le 25 juin 2019
Invité de Wendy Bouchard dans Le Tour de la question sur Europe 1, Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie à l'hôpital de Créteil, détaille les caractéristiques des trois grandes familles de neuroleptiques.Lire la suite ...
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mercredi 26 juin 2019
Jusqu’à 30 jours de congé paternité de plus pour les pères des bébés hospitalisés après un accouchement
Cette mesure avait été votée à l’unanimité par les députés lors du passage du projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2019 à l’Assemblée.
Le Monde avec AFP Publié le 25 juin 2019
Les pères, dont le nouveau-né est hospitalisé dans une unité de soins spécialisés après un accouchement, pourront bénéficier d’un congé paternité supplémentaire à partir du 1er juillet, selon un décret paru mercredi 25 juin au Journal officiel.
La durée de ce nouveau congé paternité pendant la période d’hospitalisation de l’enfant est fixée à trente jours consécutifs maximum. Il doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance du bébé.
Ce congé s’applique à tous les régimes de Sécurité sociale et suit les même modalités d’indemnisation que celles du congé paternité actuel, soit le versement d’une indemnité journalière pour tous les salariés et les travailleurs indépendants et l’attribution d’une allocation de remplacement pour les exploitants agricoles.
Des armes dans les mains des ados souffrant de troubles psychiatriques aux USA
Publié le 20/06/2019
L’adolescence est la période de la vie la plus à risque de violences subies ou infligées. Le suicide et l’homicide par armes à feu sont parmi les causes les plus fréquentes aux USA entre 15 et 24 ans ; 145 000 personnes de ce groupe d’âge en ont été victimes en 2016. Les facteurs de risque sont les troubles psychiatriques, la prise de substances illicites et le libre accès aux armes à feu. La loi fédérale en interdit l’achat et la possession avant 18 ans mais cette prohibition n’est pas totalement effective. Les adolescents souffrant de désordres mentaux ont autant de risques de vivre dans un domicile avec des armes que les autres.
Une enquête sous l’égide de plusieurs universités américaines a étudié l’association entre ces facteurs de risque chez les adolescents de 13 à 18 ans. Les chercheurs ont utilisé les données d’une enquête transversale portant sur un échantillon d’adolescents représentatif au plan national (National Comorbidity Survey-Adolescent Supplement) comportant 10 123 sujets ; le taux de réponse a été de 75,6 %.
Urbanisme Plus d’arbres, moins de crimes
MOTHER JONES (SAN FRANCISCO)
Un nombre croissant d’études mettent en évidence un lien entre végétalisation et baisse de la délinquance dans les villes.
Quand la cité Ida B. Wells a été inaugurée, dans les quartiers sud de Chicago, en 1941, les cuisines modernes et les pelouses vertes ont attiré plus de 1 500 familles noires qui cherchaient un endroit décent où s’installer. Mais au fil des décennies, ce grand ensemble est tombé en ruines : l’herbe s’est transformée en boue, et pour limiter la poussière et les frais d’entretien, la ville a bitumé de nombreux espaces verts, tuant ainsi les arbres. Dans les années 1980, les violences entre gangs et le trafic de drogue s’étaient généralisés dans ce quartier.
La disparition de la végétation pourrait avoir un lien avec ce déclin. En 2001, des chercheurs spécialistes de l’environnement à l’université de l’Illinois ont publié une étude marquante sur les taux de criminalité dans différents coins de la cité Ida B. Wells. En comparant des photos aériennes et des rapports de police, les chercheurs ont déterminé que pour les immeubles qui restaient entourés de beaucoup de feuillages, les dégradations matérielles étaient en moyenne 48 % moins nombreuses et les infractions avec violence étaient 56 % moins nombreuses, par rapport aux bâtiments où la végétation était plus dispersée.
lundi 24 juin 2019
Témoignages Elles sont familles d'accueil pour des enfants souffrant de troubles du comportement dans l'agglo de Moulins
Publié le 24/06/2019
Catherine Dubuit et Sylvie Chevassson (à gauche) accueillent des enfants et des adolescents depuis plusieurs années. © Philippe BIGARD
Parce que leurs parents sont dépassés, des familles d’accueil prennent le relais. Des enfants souffrant de pathologies psychiatriques ou de troubles du comportement partagent la vie de familles d’accueil thérapeutiques dans l'agglomération de Moulins.
