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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 14 août 2017

Les médecins multiplient les placements forcés



SUISSE     Par Marie Nicollier  17 aout 2017

Le Dr Stéphane Morandi, psychiatre et médecin cantonal adjoint, veut faire la lumière sur l'augmentation des cas.
Le Dr Stéphane Morandi, psychiatre et médecin cantonal 
adjoint, veut faire la lumière sur l'augmentation des cas.Image: Morgane Rossetti
Faire admettre un individu contre son gré à l’hôpital psychiatrique ou en institution. La question sensible des placements à des fins d’assistance, les fameux PLAFA, agite les esprits depuis 2014. Malgré des dénonciations d’abus, des débats au Grand Conseil, la tenue d’assises, un ajustement du dispositif et des efforts de coordination entre la justice de paix et les médecins, les cas se multiplient en terre vaudoise, collant à la tendance suisse (+30% de cas entre 2014 et 2015 au niveau national).
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Schizophrénie ; la traque du syndrome métabolique est ouverte

Univadis

Infarctus du myocarde : le cœur a ses raisons parmi lesquelles… la dépression !

Santé sur le net
Aug 3, 2017 par 
[...] Et si les frontières entre les différentes spécialités médicales n’étaient pas aussi imperméables qu’elles le donnent à penser ? Une vision globale de la médecine serait à envisager de façon plus systématique à l’avenir ainsi que le confirme une nouvelle étude danoise qui corrobore le lien existant entre psychiatrie et cardiologie.
Il s’agit d’une grande étude s’intéressant de près à l’impact d’une dépression antérieure sur le risque de mortalité par infarctus du myocarde. Afin de mener à bien leurs recherches, les auteurs de l’étude se sont appuyés sur les registres médicaux disponibles et ont ainsi impliqué une cohorte de 170 771 patients suivis pour un infarctus (inaugural) entre juillet 1995 et février 2014.

Un fœtus sauve sa mère en se sauvant lui-même

Le Monde Blogs   par Marc Gozlan 



C’est un cas clinique spectaculaire que rapportent des obstétriciens, néonatologistes et radiologues du CHRU de Lille dans un article publié en ligne le 3 juin 2017 dans l’European Journal of Obstetrics, Gynecology, and Reproductive BiologyIl concerne une femme qui se présente aux urgences de l’hôpital, à 36 semaines d’aménorrhée, pour d’importantes douleurs abdominales d’apparition soudaine. Agée de 31 ans, cette patiente a déjà eu une césarienne en 2013. Celle-ci avait été réalisée en urgence, à 30 semaines d’aménorrhée, devant la découverte d’anomalies du rythme cardiaque fœtal.
Cette fois, le cœur du fœtus bat tout à fait normalement. La jeune femme n’est pas en période de travail : elle n’a pas de contractions utérines. L’échographie montre un fœtus qui bouge et se présente par le siège. La quantité de liquide amniotique est normale. La patiente ne présente pas de saignement vaginal, ni d’hémorragie abdominale. Elle continue d’avoir mal malgré un traitement antalgique à la posologie maximale. La douleur remonte vers les épaules, faisant craindre une dissection aortique, c’est-à-dire une déchirure de la paroi de l’aorte. Cette pathologie vasculaire constitue une urgence chirurgicale majeure. Un angioscanner est effectué sans délai afin de visualiser le gros vaisseau. C’est alors que le radiologue pose un tout autre diagnostic. La patiente présente une rupture utérine, complication grave pour la mère et le fœtus.

Val-de-Marne : le «papa de l’horreur» restera dans les annales de la psychiatrie

Denis Courtine|05 juillet 2017


Deux des meilleurs experts de France ne sont pas parvenus à comprendre ce qui avait pu se passer dans la tête de l’homme qui a massacré sa famille au Perreux (Val-de-Marne) à l’été 2014. Il est jugé à Créteil jusqu’à vendredi. 

Ce n’est pas un psychopathe, ni un schizophrène ou un paranoïaque. C’est un homme d’une «grande normalité» qui a massacré sa femme et ses enfants au Perreux, il y a tout juste trois ans. Ce mercredi matin à la Cour d’Assises du Val-de-Marne, deux des meilleurs experts-psychiatres de France, Michel Dubec et Daniel Zagury, ont reconnu le «gros problème» qu’ils avaient eu en examinant Sébastien, ce Roumain de 40 ans qui comparaît jusqu’à vendredi pour meurtre aggravé. Cet électricien est «vierge de pathologie» ce qui rend son «acte incompréhensible».


