Sylvie Kopp et le Père Alphonse Fisher sont tous deux envoyés en mission pour l'aumônerie catholique du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de Sarreguemines.
Nouvelle direction encore en septembre, avec la parution de Cité irréelle, premier livre de l’Américain D. J. Bryant sorti outre-Atlantique en 2017. Il n’est plus question ici de pédagogie ni même d’histoire, mais de jeux sur les apparences et de troubles - nous ne nous en éloignons pas ! - psychologiques voire psychiatriques. Rassemblant cinq récits assez courts, Cité irréelle met en scène des personnages dont le rapport à l’identité, à la sexualité ou à la société tangue quelque peu.
Des enfants malades ont soigné les maux imaginaires de leur peluche pour vaincre une peur bien réelle, celle de l’hôpital et de la «blouse blanche», dimanche matin.
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Au Centre mère-enfant Soleil de Québec, la quinzaine d’apprentis médecins, âgés de cinq à sept ans, ont expérimenté «l’hôpital des nounours», une initiative d’étudiants dans différentes disciplines à l’Université Laval née en 2018.
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Imagerie médicale, pharmacie, chirurgie, traumatologie... les petits oursons et autres compagnons poilus ont subi toute une gamme de traitements, en espérant que cela puisse rendre le prochain rendez-vous médical de leur jeune propriétaire plus facile et moins angoissant.
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Le projet pilote servait à vérifier dans quelle mesure il est possible de réaliser cette activité en milieu hospitalier, avec du vrai matériel médical.
Le masculin l’emporte accord et encorePhoto Marie Rouge
La grammaire n’est pas apolitique. Notre langue reste un lieu où l’on assigne l’autre à la subordination. Où les femmes ne sont pas légitimes.
Je ne suis pas chez moi dans la langue où j’écris, la langue de mon pays, la langue qui m’a faite, dont j’ai fait mon métier, moi, qui suis enseignante, chercheure et écrivain. Ecrivain. Pas écrivaine. Parce qu’un jour un homme (un parmi beaucoup d’autres) a dit à la radio d’un ton très légitime qu’«écrivaine», ça n’est pas un mot de langue française, et que ce serait idiot de se dire écrivaine, car ça rime avec «vaine» (comme si «écrivain» ne rimait pas avec «vain»).
Ma langue me dit que «femme», ça n’est pas légitime. Que le masculin noble l’emportera toujours, même en minorité. Qu’il faut donc accorder 100 femmes à un seul homme, s’ils sont dans la même phrase. Allez faire l’expérience de grandir dans cette langue qui subordonne tout au masculin régnant, et revenez débattre ensuite de l’héritage, de la littérature, de la culture même. Voyez si vous trouvez vos phrases légitimes, autant que celles deceux qui peuvent tout accorder au genre qui est le leur.
«L’absence de pleurs d’un enfant blessé doit toujours nous alerter»Dessin Cat O'Neil
Protection de l’enfance (3/5). Alors qu’une «stratégie nationale» est en projet pour repenser le secteur sinistré, «Libération» est allé à la rencontre des premiers concernés et des acteurs de terrain. Cette semaine, Nathalie Vabres, coordinatrice de l’unité d’accueil médico-judiciaire pédiatrique du CHU de Nantes.
Depuis une vingtaine d’années, le CHU de Nantes est considéré comme un modèle de suivi médical des enfants maltraités. Le centre hospitalier dispose d’une unité d’accueil médico-judiciaire pédiatrique (UAMJP) composée de dix personnes - des médecins, une puéricultrice, des psychologues et des assistantes sociales. Créée sous l’impulsion de l’association La voix de l’enfant et financée par le CHU, le conseil départemental et l’Agence régionale de santé (ARS), l’équipe spécialisée accueille chaque année près de 800 enfants victimes de violences.
Philippe Lazzerini, bénévole de Paris en compagnie, avec Irène Martin, le 8 septembre.Photo Florence Brochoire
Une nouvelle plateforme, Paris en compagnie, met en relation des accompagnateurs bénévoles avec des personnes âgées isolées ou ne pouvant se déplacer seules, pour aller à un rendez-vous médical, faire des démarches, des courses ou simplement se promener.
Lorsqu’il se promène dans son quartier du XIe arrondissement parisien, Philippe Lazzerini voit désormais des choses qu’il ne soupçonnait pas auparavant. Derrière cette façade, il sait que jadis on trouvait une ferronnerie. Devant cette autre boutique, il revoit les anciens commerçants qui l’ont tenue, même s’il ne les a jamais connus. Ces mille et une anecdotes sur la vie de son quartier, il les tient des personnes âgées qu’il accompagne deux fois par mois pour faire une course, boire un café ou se promener une ou deux heures. «Ceux qui habitent le quartier depuis soixante ans ont vu les choses évoluer d’une façon que les gens de mon âge n’imaginent pas», explique le quadragénaire. Parfois, Philippe Lazzerini accompagne aussi des personnes qui vivent dans d’autres coins de la capitale : «Ça fait trente ans que j’habite ici, et il y a des quartiers que je ne connais quasiment pas. Aller dans le IXe, le XVe ou le XIIIe, ça me permet aussi de faire un peu de tourisme», sourit-il.
