- Par Agnès Lara
À retenir
- Les données de la littérature font ressortir que, lors des épidémies, les périodes de confinement ont nécessairement un impact psychologique négatif considérable qui peut parfois être ressenti des mois, voire des années plus tard.
- Ce constat incite à prendre des mesures immédiates pour en minimiser les conséquences.
- Les personnes ayant des antécédents psychiatriques et les personnels de santé exposés puis confinés sont plus à risque de troubles psychologiques ultérieurs et justifient la mise en place d’interventions de soutien précoces.
- Les différents facteurs de stress ont d’autant plus d’impact qu’ils sont vécus sur une plus longue durée. Celle-ci doit donc être limitée au strict minimum.
Le confinement que nous vivons représente non seulement une interdiction d’aller et venir à sa guise, mais impose également une séparation d’avec les proches et le tissu social. Ajoutez à cela la peur d’être malade et l’ennui, et cela peut conduire chez les plus fragiles à des situations très difficiles (suicides, violences, etc.). Dans l’objectif de guider les décisions publiques, une équipe britannique vient de réaliser une revue de la littérature pour évaluer les conséquences du confinement sur le bien-être mental et l’équilibre psychologique.