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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 10 décembre 2019

Téléconsultation : face aux plateformes commerciales, les partenaires conventionnels veulent protéger le parcours de soins

PAR 
SOPHIE MARTOS
PUBLIÉ LE 10/12/2019

Crédit photo : S. Toubon
La téléconsultation remboursée s'apprête à connaître quelques retouches. Un projet d'avenant (n°8) visant à modifier les règles encadrant la téléconsultation est dans les tuyaux entre la CNAM et les syndicats de médecins libéraux.
Le texte, dont « le Quotidien » a eu une copie, détaille les nouvelles modalités pour le recours aux téléconsultations dans certaines situations dérogatoires au parcours de soins coordonné – pour un patient sans médecin traitant ou lorsque celui-ci est indisponible. Une manière d'écarter les opérateurs commerciaux qui tentent de s'engouffrer dans la brèche.

MSF alerte sur des tentatives de suicide d'enfants réfugiés dans des camps en Grèce

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Le président de l'ONG fait état d'une situation "tragique, inhumaine" alors que quelque 13.000 personnes vivent dans le camp de Moria.

Médicaments : la filière vent debout contre la distribution à l'unité

Par  le 11.12.2019



Des médicaments vendus à l'unité pour éviter les déchets inutiles ? 
La disposition, actuellement examinée au Parlement dans le cadre 
du projet de loi anti-gaspillage, est rejetée par le secteur qui craint 
de nombreux effets indésirables
AFP/ARCHIVES - LOIC VENANCE


Des médicaments vendus à l'unité pour éviter les déchets inutiles ? La disposition, actuellement examinée au Parlement dans le cadre du projet de loi anti-gaspillage, est rejetée par le secteur qui craint de nombreux effets indésirables.
Cette mesure, qui figurait dans les engagements de campagne d'Emmanuel Macron, est revenue sur le devant de la scène fin novembre à l'occasion d'un amendement LREM voté en commission, révisé ensuite par le gouvernement.
S'appuyant sur des chiffres de l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM), selon lesquels un Français gaspille 1,5 kg de médicaments par an, le gouvernement propose de créer le principe d’une dispensation à l’unité de certains médicaments en officine, à une date fixée par décret, au plus tard le 1er janvier 2022.
"Les médicaments concernés par cette possibilité seront, dans un premier temps, limités à quelques antibiotiques, pour lesquels l’intérêt d’une dispensation à l'unité est le plus évident", propose l'amendement gouvernemental, qui laisse au pharmacien le choix du mode de délivrance.
"Si on regarde le cycle de vie du médicament, il est détruit lorsqu'on le ramène à la pharmacie. Notre préoccupation est de dire +ne produisons pas ce que nous ne consommons pas+", plaide la députée LREM Nathalie Sarles, qui avait porté l'amendement initial, plus contraignant.
Mais si le secteur admet que des efforts restent à faire, il est en revanche circonspect sur la cure proposée.
"Tout le monde est d'accord pour mettre en place des mesures contre le gaspillage. La question est de trouver comment atteindre cet objectif", estime Carine Wolf, présidente de l'Ordre des pharmaciens (AFP/Archives - LOIC VENANCE)
"Tout le monde est d'accord pour mettre en place des mesures contre le gaspillage. La question est de trouver comment atteindre cet objectif", estime Carine Wolf, présidente de l'Ordre des pharmaciens (AFP/Archives - LOIC VENANCE)
"Tout le monde est d'accord pour mettre en place des mesures contre le gaspillage. La question est de trouver comment atteindre cet objectif", estime Carine Wolf, présidente de l'Ordre des pharmaciens, qui doute de l'éventuel gain écologique en raison des contenants qui seront nécessaires pour distribuer les comprimés.
Le Leem, l'organisation professionnelle des laboratoires pharmaceutiques, trouve également la potion amère. Aux chiffres de l'IRACM, il renvoie à ceux de l'organisme de tri des médicaments Cyclamed, selon lesquels chaque Français se débarrasserait de 250 grammes de médicaments par an.

lundi 9 décembre 2019

La mémoire de l’eau invitée star face à des députés amnésiques ?