Overdoses : AMM pour la naloxone en spray

01.08.2017
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Jusqu'à présent régie par une ATU (autorisation temporaire d'Utilisation), qui avait fait l'objet d'un élargissement au début de l'année, la naloxone vient d'obtenir son AMM. Cet antagoniste des récepteurs opioïdes permet d'inverser en quelques minutes la toxicité neuro-respiratoire des opioïdes. Elle est utilisée par les équipes hospitalières et les services d’urgences depuis 40 ans. La nouvelle AMM concerne son conditionnement en spray nasal sous le nom de Nalscue®.

Le Dru yoga au secours des jeunes mamans

20/07/2017





Dans nos sociétés modernes, le mode de vie trépidant conduit à chercher des moyens de se recentrer sur l’essentiel. Le yoga fait partie de ces méthodes et la validation de ses effets par la recherche médicale participe sans doute à son succès.
Ainsi, les effets sur le stress son réels et c’est pourquoi le yoga est de plus en plus utilisé durant la grossesse et pourrait bien faire également son entrée dans les options proposées pour la prise en charge des difficultés liées au post partum.

dimanche 13 août 2017

Un patient "ingérable" expulsé du centre neuropsychiatrique de Dave

7s7

BELGIQUE

Maxime Czupryk    07/08/17


D'après les filles du patient, leur père aurait été expulsé du centre neuropsychiatrique 
Saint-Martin à la suite d'une altercation avec un infirmier. © DR.

Un patient du centre neuropsychiatrique Saint-Martin de Dave s'est retrouvé à la rue du jour au lendemain après avoir été expulsé par l'établissement à la fin du mois de juillet. Les filles du patient, qui souffre notamment de démence et de paranoïa, avaient dénoncé la manière dont l'hôpital avait expulsé leur père alors qu'il ne pouvait subvenir à ses besoins et qu'il nécessitait une prise en charge psychiatrique. Si leur père a pu entretemps être admis à l'hôpital Brugmann à Bruxelles, la pilule reste difficile à avaler pour Svetlana et Anouchka.


L’anorexie mentale, plus discrète, mais toujours là

SUISSE      Fabien Goubet   6 août 2017 

La maladie fait moins couler d’encre qu’hier, mais cette évolution en trompe-l’œil masque un nombre constant de patients, de plus en plus jeunes

Comme tant d’autres sujets publiés par Le Temps, tout est parti d’une discussion anodine lors d’une séance de rédaction. «Y a-t-il aujourd’hui moins de personnes anorexiques qu’il y a dix ou quinze ans?» lança un collègue. Difficile à dire de but en blanc. Tout au plus y a-t-il cette vague impression que oui, le sujet fait peut-être moins couler d’encre qu’il y a quelques années. Mais la maladie a-t-elle reculé pour autant? Pour le savoir, il faut se poser la question en termes épidémiologiques.
Un article publié en mars 2017 dans la Revue Médicale Suisse, et consacré aux projections pour 2040 de l’épidémie d’obésité dans le canton de Vaud, prédit que les personnes en poids normal ou trop faible seront moins nombreuses dans quelques décennies: «On remarque que les classes d’IMC (ndlr: Indice de masse corporelle, qui permet de définir les seuils d’obésité ou de maigreur) inférieure à 18,5 kg/m² et de 18,5 à 25 kg/m² se réduisent avec le temps», écrivent les auteurs.

A Charleroi, le Relais Santé gère aussi les problèmes psychiatriques des sans-abris

 BELGIQUE   

Les gens vivant en rue souffrent de plus en plus souvent de problèmes psychiatriques. Ils seraient 20% au moins à souffrir de problèmes mentaux.
C’est un véritable souci pour les professionnels de la santé de pouvoir les soigner car ces personnes vont et viennent. Et il est parfois difficile de les capter pour les diriger vers un centre de santé.
A Charleroi, on est très conscient de cette problématique.
Le Relais Santé existe depuis plusieurs années pour aider justement les  » sans domicile fixe  » en souffrance. La directrice, le docteur Irène Kremers, est en première ligne pour ces cas particuliers: « Oh il arrive souvent qu’on ait des inquiétudes pour des personnes qui ont des comportements pour lesquels on a une suspicion de souffrance psychique et de pathologie psychiatrique. Parfois ce sont des travailleurs d’autres réseaux, de l’accueil de jour, de l’abri de nuit, les travailleurs de rue, qui font appel à nous et qui nous demandent de rencontrer telle ou telle personne parce qu’une inquiétude existe au sujet de cette personne-là. Dans ce cas, le médecin du Relais Santé se fait une opinion et lui prescrit un traitement ou pas. Il faut aussi savoir que, lors d’un traitement proposé et non imposé, le traitement est gardé au Relais Santé et que l’infirmière le délivre par quantité limitée avec une explication par rapport à ce traitement. Cela évite parfois de proposer l’hospitalisation lorsque c’est possible et acceptable. »

Intox/détox Sans douche : comment vous sentez-vous ?

