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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 13 août 2018

AIDE À LA PRISE EN CHARGE DES VIOLENCES CONJUGALES ENVERS LES FEMMES EN MÉDECINE GÉNÉRALE



3 à 4 patientes sur 10 dans nos salles d'attente 
de médecine générale peuvent être victimes de violences conjugales. Les conséquences sur la santé des femmes 
et de leurs enfants sont multiples et durables. Pourtant,
ce problème de santé est peu abordé en consultation 
par les patientes et leurs médecins.

Le médecin généraliste a un rôle à jouer pour repérer et aider ses patientes qui subissent des violences conjugales.

Ce site propose des fiches pratiques pour mieux comprendre ce problème de santé sensible et complexe, et mieux intervenir en tant qu'acteur de soins de premier recours. Ces fiches ont été élaborées par des médecins généralistes et des professionnels travaillant auprès 
de ces femmes. 


Les sites à suivre pour vous aider en consultation

13.08.2018

Le médecin a régulièrement recours à une pratique numérique en consultation pour une aide au diagnostic ou à la prescription. Il consulte des sites Internet dédiés ou spécialisés, utilisent certaines applications ou fait appel à ses confrères sur Twitter ou d'autres réseaux sociaux. Quand il n'a pas recours aux sites d'information en santé « grand public » !

Le praticien en exercice et a fortiori le jeune médecin qui s'installe ne rechigne pas à avoir une aide extérieure pour affiner un diagnostic ou trouver la juste prescription.
A titre informatif, Le Vidal vient en tête des sites les plus utilisés par les médecins généralistes soient 25,7 % des pages consultées. En seconde position viennent les sites grand public avec 8,6 % des pages vues. Les revues médicales et l’assurance maladie arrivent réciproquement en 3e et 4e positions avec 7,3 % et 7 % des sources d'information*.

La météo du cerveau, ou comment nos émotions fluctuent au gré des saisons

 

L’Équipe de France est championne du monde et Brigitte Macron se prélasse au bord de la piscine en attendant que la ratatouille libérale millésime 2018 finisse de mijoter au Parlement. Bref, nous sommes au milieu du mois d’août et le soleil brille au dessus de nos têtes.
Pour la plupart d’entre nous et malgré les contrariétés politiques qui affligent certains, l’été est synonyme de bonne humeur. Cette tendance se répercute directement sur les plateformes web comme Twitter où les mots à connotation positive deviennent plus fréquents (Golder & Maci, 2011) tandis que les mots à connotation négative régressent pendant la période estivale. L’analyse des changements d’humeur sur le web (“sentiment analysis” en anglais) suggère que même nos anxiétés s’apaisent puisque les recherches Wikipedia associées à différents types de maladies chutent en été.
Que se passe-t-il donc dans notre cerveau qui permettrait d’expliquer que notre vocabulaire et nos humeurs se réchauffent à mesure que nos peaux caramélisent? Pour répondre à cette question, il faut se pencher sur un domaine scientifique aussi vaste que passionnant: la chronobiologie qui, comme son étymologie l’indique, s’intéresse à la manière dont les organismes s’adaptent aux cycles temporels de Dame Nature.

L’analyse du comportement des internautes sur Twitter et Wikipedia permet d’illustrer les modifications d’humeur au cours de l’année. Par exemple, les recherches correspondant à divers troubles psychiatriques augmentent en hiver et au début du printemps, tout comme les tweets contenant les mot-clés “colère”, “tristesse” ou “anxiété” augmentent en automne (Dzogang et al., 2016, voir aussi).


Les histoires d'étoiles finissent mal, en général

Par Camille Gévaudan — 
Photo composite de l'étoile double Eta de la Carène et de sa nébuleuse à deux lobes, restes d'une explosion observée en 1843.
Photo composite de l'étoile double Eta de la Carène et de sa nébuleuse à deux lobes, restes d'une explosion observée en 1843. Photo Hubble. Nasa. Nathan Smith (University of California, Berkeley)

L'étoile géante Êta de la Carène fut au centre d'une explosion observée en 1843, comme une supernova... sauf qu'elle a survécu. Des astronomes américains pensent avoir percé le mystère, dans un scénario impliquant une danse à trois astres et une violente fusion.