Paris, le mardi 3 décembre 2019 – Sur Twitter, Paul Molac, député LREM de la quatrième circonscription du Morbihan se félicitait il y a quelques jours : « Salle comble à l’Assemblée nationale ». Cette affluence saluée par l’élu ne concernait cependant pas un sujet hautement d’actualité ou des enjeux éthiques ou économiques fondamentaux, mais un colloque sur l’homéopathie. « Scientifiques, médecins et personnels de santé, vétérinaires et citoyens pour affirmer l’importance de l’homéopathie dans les soins et préserver son remboursement » détaille le député dans son message sur le réseau social, suggérant clairement que son ambition en présidant ce colloque était moins "médicale" et "scientifique" que "militante".

La matrice même de la vie censurée !

Néanmoins, le colloque, également placé sous la présidence de Yves Daniel (LREM, sixième circonscription de Loire-Atlantique), soutenu étrangement (ou pas) par une association promouvant la reconnaissance de formes non décrites de la maladie de Lyme, avait voulu donner tous les gages d’une communication scientifique. Ainsi, si sa personnalité n’était pas depuis longtemps controversée en raison de ses prises de position plus qu’iconoclastes, la présence du professeur Luc Montagnier, prix Nobel de Médecine, devait offrir toute sa crédibilité scientifique à la réunion. C’est d’ailleurs en adoptant une méthodologie rigoureuse, que Luc Montagnier a voulu évoquer les nombreuses publications qui mettraient en évidence la réalité de la théorie de la mémoire de l’eau. Il a ainsi pu citer des travaux dont le résumé propose cette digression surréaliste : « Cet article présente une brève revue des preuves (tant expérimentales que théoriques) de la formation de structures dissipatives dans l’eau liquide par trois types de perturbations physiques à faible contenu énergétique (…). La nature de ces structures dissipatives est analysée et expliquée en termes de thermodynamiques des systèmes éloignés de l’équilibre et de processus irréversibles, montrant leur origine quantique spontanée. Ces sortes de structures sont-elles la matrice même de la vie ? » interrogent humblement Vittorio Elia et ses confrères de l’université de Naples à travers une  un travail publié dans la revue Current Topics in Medicinal Chemistry. D’autres trésors de ce type pourraient être publiés assure Luc Montagnier si la censure qu’il a dénoncée en introduction, émanant d’interventions extérieures, ne jouait pas dans l’ombre ! Outre cette brillante intervention, la seconde partie du colloque était consacrée à une table ronde intitulée « Témoignages de pratique » à laquelle plusieurs praticiens ont participé.


Sandra Laugier : « Les séries sont de formidables ressources pour penser la morale »

La professeure de philosophie analyse, dans un entretien au « Monde », les séries non pas comme des objets esthétiques, mais comme une « matrice d’intelligibilité » de la réalité.
Propos recueillis par   Publié le 9 décembre 2019
Nicole Kidman, Reese Witherspoon et Shailene Woodley dans « Big Little Lies »
Nicole Kidman, Reese Witherspoon et Shailene Woodley dans « Big Little Lies » HBO
Entretien. Professeure à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, Sandra Laugier travaille sur des sujets aussi divers que le perfectionnisme, l’éthique du « care », la culture populaire, le féminisme, mais également la démocratie. Autant de thèmes que l’on retrouve aujourd’hui dans son nouvel essai, Nos vies en série (Flammarion « Climats », 392 pages, 21 euros)nourri de ses textes et de ses chroniques données depuis 2013 à Libération.
Faisant sienne la méthode du philosophe américain et cinéphile Stanley Cavell, la philosophe livre une réflexion stimulante sur les séries, non comme objet esthétique, mais comme « matrice d’intelligibilité » de la réalité, de notre rapport aux autres. Un outil d’éducation morale, selon elle, voire de pensée politique et de combat.

Au regard de l’engouement toujours plus vif du public pour les séries, vous estimez qu’il est temps de les prendre véritablement au sérieux. A quel point de vue ?

A tous les points de vue ! Que ce soit en termes artistique et esthétique – je considère les séries comme des œuvres à part entière –, mais aussi sur un plan théorique et éducatif. Il est temps, en effet, qu’on les prenne au sérieux comme ressource et modèle en philosophie morale. Dans mes cours, je m’appuie sur les séries pour enseigner. Il y a là un enjeu théorique. La théorie morale telle qu’elle s’est développée en philosophie contemporaine se fonde sur des analyses et exemples caricaturaux.

