En décembre 2017, Médecins sans frontières (MSF) a ouvert un centre pour mineurs non accompagnés à Pantin. Ce centre propose un accompagnement médical, psychologique, social et juridique à des jeunes migrants qui n'y ont pas accès.
Journée d’étude pour les professionnels de la santé
9h - 16h30
Si l'objectif premier de tout traitement est la guérison, que signifie vraiment guérir ? Effacer ou éradiquer une maladie ?
Accompagner vers un état de bien-être ou de mieux être ? Le progrès technique apporte de nouvelles possibilités et les médecines alternatives attirent, mais jusqu’où aller pour guérir ?
Par ailleurs beaucoup cherchent une guérison spirituelle, vers qui s’orienter ? Comment discerner ? Enfin, certaines guérisons sont qualifiées d’inexplicables. Comment les comprendre ? Comment nous situer en tant que soignant, en tant que croyant devant cette parole du Christ : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Luc 18,41.
Apport des sciences, les miracles dans la culture scientifique.
Nos contemporains refusent, au nom de la science, la possibilité des miracles mais ils sont à l’affut de tous les prodiges. Entre ces postures, quid des phénomènes inexpliqués dont l’origine surnaturelle semble vraie ?
Mardi le gouvernement a annoncé son intention de réduire drastiquement son taux de suicide dans les cinq prochaines années.
La Corée du Sud a le taux de suicide le plus élevé parmi les membres de l'OCDE. En moyenne, 25.6 personnes sur 100,000 en Corée du Sud ont perdu la vie par un suicide en 2016. Soit près de 36 personnes chaque jour.
Selon un ensemble de mesures globales finalisées lors d'une réunion du cabinet, le gouvernement vise à faire passer le taux à 17 pour 100,000 d'ici 2022.
Une vingtaine d'organisations de psychiatres et d'usagers*, s'alarment, dans un communiqué commun, des orientations présumées du quatrième plan Autisme.
Or les orientations envisagées pour le 4e plan, « si elles devaient être confirmées, témoigneraient de manière contre-productive d’un non-respect du travail et de l’engagement des professionnels de santé au service des personnes autistes, faisant de ce plan initialement annoncé comme le plan de l’apaisement, le plan d'un échec assuré », lit-on dans le communiqué commun.
Venues de la France entière, les délégations Sud Santé ont convergé ce mardi matin vers la Bourse du travail, à Paris, afin de faire le point sur les mouvements de grève en cours dans les hôpitaux de France. Sud Santé travaille à l'organisation d'une mobilisation nationale dans les semaines qui viennent.
Un barrage de cinq semaines à l’entrée de l'hôpital Guillaume-Régnier à Rennes, les vœux aux personnels annulés au centre hospitalier d’Orléans la semaine dernière, l'annonce de douze postes supprimés dans le service de neurochirurgie du CHU d’Orléans : la grogne monte d’un cran dans les rangs de Sud Santé qui appelle les autres syndicats à le rejoindre.
Le ras-le-bol se lit sur les visages de la centaine de personnels présents à la Bourse du travail. Jacques Meny, infirmier au centre hospitalier Guillaume-Réguier tire le premier : « Le week-end dernier, j’ai tout de même dû signaler cinq dangers graves et imminents à notre direction. Lorsqu’un infirmier se retrouve seul face à 22 patients, a fortiori en psychiatrie, j’estime que la sécurité des travailleurs comme des patients est menacée. »
Aide-soignants, infirmières… : des métiers jugés difficiles. Enjeu pour les hôpitaux gériatriques ou EHPAD : attirer, fidéliser. Saint-Charles développe des solutions originales. Quitte à passer par la coiffure ou le coach sportif !
Oui, en dépit d’une offre de formation plutôt développée sur l’agglomération, nous avons des difficultés de recrutement et notamment sur les postes d’infirmier et d’aide-soignant ». Et la situation n’est sans doute pas près de s’arranger avec le vieillissement de la population française ! Le propos est signé Frédéric Grosse, directeur des Maisons hospitalières Saint-Charles. Il met le doigt sur un problème de fond : l’attractivité de métiers « passionnants » mais considérés comme difficiles. Car ils requièrent de « l’engagement ». D’autant qu’avec le maintien à domicile, les arrivées des pensionnaires dans les maisons de retraite sont de plus en plus tardives et coïncident avec la perte d’autonomie.
Une psychiatre s’est vue notifiée par un tribunal portugais une demande d’expertise dans le cadre d’une affaire d’héritage. Problème, la personne à interroger est décédée.
