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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 11 mai 2018

SANTÉ MENTALE : JOURNÉE DE MOBILISATION POUR PRENDRE CONSCIENCE DE LA SITUATION

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11 mai 2018

TAHITI
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Une journée dédiée à la santé mentale et à la prévention du suicide est organisée ce vendredi dans l’amphithéâtre du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF). Initiée par le ministère de la Santéla direction de la Santé et le département de psychiatrie du CHPFelle aura pour objectif de dérouler le plan de santé mentale élaboré pour la Polynésie française et de favoriser une prise de conscience afin de proposer un service psychiatrique de qualité.

Ce sera aussi l’occasion, pour le docteur en psychiatrie Stéphane Amadéode revenir sur les résultats de l’enquête et projet de psychiatrie de secteur Polynésie intitulé Santé mentale en population généraleDe nombreux invités extérieursissus du secteur de la psychiatrie,participeront à cette journéeLe professeur Bruno Falissard, du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, à l’Inserm, parlera de l’avenir de la pédopsychiatrie dans le monde et notamment dans les outre-mer.

A quoi bon travailler ?

LE JOURNAL DE LA PHILO par Géraldine Mosna-Savoye
07/05/2018
5 MIN

Sonia RyKiel et sa fille Nathalie Rykiel lors d'un défilé Sonia RyKiel et sa fille Nathalie Rykiel lors d'un défilé  Crédits : Gilles BASSIGNAC/Gamma-Rapho - Getty
On est lundi, on est au travail et on en parle… d’autant que j’ai remarqué cela depuis quelques mois : la profusion d’essais sur le travail. J’en cite quelques-uns : Qu’est-ce que le travail ?, chez Vrin ; aux éditions du Détour, Le refus du travail de David Frayne et Inconditionnel, Anthologie du revenu universel ; Fuck work, de James Livingston, chez Flammarion ; Giulia Mensitieri, Le plus beau métier du monde : dans les coulisses de l’industrie de la mode aux éditions La Découverte ; ou encore, La journée de travail et « le règne de la liberté » chez Fayard d’Olivier Besancenot. Il ne s’agit pas que d’essais philosophiques, mais tous permettent de l’aborder sous cet angle et de nous poser cette question qui évoque tant un sujet de terminale : à quoi bon travailler ? 
Si ce Journal devait ressembler à une dissertation en trois parties, on pourrait commencer par le constat sur lequel tout le monde s’accorde par rapport au travail, entre chômage et précarité : ça va mal. Autrement et mieux dit : on pourrait faire une 1ère partie sur les maux du travail, reformulant ainsi la question « à quoi bon travailler ? » en : « le travail est-il déjà quelque chose de bon ? »
Dans son livre, Le plus beau métier du monde : dans les coulisses de l’industrie de la mode, Giulia Mensitieri, anthropologue spécialiste des transformations du travail, se penche ainsi sur les métiers qui semblent les plus attirants, les plus beaux, les plus prestigieux : ceux de la mode, comme on l’a entendu dans l’extrait du documentaire de Loïc Prigent, Le jour d’avant chez Sonia Rykiel. Bien sûr, tout cela n’est que paillettes. Derrière le glamour : la précarité, comme si le travail, quel que soit le domaine, l’époque, le degré de créativité ou sa visibilité, présupposait domination, aliénation, exploitation. Le travail ne serait ainsi pas seulement mauvais sous certains rapports, mais peut-être mauvais absolument… 

Lancement d’un portail sur les meilleures pratiques

Univadis
  • Mary Corcoran  
    •  
    La Commission européenne a lancé un nouveau portail sur les meilleures pratiques pour la promotion de la santé, la prévention des maladies et la prise en charge des maladies non transmissibles.
    Le portail est décrit comme étant un « centre d’information polyvalent » permettant de consulter les bonnes pratiques et les meilleures pratiques qui ont été recueillies dans le cadre d’actions co-financées au titre des Programmes de santé, notamment l’Action conjointe sur les maladies chroniques et la promotion du vieillissement en bonne santé tout au long de la vie

    Les Ehpad face au casse-tête du recrutement d’aides-soignants

    De nombreux directeurs d’établissement expliquent avoir du mal à pourvoir ces postes réputés pénibles, peu payés et peu considérés.

