blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 24 septembre 2018

3ème Rencontre de la FEDEXC "FEDération des EXCeptions" dans le champ psy

  • 23 SEPT. 2018
  •  
  • PAR 
  •  
    L’ensemble de la réunion du 22 septembre est à écouter (dans les jours à venir) au lien suivant :
    Le contenu brut ci-dessous est une prise de notes pour retracer l’ambiance de la réunion, les prises de paroles des uns et des autres.
    Comment à partir de nos pratiques les uns les autres essayer d’accueillir dignement les gens et comment créer du lien social entre tous ? Comment construire un support matériel voir numérique pour le regroupement ? Comment peut émerger un point de rassemblement pour toutes ses initiatives ? La semaine dernière il y avait un débat avec blouses noires au Havre et Pinel en lutte à Amiens. Ils ont mis un Barnum devant l’hôpital où se croisent tout le monde. A partir de ce lieu politique local, un espace clinique s’est ouvert : découverte qu’on peut être ensemble . Quelque soit l’issue de la lutte, les choses ont déjà changé pour les professionnels, les patients et les familles dans le lien des uns aux autres. De quoi a-t-on besoin pour tenir en ce moment et pour créer des émergences ?

Mona Chollet: «Il est difficile de ne pas voir les chasses aux sorcières comme un phénomène de haine misogyne intense»

Par Catherine Calvet et Anaïs Moran — 
Exécution de sorcières en Angleterre (gravure ; colorisation ultérieure) par l'école anglaise du XVII e siècle, collection privée Stapleton.
Exécution de sorcières en Angleterre (gravure ; colorisation ultérieure) par l'école anglaise du XVII e siècle, collection privée Stapleton. Photo Bridgeman Images


Dès la Renaissance, des dizaines de milliers de femmes ont été massacrées. Les historiens ont longtemps négligé ce véritable féminicide. Dans son dernier ouvrage, Mona Chollet décèle aujourd’hui des vestiges de cette haine irrationnelle.

La sagesse espiègle

Retour à la page d'accueil

ALEXANDRE JOLLIEN



«Je rêve d'un itinéraire qui m'apprenne à danser, à me départir de la dictature du on, pour progresser vers une complète déprise de soi. L'homme qui écrit ces lignes, pourquoi le cacher, a sombré au fin fond d'une addiction qui a bien failli le perdre. 


A Bordeaux, des couples souffrant d’infertilité limitent leur exposition aux polluants

Le centre Artemis étudie l’impact de l’environnement sur la fertilité des couples, sur les pathologies de grossesses ou les malformations congénitales.
LE MONDE  |  Par 

SEVERIN MILLET
Leïla et Olivier (les prénoms ont été modifiés), infirmiers libéraux de 35 et 38 ans, ont quitté Paris pour Bordeaux, cadre de vie qu’ils imaginaient plus propice pour fonder une famille. Ils y ont monté un cabinet qui fonctionne bien, et retapent leur maison de ville. Mais la chambre d’enfant reste désespérément vide. « Spermogrammes, échographies, repos, vacances…, énumère la jeune femme. Depuis trois ans, on a fait tous les examens, suivi tous les conseils… Tout est normal mais on n’y arrive pas. »
Comme 15 % des couples en France, Leïla et Olivier souffrent d’« infertilité inexpliquée ». Résolus à recourir à une insémination, ils n’en ont pas moins accepté la suggestion d’Aline Papaxanthos, médecin de la reproduction qui les suit au centre d’assistance médicale à la procréation du CHU de Bordeaux, de consulter au centre Artemis (pour Aquitaine reproduction enfance maternité et impact en santé environnement). Première plate-forme d’évaluation et de prévention de la santé environnementale consacrée à la reproduction mise en place en France, cette structure se trouve au sein même de l’hôpital.

Les psychologues dénoncent l'immobilisme face à la réforme de leur statut

Résultat de recherche d'images pour "rts info"
SUISSE 
23/09/2018

Résultat de recherche d'images pour "Les psychologues dénoncent l'immobilisme face à la réforme de leur statut"
Les psychologues protestent contre le système de 
rémunération dit "de délégation".19h30 / 2 min.
De nombreux psychologues ne sont pas satisfaits de leur statut. Le système actuel ne leur permet pas d’être remboursés par l'assurance de base sans passer par un médecin spécialisé. Ils critiquent l'immobilisme de la Confédération.

Le système dit de délégation est en place à l'heure actuelle. Ce qui signifie qu'un psychologue-psychothérapeute ne voit ses prestations remboursées par l'assurance maladie obligatoire que s'il travaille sous le contrôle et au sein du cabinet d'un psychiatre ou d'un médecin spécialisé.