Catherine Dubuit, 48 ans, et Sylvie Chevasson, 56 ans, font partie des familles d’accueil depuis plusieurs années. Elles accueillent respectivement trois (6, 15 et 18 ans) et deux enfants (6 et 7 ans). Elles racontent leur expérience, leurs bonheurs et leurs difficultés.
Comment êtes-vous devenues famille d’accueil ?
Catherine Dubuit : « Cela fait quatorze ans que j’accueille des enfants. C’est une assistante qui m’a recrutée. Elle m’en a parlé, je ne savais pas que ça existait. La psychiatrie, ça pouvait faire peur mais elle m’a rassurée ».
Sylvie Chevasson : « C’est également une assistante sociale qui m’a mise au courant de l’existence de l’AFT lorsque j’ai demandé un agrément pour l’accueil d’enfants. Cela ne me posait pas de problème d’accueillir des enfants souffrant de pathologies ou de troubles du comportement. C’est cependant une certaine responsabilité, car ce ne sont pas mes enfants ».
Quel est votre quotidien avec ces enfants et ces adolescents ?
Sylvie Chevasson : « Au quotidien, c’est comme être parent. La petite fille de 6 ans qui est avec moi va en maternelle. De temps en temps, il y a des rendez-vous médicaux ».
Quelles qualités vaut-il mieux avoir pour être famille d’accueil thérapeutique ?
Catherine Dubuit : « De la patience ! On reçoit des enfants abîmés. Leurs émotions sont plus fortes que celles des autres enfants ».
Sylvie Chevasson : « C’est très prenant. C’est un engagement. Il faut que toute la famille adhère au projet d’accueillir des enfants. Je pense que c’est plus difficile lorsque nos propres enfants sont en bas âge ».
Est-ce que vous passez par des moments de découragement ?
Catherine Dubuit : « Oui, il y a des coups durs, des moments où on se sent dépassé. Mais, on n’est pas seul. Il y a l’équipe de l’AFT. Etre famille d’accueil thérapeutique c’est un travail d’équipe. On peut les appeler jour et nuit s’il y a un incident avec un enfant. Ils nous guident. Parfois, on a juste besoin d’être rassuré ».
L'ANSM publie la liste des médicaments qui font mauvais ménage avec la canicule
24.06.2019
En prévision de la semaine caniculaire qui s'annonce en France, toutes les agences de santé sont sur le pont et publient leurs recommandations. L'ANSM en particulier publie une longue liste de médicaments dont il faut se méfier en cas de vague de chaleur.
Elle rappelle en préambule que les principales populations vulnérables sont les personnes âgées, les nourrissons et les enfants, les personnes atteintes d’une pathologie chronique nécessitant un traitement médicamenteux, en particulier lorsqu’elle est sévère, et les personnes dépendantes. L’isolement social accroît la fragilité de ces patients.
Les traitements susceptibles d’aggraver le syndrome d’épuisement-déshydratation et le coup de chaleur
• Les médicaments provoquant des troubles de l’hydratation et/ou électrolytiques :
- Les diurétiques, en particulier les diurétiques de l’anse (furosémide, bumétanide) et les diurétiques thiazidiques et distaux au long cours.
Découvrez cet espace de verdure où le jardinage devient un outil thérapeutique
Le 24/06/2019
Zoom sur le jardin des mélisses (Saint-Étienne), implanté au cœur du pôle psychiatrie du CHU, véritable outil de soins. Au-delà, ce potager se veut un support de médiation entre patients, famille et soignants.
Romain Pommier, psychiatre est à l’origine de la création du Jardin des mélisses avec Bertrand Ollier. Quant à Laure Teyssier, infirmière en psychiatrie, elle y encadre de séances d’hortithérapie. Photo Progrès /Pascale BIGAY
Tout est parti d’un plant de tomate cultivé par une patiente du pôle psychiatrie du CHU de Saint-Étienne. C’était en 2014. Puis tout s’est enchaîné grâce aux volontés de Bertrand Ollier, infirmier et jardinier, et Romain Pommier, alors interne en psychiatrie.
Se reconnecter au monde vivant
En 2015, le Jardin des mélisses était inauguré. Un jardin autour duquel se sont fédérés toute une équipe de soignants et les jardiniers de l’hôpital. L’accompagnement du Docteur France Pringuey, fondatrice du Jardin de l’Armillaire au CHU de Nice, a permis sa concrétisation. Avec un unique objectif : permettre aux patients de se reconnecter au monde vivant par le jardin qui favorise l’apaisement et les émotions positives.