    LE MONDE  | Par 

    Il aura fallu près d’un mois à l’Ehpad du Bois-Hercé, à Nantes, pour parvenir à recruter une aide-soignante à temps partiel, à 1 300 euros net par mois pour trente et une heures de travail par semaine. « Il y a deux ans, nous avions pas mal de réponses quand nous passions des annonces, aujourd’hui, c’est au compte-gouttes », explique Xavier Relandeau, le directeur de l’établissement, qui a finalement trouvé une aide-soignante en CDD jusqu’à l’été, et non en CDI comme il le souhaitait. Il a également dû se plier à la demande de la nouvelle recrue de travailler moins de trente et une heures. « On va jusqu’à transformer notre planning pour essayer de la garder », soupire-t-il.

    A 104 ans, il chante la veille de son suicide assisté (Vidéo)

    Soirmag
    10/05/2018 

    Cet Australien chante en annonçant son impatience de pouvoir se donner la mort dans une clinique suisse.

    Edition numérique des abonnés

    Mercredi 9 mai, David Goodall, un scientifique australien de 104 ans, annonçait qu’il se donnerait la mort dans une clinique en Suisse sous 24 heures. L’homme n’est pas malade mais il juge qu’il a assez vécu et que sa qualité de vie n’est plus aussi bonne qu’auparavant.
    « Je ne veux plus continuer à vivre » déclarait-il, ce mercredi aux caméras de télévision à Bâle, en Suisse. « Je suis heureux d’avoir la chance demain d’en finir et j’apprécie l’aide de la profession médicale de ce pays pour rendre cela possible. »

    Comment se faire rembourser ses séances chez le psychologue ?

    Par Fabien Cassar   10/05/2018

    Pour profiter du remboursement par la Sécurité sociale, il vous faudra voir votre médecin généraliste plusieurs fois

    En 2015, près de 8 millions de Français ont consulté au moins une fois un psychologue pendant l'année. Installée dans le paysage médical, la psychothérapie n'était, jusqu'alors, remboursée que dans des cas très précis. Afin d'ouvrir cette technique de soins au plus grand nombre, la Sécurité sociale teste dans quatre départements, dont les Bouches-du-Rhône, le remboursement des consultations chez les psychologues.
    D'une durée de 3 ans, cette expérimentation prévoit la prise en charge de la psychothérapie, pour les patients adultes (18-60 ans) présentant des troubles de santé mentale d’intensité légère à modérée. Une tranche d'âge bien ciblée dont se défend la Caisse primaire d'assurance-maladie : "La prise en charge des troubles de santé mentale des personnes plus âgées possède des spécificités qui auraient complexifié le dispositif mis en place et son évaluation."
    Lire la suite ...

    Un nouvel outil donne accès aux données psychiatriques collectées lors de procédures judiciaires


    07/05/18 
    La ministre de la Justice et garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a salué dans un communiqué ce 7 mai la mise en service depuis le 11 avril dernier d'un répertoire des données à caractère personnel collectées dans le cadre des procédures judiciaires, intitulé Redex. Celui-ci aide ainsi "le travail des acteurs judiciaires en leur donnant accès, pour les besoins des procédures, aux expertises médicales et psychologiques de personnes poursuivies ou condamnées".

    JACQUES MARESCAUX, PRÉSIDENT DE SANTÉ MENTALE FRANCE "Les premiers secours en santé mentale pourront contribuer à déstigmatiser les troubles psychiques"


    Annoncée récemment dans le plan gouvernemental de prévention, une formation aux premiers secours en santé mentale devrait être expérimentée en 2019. Le président de Santé mentale France, qui a contribué à promouvoir ce projet — déjà implanté dans de nombreux pays — auprès des tutelles, explique à Hospimedia les modalités et ambitions du dispositif.

    jeudi 10 mai 2018

    Le dropéridol est supérieur au midazolam pour le traitement des troubles comportementaux aigus

    Univadis
    • Dawn O'Shea
    •  
    Une nouvelle recherche suggère que le dropéridol est supérieur au midazolam pour la prise en charge préhospitalière des troubles comportementaux aigus.