Laelia Benoit, aux côtés des enfants face à la peur de l’école

Cette pédopsychiatre montre comment les sciences sociales éclairent l’étude de l’autisme ou de la psychose. Elle lance une enquête participative sans précédent sur la phobie scolaire.
LE MONDE  |  Par 



Laelia Benoit à Paris le 28 février 2017.
Laelia Benoit à Paris le 28 février 2017. SERGE CANNASSE


Les usages d’internet sont-ils les mêmes du haut au bas de l’échelle sociale ?


L'internet des familles modestes de Dominique Pasquier
Il semble toujours difficile de saisir une enquête sociologique, car, comme toute bonne enquête sociologique, celles-ci sont surtout qualitatives et se fondent sur des témoignages peu nombreux et variés… dont il semble difficile de dégager des lignes directrices. C’est pourtant ce que réussit à faire la sociologue Dominique Pasquier dans son livre, L’internet des familles modestes en s’intéressant aux transformations des univers populaires par le prisme des usages et des pratiques d’internet.

Alors qu’il n’y a pas si longtemps, la fracture numérique semblait ne pouvoir se résorber, les usagers les plus modestes semblent finalement avoir adopté les outils numériques très rapidement, à l’image de l’introduction de la photographie au début du XXe siècle dans les sociétés rurales traditionnelles qu’évoquait Pierre Bourdieu dans Un art moyen. L’internet des classes dominantes et urbaines a colonisé la société, rapporte Dominique Pasquier dans son étude où elle s’est intéressée aux employées (majoritairement des femmes) travaillant principalement dans le secteur des services à la personne et vivant dans des zones rurales. En matière de temps, d’utilisation des services en lignes, les usages d’internet des plus modestes ont rejoint les taux d’usages des classes supérieures. Reste à savoir si les usages sont les mêmes du haut au bas de l’échelle sociale. Interview.
InternetActu.net : Existe-t-il un usage populaire d’internet ? Quelles sont les caractéristiques d’un internet des familles modestes ?

Dominique Pasquier : Il n’a pas de caractéristique particulière. C’est un usage comme les autres en fait, avec quelques poches de spécificités, et c’est finalement ce qui est le plus surprenant. Parmi ces spécificités – qu’il faudrait valider en enquêtant plus avant sur des familles plus pourvues en revenus et en capital culturel -, il y a le refus d’utiliser le mail ou l’obligation de transparence des pratiques entre les membres de la famille, mais qui existent peut-être sous une forme ou une autre dans d’autres milieux sociaux. Le plus étonnant finalement, c’est de constater que pour des gens qui se sont équipés sur le tard, combien ces usages sont devenus aisés et rituels. Je m’attendais à trouver plus de difficultés, plus d’angoisses… Mais cela n’a pas été le cas. Les familles modestes se sont emparées d’internet à toute vitesse. Ils font certes des usages plutôt utilitaristes de ces outils polymorphes. Ils ont peu de pratiques créatives. Participent peu. Mais n’en ont pas particulièrement besoin. L’outil s’est glissé dans leurs pratiques quotidiennes, d’une manière très pragmatique. Les gens ont de bonnes raisons de faire ce qu’ils font de la manière dont ils le font.

A l’école, la dure loi des « populaires »

Drôles, cruels, stylés, ils font la pluie et le beau temps. Ces adolescents assoient leur notoriété sur la crainte qu’ils inspirent. Les « normaux » n’ont qu’à bien se tenir.
LE MONDE  |    Par 
Collège Léonard de Vinci, à Witry-les-Reims, dans la Marne.
Collège Léonard de Vinci, à Witry-les-Reims, dans la Marne. MYR MURATET / DIVERGENCE

Le pire cauchemar de tout ado ? Se retrouver seul sur un banc, dans la cour du collège, à faire semblant d’envoyer des SMS. Pire : manger son sandwich en cachette, entre deux rayonnages du centre de documentation et d’information (CDI), pour éviter la cantine. Etre, en un mot, le paria du système de castes qui prévaut durant toutes les années collège, au sommet duquel trônent les « populaires ».
Les familles n’en entendent qu’incidemment parler. « Non, elle, je ne peux pas l’inviter, c’est une populaire… », lâche l’ado dont on prépare l’anniversaire. Drôle de mot, drôle d’autocensure, songera le parent, sans forcément mesurer l’impact de cette hiérarchie implicite sur la santé mentale de sa progéniture.
Chaque année, dans ses consultations, à Paris et à Lyon, consacrées aux souffrances scolaires, la psycho-praticienne ­Emmanuelle Piquet reçoit un bon demi-millier d’élèves « invisibles aux yeux des autres », atteints de ce qu’elle nomme « le syndrome de popularité ». Ces sept ou huit dernières années, elle a vu le phénomène s’intensifier : « Même les enfants qui n’ont pas de problème de popularité sont tétanisés à l’idée d’en avoir. »

RENCONTRE FEDERATION DES PRACTIQUES 30 Juin 2018

Colifatafrance

Rencontre pour la création d'une FEDERATION DE PRACTIQUES a Lieu Dit. 6, rue Sorbier, Paris. 30 juin 2018. 
Merci Lieu Dit!!!!!