Eta de la Carène est l’une des plus chouettes étoiles de notre galaxie. De ce qu’on en sait aujourd’hui, elle est cinq millions de fois plus brillante que le Soleil, mais suffisamment loin de nous (entre 7 000 et 10 000 années-lumière de la Terre) pour qu’on ne la voie pas à l’œil nu. A l’article de la mort, Eta est gonflée comme une baudruche et pourrait exploser en supernova d’un jour à l’autre, nous offrant le spectacle d’un point aussi brillant dans le ciel que Vénus. D’ailleurs, ça ne serait pas la première fois : Eta de la Carène a déjà explosé… en 1843. Mais elle a survécu. Une fois dissipé le flash de l’éruption, on voyait encore une étoile ! Elle s’est faite très discrète durant quelque temps dans le ciel de l’hémisphère sud, puis s’est rallumée progressivement depuis 1940. Mais qu’est-ce qu’il se passe, à la fin ?

«Bonjour Docteur, je voudrais ressembler à mon filtre Snapchat»

Par Pablo Maillé — 
Au musée pop-up Sugar Republic de Melbourne, le 24 juillet.
Au musée pop-up Sugar Republic de Melbourne, le 24 juillet. Photo William West. AFP

Aux Etats-Unis, les professionnels de la chirurgie esthétique constatent qu’un nombre croissant de patients cherchent à se rapprocher d'une version lissée et idéalisée d'eux-mêmes. Souvent problématiques, les filtres du réseau social ne sont pas seuls responsables pour autant.

«En une seconde, effacez vos rides, vos boutons et toutes vos petites imperfections.» Ça pourrait être le slogan d’une marque de cosmétiques du futur mais pour l’instant, c’est surtout la philosophie tacite de Snapchat. Depuis 2016, le réseau social d’échanges de photos et de vidéos éphémères permet en effet à ses utilisateurs d’appliquer des «filtres» sur leur visage, de sorte que celui-ci apparaisse à l’écran plus clair, plus mince ou plus souriant qu’au naturel.

dimanche 12 août 2018

Camille Froidevaux-Metterie : «Le consentement est un langage de désir, une rhétorique du plaisir»

Par Noémie Rousseau, dessin Laurence Kiberlain — 

Dessin Laurence Kiberlain

La question de la jouissance, notamment féminine, est trop peu discutée estime la chercheuse. L’égalité ne met pas en péril l’érotisme comme le craignent certains, mais permet de le réinventer.

Parce que la femme n’est pas une abstraction, Camille Froidevaux-Metterie veut remettre la corporéité au cœur de la pensée féministe. Comme si l’émancipation avait fait une impasse, comme si les conquêtes dans le champ social avaient occulté tout ce pan de l’existence féminine. Professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’université de Reims-Champagne-Ardenne, elle développe une approche phénoménologique qui pense le sujet féminin comme incarné : le corps est une expérience, un vécu. Auteure de la Révolution du féminin(Gallimard, 2015) ainsi que d’un documentaire sur les femmes en politique Dans la jungle, elle est sur le point de publier le Corps des femmes : la bataille de l’intime (Philosophie magazine éditions, 18 octobre), dans lequel elle explore les thématiques corporelles qui désormais sont au centre des luttes féministes.

Toulouse : la scientologie était derrière la manifestation contre les « abus psychiatriques »



10 Août 18 

L'association à l'origine de la manifestation du mercredi 8 août 2018 devant l'hôpital Marchant, a été créée par l'Église de scientologie, considérée comme une secte en France.

La Commission des citoyens pour les droits de l’homme (CCDH) a manifesté mercredi 8 août 2018 pour dénoncer des « violations des droits de l’homme » au centre hospitalier Gérard Marchant à Toulouse. Il s’avère que la CCDH a été créée… par l’Église de scientologie, considérée comme une secte en France


Prisons françaises : un système à bout de souffle

10/08/2018
18 MIN

Confrontée à une vague de suicides à Fleury-Mérogis, l’administration pénitentiaire française pourrait bien devoir reconsidérer les faiblesses de son système. Pour en parler, Julie Gacon reçoit François Bès, coordinateur du pôle enquête de l’Observatoire international des prisons (OIP).
21/12/2014
21/12/2014  Crédits : By jolienvandegriendt (Prison 15H, France) [CC BY-SA 2.0 (creativecommons
Mercredi 8 août 2018. Un homme de 48 ans se pend dans la prison de Fleury-Mérogis. Le signal d’alerte est lancé, c’est le onzième suicide en huit mois. Si le parquet du tribunal d’Evry affirme ne pas encore pouvoir apporter d’explication claire à ce phénomène, d’autres y voient la conséquence de tensions et de dysfonctionnements du système pénitentiaire, entre surpopulation, grèves, évasions ou manque de moyens.

