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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 2 février 2019

« La génération Y n’existe pas »

Appelés aussi « millennials », ils sont nés entre 1980 et 2000. Et sont un concept à eux seuls, affublés de moult caractéristiques : narcissiques, connectés, instables, nomades… Dans un livre à paraître, le journaliste Vincent Cocquebert détricote ces clichés, dénonçant une vision générationnelle de la marche du monde.
Propos recueillis par Nicolas Santolaria Publié le 1er février 2019
JEFFREY LEE
Autocentrés, inconstants, narcissiques… Estimés en France à 16 millions d’individus, les millennials (appelés aussi « génération Y ») sont ces jeunes nés entre 1980 et 2000 auxquels est accolé un catalogue de stéréotypes.
Vincent Cocquebert, 36 ans, rédacteur en chef du site d’information, d’humeur et d’analyse Twenty (fait « par et pour les 16-25 ans ») a ­acquis, par la fréquentation quotidienne de cette génération, la certitude que ces jeunes ne correspondaient en rien à la ­caricature qui est faite d’eux. Le journaliste en a tiré un ouvrage passionnant, à ­paraître le 15 février : Millennial burn-out. X, Y, Z… Comment l’arnaque des générations consume la jeunesse (Editions Arkhê, 216 p.).

Santé Publique France lance Géodes, une plateforme interactive sur les données de santé par région

Linda Sitruk
| 01.02.2019




Santé Publique France
GARO/PHANIE

Dites-moi où vous exercez, je vous dirais qui vous soignez. En lançant ce jour un observatoire cartographique dynamique Unique en son genre permettant d’accéder aux principaux indicateurs de santé, c’est un peu l’exercice auquel s’est prêté Santé Publique France.
Cette plateforme web dynamique, baptisée Géodes pour "Géo données épidémiologiques de santé" et accessible à l'adresse https://geodes.santepubliquefrance.fr, rassemble une grande partie des données provenant de 70 systèmes de surveillances spécifiques, comme par exemple ceux des maladies à déclaration obligatoire, de la surveillance syndromique (données des urgences, des médecins, des décès), d’enquêtes comme le Baromètre de Santé publique France, Esteban, Elfe, ou encore de données de partenaires (Système national des données de santé SNDS, enquêtes, registres…).

vendredi 1 février 2019

Que faire en cas d'événement indésirable ? Un e-learning aide les professionnels à « démystifier » leurs erreurs

Camille Roux
| 02.02.2019


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Capture d'écran/La Prévention médicale
Les médecins n'ont pas encore assez le réflexe de déclarer les événements indésirables graves (EIG) associés aux soins survenant dans leur exercice. Les déclarations d'EIG en médecine libérale remontées par les Agences régionales de santé (ARS) à la Haute autorité de santé (HAS) se comptent en effet sur les doigts de deux mains (9 EIG l'an passé).

Radium Girls - Des femmes lumineuses

02/02/2019
29 MIN

UNE HISTOIRE PARTICULIÈRE, UN RÉCIT DOCUMENTAIRE EN DEUX PARTIES

Qui se souvient, enfant, avoir scruté longuement dans le noir les chiffres lumineux d’un cadran de montre ou de réveil, dont l’effet magique faisait oublier l’heure donnée ?
Usine de l'United States Radium Corporation, New Jersey, 1922
Usine de l'United States Radium Corporation, New Jersey, 1922 Crédits : US Radium Corporation
En 1917, de jeunes ouvrières sont embauchées à Newark, New Jersey, par l’US Radium Corporation pour leurs qualités alors jugées féminines : la précision, le soin et la dextérité.

1er épisode : Radium Girls, des femmes lumineuses

Munies d’un pinceau extrêmement fin, les jeunes femmes devront peindre sur des cadrans de montre ou d’instruments de mesure aéronautique des chiffres avec de la peinture luminescente au radium. 
[...] Elles rivalisent de vitesse pour avoir le meilleur rendement. Elles affinent continuellement le pinceau en le portant à la bouche. Et lorsque quittant l’atelier, elles marchent dans la rue à la nuit tombée, un stupéfiant halo lumineux les entoure : leurs vêtements, leurs cheveux, leur peau luisent. 
Ce soudain basculement dans le surnaturel les amuse.