MANIFESTE POUR UNE FEDERATION DE PRATIQUES
Depuis plus de 20 ans, le champ de la folie et de la souffrance psychique a connu une destruction renforcée des institutions par les politiques de « santé mentale » et du «handicap, destruction s'’appuyant sur un utilitarisme économique et subjectif avec son cortège de découragement et de résignation...

samedi 22 septembre 2018

Un genêt hégélien Par Elisabeth Roudinesco

Résultat de recherche d'images pour "imec"
Je me souviens fort bien de la publication de Glas en 1974. L’ouvrage était surprenant, complexe, déroutant et Louis Althusser l’avait soigneusement déposé sur la table basse de la pièce où il recevait ses visiteurs. Un jour que je venais à l’École, pour aller ensuite déjeuner avec lui dans un restaurant chinois qu’il aimait particulièrement, je me mis à lire Glas, livre à deux voix et à deux mains : deux colonnes, l’une consacrée à Jean Genet et l’autre à Hegel. Le savoir absolu d’une part, entre dialectique de la raison et hommage à Antigone, sur fond de déconstruction généalogique de toutes les « saintes familles », L’immaculée conception de l’autre, sorte de glacis ou d’espace galactique : l’un représente l’autre et réciproquement, comme les colonnes – ou les colosses – d’un temple en ruines à la façon d’un tableau d’Hubert Robert.
Althusser écrit le nom de l’écrivain (Genet) avec un accent circonflexe et j’imagine la réaction de Derrida à la lecture de cette lettre. Combien de fois le nom de Genet a-t-il été assimilé à celui de cet arbuste à fleurs jaunes (le genêt) de la sainte famille des Fabaceae, composée de nombreuses variantes généalogiques : genêt épineux, cendré, poilu, ailé, d’Allemagne, d’Espagne, d’Angleterre. Et Derrida notait toujours cette confusion entre les deux noms, un substantif et un nom propre, celui avec et celui sans accent. Je me souviens de son rappel à l’ordre quand il me fit un jour remarquer que je ne savais pas choisir entre les deux graphies, utilisant tantôt l’une, tantôt l’autre.

LIBAN Histoires d’amour, de séparation et de souffrance (5)

L'Orient-Le Jour
LA PSYCHANALYSE, NI ANGE NI DÉMON

Il y a longtemps, pendant ma formation de jeune psychiatre à Paris, je dirigeai une équipe psy multidisciplinaire au Centre médico-psychologique (CMP) de Créteil, dans le Val-de-Marne. Dans la politique du secteur public en France, le pays est divisé en secteurs comprenant un hôpital central, des CMP, des hôpitaux de jour, des appartements thérapeutiques etc., de quoi permettre aux patients psychiatriques de bénéficier de soins divers, y compris à domicile.
Lorsqu’un citoyen se comportait de manière étrange et dangereuse et qu’il n’était pas connu des services de psychiatrie, la Direction de l’action sanitaire et sociale (DASS) prévenait le CMP. Il s’agissait de nous informer sur la personne en question afin de lui proposer éventuellement nos services de psychiatrie.
Daniel, un facteur d’une cinquantaine d’années, sans aucune raison apparente, mit un jour sa vieille tante à la porte. Or cette femme était sur une chaise roulante et incapable de prendre soin d’elle-même. Alertés, les voisins préviennent la police qui se rend sur place, hospitalise la tante et cherche à entrer en contact avec Daniel. Sans résultat. Il était enfermé chez lui et refusait d’ouvrir à quiconque. Prévenue dans un second temps par la police, la DASS nous informe qu’il fallait faire quelque chose. Après plusieurs lettres lui expliquant la situation et lui proposant de le rencontrer, aucune réponse ne nous parvint. Nous décidons de lui rendre visite après l’en avoir informé par courrier. Nous restons devant sa porte environ une demi-heure sans aucun résultat. Nous répétons la visite plusieurs fois mais toujours sans aucune réponse de sa part.

