Il a été suggéré que les produits dérivés du cannabis, le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD), puissent avoir un effet bénéfique dans le traitement de plusieurs troubles psychiatriques. Selon une méta-analyse réalisée par les chercheurs de l'université de Nouvelles-Galles du Sud, l'effet thérapeutique des cannabinoïdes dans ce domaine serait très limité avec une balance bénéfice-risque défavorable.
Après avoir rendu un premier rapport en août 2018 sur la santé au travail pour les salariés du secteur privé, la députée du Nord Charlotte Lecocq (LREM) a commis un second rapport, cette fois tourné vers la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail dans la fonction publique (hospitalière, territoriale, d'État).
Dans ce dernier, la mission (menée conjointement avec Pascale Coton, vice-présidente du Conseil économique social et environnemental, et Jean-François Verdier, inspecteur général des finances) appelle de ses vœux une évolution du système de prévention des risques professionnels dans la fonction publique, dont les agents sont souvent exposés à « la violence » et à « une image dégradée de leur métier ».
Ce livre est avant tout le fruit de l'expérience de deux mamans qui savent de quoi elles parlent : Elodie Crépel, l'auteure, installée à Lubersac en Corrèze, et Fanny Vella, l'illustratrice lyonnaise, militante de la cause des enfants.
Il raconte en deux histoires la vie d'Ycare, un petit garçon pas tout à fait comme les autres, un peu rêveur et parfois isolé dans la cour de récréation, qui se pose beaucoup de questions.
Alors que ses copains rêvent d'être un lion, un éléphant ou un dinosaure, lui s'imagine... en "zoumzoum", et préfère jouer au bâteau pirate qu'au foot comme les autres petits garçons.
"Ycare à l'école" aborde en douceur les thèmes de la différence et de la tolérance, ainsi que - sans jamais le nommer - du harcèlement scolaire.
L’association Mille et Une Vie se base sur des témoignages de personnes gays et victimes de harcèlement pour les raconter en un spectacle.
Être témoin d’expériences douloureuses, vouloir les dénoncer, et le faire en se servant des arts de la scène pour cela…
C’est le projet de l’association « Mille et une vies » composée d’acteurs et danseurs amateurs qui spontanément ont consacré une année à la création d’un spectacle de sensibilisation afin de dénoncer toute forme de discriminations.
Ces pratiques occultes et dangereuses, bien connues aux États-Unis, existent aussi en France : "restaurer" de jeunes hommes et femmes désorientés par leurs attirances homosexuelles pour les ramener vers une "saine hétérosexualité" ou les rendre abstinents, telle est la mission que se sont donnés ces groupes chrétiens qui pratiquent des "homothérapies" connues sous le nom de "thérapies de conversion".
Ils se sont infiltrés parmi ceux qui veulent "guérir" les homosexuels... Ils, c'est Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre.
Tout a commencé par une question qu'ils se sont posée : "Est-ce qu'il existe en France, comme aux États-Unis, des groupes construits, connus, se donnant pour mission, parfois divine, de "guérir les homosexuels ?" Parce qu'en ce qui concerne la France, le pays du "mariage pour tous", de la laïcité, voire de l'anticléricalisme, ils avaient des doutes, contrairement aux Etats-Unis où c'est très prégnant. Mais finalement, deux ans après, non seulement il n'y a plus de doute possible, ça existe vraiment, mais ils ont constaté que le phénomène se développait. Quant à la part entre religion et besoin de guérir, Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre nous expliquent que dans les groupes infiltrés, ici en France, les deux tendances se mélangent.
Les particularités liées au syndrome d’Asperger dont elle est porteuse et son QI très élevé font de Sandrine une mère atypique. Mais une maman "qui déchire", de l’aveu de ses quatre enfants !
Sandrine Gaouenn, 46 ans, a quatre enfants de 22, 20, 18 et 6 ans. Ses difficultés à se fondre dans le grand jeu social et ses capacités à percevoir le monde qui l’entoure ne l’ont pas empêchée d’inventer sa manière à elle d’être mère. Pour faire reculer les préjugés sur les personnes autistes et les inciter à ne plus se cacher, elle a écrit un livre "Maman est autiste, et elle déchire ! ", éd. Josette Lyon.
"Mes difficultés n’avaient pas de nom"
"Cela fait seulement sept ans que j’ai été diagnostiquée autiste Asperger. Avant cela, les immenses difficultés que je rencontrais depuis mon enfance pour tenter de mener une vie "normale" n’avaient pas de nom. Elles m’ont notamment conduite à être hospitalisée plusieurs fois en psychiatrie et à sombrer dans des addictions durant l’adolescence, à ne pas réussir à conserver un emploi plus de quelques mois à l’âge adulte. Faute de comprendre ce qui ne fonctionnait pas chez moi, j’avais fait miens les jugements que les autres me renvoyaient : j’étais folle, fainéante, égoïste, incapable du moindre sentiment, intellectuellement limitée.