Un tribunal du sud du Portugal a officiellement demandé à un hôpital l’expertise psychiatrique d’un homme décédé depuis deux ans dans le but de résoudre une affaire d’héritage, a-t-on appris mardi auprès de cet établissement.
La commission médicale d'établissement du CH du Vinatier, spécialisé en psychiatrie près de Lyon, interpelle une nouvelle fois le ministère de la Santé et l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes. Elle dénonce les mesures d'économies auxquelles la psychiatrie est confrontée, alors que les missions qui lui sont demandées se multiplient.
Présentation du numéro : Le terme d’accompagnement vient de l’ancien français «compain» c’est-à-dire « celui qui mange son pain avec ». Accompagnant et accompagné partagent le pain, et font côte à côte un bout de chemin ensemble. Qu’est-ce que l’accompagnement de nos jours ? Qu’est-ce qui le définit et comment les pratiques ont-elles évolué depuis une dizaine d’années ? Quelles sont ses caractéristiques et ses aspects ? Quelles formes prend-il actuellement ? Quelle éthique et quelles bases théoriques sous tendent cette notion ?
Dans la Loi du 11 février 2005, l’accompagnement constitue un mode de compensation pour les personnes en situation de handicap psychique, et en modifie les contours. Le positionnement et le rôle de chacun des protagonistes de la relation d’accompagnement ont évolué. «L’accompagné» n’a plus ce statut passif, soumis aux directives de l’accompagnateur supposé savoir. Par le passé les services d’orientation prenaient des décisions sans même demander l’avis du principal concerné. Le sujet est devenu acteur de cette relation, avec une assise citoyenne à part entière, pouvant s’exprimer sur ses besoins (même s’il ne peut pas toujours les formuler clairement), sur les orientations qu’il souhaite prendre (même si celles-ci ne sont pas toujours linéaires, ou avec des détours qui sont autant d’expériences vécues). Il est sujet de son désir, et continuellement consulté sur son parcours. L’accompagnateur est près de lui, proche ou éloigné selon les moments, le guide, propose des voies, montre des chemins, écoute les suggestions mais en définitive c’est l’accompagné qui décide du chemin à prendre. Accompagner c’est être avec l’accompagné, c’est être avec lui, une présence pour lui, c’est lui être proche, le revaloriser.
Le discours du directeur de l'hôpital était résolument optimiste./ Photo DDM J.P.
Le personnel de l'hôpital psychiatrique d'Auch s'est réuni mardi matin lors de la traditionnelle cérémonie de vœux. Les discours de différents responsables n'étaient pas des plus enthousiasmant. Karine Pinarel, représentante du comité technique de l'établissement a ainsi mis en avant la menace pesant sur les emplois et le phénomène de désertification médicale. Le directeur Thierry Laplanche a également évoqué les difficultés budgétaires. Pourtant, toutes les nouvelles ne sont pas moroses.
Pour le psychiatre Antoine Pelissolo, l’insuffisance budgétaire met le système sous tension et entraîne des inégalités territoriales de prise en charge inacceptables
LE MONDE|
En France, l’égalité des citoyens devant les soins psychiatriques est très mal respectée, à cause surtout d’une organisation initialement vertueuse et ambitieuse, celle de la sectorisation de la santé mentale. Depuis les années 1960, les principes fondateurs du secteur psychiatrique étaient de moderniser le vieux système asilaire pour favoriser les prises en charge au plus près des lieux de vie, en offrant à chacun un accès à des soins complets. Nous avons tous un « secteur psychiatrique » de rattachement, dépendant de notre adresse, qui a l’obligation de nous accueillir pour des consultations ou des hospitalisations si nécessaire.
Santé publique France et l'agence régionale de santé de la Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy publient les résultats de la surveillance des consultations médico-psychologiques mises en place après le passage des ouragans Jose, Irma et Maria. Y ont participé, les médecins sentinelles (6 à Saint-Barthélemy ; 14 à Saint-Martin) et les urgentistes des CH Louis-Fleming (Saint-Martin) et de l'hôpital local Bruyn (Saint-Bartélemy).
700 consultations individuelles réalisées
Les indicateurs spécifiques des manifestations psychologiques permettent d’ores et déjà d’estimer « un impact post-ouragan important avec près 700 consultations individuelles réalisées, à raison de 50 consultations hebdomadaires à Saint-Martin et de 25 à Saint-Barthélemy », souligne Santé publique France.
