Des médecins intérimaires boycottent les établissements qui appliquent un décret de janvier plafonnant leurs rémunérations.
![PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP Patient traité dans un couloir du service des urgences, à Bastia (Corse), en novembre 2017.](https://img.lemde.fr/2018/05/22/251/0/4197/2795/534/0/60/0/9e04138_24982-1q45hh9.8bbw.jpg)
C’est une conséquence directe de la pénurie de médecins dans les hôpitaux publics. Ces dernières semaines, plusieurs établissements de soins ont été contraints de fermer ponctuellement des services, faute d’anesthésiste-réanimateur ou de médecin urgentiste pour en assurer le bon fonctionnement. Des fermetures dues au « boycott » lancé par des médecins intérimaires pour protester contre l’application du décret plafonnant depuis le 1er janvier leur rémunération à 1 404,05 euros brut la garde de 24 heures, soit un peu moins de 65 euros brut de l’heure.