    Avec le soutien de la Fondation de la médecine d’urgence (Emergency Medicine Foundation, EMF) pour la région de l’Australasie, le Service d’ambulance du Queensland (Queensland Ambulance Service, QAS) en Australie a mené la première comparaison au monde entre le midazolam et le dropéridol en milieu préhospitalier. L’étude a révélé que le dropéridol était associé à un moins grand nombre d’événements indésirables, à un délai plus court jusqu’à l’obtention de la sédation et à une moindre nécessité de recourir à une sédation supplémentaire.


    La HAS précise les nouveaux indicateurs qualité développés en 2018 en psychiatrie et santé mental



    En complément des informations déjà fournies sur le déroulement de la campagne nationale de recueil des indicateurs de qualité 2018, qui a débuté le 1er mars (lire notre article), la Haute Autorité de santé (HAS) a précisé le 7 mai sur son site Internet les travaux menés cette année sur le développement de nouveaux indicateurs dans le champ de la psychiatrie et santé mentale. Ces travaux, qui ont débuté signale l'autorité, portent sur l'évaluation des pratiques de contention mécanique et d’isolement, sur la prise en charge somatique, celle des conduites addictives et "la coordination hôpital-ville à la sortie". Elle précise que le périmètre hospitalier concerné, de l’hospitalisation à temps plein au centre médico-psychologique, sera "défini en lien avec le groupe de travail".

    Qu'en est-il de la politique psychiatrique du ministère de la santé ?

    Notre association, lors de ce rendez-vous avec les représentants du Bureau de la santé mentale de la direction générale de la santé au ministère des solidarités et de la santé, n'a guère été qu'écoutée et non entendue. Nous tenons à le préciser puisque ce constat conforte la nécessite des luttes.

    Alcoolisme féminin : un fléau sans modération

    Par Eric Favereau — 


    Fabrice Picard . Agence Vu

    Les femmes boivent trop et de plus en plus mais les pouvoirs publics ne semblent pas s’en alarmer. Les conséquences sont pourtant encore plus graves pour elles que pour les hommes.

    « Il faut donner les moyens de remplir leurs missions à ceux qui luttent contre toutes les formes d’exclusion »

    Dans une tribune au « Monde », Eric Blanchet, directeur de Ladapt, estime que le gouvernement ne peut prôner « en même temps » une vision inclusive de la société et demander d’économiser les moyens financiers et humains dans le domaine de la santé.

    LE MONDE |  | Par 

    Tribune. Depuis le début de l’année, les personnels des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et des hôpitaux sont mobilisés pour protester contre leurs conditions de travail de plus en plus difficiles, qui engendrent une dégradation de la qualité de l’accueil et des soins dispensés. Le face-à-face tendu entre le président de la République et des soignants du CHU de Rouen, le 5 avril, symbolise l’incompréhension entre un personnel réclamant des moyens humains et financiers, et un gouvernement lui opposant une logique gestionnaire de réduction de la dette. Or c’est cette logique de la performance, à travers une gestion déconnectée des besoins sanitaires et sociaux, qui a conduit à une telle situation.

    39-45, la guerre des enfants

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    Par Magalie Cheveraux    07/05/2018

    La 2e Guerre mondiale a fait des ravages, particulièrement chez les enfants. Neuf adultes, jeunes en 1940, racontent les traces indélébiles qu'elle a laissées dans leur mémoire.

    Mercredi 09 mai à 20h55 sur France 3

    Dans les hôpitaux psychiatriques, « l’hécatombe » oubliée de la seconde guerre mondiale

    La documentariste Elise Rouard a retrouvé les derniers témoins de cette famine dont ont été victimes 45 000 patients entre 1940 et 1945.

    LE MONDE | 


    Illustration de Pierre Pintore extrait du documentaire "Hécatombe des Fous"
    Illustration de Pierre Pintore extrait du documentaire "Hécatombe des Fous" Illustration de Pierre Pintore extrait du documentaire "Hécatombe des Fous"


    Claude avait accepté par politesse d’y retourner, mais en craignant, soixante-dix ans après sa dernière visite, de ne « plus [se] souvenir ». Et puis, en arrivant à « Saint-Yon », comme on appelait autrefois l’hôpital psychiatrique de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), il a tout reconnu du premier coup. Oui, pas de doute, c’était bien ce bâtiment, et même cette fenêtre, dont il s’est approché en courant presque. Fernande était là, surgie de ses souvenirs de vieil homme, dans la pièce désaffectée. Alors, il a dit : « Je la vois, avec sa longue tresse, sa robe à carreaux bleu et blanc. Et ses joues… » D’un geste des deux mains, il a creusé ses propres joues, pour mimer la maigreur de sa grande sœur, avant de conclure : « C’était un cadavre. »