Créteil : émotion après la fugue et le suicide d’un patient de Mondor

VivesAgnes   01 février 2019

Un homme de 37 ans s’est enfui de l’hôpital le 25 janvier avant de se jeter du haut du pont sur l’A86, non loin. Certains agents s’en émeuvent.

Y a-t-il eu défaillance ? Est-ce une conséquence, encore une fois, d’un service des urgences au bord de l’explosion ? Le 25 janvier au soir, un homme de 37 ans est amené aux urgences de l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP) à Créteil, entre 20 heures et 21 heures, à la demande de sa famille. L’homme a tenté de mettre fin à ses jours en avalant des médicaments. Deux heures plus tard, après s’être enfui, il se suicide en se jetant du haut du pont de Créteil, sur l’A86. Un appel à témoins avait été lancé par la police pour comprendre les circonstances du drame.

Axe microbiote-intestin-cerveau : quelles perspectives cliniques ?

Univadis

Osadchiy V & al.   1 janv. 2019  

À retenir

Une revue parue dans Clinical Gastroenterology and Hepatology propose un tour d’horizon des connaissances sur l’axe microbiote-intestin-cerveau (MIC) : il reposerait notamment sur le rôle de métabolites microbiens (acides gras à chaînes courtes, acides biliaires…) qui agiraient localement au niveau de cellules neuroendocrines ou sur le système immunitaire muqueux, ou à distance en passant dans la circulation systémique, voire en franchissant la barrière hématoencéphalique.

Il a notamment été décrit des troubles du développement neuronal chez la souris axénique ( germ free ). Ce processus pourrait impliquer la microglie (macrophages du tissu cérébral) dont la maturation, nécessaire au développement et à l’homéostasie locale, a été décrite comme promue par les acides gras à chaînes courtes. L’indole, un dérivé du tryptophane produit par le microbiote, pourrait, lui, moduler la neuro-inflammation médiée par les astrocytes.






Réputés conservateurs, les médecins se sont souvent opposés aux réformes engagées par les différents ministres de la Santé. Jusqu’à obtenir parfois le retrait de mesures programmées comme la fin de la liberté d’installation ou le tiers payant obligatoire. Ces résistances ont toutefois seulement ralenti le processus, et le système de santé a profondément évolué ces dernières décennies.

manif
Manifestation à Paris le 15 mars 2015 contre la loi Touraine GARO/PHANIE

Des « Gaulois réfractaires au changement ». Voici comment, à la fin de l’été, Emmanuel Macron a décrit les Français et leur tendance – supposée ou réelle – à s’opposer à toute tentative de réforme. Trois semaines plus tard, le président de la République présentait en grande pompe la grande refonte du système de santé de son quinquennat baptisée “Ma santé 2022”.

Hors des films, un schizophrène peut-il vraiment avoir une vingtaine de personnalités ?




Cette IA peut lire vos pensées et parler à votre place

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A la rue, «au bout de quelques jours, on se rend compte qu’on est entré dans un système»


Par Charles Delouche — 
«Selon la ­personne au bout du fil, tu peux te retrouver à dormir dans un “cinq-étoiles” ou à la décharge.»
«Selon la ­personne au bout du fil, tu peux te retrouver à dormir dans un “cinq-étoiles” ou à la décharge.» Photo Nolwenn Brod pour Libération


Alors que la Fondation Abbé-Pierre publie son rapport annuel sur le mal-logement, «Libération» a recueilli le témoignage d’un ancien détenu devenu SDF à sa sortie de prison.