France 2 rend un poignant hommage au Dr Chenay, 98 ans, plus vieux médecin de France
Christophe Gattuso
| 24.06.2019
Capture d'écran
Quand ils entrent dans ce cabinet, ce sont les patients qui demandent au médecin comment il va. Le plus vieux médecin de France encore en exercice, le Dr Christian Chenay, 98 ans, a reçu les honneurs de France 2. La chaîne publique a consacré samedi dans son journal de 13h un reportage d'une demi-heure au généraliste de Chevilly-Larue (Val-de-Marne), qui continue d'exercer au moins deux fois par semaine. Le Dr Chenay ne se voyait pas cesser son activité alors que la crise démographique frappe sa ville de 19 000 habitants qui ne compte plus que trois médecins.
La pédopsychiatrie au banc des accusés – 1) La critique des « experts »
La pédopsychiatrie suscite des critiques venant d'une « nouvelle antipsychiatrie ». Docteur BB y répond.
La pédopsychiatrie publique a mauvaise presse, à la fois dans les représentations collectives mais aussi au niveau du discours officiel des « experts » administrateurs ou de certains gouvernants, qui n’ont de cesse d’attaquer idéologiquement nos pratiques, tout en détruisant de façon systématique nos capacité à répondre aux missions qui nous sont dévolues ; de fait, qui veut tuer son chien l’accuse de la rage…
De la proposition déposée par des députés de droite à l’initiative de Daniel Fasquelle, qui voulait contraindre les professionnels de la pédopsychiatrie à appliquer uniquement certaines méthodes thérapeutiques, en passant par le discours sécuritaire de Nicolas Sarkozy, jusqu’aux propos récent de Mme Sophie Cluzel, secrétaire d’État en charge du handicap, (« qu'on arrête de parler de psychiatrie, et qu'on parle vraiment d'une bonne prise en charge, très précoce »), on peut constater que l’ingérence du politique dans le champ des pratiques de soin psychiatrique devient de plus en plus banal. N’est-il pas préoccupant que des politiques puissent ainsi s’arroger le droit de prendre parti dans des débats qui devraient concerner spécifiquement les cliniciens et les scientifiques ?
Par ailleurs, on peut légitimement s’interroger sur les soubassements idéologiques de cette « nouvelle antipsychiatrie ». En effet, ce mouvement, dans les années 1960, était l’expression d’une contestation radicale de la psychiatrie comme institution médicale, comme instrument d’une répression sociale visant à normaliser et à contrôler.
Actuellement, les attaques idéologiques adressées au champ psychiatrique s’en prennent à l’existence même du psychisme et de ses déterminations socio-environnementales, au nom d’un savoir neurodéveloppemental et génétique hégémonique et d’un fantasme scientiste de maîtrise instrumentale absolue. Dès lors, on tend à glisser vers le mental, pour aboutir au neuronal exclusif, ce qui suppose tout simplement d’évacuer l’histoire, le social, l’affectif, le relationnel, la subjectivité, etc. En jetant ainsi le bébé et l’eau du bain, il s’agit finalement de revendiquer un modèle d’humanité très en phase avec l’anthropologie néolibérale : un individu gouverné par ses gènes, désincarné, sans racine ni filiation, sans épaisseur historique ni héritage, au-delà de tout déterminisme social, qui traite de l’information et agit dans un souci de rentabilité de ses investissements.
Excision : le gouvernement outille les professionnels pour mieux repérer et prévenir les mutilations
Coline Garré
| 24.06.2019
Entre 40 000 et 60 000 femmes vivent excisées en France. Le gouvernement a lancé ce 21 juin un plan « pour éradiquer les mutilations sexuelles féminines » (MSF), dont l'une des priorités est de sensibiliser les professionnels au phénomène.
« En France comme partout dans le monde, les mutilations sexuelles féminines sont des atteintes inadmissibles à l'intégrité et aux droits fondamentaux des femmes et des petites filles qui en sont victimes », a dénoncé la secrétaire d'État, Marlène Schiappa. L'auteur d'une mutilation et le responsable de l'enfant mutilé sont punissables de 10 ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende ; voire de 15 ans, si la victime est mineure, ou 20 ans si l'auteur est un ascendant ou parent.
