Crédit photo : S. Toubon
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vendredi 10 juillet 2020
Jacques Toubon : « Sur la CMU et l’AME, les médecins ne peuvent pas s’exonérer de l’égalité de traitement »
PUBLIÉ LE 09/07/2020
Alors qu’il s’apprête à quitter ses fonctions de Défenseur des droits, Jacques Toubon a répondu à vos questions au cours d’un Live chat de plus d’une heure. IVG, Secret médical, discriminations dans l’accès aux soins, confinement et libertés individuelles… il a précisé la position du Défenseur des droits sur de nombreux sujets et invité les médecins à prendre part à la protection des droits fondamentaux et à préserver l’égalité de traitement.
- Journaliste QDM (SL)Bonjour à toutes et à tous.Le Live chat va bientôt commencer. Nous accueillons aujourd’hui Jacques Toubon, Défenseur des droits. Au cours de son mandat, il a pris position sur de nombreux sujets dans le domaine de la santé. Alors qu’il s’apprête à quitter ses fonctions, Jacques Toubon fera le bilan de son action et répondra à vos questions pendant toute la durée de ce Live chat.
- Journaliste QDM (SL)Encore quelques minutes avant le début de ce Live chat. Merci de votre patience.
- Journaliste QDM (SL)Jacques Toubon vient à la rédaction. Le Chat va commencer...
- Journaliste QDM (SL)Bonjour Jacques Toubon. Nous sommes ravis de vous accueillir dans les locaux du « Quotidien ». Merci d’avoir accepté notre invitationJacques ToubonJe suis extrêmement heureux de me retrouver dans les locaux du « Quotidien du Médecin » et de pouvoir répondre à toutes les questions de ce « chat », comme on dit en français.
- Docteur DanyPensez-vous qu’il soit tolérable que des personnes âgées résidentes dans les EHPAD soient encore interdites de sorties ? Que faire et vers quelle autorité se tourner face à un refus de la direction de l’EHPAD de laisser sortir une personne âgée pour une visite dans sa famille alors qu’elle en est capable physiquement ? Pouvons-nous admettre une telle privation de libertéJacques ToubonJ'ai traité cette question dès le début de l'année et pendant l'épisode de pandémie de manière ponctuelle. À l'automne, je pense que la Défenseure des droits publiera une décision cadre relative aux droits fondamentaux des personnes hébergées dans les EHPAD et autres formes d'hébergement collectif. Cette décision, à laquelle j'attache beaucoup d'importance, n'a été retardée que par la surcharge de travail qu'a entraîné aux juristes la situation depuis le mois de mars.Jacques ToubonNaturellement, à côté de cette décision cadre, nous traiterons toutes les réclamations individuelles que nous recevrons, comme nous avons commencé à le faire.Jacques ToubonDe manière plus générale, la liberté d'aller et de venir, est un des principes fondamentaux que la peur, la volonté de sécurité, tendent à compromettre à travers les deux états d'urgence successifs, mais aussi simplement, par la manière dont sont traités certains patients, par exemple, dans les établissements psychiatriques, comme la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté l'a montré récemment, certains pensionnaires d'établissements médico-sociaux (et pas seulement les personnes âgées) et aussi par les atteintes qui sont portées à la liberté de manifester.
Coronavirus : 50 % des transmissions surviennent avant le début des symptômes
PAR
BÉNÉDICTE GATIN
-
PUBLIÉ LE 09/07/2020
« Près d’un quart des infections par le SARS-CoV-2 restent asymptomatiques et environ 50 % des transmissions surviennent durant la phase pré-symptomatique du patient source ». Si au début de l’épidémie le poids des infections asymptomatiques par le Sars-cov-2 et la probabilité de transmissions en phase pré-symptomatique étaient jugés négligeables, plusieurs publications sont venues depuis rectifier le propos.