Françoise Combes, imaginer l'univers

05/08/2018
59 MIN

La Voie Lactée
La Voie Lactée Crédits : Somphop Viwattanarom - Getty
L'imagination pour les astronomes, c'est leur travail quotidien en quelque sorte. Je pense que depuis la nuit des temps, les hommes se demandent d'où nous venons, quelle est l'origine de l'univers, d'ailleurs de quoi est-il fait ? Et puis où allons-nous ? Si on remonte un peu dans l'histoire, c'est amusant, les gens se sont fait une représentation de l'univers très naïve et simple. 
Françoise Combes est professeur au Collège de France où elle détient la chaire de Galaxies et cosmologie. Elle est aussi enseignante et chercheuse à l'ENS, membre de l'Académie des sciences et présidente du Comité français des unions scientifiques internationales.
C'est donc sur l'univers que porte le cinquième entretien sur l'imagination avec Alain Prochiantz.

Procréation : la FIV à l’éprouvette du temps

Par Catherine Mallaval et Anaïs Moran — 

Depuis la naissance de Louise Brown, premier «bébé-éprouvette», six millions d’enfants sont nés de fécondations in vitro.
Depuis la naissance de Louise Brown, premier «bébé-éprouvette», six millions d’enfants sont nés de fécondations in vitro.Photo Brian Bould. Associate. Rex. Sipa


Louise Brown, le premier bébé né d’une fécondation in vitro, vient de fêter ses 40 ans. Depuis sa naissance, les techniques ont beaucoup évolué, les débats aussi.

Elle a commencé sa vie dans une éprouvette en verre où fut organisée la féconde rencontre d’un ovule de sa mère, Lesley Brown, et des spermatozoïdes de son père, John Brown, avant de se développer dans le ventre de sa mère. Elle a poussé son premier cri le 25 juillet 1978 à 23 h 30 au Oldham District and General Hospital, près de Manchester en Angleterre. Son nom, Louise Brown, ou plus précisément Louise Joy (comme joie) Brown, restera inscrit dans l’histoire de la médecine à la rubrique «pionnière». Elle est en effet le premier bébé-éprouvette à avoir vu le jour dans le monde ; une promesse (tenue) pour tous les couples souffrant d’infertilité dont on avait jusqu’alors fait peu de cas. Sa mère, dont les trompes étaient bouchées, avait été décrétée «stérile». Enfant de la science, cette Anglaise est née des travaux de Patrick Steptoe, chef du service gynécologique du Oldham Hospital et du biologiste Robert Edwards (prix Nobel en 2010) grands gagnants de la course aux recherches sur la fécondation in vitro (FIV) engagée dans le monde entier depuis 1959 et une tentative réussie aux Etats-Unis avec les gamètes d’un lapin et d’une lapine.

Aux Etats-Unis, de plus en plus de femmes enceintes accros aux opiacés

Le nombre de femmes enceintes accros aux opiacés a été multiplié par quatre en l’espace de quinze ans, confirmant l’ampleur de la crise de santé publique que connaît actuellement le pays.
LE MONDE 
Les statistiques sont inquiétantes. Le nombre de femmes enceintes accros aux opiacés a été multiplié par quatre aux Etats-Unis en l’espace de quinze ans, selon des chiffres officiels rendus publics jeudi 9 août, confirmant l’ampleur de la crise de santé publique que connaît actuellement le pays.
Un rapport des centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), inédit à l’échelle nationale, révèle « des hausses importantes » entre 1999 et 2014 « dans les 28 Etats disposant de données ».
« Ces chiffres mettent en avant l’impact dévastateur de la crise des opiacés sur les familles à travers les Etats-Unis, y compris chez les plus jeunes », a commenté le directeur des CDC, Robert Redfield. « Une addiction non traitée aux opiacés durant la grossesse peut avoir des conséquences terribles », a-t-il ajouté.

Le « moi » dans tous ses états

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Delphine Lebourgeois est une artiste et illustratrice française installée à Londres. Elle travaille pour la presse et expose ses travaux à travers le monde. Ses collages puisent dans des références stylistiques variées, de Botticelli aux comics, où les symboles et la poésie se répondent.
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Delphine Lebourgeois est une artiste et illustratrice française installée à Londres. Elle travaille pour la presse et expose ses travaux à travers le monde. Ses collages puisent dans des références stylistiques variées, de Botticelli aux comics, où les symboles et la poésie se répondent. / Delphine Lebourgeois pour La Croix
Exercice pratique de psychothérapie en ce jour de juillet ensoleillé. Alors que la capitale est assommée par la chaleur, un petit groupe d’une dizaine de stagiaires est réuni à la fraîche, derrière des volets mi-clos, au sein de l’École d’analyse transactionnelle (Paris 2e) pour une séance de cinéma pas comme les autres.