    Ces souvenirs remontent à 1941. Fernande avait 15 ans, elle souffrait des stigmates d’une méningite. Chaque mois, Claude venait avec des vivres. Un jour, il le raconte comme si c’était hier, il lui avait apporté une tranche de jambon ; elle s’était « jetée dessus » pour la déchirer d’une main impatiente. L’année suivante, Fernande est morte de faim, comme 45 000 patients des hôpitaux psychiatriques français, entre 1940 et 1945.

    mercredi 9 mai 2018

    Un effort de 1,2 milliard d'euros d'économies envisagé sur la masse salariale à l'hôpital d'ici à 2022

    Anne Bayle-Iniguez
    | 09.05.2018


    Un récent document interne de la direction générale de l'offre de soins (DGOS, ministère de la Santé) révèle que le gouvernement envisage de réclamer un effort de 1,2 milliard d'euros d'économies sur la masse salariale des hôpitaux d'ici à la fin du quinquennat, dans le cadre de l'objectif national de dépenses de l'assurance-maladie (ONDAM). 
    Dévoilé par « Hospimedia », le document indique que « ces économies sont la résultante des programmes de réorganisation hospitalière(capacitaire, virage ambulatoire) et des évolutions réglementaires (jour de carence) ».

    Remboursement des soins de santé mentale : les sombres coulisses d'une "bonne nouvelle"


    09/05/18 

    BELGIQUE

    Samedi 21 avril, les médias ont annoncé en grande pompe que grâce à Maggie De Block, les séances "de santé mentale" chez les psychologues seraient "enfin remboursées".

    L'article en ligne du journal "Le soir" était titré: "Je vais rembourser les soins de santé mentale". "Je"?
    Comme à son habitude, la communication de la ministre est tronquée et partielle.
    Pour ceux qui se réjouissent, quelques rappels et questions fondamentaux semblent nécessaires.
    Tout d'abord, les mutuelles remboursent depuis longtemps déjà les séances chez les psychologues inscrits à la Commission des Psychologues, grâce aux assurances complémentaires. Puisqu'elles peuvent décider de leur politique de remboursement complémentaire, certaines remboursaient aussi les séances chez certains psychothérapeutes non-psychologues. En Flandre, une mutuelle remboursait les séances chez des psychothérapeutes (pas nécessairement psychologues) inscrits sur une liste, selon des critères bien précis.
    Selon les mutuelles, le remboursement peut aller jusque 16 séances par an, à raison de 20 euros par séance.
    Il ne s'agit donc nullement d'un premier système de remboursement, mais bien d'un nouveau système de gestions des soins de santé mentale.
    Qu'est-ce qui est réellement nouveau?
    Depuis la loi dite "Maggie De Block" (entrée en vigueur le 1er septembre 2016), les mutuelles ne remboursent plus que les séances chez des psychologues (et orthopédagogues cliniciens).
    Sa loi a eu pour effet de restreindre le nombre de catégories de professionnels de la santé mentale dont les patients peuvent prétendre au remboursement.

    Le Congrès américain ausculte la crise des opioïdes

    Les élus ont auditionné les distributeurs d’antidouleurs qui ont inondé le pays de leurs produits addictifs.

    LE MONDE  | Par 

    Des dirigeants d’entreprises pharmaceutiques interrogés par le Congrès américain, le 8 mai.
    Des dirigeants d’entreprises pharmaceutiques interrogés par le Congrès américain, le 8 mai. Alex Brandon / AP

    S’ils ne sont pas tous satisfaits des budgets consacrés à la lutte contre la crise sanitaire qui ravage le pays, les élus américains semblent en revanche unanimement déterminés à remonter la chaîne des responsabilités ayant mené à l’explosion du nombre d’overdoses liées aux antidouleurs. Mardi 8 mai, durant trois heures, une commission de la Chambre des représentants a questionné, parfois durement, les dirigeants de cinq des plus grands distributeurs de médicaments du pays, responsables, selon eux, d’avoir fourni durant des années des quantités excessives d’opiacés aux pharmacies de certains Etats. Alors que les plaintes se multiplient à travers le pays contre les fabricants et les distributeurs d’antidouleurs, certains d’entre eux ont déjà dû payer de fortes amendes.