Une Vénus du paléolithique découverte à Amiens

Haute de 4 centimètres, la statuette féminine vieille de 23 000 ans a été trouvée lors d’une fouille située à quelques pas d’une zone d’activité commerciale.
Par   Publié le 04 décembre 2019

Vénus gravettienne aux cheveux, statuette haute de 4 centimètres. Amiens-Renancourt, 2019.
Vénus gravettienne aux cheveux, statuette haute de 4 centimètres. Amiens-Renancourt, 2019. STEPHANE LANCELOT / INRAP
Des lieux les plus anodins, les archéologues sortent parfois les pièces les plus exceptionnelles. Ainsi de cette petite effigie paléolithique, exhumée cet été d’une fouille située à deux pas d’une zone d’activité commerciale (ZAC) de Renancourt, un quartier du sud-ouest d’Amiens (Somme), et présentée pour la première fois, mercredi 4 décembre, par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).
Vieille de 23 000 ans environ, la « Vénus de Renancourt » n’est haute que de 4 centimètres, mais elle compte au nombre des rares statuettes féminines de la période gravettienne retrouvées en France. Elle complète une série de quinze autres effigies, mises au jour depuis 2014 sur le même site mais sous forme fragmentaire.

Les invariants de la mort, décryptage des rites funéraires à travers le temps

Eric Crubézy, anthropologue surnommé « Sherlock Holmes du monde des mort », décrypte les rites funéraires à travers le temps.
Par   Publié le 05 décembre 2019 
Le livre. Eric Crubézy a une rare familiarité avec la mort. Non pas qu’il soit entrepreneur de pompes funèbres, médecin légiste, spécialiste des catastrophes ou des zones de conflits… Professeur d’anthropo­biologie à l’université de Toulouse et directeur du laboratoire Anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse, il est, comme on l’avait écrit dans ces colonnes à l’occasion d’une rencontre en 2002, le « Sherlock Holmes du monde des morts ». De la France à la Sibérie orientale, de l’Egypte à la Bolivie, cet archéologue a, pendant plus de trois décennies, fouillé des sépultures et des nécropoles sur presque tous les continents, décryptant à partir des dépouilles la vie des humains et les sociétés dans lesquelles ils avaient vécu. Il lui est aussi arrivé, comme il le raconte, de rendre visite « aux morts et à leurs familles dans les villages et les hôpitaux, où [il donnait] parfois un coup de main pour préparer les corps ».

Les manageurs face au défi du handicap psychique

Schizophrénie, dépression, bipolarité… Ces troubles sévères et mal connus sont parfois compatibles avec la vie en entreprise.
Par   Publié le 02 décembre
Midi et demi. Une file de travailleurs affamés fait le pied de grue devant le comptoir du restaurant Cojean, situé rue de Choiseul, dans le 2e arrondissement de Paris. En tablier bleu marine, Côme Allamagny slalome entre les tables pour apporter les commandes. « Un toasté végé », annonce-t-il dans un sourire, un plateau à la main. En apparence, Côme est un salarié comme les autres. Pourtant, derrière sa démarche nonchalante, le jeune homme de 25 ans cache un lourd handicap : il est atteint de schizophrénie.
Comme Côme, deux millions de personnes en France souffrent de troubles psychiques sévères. Et on estime qu’un Français sur cinq sera touché au cours de sa vie. « Les troubles psychiques englobent les schizophrénies, les troubles anxieux, les troubles graves de la personnalité, les addictions et les troubles de l’humeur comme la bipolarité ou la dépression », détaille Gisèle Birck, psychiatre.
« Instables et imprévisibles, ces pathologies n’altèrent pas les capacités intellectuelles, mais elles peuvent entraîner des difficultés de concentration, des comportements inadaptés ou des problèmes relationnels. » Au point d’entraver, parfois, la réalisation des activités quotidiennes ou la participation à la vie en société. « Conformément à la loi du 11 février 2005, elles peuvent alors être reconnues comme handicap », rappelle la docteure Birck, qui préside Arihm Conseil, une association qui favorise l’entrée et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap psychique ou mental.