Christian Delahaye
| 09.08.2017


Le lavage quotidien ruinerait notre écosystème épidermique et nous exposerait aux agents toxiques des savons et autres détergents. Faut-il croire les « unwashed », opposant de la sur-hygiénisation de nos sociétés occidentales ?

Fortement relayés par les médias et surtout par les réseaux sociaux, les régimes d’exclusion débordent des rayons alimentaires pour investir les modes de vie, avec les « sans-se-laver », « sans-s’habiller »… Le même scénario attire à chaque fois des foules d’adeptes : haro sur un produit, une substance, un comportement, qui empêcherait de bien vivre. Enjeu : se soigner individuellement, en dehors des chemins médicaux scientifiquement balisés. « Le Quotidien » propose un état des lieux de ces « sans-sans », en deux temps : intox/détox.

Le village du Carla-Bayle : une caverne d'Ali-Baba pour les arts bruts et naïfs

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Par  @Culturebox
Mis à jour le 11/08/2017

Le musée des amoureux d'Angélique.

Le musée des amoureux d'Angélique.
 © Les gris gris de Sophie
Le village de Carla Bayle est un village d'artistes. Dans cette cité perchée de l'Ariège se trouve le musée des amoureux d'Angélique, un endroit où sont exposés de nombreux artistes autodidactes de toute la France. On peut découvrir leurs créations faites de brut et de broc.
Difficile de se repérer dans ce village où aucune rue n'a de nom. Les boites aux lettres sont vierges, seules quelques grandes places ont été nommées. Alors, pour trouver "le musée des amoureux d'Angélique", mieux vaut suivre le sens du vent. Vous tomberez alors sur une drôle de girouette très colorée. À défaut d'indiquer précisément les flux d'air, elle montre l'entrée d'un étonnant petit musée au cœur village, tenu par un couple qui partage sa passion de l'art brut et l'art naïf.

Il est «rarissime» qu’un attentat s’explique seulement par l’état mental de l’auteur

Par AFP — 
Il est «rarissime» qu’un attentat s’explique exclusivement par l’état mental de son auteur, mais il y a peu de jihadistes «bien dans leur peau», estime le psychiatre Daniel Zagury, expert près des tribunaux en France, après une tentative d’attaque à la tour Eiffel par un homme hospitalisé d’office.
Q: Y a-t-il un lien avéré entre la commission d’attentats et les troubles psychiatriques ?
R: «Les malades mentaux qui commettent un acte de terrorisme exclusivement en rapport avec leurs maladies sont très, très rares - dans ce cas-là on parle d’abolition du discernement. Il y a des situations où la psychiatrie a une certaine place, essentiellement pour décrire des sujets: des impulsifs, des délinquants... La troisième catégorie, ce sont les gens qui n’ont pas de pathologie.

Prison et maladie mentale : un rapport accable la maison centrale de Château-Thierry

Par AFP — 
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) Adeline Hazan , le 5 mars 2015 à l'Elysée
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) Adeline Hazan , le 5 mars 2015 à l'Elysée Photo JACQUES DEMARTHON. AFP

Des injections forcées, un exercice de la psychiatrie «plus coercitif que soignant», des cellules jonchées d’ordures dans lesquelles se tiennent des détenus en état de «prostration»: un rapport dénonce des conditions de détention indignes à la maison centrale de Château-Thierry (Aisne).

Les émissaires de la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) Adeline Hazan ont visité à deux reprises en 2015 cette prison qui accueille des personnes «inadaptées à la détention ordinaire», mais qui ne sont pas prises en charge en milieu hospitalier

Aux urgences de Bichat, une organisation modèle pour réduire les agressions

Par AFP — 
Les urgences de l'hôpital Bichat, à Paris, mènent une politique novatrice de réduction des agressions envers les personnels, par de meilleures prises en charge.
Les urgences de l'hôpital Bichat, à Paris, mènent une politique novatrice de réduction des agressions envers les personnels, par de meilleures prises en charge. Photo FRANCOIS GUILLOT. AFP


Pas de malade sur un brancard pendant des heures dans le couloir, ni de proche haussant le ton face à une infirmière pressée: les urgences de l’hôpital Bichat à Paris (18e) semblent curieusement calmes en ce matin d’été, en dépit des quelque 80 patients déjà reçus depuis minuit.

Simple question d'«organisation», à écouter le docteur Christophe Choquet, responsable du service et co-artisan depuis 2006 d’une politique novatrice de réduction des agressions envers les personnels, par de meilleures prises en charge.