Dans une « synthèse rapide » publiée mercredi, Santé publique France fait un état des lieux en s’appuyant sur une recherche sélective et non exhaustive des données disponibles dans la littérature au 2 juin 2020.
jeudi 9 juillet 2020
REPAIRE DE JUMELLES
Par Clémentine Mercier — Photo Benedicte Kurzen. NOOR. Sanne De Wilde
Dans l’Amour la poésie de Paul Eluard, la Terre est bleue comme une orange mais, dans cette photographie, la Terre est rose comme la peau d’un litchi, une framboise ou un gros radis… Deux fillettes, Deborah Kehinde (qui signifie en yoruba, «la première née») et Célestine Taiwo (littéralement, «celle arrivée après l’autre»), sortent tout juste d’une célébration religieuse. Très fières, elles posent sur un monticule fuchsia, le regard vers l’infini, telles deux déesses auréolées de charlottes blanches - la tenue d’apparat pour cette cérémonie à laquelle on se rend traditionnellement pieds nus. Les sœurs jumelles habitent à 80 kilomètres de Lagos, dans le sud-ouest du Nigeria, plus précisément dans le village d’Igbo-Ora, surnommé la ville des jumeaux. Là, les grossesses gémellaires sont plus nombreuses que dans le reste du monde.
Le confinement a fortement impacté les adolescents
Stéphanie Lavaud 1er juillet 2020
France – Parlera-t-on d’une génération Covid comme il y a il y a eu une génération SIDA, profondément marquée par l'apparition d'une nouvelle maladie ? Ces jeunes, que l’on a désigné à un moment donné comme vecteurs majeurs de la maladie et qui ont été stoppé dans l’élan de leur jeunesse par le confinement, vont probablement garder des séquelles de cette période, même si tous n’ont pas été égaux devant le confinement. A-t-on pris en charge la souffrance de ceux qui étaient confinés dans des espaces étroits, parfois prisonniers d’ambiances familiales délétères ? D’une façon plus globale, a-t-on écouté ce qu’ils avaient à nous dire car finalement leur parole n’a été que peu entendue pendant et après le confinement. Enfin, quid des jeunes migrants ou de parents migrants, leurs familles ont-elles bien compris les enjeux du confinement ? Comment l’ont-ils vécu ? Autant de sujets sur lesquels le Pr Marie-Rose Moro, pédopsychiatre et spécialiste de psychiatrie transculturelle, qui dirige la Maison de Solenn à l’hôpital Cochin (Paris), nous donne son point de vue.
Medscape édition française : Comment l’épidémie de Covid et le confinement ont-ils impacté la vie des adolescents ?
Pr Marie Rose Moro : Le point commun à tous les adolescents, c’est qu’à cet âge-là, on a besoin du monde extérieur. La vie sociale et amicale est très importante. On a besoin de s’identifier aux autres, d’échanger avec des adultes autres que ses parents. A l’adolescence, le monde s’élargit, on parle d’ailleurs « d’espace psychique élargi ». On sort du modèle parental, on s’identifie à d’autres, à des valeurs du monde extérieur et d’autres manières de faire, de penser, etc.
Les scientifiques prennent le gaz hilarant très au sérieux
Par Paul Ricaud —
Des cartouches de protoxyde d'azote, normalement utilisées pour les siphons a chantilly. Ce gaz est depuis quelques années utilisé comme gaz hilarants. Benjamin Polge
Des cartouches de protoxyde d'azote, normalement utilisées pour les siphons a chantilly. Ce gaz est depuis quelques années utilisé comme gaz hilarants. Benjamin Polge
Une étude de l'Anses dévoilée ce jeudi insiste sur la dangerosité de cette drogue légale, pourtant perçue comme inoffensive, qui séduit notamment les plus jeunes.
Schizophrénie : comment la distinguer des autres maladies psychiatriques ?
Par :Caroline ParéPublié le :
La schizophrénie est une maladie psychiatrique qui affecte plus de 23 millions de personnes dans le monde. En France, elle concerne 600 000 personnes.
Quels symptômes caractéristiques permettent de distinguer la schizophrénie d'autres maladies psychiatriques ? Y-a-t-il un âge particulièrement sensible en termes de déclenchement de ces symptômes ?
- Dr Boris Chaumette, psychiatre à l’Hôpital Sainte-Anne à Paris, chercheur dans l'unité INSERM U1266, Docteur en psychiatrie et en neurosciences étudiant la génétique et l'épigénétique des troubles psychiatriques, en particulier la schizophrénie
Nue à Lourdes, prière punk, Jésus en érection… Quand l’art provoque l’Eglise
Une amende de 2 000 euros vient d’être requise contre la performeuse Deborah De Robertis pour s’être montrée nue devant la grotte de Lourdes. Avant elle, de nombreux artistes de différents pays ont été condamnés par la justice pour des créations jugées sacrilèges.