L'Yonne signe son premier contrat territorial de santé mentale

L'Yonne Republicaine

Publié le 05/12/2019

L'Yonne signe son premier contrat territorial de santé mentale 
Marc Misik, Sylvie Mostaert et Pierre Pribile (de gauche à droite), qui dirigent respectivement l'association Boisseaux-Espérance Yonne, le réseau départemental de santé mentale de l'Yonne et l'ARS, ont signé ce contrat de même que le docteur Christophe Thibault, président de la commission santé mentale du conseil territorial de santé de l'Yonne. © Marion Boisjot

Avec le projet territorial de santé mentale signé mardi 3 décembre 2019 à Auxerre, tous les acteurs concernés s’engagent pour cinq ans à travailler autour de cinq priorités. On vous explique.
"Mieux traiter le handicap psychique de la naissance au grand âge." Directrice du réseau de santé mentale de l’Yonne, Sylvie Mostaert résume ainsi toute l’ambition du premier contrat territorial signé mardi 3 décembre à Auxerre, au centre hospitalier spécialisé de l’Yonne.

Un enjeu fort

Vaste ambition à la mesure des enjeux, lorsqu’on sait qu’une personne sur cinq souffrira un jour d’une maladie psychique selon le Haut Conseil de la Santé publique. Lorsqu’on sait aussi que "les taux de mortalité prématurée (moins de 65 ans), de mortalité attribuable à l’alcool et des affections longue durée pour troubles mentaux ou pathologies psychiques sont largement au-dessus de la moyenne nationale dans l’Yonne", relève Sylvie Mostaert, coordinatrice de ce projet territorial de santé mentale (PTSM).

Sur le chemin de la guérison, le rétablissement est le meilleur allié pour bien vivre sa pathologie


MAROC

La santé mentale est une question sociale

Dr. Imane Rouhli
Le rétablissement ne peut être efficient sans un accompagnement, un soutient et une psychothérapie adéquate
Sur le chemin de la guérison, le rétablissement est le meilleur allié pour bien vivre sa pathologie
Pour les personnes atteintes d’une maladie mentale, la vie est loin d’être un long fleuve tranquille, à l’image du chemin de croix qu’elles mènent vers une hypothétique guérison. Un processus qui se heurte trop souvent à un mur invisible mais ô combien tenace, celui de la stigmatisation. Le regard des autres érige une frontière entre les malades et leur environnement. Il rend difficile le rétablissement, considéré comme une étape décisive dans la réussite ou l’échec du processus de guérison. Ce constat, la Ligue pour la santé mentale en a parfaitement conscience et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle a décidé d’y consacrer sa 41ème journée annuelle. L’évènement sera organisé les 13 et 14 décembre courant, au sein de la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Hassan II de Casablanca. Secrétaire générale de la Ligue pour la santé mentale, le docteur Imane Rouhli, psychiatre et psychothérapeute, nous expose plus en détail l’importance et les difficultés inhérentes au processus de rétablissement.

À quels âges précis débutent les trois phases du vieillissement ?

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Le 10 décembre 2019 

À quel âge débute la vieillesse ? Des scientifiques américains ont mené des tests sur plus de 4 000 adultes et ont découvert trois périodes qui marquent le début du vieillissement.
Selon une récente étude des chercheurs de l'université de Stanford, trois périodes de notre vie correspondent à des des étapes de vieillissement cellulaire : à l'âge de 34, 60 et 78 ans, nous passons des "paliers" en terme de vieillissement. Lors de leurs recherches, ils ont également découvert un système permettant de déterminer avec précision l'âge d'une personne. Pour arriver à ces résultats, ils ont travaillé sur 373 protéines sélectionnées dans le sang.

Centre Rima Here : réinsérer les personnes atteintes de maladies mentales

polynésie

ASTRAZENECA : VEND LES DROITS AMÉRICAINS POUR LA SCHIZOPHRÉNIE

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mardi 3 décembre 2019

(CercleFinance.com) - AstraZeneca annonce la vente des droits commerciaux du médicament pour la schizophrénie Seroquel aux États-Unis et au Canada à la société allemande Cheplapharm, a annoncé le groupe.

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Schizophrénie Thérapeutique Part de marché, taille, revenus, statistiques de l’industrie, croissance, tendances et prévisions jusqu’en 2026


Thesneaklife   james  décembre 6, 2019

Le Schizophrénie Thérapeutique marché devrait avoir des perspectives très positives pour les huit prochaines années 2018-2026. Ce rapport de recherche met l’accent sur l’analyse du secteur clé, la taille du marché, la part, la croissance et la dynamique étendue du secteur en ce qui concerne les facteurs, les opportunités, les prix détaillés et les dernières tendances du secteur.
Le global Schizophrénie Thérapeutique marché analyse prévoit en outre le paysage pionnier de marché ainsi que l’ histoire de l’ augmentation du marché et le développement clé impliquée dans l’industrie. Le rapport présente également une étude de recherche approfondie pour une enquête auprès des professionnels des industries à fort potentiel de croissance et une analyse du marché. Le rapport Schizophrénie Thérapeutique marché aide les entreprises à comprendre les tendances du marché et les perspectives du marché, les opportunités et à articuler les stratégies commerciales critiques.