    « Aujourd’hui, 115 personnes vont mourir d’une overdose due aux antidouleurs », a relevé en préambule l’un des membres de la commission, Greg Walden, un élu républicain de l’Oregon. En tant que distributeurs, « vous êtes en première ligne dans cette crise », a-t-il ajouté. En 2016, plus de 42 000 personnes ont succombé à une overdose d’opioïdes, en grande partie obtenus sur prescription médicale, une hausse de 28 % par rapport à l’année précédente. Et, selon les experts, l’année 2017 devrait être aussi sombre avec, en outre, une augmentation des morts liées aux opioïdes de synthèse.

    « L’état actuel de la protection des mineurs victimes de violences sexuelles est très alarmant »

    A quelques jours de l’examen du projet de loi sur les violences sexuelles, le Réseau de professionnels pour la protection de l’enfance et de l’adolescence appelle le Parlement à prendre les dispositions pour mieux protéger les enfants dans une tribune au « Monde ».

    LE MONDE  | Par 

    Tribune. L’actualité récente de l’affaire de l’instituteur de Villefontaine (Isère) nous montre combien un pédophile peut faire de victimes avant que les enfants commencent à révéler, soient entendus et crus, et que l’agresseur soit enfin identifié et déféré. Dans cette affaire, les viols de 60 à 70 enfants sur une quinzaine d’années sont attribués à l’instituteur qui s’est suicidé en prison en 2016. Récemment, huit nouvelles victimes ont été identifiées, dont trois présentaient des amnésies des faits.

    Mort de Naomi : Patrick Pelloux dénonce un manque de moyens dans les centres d’appels du SAMU

    Le médecin urgentiste a rappelé la « flambée des difficultés » dans les SAMU de France après la prise en charge défaillante d’une jeune Strasbourgeoise, morte en décembre.

    LE MONDE 

    « Epouvantable ». C’est le qualificatif qu’a utilisé Patrick Pelloux, le président de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), dans Le Parisien de mercredi 9 maipour parler de l’enregistrement de l’appel qu’a passé Naomi Musenga au service d’aide médicale urgente (SAMU) de Strasbourg le 29 décembre 2017. « On voit depuis vingt ans flamber les difficultés dans les SAMU en France », a expliqué le médecin urgentiste, qui en appelle à la ministre de la santé pour engager un travail de réflexion sur l’organisation des secours en France.

    Alcoolisme féminin : «Je culpabilise, je me sens nulle, mais c’est vraiment trop dur»

    Par Anaïs Moran — 
    Aline dans sa chambre de l’hôpital Paul-Brousse.
    Aline dans sa chambre de l’hôpital Paul-Brousse. 
    Photo Stéphane Lagoutte



    L’unité d’addictions féminines de l’hôpital Paul-Brousse (Villejuif) accueille des patientes qui, souvent par peur d’être jugées, ont eu du mal à faire la démarche de consulter.

    La dernière fois, ça a duré dix jours. Dix longs jours de défonce solitaire à descendre les bouteilles de whisky jusqu’au coma éthylique. C’était au mois de janvier, Aline (1) avait consciencieusement verrouillé la porte d’entrée de son appartement et éteint son téléphone portable pour «s’abandonner à ses démons en paix». Puis le trou noir. «Je ne me souviens que de mon réveil, j’étais seule chez moi, ça tenait du miracle. J’aurais pu y rester. Cet épisode m’a transformée. Je me suis dit "plus jamais".»Aline a commencé à boire à 25 ans. Troubles dépressifs. «La fuite en avant est vite devenue incontrôlable. Je me suis bousillée. J’ai gâché une grande partie de ma vie.»Aujourd’hui, la cinquantaine passée, elle a décidé de «remporter la lutte» face à son alcoolisme en se faisant interner trois semaines dans le service d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne). Une unité spécialisée dans les addictions féminines qui propose depuis 2001 des consultations médicales et psychiatriques ainsi que des hospitalisations en cas d’urgence, avec une attention particulière portée sur la période de la grossesse.