Du paradoxe des politiques publiques. L’Etat dépense beaucoup d’argent dans les dispositifs d’hébergement d’urgence des personnes sans domicile fixe et leur réinsertion. Et la puissance publique crée elle-même des sans-abri en ne prévoyant pas de solutions de logement adaptées en faveur des personnes sortant de ses institutions : celles qui quittent la prison, l’hôpital psychiatrique, ou encore celles qui perdent le bénéfice de l’aide sociale à l’enfance une fois majeures. C’est ce paradoxe que pointe la Fondation Abbé-Pierre dans son rapport annuel sur le mal-logement, publié ce vendredi. Elle reproche aux pouvoirs publics de contribuer à la vulnérabilité des personnes fragiles. Libération a rencontré un ex-détenu, qui a connu l’épreuve de la rue à sa sortie de prison.

Comment surmonter l'angoisse de la rupture: les conseils d'un psychanalyste

Comment surmonter l'angoisse de la rupture: les conseils d'un psychanalysteFigaro

Peut-on ne pas tout dire aux patients (et peut-on encore dire quoi que ce soit en général) ?






Paris, le samedi 2 février 2019 – Alors voilà*. C’est le genre de personne que l’on adore détester ; et la facilité marketing de cette formule n’est pas mal adaptée au sujet. Le docteur Baptiste Beaulieu aurait horripilé ceux qui assuraient que l’on ne fait pas de littérature avec de bons sentiments. Ce médecin généraliste, également écrivain, a pourtant fait de la bienveillance et de l’empathie les principes directeurs de son art et de son exercice. On ne compte plus le nombre de notes sur son blog glorifiant la force de l’amour, du lien et de la compassion. N’en jetez plus. Et pourtant, dans notre monde (qui n’est sans doute pas si différent des anciens mondes), même ceux qui semblent être le mieux adaptés aux diktats du moment (et la bienveillance en fait partie) peuvent un jour être la cible des redresseurs de torts partout en embuscade sur la toile et notamment sur Twitter.

La vérité pure et simple est très rarement pure et jamais simple

Alors voilà. Le très médiatisé Baptiste Beaulieu, repéré par sa belle plume et son sens de l’empathie, tient depuis le mois de septembre une chronique sur France Inter. Très appréciée, elle fait souvent fondre les auditeurs. Dans sa dernière sortie en date, il s’est interrogé sur un sujet vieux comme la médecine : doit-on forcément toujours dire la vérité aux patients ? Cette question ancestrale a connu, on le sait, des réponses qui ont fortement évolué au cours du temps.

Un capteur portable détecte les troubles d’internalisation chez les jeunes enfants

Univadis

Dawn O'Shea    23 janvier 2019

Des chercheurs ont développé un outil ayant recours à un capteur portable et à l’apprentissage automatique, qui peut détecter l’anxiété et la dépression masquées chez les enfants.


Dans le cadre d’une étude visant à évaluer l’efficacité de l’outil, 63 enfants, dont certains d’entre eux étaient connus pour avoir des troubles d’internalisation, ont été conduits dans une pièce faiblement éclairée, tandis que le facilitateur faisait des déclarations pour susciter l’attente, telles que « j’ai quelque chose à te montrer » et « ne faisons pas de bruit pour ne pas le réveiller ». Au fond de la pièce se trouvait un terrarium doté d’un couvercle que le facilitateur a rapidement retiré pour en sortir un faux serpent. Les enfants étaient ensuite rassurés par le facilitateur et recevaient l’autorisation de jouer avec le serpent.


Mal-logement: ex-détenus, enfants placés et malades psychiatriques, les "abandonnés" de l'Etat

Par AFP  publié le 

Paris - Ils sortent de prison, d'hôpital psychiatrique ou de famille d'accueil et se retrouvent, du jour au lendemain, à la rue. La fondation Abbé Pierre alerte dans son rapport annuel sur la situation de ces "abandonnés" de l'Etat, qui représentent près d'un tiers des SDF.