"Mon QI élevé n’expliquait pas tout"
A 34 ans, on m’a découvert un QI très élevé et rangée dans le groupe des Hauts Potentiels. Cela expliquait un certain nombre de mes particularités, mais je sentais bien qu’il y avait autre chose… J’ai donc continué à chercher et suis tombée un jour sur une vidéo de Josef Schovanec, autiste Asperger, philosophe et écrivain. En l’écoutant décrire ses difficultés colossales à comprendre le monde des non-autistes et à s’y insérer, j’ai cru qu’il parlait de moi ! Je me suis reconnue dans cette obligation qui m’est constamment faite d’aller contre ce qui m’est naturel, de devoir imiter les gens pour interagir avec eux d’une manière qui soit acceptable et qui ne leur paraisse pas trop bizarre.
[...] Francine de Montigny, professeure au Département des sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et titulaire de la Chaire de recherche sur la santé psychosociale des familles, vient d’être choisie parmi plusieurs candidatures de haut niveau à l’échelle internationale pour siéger sur le comité de direction de l’International Stillbirth Alliance (ISA).
Mme de Montigny est la seule infirmière francophone à siéger au sein de ce prestigieux comité dont la mission est de réduire le taux élevé de mortinaissances et de fausses couches, afin d’atténuer les conséquences psychologiques et sociales sur les familles et les communautés.
À travers la méta-synthèse de 45 méta-analyses compilant des études observationnelles, il apparaît que parmi tous les évènements de santé potentiels décrits sous antidépresseurs, seuls deux associations apparaissent significatives : les liens entre inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et risque de suicide chez les moins de 19 ans d’une part, et la prise d’ISRS ou d’antidépresseurs au cours de la grossesse et le risque de présenter un trouble du spectre de l’autisme (TSA) d’autre part. Dans les deux cas, l’association reste faible. Par ailleurs, leur significativité ne perdure pas dans les analyses de sensibilité et après ajustement sur l’ensemble des facteurs potentiels de confusion. Cela laisse penser, selon les auteurs, que ces corrélations sont plus volontiers issues de facteurs de confusion et de limites méthodologiques que d’un véritable lien de causalité.
« Nous allons parler de la vie au travail. » Rassemblant les hôpitaux de Landerneau, Brest, Morlaix, Lesneven, Lanmeur et Crozon, le Groupement hospitalier de territoire de Bretagne occidentale (GHTBO) s’apprête à organiser son premier séminaire, jeudi 7 novembre, à Océanopolis, à Brest. C’est ce qu’ont annoncé Jean-Michel Seymour, directeur des ressources humaines du Centre hospitalier de Landerneau, et Aude Baillet-Hérault, directrice adjointe des ressources humaines au Centre hospitalier régional et universitaire de Brest, vendredi 25 octobre 2019, lors d’un point presse au CH de Landerneau.
ENQUÊTEAu moment de la mort, les organes s’éteignent à des rythmes différents. Comment, dans ces conditions, définir l’instant précis où la vie s’arrête ? En explorant plusieurs pistes, dont l’activité du cerveau, des chercheurs tentent de donner une réponse à cette question hautement symbolique.
Mystérieuse, universelle et taboue, la mort fascine. Mais la relation que les hommes entretiennent avec elle diffère selon les cultures ou les religions. Suivant la tradition catholique, les vivants rendront hommage à leurs défunts samedi 2 novembre. En France et plus généralement en Europe, ils fleuriront leurs tombes ou se recueilleront chez eux, parfois en allumant une bougie. Au Guatemala ou ailleurs en Amérique latine, les célébrations seront plus festives, et c’est au rythme des mariachis que les croyants entreront dans les cimetières.
A travers le monde, de nombreuses personnes disent avoir vécu une « expérience de mort imminente » lors d’un coma, ou d’une situation de danger physique ou émotionnel intense. Des chercheurs de l’université de Liège ont rassemblé près de 1 700 témoignages concernant l’EMI.
Victime d’un grave accident de moto en 1993 en Belgique, Eric Schouffier a été transporté dans un service de soins intensifs où il est resté plusieurs mois plongé dans le coma. « Un jour, j’ai vu, au-dessus de moi, une immense colonne dont les parois étaient faites de voiles blancs. Ils ondulaient légèrement sous l’effet d’une brise. Je me sentais magnifiquement bien, dans une atmosphère calme et sereine, raconte-t-il aujourd’hui. Progressivement, je suis entré à l’intérieur de cette colonne et j’ai aperçu des personnes que j’avais connues et qui étaient décédées. Certaines jouaient aux cartes comme lorsque j’étais enfant,d’autres ne me montraient que leur visage. J’ai continué à monter dans cette colonne très paisible. Puis, face à une lumière intense, le visage de ma belle-mère, l’une des personnes que j’estimais le plus de son vivant, m’est apparu. Elle m’a dit : “Retourne… Redescends… Ce n’est pas pour toi maintenant.” J’ai alors fait demi-tour et je suis revenu dans mon corps. » N’était-ce pas simplement un rêve ? « Non, c’est impossible, répond cet ancien chauffeur routier. Un rêve finit par s’oublier totalement ou partiellement. Dans cette vision, tout était clair, parfaitement net. Cette scène est ancrée dans ma mémoire depuis vingt-six ans. »
Les perdants de la réforme portée par Jean-Paul Delevoye sont tout désignés : les travailleurs affiliés à un régime spécial et les agents publics non régaliens émargeant dans une catégorie active.
