-t-elle, vagabondant seule dans son appartement cossu situé dans le quartier de La Muette, en plein XVIe arrondissement de Paris. Une ambiance déjà très «confinée», qui tranche avec celle, plus conviviale, de l’après-midi.

Deuxième vague : l'exécutif avait (en partie) de quoi tirer des leçons de la première

Olivier Véran, ministre de la Santé, avant une conférence de presse sur le Covid-19 le 22 octobre.

Olivier Véran, ministre de la Santé, avant une conférence 

de presse sur le Covid-19 le 22 octobre. 

Photo Marc Chaumeil pour Libération

«Libération» a eu accès au rapport du général Lizurey sur la «gestion» par l'exécutif de la première vague de l'épidémie de Covid-19. Si l'ex-patron de la gendarmerie estime que la «réponse de l'Etat» a été «à la hauteur de l'enjeu», il pointe des «faiblesses» et un «manque d'outils».

Un «engagement individuel exceptionnel» mais une «organisation encore perfectible». Voilà la principale conclusion de Richard Lizurey, ancien patron de la gendarmerie nationale, qu’Edouard Philippe avait missionné début avril pour effectuer un «contrôle qualité de la gestion de crise sanitaire». Celle du printemps. Libération a pu consulter ce rapport de 71 pages, resté confidentiel depuis sa remise en juin aux hautes sphères de l’exécutif, et révélé ce mercredi par le Canard enchaîné : il contient vingt-six recommandations à la disposition du gouvernement Castex depuis le début de l’été pour aider l’Etat en cas de nouvelle épidémie à gagner en efficacité et en «anticipation». Compte tenu de l’annonce, probable, ce mercredi soir par Emmanuel Macron, d’un nouveau confinement pour stopper le rebond actuel de l’épidémie de Covid-19, pas sûr que l’ex-«Monsieur déconfinement» ait eu le temps ou la volonté de tout mettre en œuvre.

«Il m’a frappée, et je me suis vue mourir dans les yeux de ma fille»

Par Virginie Ballet — 

Laura Rapp en juillet, à son domicile.

Laura Rapp en juillet, à son domicile.

Photo Nolwenn Brod. VU pour Libération


Une relation amoureuse qui débute dans le bonheur, puis une emprise qui s’étend petit à petit, des violences qui s’aggravent graduellement, jusqu’à la tentative de meurtre conjugal. Laura a survécu. Après plus de deux ans de bataille judiciaire, elle raconte son parcours à «Libération».

Le débit est rapide, la parole s’écoule comme un flot ininterrompu, teinté de colère autant que de combativité. Longtemps, Laura Rapp s’est tue. Aujourd’hui, elle veut témoigner, «pour les autres, pour faire passer un message d’espoir». Leur dire de surtout de «ne jamais abandonner». «Nous, les survivantes, on est un peu oubliées, parce qu’on est dans une sorte d’entre-deux, comme des zombies en errance totale, qui culpabilisons parfois d’avoir survécu», déroule-t-elle. Chaque année, plusieurs dizaines de femmes réchappent comme Laura d’une tentative de meurtre conjugal, quand, l’année dernière, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex. Assise dans son appartement francilien, cette attachée commerciale dans l’immobilier de 32 ans raconte posément cette nuit d’avril 2018 au cours de laquelle son compagnon de l’époque, F., a tenté de la tuer par strangulation, en présence de leur fille, alors âgée de 2 ans et demi.

Nouvelles technologies. Émotions danger !


 


Par Laure Andrillon, Illustration Benjamin Tejero — 

Nouvelles technologies. Émotions danger !

Nouvelles technologies. Émotions danger !

Le confinement a fait exploser l’usage du smartphone et des réseaux sociaux. Tel Narcisse s’admirant dans l’eau, nous sommes aujourd’hui encore plus happés par le reflet de nos écrans. Au risque de ne plus savoir éprouver ni solitude, ni ennui, ni contemplation. C’est l’objet d’un nouveau courant de recherche outre-Atlantique.

Le Narcisse des Métamorphoses d’Ovide a dépéri de ne pouvoir détacher les yeux de son reflet, rencontré par accident alors qu’il croyait poser son regard sur l’eau. Le Narcisse d’aujourd’hui se perd plutôt de sa propre initiative : il empoigne son téléphone pour river son regard sur un écran, fasciné par ces autres reflets que sont les selfies, les réseaux sociaux, les statistiques d’applications mesurant toutes sortes de performances. Comme s’il avait besoin du regard des autres pour mieux tomber amoureux de lui-même.