"Des milliers de personnes chaque année subissent des fins de prise en charge par des institutions sans solution de logement à leur sortie", souligne le document publié vendredi. "Cet abandon institutionnel est une cause majeure de perte de domicile". 
Près d'un SDF sur cinq (19%) dit avoir perdu son logement suite à une hospitalisation ou une incarcération. Et plus d'une personne sans domicile sur quatre (26%) née en France est un ancien enfant passé par l'Aide sociale à l'enfance (ASE) -soit plus de 10.000 personnes-, alors que ce public ne représente que 2 à 3 % de la population générale. 

« Forte hausse » des plaintes pour violences sexuelles en 2018

Selon les données annuelles publiées par le ministère de l’intérieur, les plaintes pour viol ont augmenté de près de 17 % et celles pour agression sexuelle ont bondi d’environ 20 %.
Le Monde avec AFP Publié le 31 janvier 2019
Le nombre de plaintes pour viol et agression sexuelle enregistrées par les forces de l’ordre est en « forte hausse » en 2018, selon des données statistiques du ministère de l’intérieur publiées jeudi 31 janvier.
Celles pour viol ont augmenté de près de 17 % et celles pour agression sexuelle ont bondi d’environ 20 %, a rapporté le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) dans son bilan annuel. Des hausses sensibles avaient aussi été enregistrées les années précédentes concernant les violences sexuelles (+ 11 % en 2017) – un champ qui rassemble les viols, tentatives de viol, les agressions sexuelles y compris le harcèlement sexuel.
L’institution met en avant le « contexte de libération de la parole et de prise de conscience collective des violences faites aux femmes né de l’affaire Weinstein qui a éclaté en octobre 2017 [aux Etats-Unis] et du mouvement #metoo qui s’en est suivi ». La hausse des plaintes « procède sans doute à la fois d’une plus grande révélation des faits et d’un abaissement du seuil de tolérance à ce type de violences », note le rapport.

Donna Haraway : « Avec le terme chthulucène, je voulais que l’oreille entende le son des terrestres »

Par Catherine Vincent   Publié le 31 janvier 2019

DONNA HARAWAY: STORY TELLING FOR EARTHLY SURVIVAL


a film by Fabrizio Terranova

Ce concept englobe toutes les entités terrestres, présentes, passées et à venir, en déconstruisant les grandes divisions binaires.
Donna Haraway est une biologiste, philosophe et historienne des sciences, née en 1944, à Denver (Colorado). Alors que l’un de ses ouvrages, Manifeste des espèces compagnes (2003publié en français en 2010 aux Editions de l’éclat), vient d’être réédité par Flammarion (168 p., 17 €), nous avons souhaité échanger avec elle sur le regard politique et théorique, mais aussi poétique, qu’elle porte sur le monde.

Les principaux personnages de votre « Manifeste des espèces compagnes » sont des chiens, notamment la vôtre, Cayenne Pepper, avec laquelle vous avez noué de profonds liens d’attachement. Ce livre, écrivez-vous, est « une déclaration de parenté » (« a kinship statement »). Que voulez-vous dire ?

La parenté est cette situation à travers laquelle des créatures mortelles, dans leur vie et après, construisent ou héritent de liens durables, tantôt diffus, tantôt intenses. Quand vous avez un enfant ou que vous affiliez un nouveau membre à votre parenté, eux aussi vous affilient. Chacun peut réclamer des droits sur l’autre. Même si on ne s’entend pas avec sa mère, on n’a pas vraiment le choix : il faut en prendre soin. Et imaginons qu’on décide tout de même de ne pas le faire, on le vivra au fond de son être comme un échec, une incapacité. La parenté, c’est une relation de réciprocité. J’ai un cousin, il m’a. J’ai un chien, il m’a. J’ai un territoire chanté – grâce au chant des oiseaux –, et les oiseaux m’ont aussi. Il ne s’agit pas seulement de relations avec des créatures de type Homo sapiens, ou avec les animaux avec qui on vit chez soi : la parenté s’associe à une solidarité diffuse et persistante, dans laquelle des êtres qui vivent et meurent sont en jeu les uns pour les autres.