Les péricytes, un levier possible pour agir à la phase précoce de la maladie d'Alzheimer
Dr Irène Drogou
| 24.06.2019
Crédit Photo : S. Toubon
À quoi est due la baisse précoce du débit sanguin cérébral dans la maladie d'Alzheimer ? Des chercheurs de l'University College London rapportent dans « Science » que tout pourrait se jouer au niveau des capillaires, et plus précisément des péricytes, via un signal envoyé par les peptides β amyloïdes.
L’ONU demande le rapatriement des familles de djihadistes de l’EI
Selon la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, plus de 11 000 membres présumés de familles étrangères sont détenus en Syrie.
Le Monde avec AFP Publié le 24 juin 2019
Alors que, depuis la chute en mars du « califat » de l’organisation Etat islamique (EI), la communauté internationale est confrontée au casse-tête du rapatriement des familles de djihadistes, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a demandé, lundi 24 juin, que les membres des familles des djihadistes capturés ou tués en Syrie et en Irak soient « rapatriés, à moins qu’ils ne soient poursuivis pour des crimes ».
Ma fille sous influence [Saison 2] : de l'autre côté du miroir
LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
Podcast inédit | Après l'histoire d’une mère démunie face à la radicalisation de sa fille Emma, la saison 2 de Ma fille sous influence passe de l'autre côté du miroir avec cinq récits de jeunes filles au cœur de l’État islamique. Emma aurait pu être l'une d'elles.
Elles s'appellent Amel, Olivia, Hafsa, Yasmine et Sara. Deux sont belges, les autres françaises. L'une d'elles a fait sept tentatives de départ en Syrie, une autre avait un projet d'attentat en France, une a vécu à Raqqa sous l’État islamique avant de revenir en Belgique. Enfin, deux sont encore en Syrie, la première dans un camp de déplacés au Kurdistan syrien, l'autre, libre, dans une zone encore sous contrôle de l'opposition. Elles racontent comment elles en sont arrivées là et comment elles en sont sorties, ou pas.
AUTOUR DE LA QUESTION Comment mettre le cerveau en lumière ?
Logo du colloque «Cerveau en lumières» du CNRS. © MLCOM / Inserm / Pixabay
Interrogeons-nous sur le fonctionnement et les dysfonctionnements de l’organe le plus complexe et le plus extraordinaire, que nous avons tous en tête : notre cerveau, l’organe de nos cinq sens, de nos capacités cognitives, de notre conscience... Comment mieux le comprendre ?
Comment mettre le cerveau en lumière ? C’est le titre d’un colloque au Collège de France et d’un ouvrage collectif coordonné par nos invités les neurobiologistes Etienne Hirsch et Bernard Poulain qui ont demandé à leurs plus éminents collègues : quelles pistes suivre ? Quels défis relever ? Quelles priorités pour la recherche en neuroscience ?
Dr Patrizia Carrieri (SESSTIM) : « La prescription des AADs par les généralistes permettra de mieux prendre en charge les femmes usagères de drogues »
Damien Coulomb
| 24.06.2019
Crédit Photo : PHANIE
Très exposés à l'infection chronique par le virus de l'hépatite C, les consommateurs de drogues injectables n'ont pas toujours accès au nouveaux antiviraux à action directe. Selon les dernières données de l'étude ANRS FANTASIO publiées dans « International Journal of Drug Policy »1, les femmes consommatrices de drogues seraient encore moins bien prises en charge que leurs homologues de sexe masculin.Un des auteurs, le Dr Patrizia Carrieri (laboratoire de Sciences économiques & sociales de la santé & traitement de l’information médicale, INSERM, IRD et université Aix-Marseille), revient sur les principales causes de cette discrimination, et sur les moyens d'y remédier.
Derrière la mort de Noa Pothoven, les leçons d’une « fake news »
La presse mondiale s’est emballée autour de l’histoire de cette jeune femme de 17 ans affirmant, à tort, qu’elle avait été « euthanasiée ». Une tragédie qui met en lumière le manque d’établissements spécialisés dans le traitement d’affections psychiatriques sévères aux Pays-Bas.
