- Par Alice Develey
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- INTERVIEW - La langue est au cœur des débats de société. L'agrégée de grammaire Marie-Dominique Porée, auteur de Olympe de Gouges et autres femmes «révolutionnaires» en un clin d'œil !, explique pourquoi il est nécessaire de remettre en question la règle du masculin qui l'emporte sur le féminin.C'est un combat de tous les jours. Certains revendiquent le droit d'ajouter un «e» au mot auteur quand d'autres bataillent pour éviter une féminisation qui cacherait le mot sous le genre. Cette lutte des mots s'est cristallisée en lutte des idées que le «féminisme» a érigé en pilier. Marie-Dominique Porée, agrégée de grammaire et professeure de grec en classe préparatoire, analyse cette notion à travers des personnages historiques dans un livre éclairant intitulé Olympe de Gouges et autres femmes «révolutionnaires» en un clin d'œil! (First). Elle explique au Figaro pourquoi il est nécessaire de remettre en question la règle du masculin qui l'emporte sur le féminin.LE FIGARO. - On comprend à la lecture de votre ouvrage que la notion de «féminisme» a évolué avec les siècles.
- Marie-Dominique PORÉE. - Il faut remonter à la première utilisation du mot féminisme pour le comprendre. Le «féminisme» est né à l'aune du masculin, au XIXe siècle, sous la plume d'Alexandre Dumas fils. L'auteur l'employait dans un sens négatif, pour qualifier une pathologie qui affectait les hommes auxquels on trouvait des traits féminins.
Tout récemment nommé au poste de secrétaire d'État chargé de l’enfance, Adrien Taquet a présenté lundi avec Agnès Buzyn les premières actions du Gouvernement pour la protection de l’enfance, avant le lancement d’une phase de concertation qui conduira à l’élaboration d’une stratégie pour la protection des enfants d’ici à l’été.
Agnès Buzyn a notamment confirmé la prise en charge à 100% des soins de santé et soins psychologiques des enfants de l’Aide sociale à l’enfance, ainsi qu’un soutien scolaire adapté pour que ces jeunes puissent accéder aux études supérieures.
Ces mesures ont été annoncées par le gouvernement dix jours après la diffusion sur France 3 d’un documentaire sur les enfants placés qui dénonçait les actes de maltraitance dont sont victimes de nombreux pensionnaires de foyers.
Notre invitée est l’ancienne défenseure des enfants, Dominique Versini, actuelle adjointe à la Maire de Paris, chargée des solidarités, de la protection de l’enfance, de la lutte contre l’exclusion, de l’accueil des réfugiés.
Elle est rejointe en deuxième partie d’émission par Mamedi Diarra, ancien enfant placé, président de l’association “Repairs 94!”, association des accueillis et anciens accueillis de l’Aide Sociale à l’Enfance et des pupilles de l’Etat.