Le blues des gynécologues face à la dénonciation des violences obstétricales

Refus de la pilule ou du stérilet hormonal, dénonciation de propos déplacés… Face à des patientes très informées et dont la parole s’est libérée, la profession est déboussolée.
LE MONDE  |  Par 

Cette dernière année, le docteur J. l’a passée à attendre une seule chose : qu’elle s’arrête. Il a compté les semaines jusqu’à ce jour de printemps, où, enfin, il a quitté son cabinet. Il l’a aimé, pourtant, son métier, mais ces derniers mois, c’était devenu « épouvantable ».

En immersion dans un centre Alzheimer : un reportage au plus près du sujet malade

le 21.09.18

"Soyons tous à l'heure" pour la Journée Mondiale Alzheimer ce 21 septembre 2018, tel est l'appel de l'Association France Alzheimer. Une exhortation qu'Infirmiers.com a saisi. Le Centre Les Parentèles de la rue Blanche, à Paris, nous a ouvert ses portes. L'occasion d'avoir une approche plus réaliste du quotidien de ces patients et notamment de mieux comprendre l'apport, indispensable, de leur prise en charge psycho-sociale.

Résultat de recherche d'images pour "En immersion dans un centre Alzheimer : un reportage au plus près du sujet malade"


Alzheimer : querelles sur un diagnostic

Par Catherine Mallaval — 
Depuis 2008, Yann Castanier photographie ses grands-parents, atteints, lui, par la maladie d’Alzheimer, puis elle, en 2015, par une démence apparentée.
Depuis 2008, Yann Castanier photographie ses grands-parents, atteints, lui, par la maladie d’Alzheimer, puis elle, en 2015, par une démence apparentée.Photo Yann Castanier. Hans Lucas

Si nul ne conteste la réalité des symptômes ou la souffrance des patients et de leurs proches, Alzheimer continue de diviser. Maladie ou conséquence naturelle du vieillissement ?

Efficacité de l’homéopathie : que dit la science ?

LE MONDE |  | Par 
Si le débat autour de l’efficacité de ces traitements perdure dans l’opinion publique, il a cessé dans la communauté scientifique : outre son effet placebo, aucune étude n’a pu démontrer rigoureusement l’efficacité de l’homéopathie.
Dans la famille des controverses médicales, celle sur l’homéopathie est probablement l’une des plus anciennes. Une arlésienne qui n’en finit pas de diviser les professionnels de santé, particulièrement ravivée cette année par une tribune parue dans Le Figarodu 19 mars et signée par 124 professionnels de la santé, qualifiant l’homéopathie d’« irrationnelle », « dangereuse » et « coûteuse », ce à quoi a répondu le Syndicat national des médecins homéopathes français en assignant devant la justice de l'ordre des médecins plusieurs dizaines de confrères et de consœurs signataires pour « non-confraternité » et « non-respect du code de déontologie ».

Plan santé de Macron : déboussolés, les hospitaliers entre enthousiasme, bienveillance et forte inquiétude

Martin Dumas PrimbaultMarie Foult
| 20.09.2018



macron hospitaliers
Crédit Photo : S. Toubon
De la bonne volonté sur le papier mais des mesures incertaines et un manque de moyens. Voilà qui résume le ressenti du monde hospitalier (praticiens, fédérations) après l'annonce du plan santé 2022. S’ils partagent une bonne partie du diagnostic et de la stratégie (notamment une gradation plus lisible et des mesures pour les carrières médicales), beaucoup pointent déjà l'insuffisance de moyens pour organiser la recomposition hospitalière. 

Grève illimitée à l'hôpital psychiatrique d'Auch

Résultat de recherche d'images pour "france 3 occitanie"

Le piquet de grève devant l'établissement
Le piquet de grève devant l'établissement

Depuis jeudi matin, les personnels de l'hôpital psychiatrique d'Auch ont déclenché un mouvement de grève illimitée. Les grévistes protestent, notamment, contre un manque de moyens humains et matériels qui entraîne des perturbations graves dans les soins apportés aux malades.


Grève générale au CHU de Saint-Étienne

Résultat de recherche d'images pour "france bleu"

Par Sandrine Morin   20 septembre 2018

Le 14 septembre 2018, le service psychiatrie de l'hôpital de Saint-Étienne lançait un mouvement de grève illimitée. Une semaine après, tous les services du CHU sont concernés par la mobilisation. Une manifestation est prévue dans la matinée pour sensibiliser tous les usagers.

7.350 personnes travaillent au CHU de Saint-Étienne
7.350 personnes travaillent au CHU de Saint-Étienne 
© Radio France - Émeline Rochedy

Des moyens pour des soins humains ! C'est le mot d'ordre de la grève générale lancée ce vendredi 21 septembre 2018 au CHU de Saint-Étienne. Plus précisément, c'est le mouvement lancé la semaine passée dans le service psychiatrie qui fait tâche d'huile. Les salariés des autres services rejoignent eux aussi le mouvement.