Maladie mentale: des soins différents pour les hommes et les femmes



 LE 26 NOVEMBRE 2019

Les hommes et les femmes ont besoin de traitements différents pour la maladie mentale


“Les femmes atteintes de maladie mentale méritent d’être étudiées séparément et des traitements doivent être développés à leur intention”, insiste une chercheuse israélienne.

Pourquoi les hommes atteints de schizophrénie ont-ils tendance à devenir dépendants du tabagisme, contrairement aux femmes schizophrènes?
La réponse réside dans la compréhension des différences cérébrales entre les hommes et les femmes atteints de maladies mentales, selon un nouvel article de ressource publié dans la revue Cell Reports . 
L’auteur principal, le neuroscientifique israélien Hermona Soreq, conclut que le traitement devrait varier en fonction du sexe.
Membre de la faculté de l’Université hébraïque de Jérusalem depuis 1986, elle est actuellement professeure au Centre pour les sciences du cerveau Edmond et Lily Safra de l’Université et à l’Institut des sciences de la vie Alexander Silberman.
En étudiant le cortex du cerveau humain, Soreq étudie les régulateurs moléculaires de l’acétylcholine, un neurotransmetteur important pour la fonction musculaire et les processus de communication dans le cerveau.
Elle est présidente de l’Organisation internationale sur les mécanismes cholinergiques, composée de scientifiques qui étudient l’acétylcholine et d’autres composés qui imitent ou bloquent son action.
Photo du professeur Hermona Soreq avec l’aimable autorisation du centre de science du cerveau Edmond et Lily Safra / Université hébraïque
Soreq a découvert que l’acétylcholine, qui fonctionne mal, est liée à des maladies neurologiques telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la schizophrénie et le trouble bipolaire.
Cependant, l’acétylcholine dysfonctionnelle n’affecte pas les hommes et les femmes de la même manière.
«Ces dernières années, mes recherches ont été axées sur la découverte de différences entre les hommes et les femmes atteints de maladie mentale», a déclaré Soreq à ISRAEL21c.
“Nous examinons les gènes qui contrôlent la voie cholinergique chez les hommes et les femmes, ainsi que leur fonctionnement en santé et dans les maladies.”

« La magie lente » : l’innommable au bout du diagnostic

Toute la culture

08 DÉCEMBRE 2019 | PAR ANNE VERDAGUER

« La magie lente » : l’innommable au bout du diagnostic

C’est une pièce choc, crue, qui fait surgir une parole enfouie dans les méandres du psychisme. C’est l’histoire d’un homme qui a été diagnostiqué à tort schizophrène pendant 10 ans et qui va vivre une libération . C’est aussi un formidable seul en scène, tout en sensibilité, dans une mise en scène sans fards qui livre la vérité nue.
Dans l’ombre du plateau, le comédien attend que la salle se remplisse. Déjà nerveux, il fait craquer ses doigts, et s’avance dans la lumière, comme pour se lancer un défi. C’est d’abord à un collège de professionnels qu’il s’adresse : des psychiatres qu’il prend à témoin. L’histoire qu’il va raconter n’est pas banale. C’est celle de Monsieur Louvier, un patient diagnostiqué schizophrène qui, en proie à des hallucinations, décide de consulter un nouveau praticien. Celui ci va redonner du sens à son discours et lui permettre de reconstruire le fil de son histoire. Avec patience, minutie, Monsieur Louvier déterre un lourd secret caché dans son enfance, et qui apparaît au grès des séances. C’est l’horreur qui est livrée sur le plateau, l’enfer d’un enfant, la folie et le désespoir d’un homme qui s’expriment, jusqu’à ce qu’il parvienne à mettre les mots justes sur sa souffrance qui peut être le délivreront enfin.
L’auteur Denis Lachaud a passé plusieurs mois en hôpital, dans les services de psychiatrie, pour l’écriture de cette pièce, qui part du postulat de départ du faux diagnostic, dont il s’aperçoit très vite qu’il s’agit d’une chose courante en matière de psychose.