Aïcha Chenna, figure emblématique de la défense des femmes célibataires, a révélé que le Maroc vit une situation de schizophrénie sans précédent, soulignant que les Marocains « veulent tout et c’est une des causes de cette schizophrénie ».
Dans une interview au journal espagnol « Mujerhoy », A. Chenna a précisé que 5.000 enfants sont abandonnés chaque année, qu’en moyenne 24 nourrissons sont quotidiennement jetés dans les poubelles et qu’aucun chiffre officiel concernant les mères célibataires au Maroc n’est disponible.
Par ailleurs, elle a rappelé que l’article 490 du code pénal marocain prévoit une peine de prison pour toute personne ayant eu des relations sexuelles hors mariage et eu recours à l’avortement.
Revenant sur son parcours de militante, A. Chenna a indiqué que son association a traité les cas de 7.000 mères célibataires et qu’elle dispose actuellement d’une équipe multidisciplinaire de 35 personnes et a des relations de coopération avec d’autres associations à Marrakech, Fès et Tanger.
American Journal of Psychiatry publié le 17 novembre 2019
Ce score de risque polygénique, développé par une équipe de l'Université de Caroline du Nord (UNC), permet d’améliorer la prévision du risque de psychose, chez les patients répondant aux critères de risque clinique élevé. Ce score basé sur des données d'études d'association pangénomique (GWAS) qui pourrait faciliter le développement et le ciblage éventuel d'interventions en prévention, est documenté dans l'American Journal of Psychiatry.
Des équipes de recherche ont déjà proposé de tels tests polygéniques pour identifier les patients atteints de schizophrénie. Mais cette étude est la première à indiquer qu’un tel score peut prédire le développement de la psychose à 2 ans, souligne l’auteur principal, le Dr Diana O. Perkins, professeur de psychiatrie à l'UNC School of Medicine.
Une pénurie de médecins généralistes, mais aussi de pédiatres et de psychiatres, se fait sentir dans de nombreuses régions du canton de Berne. Cependant, pour les autres spécialités, l'offre reste large. Ce sont les conclusions de la dernière enquête réalisée auprès des membres de la Société des médecins du Canton de Berne.
Dans le canton de Berne, l'offre médicale est très contrastée. Alors que les disciplines médicales de soins primaires telles que la médecine générale, la pédiatrie ou la psychiatrie font désormais face à une pénurie de praticiens également dans les régions urbaines, les spécialités telles que la chirurgie orthopédique ou la radiologie ne rencontrent pas de tels problèmes. Il s'agit du constat de la dernière enquête de la Société des Médecins du Canton de Berne (BEKAG), à laquelle plus de 600 médecins ont répondu.
Les 150 participants ont dévoilé leurs travaux à mi-parcours, avec l’objectif de réduire, dans un esprit de justice sociale, les émissions de CO2 d’au moins 40 % d’ici à 2030.
Faire évoluer la Constitution en faveur de l’environnement, développer l’éducation et la formation, rendre obligatoire le recyclage de tous les plastiques d’ici à 2025, réformer la politique agricole commune, réguler la publicité, modifier l’utilisation de la voiture individuelle, lutter contre l’artificialisation des sols en limitant l’étalement urbain ou encore obliger les entreprises à faire un bilan carbone… Voilà certaines des nombreuses pistes de mesures dévoilées par la convention pour le climat, dimanche 17 novembre, à mi-parcours de cet exercice de démocratie directe d’une ampleur inédite.
Sous des applaudissements nourris, dimanche après-midi, les délégués des cinq ateliers – se loger, se déplacer, produire-travailler, se nourrir, consommer – ont tenté de résumer trois jours de travail intense. « Ils sont assez bluffants. Une bonne partie d’entre eux ne connaissaient rienau sujetet, en trois week-ends, ils ont acquis une bonne compréhension des mécanismes et de ce qu’il faudrait mettre en œuvre pour la transition écologique », jugeait alors Cyril Dion, le réalisateur du film documentaireDemain (2015) et l’un des trois « garants » de l’indépendance des travaux de cette convention, annoncée par Emmanuel Macron, le 25 avril, lors de sa conférence de presse de conclusion du grand débat national.
Le CEO de Tesla et Space X a, pour la première fois, évoqué des cas d'usage concrets de l'interface cerveau-machine de sa start-up Neuralink, présentée en juillet dernier.
Cette entreprise, active depuis 2016, n'avait jusqu'alors rien dévoilé de ses activités. La puce, implantée dans le cerveau, devrait permettre d'enregistrer l'activité cérébrale et de la stimuler.
