La réalisatrice Anne de Giafferri tourne cette semaine le film Folies. Au casting, Romane Bohringer, la seule actrice professionnelle d'un projet ambitieux: celui de tourner un film sur la maladie mentale au coeur d'un service de psychiatrie, avec des vrais patients comme comédiens.
La proposition de loi, votée à l’Assemblée, a été « vidée de sa substance » selon les associations d’anciens enfants placés.
Par Solène CordierPublié le 8 mai 2019
Avancée notable pour les uns, trahison pour les autres, le vote, mardi 7 mai dans la soirée, de la proposition de loi sur l’accompagnement des « jeunes majeurs vulnérables » vers l’autonomie, qui instaure une prise en charge obligatoire par les départements, n’a pas manqué de provoquer de vifs débats à l’Assemblée nationale, mais aussi en dehors.
Finalement, le texte, issu des rangs de la majorité, a été adopté sans difficulté. Mais pour les collectifs d’anciens enfants placés, qui avaient pourtant largement soutenu sa première version, il est « vidé de sa substance ». Retour sur une désillusion en quatre actes.
Un groupe de parlementaires, de personnalités publiques et d'associatifs appellent à soutenir une proposition de loi, discutée cette semaine à l’Assemblée nationale, visant étendre la prise en charge obligatoire des jeunes placés jusqu’à 21 ans.
Cette quatrième édition de Hey!sera l’occasion de découvrir
36 artistes de « l’outsiderpop »,
courant artistique encore très peu montré en France.
[...] La création de la revue HEY! modern art & pop culture en 2010 fut l’occasion pour la Halle Saint Pierre d’élargir son projet artistique en accueillant dans une série d’expositions les « outsiders pop », cette myriade de mouvements figuratifs contemporains révélés au public français parAnne & Julien. Nul autre lieu ne pouvait
imaginer et mettre en œuvre la synthèse audacieuse de la scène artistique alternative. Des figures séditieuses du lowbrow art nourries de l’iconographie des médias populaires aux fantasmagories du pop surréalisme redécouvrant l’héritage des grandes traditions picturales, des activistes du street art au tatouage, des échappées individuelles et solitaires de l’art brut aux expressions raffinées et libertaires d’un « œil à l’état sauvage », les marges artistiques y étaient présentées dans leur diversité et leur complexité.
Le Chant de la forêt, le nouveau film de la Brésilienne Renée Nader Messora et du Portugais João Salaviza, nous emmène au cœur duBrésil, dans l’État du Tocantins, sur les terres des Indiens Krahôs. Le jeune héros du long-métrage, Ihjãc (Henrique Ihjãc Krahô), vient de perdre son père.
Habité par le pouvoir de communiquer avec les morts, il refuse de devenir chaman et décide de quitter les siens pour échapper aux esprits. Mais à la ville, une autre réalité l’attend : celle d’un Indigène dans le Brésil d’aujourd’hui.
Dernière instance saisie par les parents de Vincent Lambert, le Comité international des droits des personnes handicapées de l'ONU (CIDPH) a demandé à la France de surseoir à toute décision d'arrêt des traitements de leur fils, le temps d'instruire le dossier sur le fond, ont fait savoir leurs avocats Me Jean Paillot et Jérôme Triomphe.
On vous présente aujourd'hui « Lapee », un urinoir pour femmes présenté comme l'une des inventions qui pourraient remporter un prix au concours Lépine.
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Comme tous les ans depuis 1901, inventeurs novices ou confirmés participent au prestigieux concours Lépine, dont les résultats doivent être annoncés ce mardi au salon de la Foire de Paris.
La 11e édition de la Journée Scientifique aura lieu le 17 octobre 2019 au Nouveau Siècle à Lille.
Cette année, elle aura pour thème "Le premier épisode psychotique"
Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Environ trois personnes sur cent connaitront au moins un épisode psychotique durant leur vie. Plus le traitement antipsychotique est différé, moins la réponse est bonne, plus nombreuses et plus longues sont les hospitalisations.
Claire Le Men raconte son changement de voie en plein internat en psychiatrie dans une BD, « Le Syndrome de l’imposteur, parcours d’une interne en psychiatrie ».
Propos recueillis par Léa IribarnegarayPublié le 7 mai 2019
Avec Lucile Lapierre, on entre dans des bulles. La bulle, fermée, de l’unité pour malades difficiles (UMD) au sein de laquelle l’interne en médecine effectue son premier semestre en psychiatrie. L’autre bulle, flottante, attachante, drôle ou ironique, de la bande dessinée dont elle est le personnage principal.
Claire Le Men se dédouble et signe Le Syndrome de l’imposteur, parcours d’une interne en psychiatrie, aux éditions La Découverte (en librairie depuis le jeudi 2 mai). Une autofiction assumée : dans la vraie vie, Lucile est le deuxième prénom de Claire alors que Le Men signifie « la pierre » en breton…
Lorsque Lucile arrive dans son service de psychiatrie, c’est « la lune de miel » et « tout est merveilleux ». Puis la jeune interne, pleine d’enthousiasme, découvre l’austérité du pavillon 1 hautement sécurisé: les meubles y sont fixés au sol, les couteaux et fourchettes interdits de séjour, les patients tous affublés de la même tenue d’hôpital. « Contenant et sécurisant », ce cadre canalise les malades « présentant un danger » avant qu’ils ne rejoignent le pavillon 2, où sont proposées davantage d’activités comme le sport ou l’ergothérapie, jusqu’au passage vers le pavillon 3, pour travailler à la « resocialisation prochaine des présortants ».
