Environ 40% des médecins de famille ont déjà été confrontés à au moins un patient ayant décidé de renoncer à toute alimentation solide ou liquide afin de mourir, selon une étude. La mort par le jeûne reste une forme de suicide passif qui pose de multiples questions éthiques.
"Nous ne nous attendions pas à un chiffre aussi élevé", indique Sabrina Stängle, coauteure de cette recherche. Plus de 40% des médecins interviewés ont en effet admis avoir été confrontés au moins une fois au renoncement volontaire de s'alimenter pour mourir.
La star de hip hop est allée soutenir à sa manière cette catégorie particulière de malades à l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale
Pour l’OMS, Il n’y a pas de santé sans santé mentale. C’est le credo que partage le docteur Eyoum Christian le chef du département de psychiatrie de l’hôpital Laquintane a tous ses patients et même ses proches.
A L’occasion de la journée mondiale de la santé mentale qui se célèbre tous les 10 octobre,le responsable de l’unité de psycahtrie de l’hôpital laquintinie a eu l’agréable surprise de recevoir les equipes de la start-up Waspito qui etaient accompagnées par la star de hip hop Stanley Enow.
Tout en encourageant le docteur Eyoum et son equipe pour le travail ô combien difficile qu’ils abattent tous les jours , Jean Lobe Lobe le CEO de la jeune start-up dira que: ''Nous avons decidé en tant que jeune star up de commencer notre resposabilité societalale par la santé mentale car c’est selon nous ce qu’il ya de plus important'' ceci pour justifier le choix du departemnt de psychatrie dans le cadre de leur action
Dans “Swallow”, sorti en janvier et diffusé dimanche 11 octobre sur OCS City, l’héroïne est atteinte de pica, un trouble alimentaire qui consiste à avaler des objets non comestibles. Amnésie dans “Memento”, érotomanie dans “Anna M.”, trouble de l’identité dans “United States of Tara”… Les pathologies psychiques inspirent follement le cinéma et les séries.
On les a connus échevelés au saut du lit. On leur a lu des histoires et fait des bisous du soir. Puis, un jour, on se sépare. Quand la famille recomposée se décompose, que reste-t-il du lien créé avec ses beaux-enfants ?
Si ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, notre affaire est mal embarquée. Car au bout du fil, les mots pour le dire n’arrivent pas aisément. Mais alors, pas du tout. Louise : « Euh… Ma belle-maman… Enfin, mon ancienne belle-maman… Comment dire ? »
Oui, comment dire ? Comment raconter un lien qui n’a pas de nom ni d’existence juridique ? Pour les besoins de cet article, nous choisirons donc un mot, ou plutôt une ribambelle de mots, pour qualifier ceux dont il est question : les ex-beaux-parents, et leurs ex-beaux-enfants. Autrement dit, quel lien garde-t-on avec les enfants de son ex ? La situation se présente plus souvent qu’on ne le croit.
A l'occasion des différentes discussions prévues dans l'après-midi, Alain Cocq est intervenu.
L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité est forte de près de 75000 adhérents. Elle tient sa 40ème Assemblée Générale à Dijon. Au cours de ce rassemblement, le dijonnais Alain Cocq a annoncé par visioconférence qu'il renonçait à nouveau à ses soins, à compter de dimanche 11 octobre à 23h59.
Alain Cocq, un malade incurable
Alain Cocq est un dijonnais de 57 ans, atteint d'une maladie incurable, depuis . Il avait initialement demandé au Président de la République fin août de pouvoir mourir en bénéficiant d'une dose de barbituriques. Cela lui avait été refusé. Puis il a annoncé l'arrêt de ses soins, le 4 septembre. Quatre jours plus tard, il était admis à l'hôpital en soins palliatifs. Le 9 septembre, il annonçait son retour à la maison "dans 7 ou 10 jours".
Ce samedi 10 octobre, Alain Cocq déclare, lorsqu'il avait accepté de revenir à l'hôpital pour soulager sa douleur début septembre, qu'il s'agissait "d'un quiproquo", où les médecins ont fait "plus que le requinquer et ont repris l'hydratation et l'alimentation."
Femmes en couple et/ou avec enfants, si vous avez trouvé un moyen de vous isoler, écrivez-nous.
« Vous l’avez pas fait finalement votre article sur la fillonière ? » Cette question m’est posée l’air de rien par une collègue qui mange un panini en face de moi. J’y réponds abruptement (« non ») alors que je mesure toute l’attente qu’il y a derrière. Ma camarade termine certains jours avec de la bave d’enfant dans l’oreille (le dernier a moins de 5 ans) et elle veut vraiment lire l’expérience de femmes ayant une « chambre à soi ». La fillonière est le mot qu’on a inventé à Rue89 pour désigner cette pièce destinée aux femmes, qui ne soit pas la buanderie. Nous avons en tête l’équivalent d’une garçonnière : une pièce d’environ 10 mètres carrés, dans laquelle notre genre pourrait écrire, penser, s’affaler, dormir seule, coucher avec des gens nouveaux. Leur dire, comme dans la chanson « la Garçonnière » de Biolay :
« Allongez-vous, moi je reste debout. »
« Je rêve surtout d’un lieu où personne ne me ferait chier », me recadre mon amie.