Dans un podcast sur l'intelligence artificielle, Elon Musk a affirmé que cette technologie pourrait permettre de soigner "de nombreuses maladies mentales". Outre le traitement de la schizophrénie ou de l'autisme, elle permettrait de lutter contre la perte de la mémoire chez les personnes âgées.
Françoise Descamps-Crosnier, présidente du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), revient pour « Le Monde » sur l’insertion et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés dans le public.
Quelle est la situation des travailleurs handicapés dans la fonction publique ?
Françoise Descamps-Crosnier.- Le taux des bénéficiaires de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) se rapproche de l’objectif des 6 % fixé par la loi [il a atteint 5,61 % en 2018, contre 5,49 % en 2017]. Cela traduit une évolution positive. Certes, une partie de cette augmentation est due au vieillissement des effectifs. Mais cette progression s’explique également par les efforts qui ont été faits pour sensibiliser des employeurs et maintenir les agents dans l’emploi, au niveau des aménagements de poste notamment.
Il existe aussi de grandes disparités entre les trois versants de la fonction publique : avec 6,76 % de travailleurs handicapés, la fonction publique territoriale dépasse le seul des 6 %, contre 5,67 % dans la fonction publique hospitalière et 4,65 % dans la fonction publique d’Etat.
Comment s’expliquent ces disparités ?
Les personnels de la fonction publique territoriale viennent en majorité des catégories B et C, catégories où l’on voit survenir plus souvent des situations d’usure professionnelle et donc de handicap. Les métiers techniques ou en lien avec des enfants, par exemple, peuvent occasionner des postures inadaptées. C’est aussi vrai dans la fonction publique hospitalière. Au demeurant, c’est aussi dans ces secteurs que l’on rencontre le plus d’absentéisme.
Malgré une légère diminution cette année, le taux de chômage des gens en situation de handicap reste très élevé.
C’est le quota obligatoire que les entreprises de plus de 20 salariés doivent réserver aux travailleurs handicapés. Celles qui ne l’atteignent pas doivent verser une contribution à l’Agefiph.Georg Drexel/RAM - stock.adobe.com
En dépit des différentes initiatives mises en œuvre et une obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OEHT) fixée à 6 % de l’effectif des entreprises, l’insertion et le maintien des personnes en situation de handicap dans le monde du travail restent marginaux.
À l’occasion de la 23e Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, le gouvernement déploie sa stratégie, fruit de dix-huit mois de concertation avec les partenaires sociaux, employeurs et acteurs du secteur du handicap. Trois membres du gouvernement: la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, la secrétaire d’État aux Handicapés, Sophie Cluzel, et le secrétaire d’État de Bercy, Olivier Dussopt, mettront en place, ce lundi, un comité de suivi et d’évaluation de cette politique de l’emploi.
Henrietta King était une esclave noire de 8 ou 9 ans accusée d’avoir volé des friandises. Sa maîtresse fit caler sa tête sous une chaise à bascule et se balança dessus pendant une heure pendant que sa fille maniait le fouet. Le visage mutilé, Henrietta survécut. Elle ne put rien manger de solide durant le reste de ses jours. L’administration fédérale avait recueilli plus de 2 000 témoignages de ce genre auprès d’anciens esclaves à l’occasion du New Deal, dans les années 1930. Stephanie Jones-Rogers, historienne à l’université de Californie à Berkeley, a exhumé ces documents et bien d’autres, et les utilise pour décrire le rôle des femmes blanches dans l’économie de l’esclavage dans le sud des États-Unis.
Depuis la mairie d'Epernay, en déplacement dans le département de la Marne que le chef de l'État Emmanuel Macron a déclaré ce jeudi, avoir " entendu la colère et l'indignation " du personnel soignant face à des conditions de travail " parfois impossibles ". Le Président a même déclaré " que nous devons investir et assurer investir plus fortement que nous avions envisagé de faire " et que désormais un " plan conséquent verra jour ".
Ainsi, le président a promis des " décisions fortes " qui seront annoncées mercredi prochain, alors que plusieurs milliers de soignants, non soignants et citoyens ont manifesté en Métropole comme à la Réunion pour sauver l’hôpital public dont la psychiatrie et les EHPAD faisant partie en ce 14 novembre. Bien qu'on a tendance à les oublier et à ne pas les citer lors des dernières manifestations. Notons que la santé ce n’est pas que le CHU ou les urgences, c’est aussi la psychiatrie et les EHPAD….
Une forte mobilisation sociale agite le secteur hospitalier depuis des mois, pour réclamer des hausses de moyens et d’effectifs.
Le Monde avec AFP et ReutersPublié le 17 novembre 2019
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, n’a pas exclu, dimanche 17 novembre, une reprise de la dette des hôpitaux publics, alors que le gouvernement doit présenter mercredi un plan d’action renforcé pour ce secteur en proie à une forte mobilisation sociale depuis des mois.