Les généralistes travaillent en moyenne 54 heures par semaine et de plus en plus en groupe
By Camille Roux
Jan Vašek / Pixabay
Comment le médecin généraliste travaille-t-il en 2019 ? La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees, ministère de la Santé) vient de publier deux études*, l'une sur le temps de travail des médecins généralistes, l'autre sur leur propension à exercer en groupe. Il apparaît que les médecins de famille travaillent en moyenne 54 heures par semaine de travail ordinaire réparties sur 9,5 demi-journées en moyenne.
Suicides, infarctus, accidents de la route ou habitat insalubre : tous les chiffres montrent que les inégalités sociales écrêtent l'espérance de vie des plus modestes.
Il y a six mois tout juste, un matin de novembre, ils sont morts chez eux. Sous leur toit effondré sur eux, au 65 rue d’Aubagne, à Marseille. A 600 mètres du Vieux-Port, de ses touristes plus nombreux que jamais, ils sont morts d'être du Marseille des classes populaires, de celles qui trouvent à se loger dans des immeubles décrépits parce que les loyers y sont moins chers ou tout simplement parce que ce quartier de Noailles, c’est chez eux.
Noailles, des primeurs et des boucheries, des échoppes clandestines et des théâtres associatifs, des restos ou des troquets sans enseigne, et maintenant, aussi, des cafés prisés du Fooding et des brocantes design : le quartier avait commencé à changer bien avant les effondrements de la rue d’Aubagne. Au dernières statistiques de l’INSEE, le 1er arrondissement de Marseille, dont Noailles sur les flancs de la Canebière, c’est toujours 65% d’habitants de moins 44 ans, 11% de cadres, 3,5 d’artisans, commerçants ou chefs d’entreprise, et 10% d’ouvriers, 28% de chômeurs. Mais on y trouve désormais des ruelles végétalisées par les derniers arrivés (qui sont plutôt cadres, éditeurs, chercheurs ou journalistes) et des épiceries fines qui revampent le pittoresque.
Ces nouveaux outils doivent encore faire la preuve de leur intérêt, et soulèvent des questions éthiques et pratiques, à la fois pour le pratiquant et le patient. A Montpellier, le mardi 14 mai 2019, les Rencontres économiques et sociétales d’Occitanie (RESO) exploreront le futur de l’emploi à l’heure de la transformation numérique.
Par Florence RosierPublié le 7 mai 2019
« Le développement de l’IA est appelé à transformer en profondeur les pratiques des professionnels de santé : aide au diagnostic, appui à la construction d’une thérapie, suivi évolutif du patient… », affirment les auteurs du rapport Villani, Donner un sens à l’intelligence artificielle (mars 2018). Mais à quelle échéance ? Pour l’heure, seuls les algorithmes développés au service de l’imagerie médicale devraient s’imposer rapidement. L’agence américaine du médicament, la FDA, a ainsi donné son feu vert, en avril 2018, à la mise sur le marché d’un premier logiciel capable de diagnostiquer, à partir d’une photo (le fond d’œil du patient), une déficience visuelle liée au diabète, la rétinopathie diabétique. Pour la première fois au monde, une IA était autorisée (aux Etats-Unis) à poser un diagnostic sans qu’un médecin intervienne.
Le Canadien, ancien militaire, mort mardi à l’âge de 90 ans, a fait essaimer ses communautés d’accueil pour handicapés mentaux dans trente-huit pays.
Par Denis CosnardPublié le 7 mai 2019
Rarement Matignon avait connu une cérémonie aussi peu protocolaire. C’était en décembre 2016. Ce jour-là, Manuel Valls remet à Jean Vanier la croix de commandeur de la Légion d’honneur. Le vieux fondateur de l’Arche est venu accompagné de dizaines de membres de sa communauté, des personnes handicapées mentales pas trop impressionnées par le décorum. Alors, elles interrompent le discours de Valls à la gloire de Jean Vanier, « un grand homme qui porte haut la fraternité ». Elles chantent avec le premier ministre. Elles le photographient, l’enlacent. Jean Vannier, lui, met en garde son hôte, qui espère à l’époque se présenter à l’élection présidentielle : « L’être humain veut plus de pouvoir, plus d’argent, toujours plus, plus, plus… C’est notre grande différence avec les oiseaux. »
Une baisse d’activité dans l’hémisphère droit favoriserait les émotions liées à la colère. A l’état d’éveil ou durant le sommeil.
Par Sylvie LogeanPublié le 7 mai 2019
De quoi avez-vous rêvé la nuit dernière ? Vos songes étaient-ils empreints d’émotions négatives, teintés de rage ? Si oui, il se pourrait bien que le côté droit de votre cortex préfrontal en soit le responsable. En identifiant l’activité cérébrale de dix-sept adultes en bonne santé (dix femmes et sept hommes) durant leur sommeil, des chercheurs finlandais, suédois et britanniques ont identifié un marqueur qui expliquerait pourquoi certaines personnes sont plus susceptibles de faire des rêves courroucés durant la nuit.