Au programme, le film Un air de famille, réalisé par Cédric Klapisch en 1996, qui met en scène Jean-Pierre Bacri (Henri) et Agnès Jaoui (Betty), frère et sœur « chien et chat » d’une famille qui va régler ses comptes en huis clos dans le bar d’Henri, Au père tranquille. Visionnant plusieurs scènes de ce long métrage, les stagiaires vont pouvoir mettre à l’essai les concepts de l’analyse transactionnelle à laquelle ils se forment.

vendredi 10 août 2018

Culpabilisante, la nouvelle campagne de promotion du préservatif ne passe pas

NEON  par   8 août 2018




Le Ministère de la Santé a dévoilé une nouvelle campagne pour l’usage du préservatif, relayée par le site OnSexprime.fr. Mais un visuel, jugé culpabilisants pour les jeunes, a créé la polémique : pourquoi le sexe doit-il rester un tabou ?

« Ça t’évitera d’annoncer à l’infirmière/le médecin que tu as eu un rapport non protégé ». C’est l’une des « 7 raisons d’avoir un préservatif sur soi », selon la nouvelle campagne digitale du gouvernement pour le port du préservatif. Lancée le 18 juillet dernier sur OnSexprime.fr, site qui évoque la sexualité et la prévention contre les IST (infections sexuellement transmissibles), les MST (maladies sexuellement transmissibles) et le VIH pour les jeunes, elle a été relayée par le Ministère des Solidarités et de la Santé le 7 août et suscité un tollé sur les réseaux sociaux. En cause : la culpabilisation des jeunes par la campagne qui sous-entend qu’ils devraient avoir honte de ne pas mettre de préservatif… et qu’il vaudrait alors mieux ne pas en parler.

jeudi 9 août 2018

Lou Andreas-Salomé Une vie à la première personne

AVOIR RAISON AVEC LOU ANDREAS-SALOMÉ par Géraldine Mosna-Savoye
06/08/2018
29 MIN


Comment conduire sa vie à la première personne ?


Lou Andreas-Salomé (1861-1937)
Lou Andreas-Salomé (1861-1937) Crédits : Heritage Images / Contributeur - Getti

Pour ma part je ne connais que le "je". Je ne peux conformer ma vie à des modèles, ni ne pourrai jamais constituer un modèle pour qui que ce soit.                          
Ma vie (posthume)
Née en 1861, disparue en 1937, Lou Andreas-Salomé était romancière, essayiste, psychanalyste. 

Lou, esprit totalement libre

AVOIR RAISON AVEC LOU ANDREAS-SALOMÉ par Géraldine Mosna-Savoye
07/08/2018
29 MIN


Qu’est-ce qu’être libre veut dire ?

Lou Andreas-Salomé, Paul Rée and Friedrich Nietzsche, 1882.
Lou Andreas-Salomé, Paul Rée and Friedrich Nietzsche, 1882. Crédits : Heritage Images / Contributeur - Getty

La vie humaine – ah ! La vie en elle-même – est poésie.  
Inconscients, nous la vivons, jour après jour,  
Étape par étape, - mais dans son intangible  
Unité, elle vit, elle nous fait poésie.  
Loin, bien loin de l'ancienne formule : « Faire de sa vie une œuvre d'art »,  
Nous ne sommes pas notre œuvre d'art  

Lettre ouverte à Freud (1931)
Lou Andreas-Salomé (1861-1937) était romancière, essayiste, psychanalyste. D’elle, pourtant, que sait-on aujourd’hui ? 
Sait-on qu’en 1882 elle a formé, libre et à rebours de l’époque, un trio amoureux avec les philosophes Friedrich Nietzsche et Paul Rée ? 

Érotisme et féminisme

08/08/2018
29 MIN


Amour des hommes et combat féministe, faut-il se libérer du désir des autres ?

La femme émancipée par Pietro Saporetti (1832-1893)
La femme émancipée par Pietro Saporetti (1832-1893) Crédits : DEA / BIBLIOTECA AMBROSIANA Getty

Les "moitiés" se sentent toujours, l'une autant que l'autre, mal à leur aise et à l'étroit dans leur demeure, si minutieusement qu'elles se soient adaptées l'une à l'autre ; sans doute elles disent désormais "nous" au lieu de "moi", mais ce "nous" n'a bientôt guère les épaules plus larges, pour porter un morceau d'existence, que ne les avait le "moi".  