Ces femmes qui écrivent

LA COMPAGNIE DES AUTEURS par Matthieu Garrigou-Lagrange

31/01/2019
58 MIN

Des femmes de lettres oubliées au Festival international des écrits de femmes
Christine de Pizan offrant ses Épîtres du Débat sur le Roman de la Rose à la reine de France Isabeau de Bavière.
Christine de Pizan offrant ses Épîtres du Débat sur le Roman de la Rose à la reine de France Isabeau de Bavière. Crédits : DEA / BIBLIOTECA AMBROSIANA Getty

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Vincent Lambert : les juges valident la procédure d'arrêt des soins

Par Eric Favereau — 

La femme de Vincent Lambert, Rachel Lambert, en 2016 au tribunal de Reims.
La femme de Vincent Lambert, Rachel Lambert, en 2016 au tribunal de Reims. Photo François Nascimbeni. AFP



Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne) a donné raison ce jeudi au CHU de Reims en s'appuyant sur la volonté exprimée par le patient. Ses parents vont sûrement déposer un recours devant le Conseil d'Etat.

Et de trois. Pour la troisième fois en cinq ans, la justice a validé la décision des médecins d’arrêter les soins pour Vincent Lambert qui se trouve dans un état végétatif depuis dix ans à cause d’un accident de voiture. Ce jeudi, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne) a en effet confirmé «l’obstination déraisonnable» que subit Vincent Lambert, ce qui ouvre la voie à la procédure d’arrêt des soins voulue par le CHU de Reims.

« Prescrire » actualise sa liste noire de médicaments à éviter

31.01.2019



prescrire
Crédit Photo : DR

La revue « Prescrire »  a dévoilé ce jeudi sa nouvelle liste de près de cent médicaments – « plus dangereux qu'utiles », à éviter en raison des risques sanitaires « disproportionnés » qu'ils font courir aux patients.
Parmi les six médicaments ajoutés cette année à sa liste noire que la revue actualise chaque année, on trouve le Décontractyl (comprimés ou baume), un médicament utilisé pour soulager les douleurs des contractures musculaires. Les effets indésirables – dus au principe actif, la méphénésine – sont principalement des somnolences, nausées, vomissements, réactions allergiques graves et abus et dépendances (effets psychotropes). La pommade expose à des atteintes cutanées graves.

Lancement de la deuxième phase de démonstration du Programme québécois de psychothérapie pour les troubles mentaux

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  • 30 janvier 2019
    Lancement de la deuxième phase de démonstration du Programme québécois de psychothérapie pour les troubles mentaux

[...] À l’occasion de la journée Bell Cause pour la cause, la ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, rappelle l’importance de joindre la conversation afin de mettre fin à la stigmatisation et d’offrir davantage de soutien aux personnes touchées par des troubles mentaux. La ministre McCann est également heureuse d’annoncer le début de la deuxième phase de démonstration du Programme québécois de psychothérapie pour les troubles mentaux (PQPTM), dès le 4 février.


Tarpsy : des patients poussés à la porte?

SUISSE  ROBERT JOOSTEN   27 JANVIER 2019


Le nouveau système de tarifs pour les hospitalisations en psychiatrie, Tarpsy, est en vigueur depuis janvier 2018. Son but : maîtriser les coûts de la santé. Mais on peut craindre des restrictions pour les patients, notamment en ce qui concerne la durée des séjours et le processus de réhabilitation. Eclairage.

Tarpsy est un système complexe. Il institue une nouvelle manière de tarifer les hospitalisations en psychiatrie: désormais, les forfaits sont liés aux prestations, par opposition aux forfaits journaliers en vigueur auparavant. Ce nouveau dispositif tarifaire ne concerne que le domaine stationnaire (les séjours hospitaliers comportant au moins une nuit) et non le domaine ambulatoire. Lorsqu’un patient est admis à l’hôpital psychiatrique, le médecin pose un diagnostic. En fonction de ce dernier, mais aussi de l’âge et du degré de sévérité de la maladie, le patient sera classé dans un groupe de coûts psychiatriques (il y en a 22 en tout).