Des médecins intérimaires boycottent les établissements qui appliquent un décret de janvier plafonnant leurs rémunérations.
C’est une conséquence directe de la pénurie de médecins dans les hôpitaux publics. Ces dernières semaines, plusieurs établissements de soins ont été contraints de fermer ponctuellement des services, faute d’anesthésiste-réanimateur ou de médecin urgentiste pour en assurer le bon fonctionnement. Des fermetures dues au « boycott » lancé par des médecins intérimaires pour protester contre l’application du décret plafonnant depuis le 1er janvier leur rémunération à 1 404,05 euros brut la garde de 24 heures, soit un peu moins de 65 euros brut de l’heure.