Présenté en septembre 2018, cinq jours avant « Ma Santé 2022 », le plan pauvreté d'Emmanuel Macron prévoyait de « simplifier radicalement l’accès aux droits de santé pour les personnes les plus vulnérables » en intégrant à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-c) l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS), marquée par un taux de non-recours supérieur à 50 %, avec une participation financière inférieure à 1 € par jour.
Humainement, on ne va pas lâcher un patient avec lequel on s’est battu contre la maladie, qu’on a accompagné tout le long de son traitement. Bernard, médecin
A partir de quand peut-on décider qu’une vie, la sienne ou celle de ceux qu’on aime, ne vaut plus la peine d’être vécue ? Deux histoires de fin de vie provoquée, illégale, clandestine et assumée par un médecin et un parent. Des histoires ardues, complexes, qui donnent matière à penser.
Beaucoup de médecins aident leur patient à mourir mais ne peuvent pas le dire, puisque la loi l’interdit. Ils sont forcément condamnés à mentir. Bernard, médecin
Bernard a été médecin généraliste pendant quarante-deux ans dans le Vaucluse. Il raconte la première fois qu’il a aidé un patient à mourir, en 1982, et son combat, depuis, pour la légalisation de l’euthanasie volontaire.
Aujourd'hui, aider quelqu’un à mourir, c’est la cour d’assises, car c’est un crime avec préméditation. (...) Comme pour l’avortement, il faut qu’on se batte pour que ça bouge. Bernard, médecin