Pour indisposer Emmanuel Macron, il suffit de prononcer trois mots : pénibilité au travail. Le président de la République n’« adore pas » que l’on présente les choses ainsi « parce que ça donne le sentiment que le travail, ça serait pénible », comme il l’a déclaré, le 3 octobre, lors du débat sur les retraites à Rodez.
Cette opinion, M. Macron l’avait déjà défendue, en mars 2017 durant la campagne présidentielle, sur un ton encore plus direct, devant le Medef : « Le terme pénibilité (…) induit que le travail est une douleur et ne correspond pas à ce dont nous avons besoin, car le travail, c’est l’émancipation qui vous donne une place. »
La reconnaissance de l’usure professionnelle représente pourtant l’un des enjeux de la réforme des retraites. Si le président de la République a tenté de rassurer, lundi 28 octobre, en évoquant sur RTL l’idée que la future réforme ne s’applique qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail, ce n’est pas l’option que Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire en charge du dossier, a développée dans son rapport en juillet.
A l’heure actuelle, la pénibilité est prise en considération de diverses manières – que ce soit au travers des différents plans santé au travail, de référentiels de branche professionnels ou d’accords d’entreprise spécifiques.
Selon une enquête, 9 % des chirurgiens-dentistes, 11 % des gynécologues et 15 % des psychiatres refusent, sous certaines conditions, de donner un rendez-vous.
Des médecins spécialistes qui refusent un rendez-vous au motif que le patient est bénéficiaire d’une aide à la complémentaire santé : le phénomène est bien présent et d’ampleur. C’est ce que montre le testing mené début 2019 par le Défenseur des droits et le Fonds CMU-C auprès de 1 500 cabinets médicaux. Selon cette enquête publiée mardi 29 octobre – la première d’une telle ampleur depuis près de quinze ans –, 9 % des chirurgiens-dentistes, 11 % des gynécologues et 15 % des psychiatres libéraux discriminent les patients bénéficiaires d’une aide sociale à la complémentaire santé en refusant de leur donner un rendez-vous qu’ils accordent dans le même temps à un patient « lambda ».
Au total, en moyenne, 12 % des cabinets contactés se montrent discriminants. Et il ne s’agit que d’une moyenne nationale. Les refus de soins discriminatoires sont très variables selon les régions, « ce qui n’avait pas pu être montré jusqu’ici ». A Paris, ce sont près de quatre dentistes sur dix (38,2 %), d’un gynécologue sur quatre (26,2 %) et d’un psychiatre sur trois (31 %) qui refusent des patients en situation de précarité économique. Si Paris est particulièrement mauvaise élève, toute l’Ile-de-France est concernée. Le taux de refus de soins n’est par ailleurs pas lié à la densité de médecins dans la commune : les patients habitant un désert médical ne s’exposent pas à davantage de refus.
Quatre unités de psychiatrie légales ont été créées pour traiter les personnes qui sont déclarées criminellement non responsables en raison de maladie mentale, après avoir commis des crimes non violents. La plus récente de ces unités, qui préparent les détenus les moins dangereux à la réinsertion, a été inaugurée cette année dans l'est de Montréal.
Il s’agit d’un petit département, à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSM), où se retrouvent 18 personnes déclarées criminellement non responsables. À mi-chemin entre une prison et un hôpital, le lieu héberge une majorité des patients psychotiques.
L'objectif est de permettre à ces personnes sérieusement malades de réintégrer la société. Un concept qui garantirait de meilleurs résultats que les prisons.
Plusieurs fois par semaine, Georges-Alexandre cogne sur un sac d'entraînement. Il n'est pas un boxeur, mais un patient dans la nouvelle unité de psychiatrie légale de l'IUSM.
Georges-Alexandre Malette Jules
PHOTO : RADIO-CANADA
Une salle de défoulement a été aménagée pour les 18 patients, dont plusieurs sont, comme lui, schizophrènes.
San Francisco, Etats-Unis – Deux doses seulement de psilocybine, un médicament psychédélique administré sur une période de 8 semaines, ont permis de réduire de manière significative la consommation d’alcool et les envies irrépressibles de boire chez les patients alcoolodépendants, selon des résultats préliminaires présentés lors du congrès annuel de l'American Psychiatric Association (APA) 2019[1].