Le 25 janvier, de nouvelles règles concernant les études cliniques vont être mises en place, adoptées par les instituts nationaux de la santé américains (NIH), qui représentent la source principale de financement de la recherche publique aux États-Unis.
Le concept lui-même d’études cliniques y est élargi au-delà de son contexte pharmacologique et hospitalier à certaines interventions sur l’homme en recherche fondamentale dans le domaine des sciences du cerveau et du comportement. Ce développement suscite des protestations dans la communauté scientifique concernée.
L'ambition de l'association Soins aux professionnels de santé est de créer un maillage national de "sentinelles" pour détecter la souffrance au travail dans le secteur. Les formations ont débuté et connaissent un grand succès. L'objectif ? Former 450 professionnels dès cette année. Ce 18 janvier, Hospimedia a assisté à la deuxième session.
Ils sont psychologue, infirmier, kinésithérapeute, médecin ou encore orthophoniste. Leur point commun ? L’envie de lutter contre la souffrance au travail chez les professionnels de santé. Ils ont participé, ces 18 et 19 janvier, à la deuxième session de formation dispensée par les associations Soins aux professionnels de santé (SPS) et Souffrance et travail, au sein des locaux parisiens de leur partenaire Ampli Mutuelle.
« Je retourne à la piscine où je n’allais plus depuis tant et tant d’années, par peur du regard des autres », dit cet homme opéré au CHU de Rouen. Pour beaucoup de patients, la chirurgie de l’obésité a permis une nouvelle vie. Mais son retentissement psychologique n’est pas toujours bien appréhendé. On constate une « amélioration majeure de l’humeur et de la qualité de vie tant que dure la perte de poids et qu’elle se maintient, de même qu’une meilleure image corporelle et de l’estime de soi », note Olivier Ziegler, diabétologue-nutritionniste, coordinateur du Centre spécialisé de l’obésité de Nancy (CHRU Nancy).
En recréant les publicités vintage sexistes, et en inversant les rôles des genres, le photographe Eli Rezkallah porte un regard sur l’évolution de mœurs, des idées, et du rôle de la femme dans notre société avec sa série intitulée In a Parallel Universe. Si aujourd’hui le combat pour l’égalité des sexes est malheureusement loin d’être terminé, cette série nous rappelle à quel point les discours misogynes étaient acceptables dans la publicité il n’y a pas si longtemps ! Pour illustrer un peu plus cette idée, je vous recommande également ces 16 publicités sexistes ou ces 27 publicités vintages très déplacées.
Livre. Pour la chercheuse Marie-Cécile Naves, Donald Trump, dans son style si particulier, souhaite délibérément réhabiliter un modèle de société fondé et construit sur la domination masculine.
« Trump, la revanche de l’homme blanc », de Marie-Cécile Naves (Textuel, 154 p. 15,90 euros).
Livre. Si l’actualité bouscule, il faut parfois prendre du recul. Les livres sur la folle ascension et l’année présidentielle de Donald Trump ont été massivement et même furieusement commentées. Ses décisions ont été disséquées. Ses tweets passés au crible des médias et d’auteurs d’Amérique ou d’ailleurs. Trop peut-être.
La chercheuse a choisi une analyse à distance, critique mais surtout sexuée
Ces derniers temps, la focale semble avoir toutefois changé de registre. Certains ont choisi de se fondre au sein de la Maison Blanche, au plus près du sujet, comme Michael Wolff, auteur du déjà best-seller Fire and Fury (Henry Holt & Co). D’autres, comme un collectif de vingt-sept psychiatres, se sont aventurés dans la tête du président pour s’inquiéter de son état mental.
Liliane Zylbersztejn est psychanalyste et psychodramatiste, elle a enseigné à l'université Paris-Vil. Née en 1938, elle a évité la déportation et a échappé à la violence nazie. Elle vit actuellement à Paris.
Liliane Zylbersztejn Itinéraire d’une enfant maltraitée. La haine, l’amour, la vie. Préface de Philippe Grimbert. Odile Jacob L’histoire que nous raconte Liliane Zylbersztejn ressemble à un film d’horreur. En lisant ce récit autobiographique nos petits malheurs quotidiens apparaissent en regard absolument mesquins ; Chacune des étapes de sa vie, de sa naissance un peu avant la guerre à son retour en France et ce qui s’en est suivi, suffirait à marquer au fer rouge la vie de n’importe lequel d’entre nous. Liliane Zylbersztejn a parcouru tout ce chemin et l’une des dernières étapes consiste...