M. Le Maire, interrogé sur ce sujet lors de l’émission « BFM Politique » de BFM-Le Parisien, a ainsi déclaré : « Je suis ouvert à toutes les solutions du moment qu’elles sont rapides, efficaces et qu’elles concernent les personnels hospitaliers en priorité. »
« Il faut mettre le paquet sur l’hôpital » et « nous ne compterons pas notre effort », a-t-il ajouté. « Le ministère de l’économie et des finances est parfaitement lucide sur la nécessité qu’il y a (…) de leur donner les moyens de fonctionner bien », a insisté M. Le Maire, confirmant donc que Bercy ne ferme plus la porte à une reprise partielle ou totale de cette dette, qui s’élève à 30 milliards d’euros.
Des milliers de médecins, d’aides-soignants, mais aussi d’infirmiers, de doyens et d’étudiants avaient manifesté jeudi un peu partout en France, pour dénoncer leurs conditions de travail. Le président de la République avait alors promis dans la journée que des « décisions fortes » seraient présentées mercredi par l’exécutif, avec des moyens supplémentaires, pour répondre à la colère du personnel hospitalier.
Planète grise 1/6. Si la population mondiale continue de croître, elle vieillit à toute allure, en particulier en Europe et au Japon. Emploi, santé, inégalités… Une mutation sur le point de transformer nos sociétés en profondeur.
Tourniquets, machines multicolores, échelles : de loin, ce parc de Nanchang, à l’est de la Chine, a tout d’une aire de jeux classique, prisée des jeunes parents et enfants en bas âge. En fin d’après-midi, pourtant, nulle trace de poussette ou de bambin. A la place, une joyeuse cohorte de têtes grisonnantes, équipées de baskets et de joggings, s’installent tranquillement sur les appareils permettant de travailler les articulations en douceur. « Cette gymnastique quotidienne est très utile pour vieillir en bonne forme, nous gagnerions à nous en inspirer », s’enthousiasme Jason Maddock, spécialiste de la santé à l’université A & M du Texas, aux Etats-Unis. Depuis qu’il a découvert l’endroit, il y a cinq ans, il ne cesse d’en vanter les vertus.
Des terrains de sport pour seniors à la place des parcs pour enfants ? L’expérience pourrait faire sourire si elle ne présageait pas le futur visage de nos capitales. Car, depuis quelques années, elle fait des émules. Soucieuses de la santé de ses aînés, plusieurs villes d’Espagne, d’Allemagne, du Royaume-Uni ou encore du Canada la testent elles aussi. Et ses promoteurs sont convaincus que d’autres métropoles vont leur emboîter le pas.
Un coup d’œil aux projections démographiques des Nations unies permet de comprendre pourquoi : si, dans l’ensemble, la population mondiale va continuer de croître ces prochaines décennies, elle va également vieillir à toute allure, sous l’effet de l’allongement généralisé de l’espérance de vie et de la baisse de la natalité. D’ici à 2050, la part des plus de 65 ans dans le monde devrait passer de 9,3 % à 15,9 % de la population, selon le scénario central de l’institution. Aucune région n’échappera au phénomène, qui sera particulièrement marqué dans certaines nations d’Asie et dans les pays à hauts revenus, où le poids des plus de 65 ans pourrait grimper de 18,4 % à 26,9 % d’ici trente ans, contre 8,2 % à 16,1 % dans les pays à revenus intermédiaires.
Fini le plastique, la viande et l’avion. Récits de parents dont les ados, écolos débutants mais archi-motivés, ont fait du cercle familial un terrain de militantisme.
La planète peut dire merci à la famille Lorrain. Dans la salle de bains de cette famille du 18e arrondissement parisien, point de dentifrice en tube mais sous forme solide, dans une boîte rechargeable, avec brosses à dents en bambou. Aucun emballage plastique ne saurait franchir le seuil du foyer ; pour les courses, c’est Tupperware et sac en toile. A table, la viande est devenue rare et les flocons d’avoine remplacent avantageusement la levure chimique pour préparer les cookies. Toute la maisonnée s’est engagée dans un défi zéro déchet avec d’autres familles, un engagement pris sur cinq mois, évidemment renouvelables. Dernier acte de foi : depuis une semaine, la cour de l’immeuble accueille un lombricomposteur tout neuf. Bref, c’est un sans-faute.