Eros (1910), "Réflexions sur le problème de l'amour"

Profession psychanalyste

AVOIR RAISON AVEC LOU ANDREAS-SALOMÉ par Géraldine Mosna-Savoye
09/08/2018
29 MIN

Et si on abandonnait notre obsession pour la mort pour miser sur la pulsion de vie ?
Lou Andrea-Salomé au congrès de Weimar en 1911, avec Sigmund Freud (entre autres)
Lou Andrea-Salomé au congrès de Weimar en 1911, avec Sigmund Freud (entre autres) Crédits : ullstein bild / Contributeur - Getty
La psychanalyse n'est rien d'autre qu'une mise à nu, opération que l'homme encore malade évite parce qu'elle lui arrache son masque, mais que l'homme guéri accueille comme une libération.    
Lettre ouverte à Freud (1931)
Lou Andreas-Salomé (1861-1937) était romancière, essayiste et psychanalyste. De sa pratique de la psychanalyse et de sa connaissance de Freud, que reste-t-il aujourd’hui ? De leur rencontre en 1912 à ses écrits sur le narcissisme en passant par ses réflexions sur la névrose, sait-on qu’en elle, l’inventeur de l’inconscient a vu une disciple, une amie, et même une alliée ? 

Fleury-Mérogis : inquiétante vague de suicides dans le plus grand centre pénitentiaire d'Europe

Marianne

Publié le 07/08/2018

La maison d'arrêt de Fleury-Mérogis a enregistré depuis le début de l'année la mort de onze détenus, dont dix suicides. Un record inquiétant.

A la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, la série noire ne s'arrête pas. En six mois, le plus grand centre pénitentiaire d'Europe a dénombré onze décès… soit autant que l'ensemble des prisons de la région parisienne l'année passée. La situation est d'autant plus préoccupante que sur ces onze morts, dix sont des suicides. Sept des défunts avaient moins de 23 ans. Aujourd'hui, le personnel de la prison et les familles des défunts peinent à comprendre les raisons de cette vague de décès.
La principale raison pourrait se trouve dans le cruel manque d'effectifs. Dans cette prison où sont enfermés 4.300 détenus et dont le taux d'occupation s'élève à 143%, le nombre de surveillants peut ainsi sembler dérisoire, avec seulement un gardien pour 80 détenus. Dans ces conditions, difficile pour le personnel d'effectuer son travail dans les meilleures conditions et de surveiller chacun des détenus. Résultat : le manque d'accompagnement, criant, peut entraîner un isolement et un manque de prise en charge individuelle. En partie livrés à eux-mêmes, les détenus sont ainsi plus vulnérables.

Alzheimer : quelles perspectives

 
 
Quelles solutions pour une meilleure prise en charge des malades ? Le Dr Bautrant, médecin psychiatre spécialisé en géronto-psychiatrie, présente ce que pourrait être l’Ehpad de demain.

A l’heure où les personnels des établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad) dénoncent leurs conditions de travail et les conséquences sur les patients, à l’heure du déremboursement des médicaments anti-Alzheimer, quelles solutions existe-t-il ? Le Dr Thierry Bautrant (1), médecin psychiatre spécialisé en géronto-psychiatrie, spécialiste des troubles du comportement dans la maladie d’Alzheimer, directeur d’Ehpad, livre des pistes de réflexion.
En tant que directeur d’Ehpad, quels principaux problèmes rencontrez-vous au quotidien ?
« De plus en plus de personnes âgées (les plus de 60 ans devraient représenter 28 % de la population en 2025), vivent plus longtemps et mieux. Mais lorsqu’elles viennent en maison de retraite, en moyenne à 85 ans, c’est souvent avec une dépendance physique très forte ou une détérioration cognitive importante. Dans les Ehpad, il y a environ 70 % de malades Alzheimer, lesquels présentent, dans environ 96 % des cas des troubles du comportement qui peuvent devenir très invalidants (opposition, fugue, agressivité, agitation, violence verbale ou physique). »

La CNRACL soutient l'association France Alzheimer et maladies apparentées

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La 25ème Journée mondiale Alzheimer, qui aura lieu le 21 septembre 2018, sera l'occasion de rappeler qu'en France, trois millions de personnes, (malades et entourage) sont aujourd'hui directement concernées par la maladie et ses contraintes.

Avant, pendant et après le 21 septembre, pour sensibiliser le grand public mais aussi envisager les enjeux de la prise en soin, le réseau France Alzheimer et maladies apparentées (99 associations départementales) proposera plus de 300 actions événementielles en France métropolitaine et dans les départements d'Outre-mer : événements sportifs, culturels, festifs, stands d'animations, conférences-débats ...