Par Jean-Pierre Stroobants Publié le 24 juin 2019
LETTRE DU BENELUX
Cette morbide fausse nouvelle restera décidément comme l’un des pires exemples d’un emballement médiatique totalement injustifié. Au début du mois de juin, partie de Central Europe News (CEN), une agence britannique spécialisée dans l’information sensationnelle et « bizarre », l’annonce de la mort de Noa Pothoven va se répandre dans le monde.
En général, les histoires de cobras dévoreurs d’enfants, de gamins à 48 dents ou de matadors embrochés ne passionnent que quelques tabloïds mais cette histoire-ci sera relayée par le Daily Mail d’abord, des journaux australiens, français, canadiens, indiens, américains ensuite. Sans, bien sûr, oublier la chaîne Fox News, trop heureuse sans doute d’illustrer à quelles prétendues extrémités peuvent mener des législations « extrêmes » dans un pays capable de faire n’importe quoi au nom de la tolérance.
Tous ces médias vont affirmer, sans aucune vérification, que la jeune Néerlandaise a été euthanasiée chez elle, avec l’aide d’une clinique de fin de vie. L’Italie aussi se passionne et va envoyer des journalistes à Arnhem pour tenter de traquer la famille Pothoven. C’est peut-être ce qui explique que le pape François lui-même ait jugé utile de commenter l’affaire sur Twitter. @Pontifex, lui aussi, aura donc été abusé par cette dramatique « fake news » (infox).
« Je ne vis plus vraiment, je survis »
Car, non, la jeune Néerlandaise n’a pas été « euthanasiée », ce qui aurait d’ailleurs supposé, aux termes de dispositions très formelles prévues par la loi, la présence de deux médecins. Elle voulait sans doute qu’on l’aide à s’en aller, réellement désireuse de mettre un terme à une existence qui n’aura été qu’une longue et épouvantable cascade d’épreuves. Terrassée, psychiquement ravagée, la jeune femme s’était effectivement adressée, à La Haye, au réseau qui gère l’euthanasie légale. Elle s’était vu répondre qu’elle était trop jeune et qu’elle devait poursuivre les traitements pour les traumatismes qu’elle avait subis.
Des médecins sonnent l'alarme sur un risque de crise des opiacés en France
le 23 juin 2019
L'OxyContin est un puissant analgésique opiacé qui fait partie de ces médicaments pouvant provoquer une addiction chez le patient. © Handout / US Drug Enforcement Administration / AFP
Ces professionnels estiment dans une tribune que publie Le Journal du Dimanche que les patients mis sous médicaments opiacés ne sont pas assez informés quant aux risques d'addiction.
L'OxyContin est un puissant analgésique opiacé qui fait partie de ces médicaments pouvant provoquer une addiction chez le patient. © Handout / US Drug Enforcement Administration / AFP
Ces professionnels estiment dans une tribune que publie Le Journal du Dimanche que les patients mis sous médicaments opiacés ne sont pas assez informés quant aux risques d'addiction.
Alors que la crise des opiacés fait des milliers de morts outre-Atlantique, "la France pourrait à son tour encourir le risque d'une crise sanitaire", alertent une centaine de médecins et professionnels de santé dans une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche dimanche.
PSYCHODON : CASTING DE RÊVE POUR LE TITRE "UNE HISTOIRE DE FOU", LE NOUVEL HYMNE DE L’ASSOCIATION (VIDÉO)
PAR AURÉLIE AMCN 21 JUIN 2019
Crédit photo : Psychodon
Le Psychodon a regroupé une multitude de stars pour son nouvel hymne, mais aussi lors du concert à l'Olympia bientôt diffusé sur C8 et CStar. Noms, date de diffusion, horaires… On vous dit tout !
Le 12 juin dernier se tenait la soirée du Psychodon à L’Olympia (Paris), un événement qui consiste à éveiller la conscience collective autour des maladies mentales touchant un Français sur cinq (schizophrénie, bipolarité, dépression, burn-out, addictions…) et surtout à récolter des fonds pour la recherche, l’accompagnement des malades et la prévention des maladies.
Pour l’occasion, de nombreux artistes ont répondu présent sur la scène de la salle mythique : Yannick Noah, Chimène Badi, Dave ou encore le rappeur Gringe qui, très concerné par ce problème de santé publique (son frère est atteint de schizophrénie, comme il l’évoque dans le titre Scannerde son album Enfant Lune) n’a pas hésité à rejoindre la troupe.
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