Covid-19 : Il ne faut pas répondre aux inquiétudes du confinement par de "faux amis", comme l'alcool ou les psychotropes, indique un psychiatre

 franceinfo:

Publié 

Michel Lejoyeux, directeur des services de psychiatrie et d’addictologie des hôpitaux Bichat et Maison Blanche, appelle les Français "à garder une relation à l'autre", même si ce n'est pas toujours facile en temps de confinement. 

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Article rédigé par

Thomas Ruyant, valeurs dans le vent


 


Par Didier Ravon, photo Fabrice Picard — 

Le marin de Dunkerque, dont le bateau fait la promotion de la réinsertion des précaires, est l’un des favoris du prochain Vendée Globe.

Et vous, quelle est votre intelligence ?

Anne Robin publié le 

Les temps sont incertains, à peine le couvre-feu mis en place que les rumeurs de confinements vont bon train. Ces situations nouvelles, chacun y réagit à sa façon. 

  • Il y a ceux qui tentent d’analyser rationnellement la situation avec chiffres et courbes à l’appui pour justifier ces changements : ils vont faire appel au raisonnement, autrement dit à l’intelligence logico-mathématique
  • D’autres vont, au contraire, accepter au jour le jour les nouvelles décisions, faisant évoluer rapidement leur habitudes et comportements aux nouvelles contraintes sans céder à la panique : ils font preuve alors d’une grande intelligence adaptative
  • Certains, enfin, vont se concentrer sur ce qu’ils ressentent lors de ces différents changements, analyser leurs émotions et celles de leur entourage, et en discuter pour vivre au mieux cette période : ils utilisent leur intelligence émotionnelle
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mercredi 28 octobre 2020

"Assistés", économie de la drogue… Des idées reçues sur les quartiers pauvres contredites par un rapport

 Bilan année France 3 Paris Île-de-France | FranceTV Pro – Pressrooms du  groupe France Télévisions

Publié le 27/10/2020

15 ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, point de départ de trois semaines d’émeutes dans les banlieues françaises, l’Institut Montaigne publie un rapport qui bat en brèche de nombreux clichés sur les quartiers pauvres. Entretien avec son auteur, Hakim El Karoui.

Bobigny, en Seine-Saint-Denis (illustration). Dans le département, 38,3 % de la population vit dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).

Bobigny, en Seine-Saint-Denis (illustration). Dans le département, 38,3 % de la population vit dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). • © IP3 PRESS/MAXPPP

Il y a 15 ans jour pour jour, le 27 octobre 2005, la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois provoquait trois semaines d’émeutes et de révoltes dans les banlieues. Depuis le décès des deux adolescents, électrocutés dans un transformateur électrique après avoir cherché à échapper à la police, le sentiment d’abandon et de relégation dans ces quartiers n’a jamais disparu.

Un rapport de l’Institut Montaigne vient aujourd’hui bousculer de certaines idées reçues : "Les quartiers pauvres ont un avenir". L’étude, publiée dimanche par le think tank d'orientation libérale, s’intéresse à 1 296 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) situés en France métropolitaine, classés ainsi depuis la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine de 2014.

Pauvreté, populations immigrées et jeunes, parcs de logements sociaux importants, taux de participation électorale faible… Outre leurs points communs, le rapport distingue trois grands types parmi ces quartiers : des quartiers "post-industriels" dans le nord et le nord-est de la France ; des quartiers "excentrés", situés dans ou près des petites villes et villes moyennes ; et enfin des quartiers "maquiladoras" ou "métropolitains", situés en périphérie des grandes métropoles. Ces derniers se trouvent particulièrement en région parisienne : à titre d’exemple, 38,3 % de la population de Seine-Saint-Denis vit dans un "QPV".

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« On attend de l’école qu’elle garantisse une communion totale de la jeunesse avec la nation »

L’historien Sébastien Ledoux, qui a enquêté sur le monde scolaire après les attentats de 2015, détaille les enjeux de la rentrée, lors de laquelle Samuel Paty sera honoré.

Propos recueillis par  Publié le 28 octobre 2020

François Hollande observe une minute de silence à l’école Jean-Jaurès, le 20 mars 2012, au Pré-Saint-Gervais, après une tuerie dans une école.

Sébastien Ledoux est chercheur et historien (Paris-I). Il a enseigné dix ans à Grigny (Essonne), et soutenu une thèse de doctorat sur le devoir de mémoire. Il termine une enquête de trois ans auprès d’écoles et d’établissements franciliens sur le monde scolaire face aux attentats de 2015, lancée dans le cadre de l’appel à projets « 13-Novembre » (CNRS/Inserm). Pour passer l’épreuve de la rentrée du 2 novembre, il appelle à miser sur le « collectif » des professeurs pour que la minute de silence fasse sens.