Alors que la chaîne britannique Channel 4 a annoncé le 17 octobre qu’elle mettait en place une politique spécifique à destination des femmes ménopausées, la question s’invite au Parlement britannique.
La ménopause devrait-elle être considérée de la même manière qu’une maladie ou qu’une grossesse par les entreprises ? Deux députées britanniques, l’une travailliste, l’autre conservatrice, plaident pour. Un texte en ce sens pourrait même être soumis au Parlement, afin de permettre aux femmes d’adapter leur rythme de travail au gré des changements hormonaux.
La conservatrice Rachel Maclean “souhaite que les femmes puissent disposer de temps libre ou aménager leurs horaires ou conditions de travail afin de mieux gérer les effets de certains symptômes bien plus gênants que les fameuses bouffées de chaleur ou sueurs nocturnes”, détaille The Guardian. Et, selon le journal classé à gauche, qui soutient l’initiative dans un éditorial publié à la fin d’août, “lorsque la question a été débattue à la Chambre, récemment, elle a recueilli un soutien massif des parlementaires de tous bords et tout particulièrement d’hommes dont les épouses sont passées par là et qui comprennent donc le problème”.
Notre invité de ce soir, Jean Jouzel, est un grand climatologue et glaciologue. Il a été vice-président du Conseil scientifique du GIEC (Groupement International...
Nous recevons ce soir Amy Dahan, historienne des sciences, mathématicienne, directrice de recherches émérite au CNRS et auteure, avec Stefan Aykut, de...
Si l’épargne des personnes les plus aisées est l’un des moteurs de la croissance, leur contribution à l’accroissement des inégalités met en danger la cohésion sociale.
Même le Forum économique de Davos (Suisse), temple des puissants de ce monde, n’est plus hermétique au grand débat du moment sur l’utilité des grandes fortunes et le bien-fondé d’une taxation massive des ultrariches.
Au cours d’une conférence organisée lors de la dernière édition, en janvier, le patron du géant informatique Dell fustigeait l’idée d’un impôt à 70 % sur les revenus de plus de 10 millions de dollars (9 millions d’euros), proposée par une parlementaire américaine, la démocrate Alexandria Ocasio-Cortez. Un tel niveau de prélèvement ne pourrait « pas aider la croissance américaine ». « Citez-moi un seul pays où cela a jamais marché ? », a-t-il lancé, narquois…
« Aux Etats-Unis », a rétorqué son voisin de gauche, l’économiste américain Erik Brynjolfsson, jetant ainsi un froid dans l’assistance. Ce professeur à la MIT Sloan School of Management (Cambridge, Massachusetts) a alors rappelé que « des années 1930 aux années 1960, le taux moyen des taxes approchait les 70 % (…) et c’était une bonne période pour la croissance économique ».
Les échanges sur la concentration de la richesse, atout ou obstacle pour l’économie, agitent ces derniers mois la société française, depuis les « premiers de cordée » vantés par Emmanuel Macron, la controverse française sur la théorie du ruissellement (selon laquelle les revenus des plus riches, réinvestis dans l’économie, contribuent à la croissance et à l’emploi), jusqu’au large écho autour du nouveau livre de l’économiste Thomas Piketty, Capital et idéologie (Seuil, 1 232 pages, 25 euros), manifeste pour un nouvel horizon égalitaire. Comme un écho à la colère des « gilets jaunes », qui se retrouvaient tous autour de la nécessité de rétablir en totalité l’impôt sur la fortune en France.
Bienvenue au docteur Edwina Gaudefroy, diplômée de l'Ecole nationale vétérinaire de Lyon et de psychiatrie vétérinaire(Zoopsy) (1), 16 années d'expérience, diplômée en comportement animal et à son équipe soignante.
Pour les chercheurs, cette expérimentation ouvre la voie à de nouveaux traitements comportementaux en psychiatrie, pour les humains.
Des chercheurs ont réussi à apprendre à des rats à conduire des mini-voitures en échange de céréales, et ils affirment que les résultats montrent que la conduite réduit le niveau de stress des animaux. Les mini-véhicules consistaient en une cabine dans laquelle trois barres en fils métalliques correspondaient à trois directions: droite, gauche, et tout droit. Quand le rat touchait l’une des barres, le véhicule se déplaçait dans la direction sélectionnée.