Au cours du déjeuner, elle et moi admettons avoir entré quelques alertes sur Seloger.com pour des surfaces minuscules. Et nous faisons le même constat : à Paris, une petite pièce vaut au moins 50 000 euros. Et encore, pour ce prix-là, il ne faut pas compter sur une vraie fenêtre, mais sur un velux. En attendant la fortune, je conseille ici à ma camarade, ayant moi-même deux jeunes enfants, de se rabattre sur de la fuite réalisable. Si rester trop longtemps aux toilettes est louche et dégradant, la salle de bain fait bien l’affaire. Grâce au patriarcat, personne ne peut reprocher à une femme d’y passer du temps. Je m’y assois par terre et je scrolle mon téléphone, sans avoir le père de mes enfants en stéréo :
« Tu peux pas lâcher un peu ton portable ? Tu lis quoi là encore ? »
A travers la porte, je l’entends dire : « Non, maman est dans la salle de bain. » Eh ouais. Injoignable parce que je mets du mascara. C’est reposant. En fait, j’y lis un article du « New York Times » sur le Covid de Trump ET je regarde des stories de Marie Papillon.
Quasiment jamais traduite en France, la poétesse américaine Louise Glück a reçu le 8 octobre le Prix Nobel de littérature 2020. L'auteure de 77 ans a déjà été distinguée par le National Book Award en poésie en 2014 pour The Triumph of Achilles et le Prix Pulizter en 1993 pour son recueil The Wild Iris, dont une traduction française par Marie Olivier a été publiée dans la revue Po&sie, qui a également édité des extraits de Descending Figure (1985) et Vita Nova (1999). Elle a aussi été Poète lauréat des Etats-Unis en 2003, titre le plus prestigieux dans cette catégorie.
Enseignante à Yale, elle a commencé à publier ses recueils de poèmes en 1968 (Fistborn). C'est la 16e femme à remporter ce Nobel de littérature et le 13e auteur américain tous sexes confondus distingué par l'Académie suédoise. Aux Etats-Unis, elle a été essentiellement publiée chez The Ecco Press et ces quinze dernières années chez Farrar, Strauss and Giroux. Son dernier ouvrage est un essai paru en 2017, American Originality: Essays on Poetry.
Outre ses 17 publications en plus de 50 ans, dont une partie a été traduite en espagnol, en séudois, et en allemand, plusieurs essais universitaires sont consacrés à son travail. En France, l'essai Résistance à la poésie de James Longenbach, qui étudie notamment le travail de la Nobel, a été publié en 2013 aux éditions de Corlevour. Epuisé, on retrouve aussi des poèmes de l'auteure, analysés sous le prisme de l'identité sexuelle, dans Genres, genre: dans la littérature anglaise et américaine chez les éditions Houdiard (2015).
Entre-deux
L'influence de la psychanalyse et d'auteurs comme Robert Lowell, Rainer Maria Rilke et Emily Dickinson dans son œuvre se mélange à son refus d'être catégorisée que ce soit pour son sexe, ses croyances ou son indentité. En alliant l'onirisme et l'intimité, le vivant et le féminin, elle explore les sentiments les plus profonds, autour de thèmes comme la déception, le rejet, la perte et l'isolement, donnant une tonalité assez sombre à ses poèmes. Elle s'affirme iconoclaste et préfère être dans "l'entre-deux".
Depuis les années 1990, la Suède a ouvert les secteurs de la santé et de l’éducation au privé. A Täby, à proximité de Stockholm, près de la moitié des écoles et des maisons de retraite ont été privatisés. Mais le Covid-19 a relancé le débat sur l’importance de l’Etat-providence.
Une quinzaine de landaus trônent devant l’école aux façades en bois rouge. C’est l’heure de la sieste à la Holmgårdens förskola. A l’intérieur, les plus grands terminent leur déjeuner sur une large table carrée, près de la cuisine. Situé dans un quartier pavillonnaire, dans le vieux Täby, la banlieue chic de Stockholm, l’établissement ressemble à n’importe quelle maternelle suédoise, avec ses tapis au sol, ses petits meubles de bois clair et ses salles remplies de jouets et de matériel pédagogique. L’école accueille 72 enfants de 1 à 6 ans, dans quatre classes, chacune comptant trois enseignants.
Comme la plupart des maternelles à Täby, la Holmgården était un établissement public avant d’être privatisée par la majorité municipale de centre droit en 2001. Aujourd’hui, 68 des 71 maternelles de la commune sont privées. Même chose pour la moitié des écoles primaires et des collèges et six des huit lycées de cette localité de 72 000 habitants, à 15 kilomètres au nord de Stockholm, deuxième ville la plus riche de Suède et bastion du parti conservateur.
La droite gouverne à Täby depuis plus de quarante ans – presque une anomalie au royaume de la social-démocratie. Le cheveu gominé et le teint hâlé, Erik Andersson, 46 ans, a remporté les élections municipales de septembre 2018 avec 38 % des voix, un record pour le parti conservateur en Suède.