« Prise de tête »
Issia Lorrain, 15 ans, l’aînée des deux filles, est la grande instigatrice de ce que Sandrine, sa mère, qualifie de « révolution familiale ». Membre de Youth for Climate, l’organisation dont la jeune militante suédoise Greta Thunberg est la figure de proue, cette élève en seconde au lycée international Honoré-de-Balzac, à Paris, choisit ses mots avec soin et s’exprime avec une belle facilité – elle s’est notamment fait remarquer en participant à « L’émission pour la Terre », mi-octobre sur France 2. A la maison, elle mène tambour battant la transition écologique de la tribu, portant un regard sourcilleux sur le contenu des courses afin d’en surveiller le conditionnement et s’assurer que l’ensemble est dûment estampillé bio.
Interview - Quel impact ont les émotions sur notre santé ? La peur, la joie ou la colère influencent-elles le processus de guérison ? Cédric Lemogne, psychiatre au sein de l’hôpital Georges-Pompidou et professeur à la faculté de médecine Paris Descartes, nous éclaire.
À l’hôpital, il est ce psychiatre qu’on appelle «de liaison», à la tête d’une unité chargée de veiller au mieux-être des patients fragilisés par des soins ou par une intervention. Un poste d’observation idéal pour faire le lien entre physique et psychique. Cédric Lemogne (1) dirige par ailleurs des recherches à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
Madame Figaro. - Que sait-on aujourd’hui de l’effet des émotions sur le corps ?
Professeur Cédric Lemogne. - Cet effet est indéniable sur le plan du comportement. Une patiente déprimée, par exemple, pourra avoir plus de difficulté à sortir d’une addiction, se soignera peut-être plus mal, boudera les cabinets médicaux ou aura tendance à moins bien s’alimenter. De façon plus directe, au-delà des effets du comportement, des dizaines d’études ont souligné l’influence des émotions négatives sur le risque et l’évolution des pathologies cardiovasculaires (infarctus, maladie coronarienne…) qui sont, rappelons-le, la première cause de décès chez les femmes. Une dépression est associée à un état inflammatoire dans l’organisme, et plus directement dans la région du cœur et de ses artères. Inversement, l’inflammation exacerbe fatigue, troubles de l’appétit et perte de plaisir. Les deux s’auto-entretiennent
Au Brésil, 7 % de la population est convaincue que la Terre est plate. Les réseaux sociaux, les Eglises évangéliques et le complotisme de certains membres du gouvernement n’arrangent rien.
Pour des « raisons de sécurité », le lieu du rassemblement a été tenu secret jusqu’à la dernière minute. C’est finalement dans un théâtre du quartier de Liberdade, dans le centre de Sao Paulo, qu’a eu lieu dimanche 10 novembre la première « Flat Con » du Brésil. A savoir, un congrès réunissant les adeptes de la théorie pour le moins farfelue selon laquelle la terre serait plate. Oui, plate.
Quelque 500 « terraplanistas » (« terreplatistes » en français) étaient venus écouter une dizaine de conférenciers décidés à faire un sort à la « théorie héliocentrique de la boule mouillée pivotante » et aux affreux « globoloïdes », qui osent croire que la planète est bel et bien ronde. Dans leur ligne de mire, la NASA, qualifiée d’« agence d’Hollywood » par les intervenants et accusée d’être à la tête d’une vaste conspiration internationale, visant à maintenir les humains « éloignés de la vérité » pour les rendre « plus faciles à manipuler ». Rien que ça.
Arguments ubuesques
Car oui, la Terre serait plate. Les organisateurs de la « Flat Con », avec leur tête Jean Ricardo Martins, « journaliste » autoproclamé, « terraplanista » de profession, en sont convaincus. Tous offrent au public des arguments plus ubuesques les uns que les autres : l’horizon et les eaux marines seraient plats, les photos prises de l’espace truquées, les avions en vol ne piquent pas du nez pour éviter de se retrouver dans l’espace… « La Terre plate est simple. La Terre ronde, non », a soutenu Prisca Côco, youtubeuse de mode reconvertie en géophysicienne pour l’occasion.
Ce n’est pas le premier traitement qui nous est proposé pour «redonner du désir » aux femmes. Après la DHEA, le patch de testostérone et la flibansérine (qui n’a jamais eu d’AMM en France), voici un nouveau candidat, la brémélanotide, déjà commercialisé aux USA.
La brémélanotide est un analogue d’un neuropeptide endogène, l’α-mélanocortine (α-MSH), agoniste du récepteur 4 de la mélanocortine (MC4R), récepteur connu, entre autres, pour son rôle dans la régulation de l’appétit. La brémélanotide agirait sur « l’appétit sexuel » en modulant l’activité des neurotransmetteurs impliqués dans le désir et l’excitation sexuels.
Deux études identiques, de phase III, randomisées, en double-aveugle, contre placebo, multicentriques (RECONNECT) ont été menées pour évaluer l’efficacité et la sécurité de la brémélanotide dans le traitement du désir sexuel hypoactif (DSH) chez des femmes en période d’activité génitale.