L’école doit reprendre lundi 2 novembre, et l’émotion suscitée par l’assassinat de Samuel Paty, le 16 octobre, s’annonce très forte. Les enseignants vont devoir la canaliserComment faire ?

Le temps des vacances joue pour eux. Pour partager l’émotion entre collègues, pour s’échanger des ressources, des documents… En 2015, il leur avait fallu du jour au lendemain improviser l’accueil de leurs élèves.

« La question de l'origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement »

 cnrs-le-journal-logo - La Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences

Par Yaroslav Pigenet le 27.10.2020,

Vue d'artiste de coronavirus

Près d'un an après que l'on a identifié le coronavirus SARS-CoV-2, les chercheurs n'ont toujours pas déterminé comment il a pu se transmettre à l'espèce humaine. Le virologue Étienne Decroly fait le point sur les différentes hypothèses, dont celle de l’échappement accidentel d’un laboratoire.
Tandis qu’on assiste à une course de vitesse pour la mise au point de vaccins ou de traitements, pourquoi est-il si important de connaître la généalogie du virus qui provoque la pandémie de Covid-19 ?

Étienne Decroly1 : SARS-CoV-2, qui a rapidement été identifié comme le virus à l’origine de la Covid-19 est, après le SARS-CoV en 2002 et le MERS-CoV en 2012, le troisième coronavirus humain responsable d’un syndrome respiratoire sévère à avoir émergé au cours des vingt dernières années. On connaît désormais bien cette famille de virus qui circulent principalement chez les chauves-souris, et dont le transfert zoonotique provoque épisodiquement des épidémies chez l’homme. Il est donc crucial de comprendre comment ce virus a passé la barrière d'espèce et est devenu hautement transmissible d’homme à homme. L’étude des mécanismes d’évolution et des processus moléculaires impliqués dans l’émergence de ce virus pandémique est essentielle afin de mieux nous prémunir des émergences potentielles de ces virus, et pour élaborer des stratégies thérapeutiques et vaccinales.

Dès les premières semaines de la pandémie, alors qu’on ne savait encore pas grand-chose du virus, sa probable origine animale a très vite été pointée. Pourquoi a-t-on d’emblée privilégié cette piste, et a-t-elle été confirmée depuis ?
É. D. L’origine zoonotique des coronavirus, qui infectent près de 500 espèces de chauves-souris, était déjà bien documentée à partir des émergences précédentes. Dans la nature, des populations de chauves-souris partagent les mêmes grottes, et différentes souches virales peuvent alors infecter simultanément le même animal, ce qui favorise les recombinaisons génétiques entre virus et leur évolution. Certaines souches sont parfois aptes à franchir la barrière d’espèce.

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Vous êtes parent de jeunes enfants : comment réagissent-ils au port du masque par les adultes qui les entourent ? Témoignez

APPEL À TÉMOIGNAGE Depuis le déconfinement, en mai, les tout-petits sont entourés, à la crèche, chez leur nounou, à la maternelle, d’adultes qui portent un masque. Quels effets avez-vous observés sur eux quant à cette situation inédite ? Racontez-nous.

Publié le 27 octobre 2020

Les professionnels doivent porter systématiquement un masque dans les structures d’accueil des jeunes enfants de moins de 3 ans, selon les instructions du ministère de la santé. Ces enfants se retrouvent ainsi entourés d’adultes masqués au moment du biberon, du change ou encore lorsqu’ils sont dans les bras parce qu’ils viennent de pleurer.

mardi 27 octobre 2020

Bébés secoués : « La fuite en avant dans la judiciarisation ne protège aucun enfant »

Le 27 octobre 2020
 




Tribune La littérature scientique sur laquelle s’est fondée la Haute Autorité de santé pour ses recommandations est de mauvaise qualité, déplore un collectif de scientiques 

 Médecins et scientiques d’horizons divers, notre point commun est de nous être intéressés à une aection rare et méconnue : le syndrome dit « du bébé secoué » (SBS). Nous ne parlons pas ici des actes criminels durant lesquels des nourrissons sont violemment secoués et gravement blessés. Nous parlons plutôt de l’idée selon laquelle les hémorragies cérébrales (hématome sous-dural) et rétiniennes du nourrisson résultent avec « certitude » d’un secouement violent. Ce critère diagnostique est promu par la Haute Autorité de santé (HAS), qui formule des recommandations pour les professionnels de santé. Mais, dans le cas du SBS, l’analyse discutable de données incertaines l’a conduite à cette idée controversée et abandonnée dans certains pays. Les surdiagnostics ont de lourdes conséquences judiciaires : retrait des enfants à leurs familles, poursuites pénales, incarcérations. L’association de familles Adikia et son avocat, M Etrillard, ont d’ailleurs récemment demandé l’abrogation de ces recommandations.