Par Roxana Azimi Publié le 8 juillet 2020
Juin 2020 : chère tenue d’Ève
Deux mille euros. C’est le montant de l’amende requise, le 25 juin, par le parquet de Tarbes à l’encontre de Deborah De Robertis. En août 2018, l’artiste franco-luxembourgeoise s’était présentée nue à l’entrée de la grotte du sanctuaire de Lourdes, où, selon la tradition catholique, la Vierge Marie serait apparue à Bernadette Soubirous en 1858. Le sanctuaire a porté plainte, dénonçant « un acte d’exhibitionnisme qui a choqué les fidèles présents ». La récidiviste, déjà relaxée par le passé pour des performances dénudées au Louvre et à Orsay, affirme avoir voulu réunir à Lourdes deux figures bibliques, Marie « l’asexuée » et Marie-Madeleine la « trop sexuée », pour dénoncer les stéréotypes féminins véhiculés par la religion. Jugement rendu le 6 août.
Agressée sexuellement par un patient: l'hôpital ne sera pas poursuivi
LA COTE
SUISSE
10.07.2020
L'hôpital de Belle-Idée est l'établissement psychiatrique des Hôpitaux universitaires de Genève.
© JULIEN GREGORIO/PHOVEA/HUG
GENÈVE En 2013, une jeune handicapée était agressée sexuellement à l'hôpital Belle-Idée par un patient schizophrène. Le Ministère public exclut toute responsabilité du personnel soignant.
Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et le personnel soignant ne portent aucune responsabilité dans l'agression d'une jeune handicapée par un patient schizophrène, en 2013, à l'hôpital de Belle-Idée. Le Ministère public a ordonné le classement de la procédure.
L'information, révélée vendredi par la Tribune de Genève, a été confirmée par Romain Jordan, l'avocat de la famille de la victime. L'agresseur avait été jugé irresponsable. Le Parquet devait encore déterminer, sur requête des plaignants, si des reproches pouvaient être adressés au corps médical et aux HUG dans cette affaire.
Signification des rêves : les règles d'or pour apprendre à les interpréter
Le 10 juillet 2020
Absurdes ou riches de sens ? La réponse à la question que tout rêveur se pose : nos rêves ont un sens, que l'on peut décrypter. Petite méthode pour en savoir plus.
Nos rêves nous font rire, nous intriguent, nous terrifient, nous émerveillent ou nous indiffèrent. Ils peuvent nous poursuivre tout au long de la journée ou se dissiper au réveil sans que l'on puisse les retenir. Lorsqu'on ne s'en souvient pas, on a rêvé quand même. Mais comment interpréter ses rêves ? à quoi riment ces scénarios énigmatiques, " sans queue ni tête " ? Pour ceux qui les jugent absurdes et n'en veulent rien savoir, ils ne servent à rien. Dans ce cas, pourquoi se manifestent-ils ? Les neurosciences nous apprennent qu'ils contribuent, entre autre, au bon fonctionnement de notre cerveau, optimisent la mémorisation et consolident les apprentissages. Mais pourquoi le cerveau recourt-il à des mises en scène si sophistiquées ?
Cette question qui a interrogé tous les grands esprits depuis la nuit des temps a fasciné Freud, qui a vu dans les rêves " la voie royale vers l'inconscient ", c'est-à-dire la partie la plus méconnue et néanmoins active de notre psychisme. Car c'est dans l'inconscient que se tapissent nos pulsions et nos désirs inavouables, censurés par notre notre conscience en état d'éveil. Sauf que plus on ignore ses messages, plus il mène le jeu à notre insu. Décrypter nos rêves nous aide à nous familiariser avec cet " intime étranger ". Car l'inconscient est très bavard et a besoin d'être entendu, à défaut d'être compris ! A condition d'admettre qu'il a son propre langage, avec sa propre logique et ses propres lois. En le traduisant à l'aide de la psychanalyse, nous pourrons mieux nous connaître et reprendre ainsi " la main " sur le cours de notre vie. Le psychanalyste Jean-Pierre Winter nous guide dans cette fascinante exploration… de nous-même.
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