VIDEO. Eaubonne-Pontoise : plus de 630 000 vues pour le blues des blouses blanches

08 août 2017





Plus de 85 infirmiers, aides-soignants, brancardiers et médecins des urgences des hôpitaux Simone Veil d’Eaubonne et René Dubos de Pontoise ont participé à la vidéo de Maxime Dro : Les Blues Blanches.DR/Maxime Dro



Quelque 85 professionnels de santé ont participé au clip de Maxime Dro, infirmier aux urgences d’Eaubonne, sur leurs conditions de travail difficiles.

« La blouse blanche que j’ai sur moi ne me rend pas plus fort que toi. » C’est avec ce refrain entraînant que Maxime Dro a déjà conquis plus de 630 000 internautes en moins de quatre jours. Infirmier au service des urgences de l’hôpital Simone Veil d’Eaubonne, il dénonce les difficultés quotidiennes du personnel hospitalier dans une chanson qu’il a lui-même composée : Les Blues Blanches.

Sur les campus américains, la lutte contre les agressions sexuelles vire à la paranoïa

Claire Levenson — 

Les règles mises en place par l’administration Obama pour punir les agressions sexuelles sur les campus pourraient être démantelées par Trump. Elles sont aussi contestées dans une centaine de procès faits par des hommes accusés.


L'étudiante Emma Sulkowicz porte son matelas pour dénoncer son viol présumé, à Columbia University le 5 septembre 2014. ANDREW BURTON/AFP
L'étudiante Emma Sulkowicz porte son matelas pour dénoncer son viol présumé, à Columbia University le 5 septembre 2014. ANDREW BURTON/AFP


Etats-Unis : le taux de suicide des adolescentes à son plus haut niveau en 2015 depuis 40 ans, selon une étude

   04-08-2017

Le taux de suicide parmi les adolescentes américaines âgées de 15 à 19 ans a atteint en 2015 son plus haut niveau en 40 ans, soit depuis 1975, révèle jeudi une étude menée par le Centre national des statistiques de santé (NCHS).
Cette étude, qui a analysé des données concernant la période 1975-2015, montre que le taux de suicide des adolescentes a atteint 5,1 pour 100 000 en 2015, soit plus du double de ce qu'il était en 2007. Le précédent pic remontait à 1990, avec 3,7 pour 100 000.
A titre de comparaison, le taux de suicide des jeunes garçons de la même tranche d'âge était plus bas en 2015 que durant la période de pic qui va du milieu des années 1980 jusqu'au milieu des années 1990.

PSYCHIATRIE : UNE PROFESSIONNELLE PLAIDE POUR LA VULGARISATION DE LA THÉRAPIE FAMILIALE



SENEGAL  

Psychiatrie : une professionnelle plaide pour la vulgarisation de la thérapie familiale
APS
SENEGAL-SOCIETE

PSYCHIATRIE : UNE PROFESSIONNELLE PLAIDE POUR LA VULGARISATION DE LA THÉRAPIE FAMILIALE

Dakar, 9 août (APS) - La psychiatre sénégalaise Aïda Sylla préconise la vulgarisation de la thérapie familiale, focalisée "uniquement sur la souffrance" du patient en vue de lui apporter "l’écoute et l’accompagnement" nécessaires à sa prise en charge.
 
"Ce qu’elle (la thérapie familiale) a de révolutionnaire, c’est que c’est une approche très respectueuse" des personnes et de leurs croyances, a-t-elle soutenu, mercredi à Dakar, à l’ouverture de l’assemblée générale ordinaire de l’Association sénégalaise de thérapie familiale et approche systémique (ASTFAS).


Inédit : El Ouardi nomme des infirmiers directeurs d’hôpitaux

MAROC

vendredi 11 août 2017

9 attitudes à adopter face à quelqu'un qui souffre de maladie mentale

    MAROC

Hetti Ross 04/08/2017 


On ne sait pas toujours comment agir de la bonne manière face à quelqu'un qui souffre de dépression ou de maladie mentale. Voici mes conseils.
1) Ne dites rien
Un conseil qui semble heurter le sens commun. Quand quelqu'un va mal, on se sent obligé de lui parler: de lui demander comment ça va, s'il veut discuter de quoi que ce soit, si quelque chose le préoccupe, s'il a mangé, s'il a soif, s'il a envie de sortir prendre l'air ou de se reposer un peu. Parler est essentiel, notamment pour instaurer une relation avec une personne sur le point de craquer. Mais le silence n'a pas moins d'importance. Dans mes moments de grave dépression, simplement avoir quelqu'un à côté de moi m'apportait un réconfort inestimable. Je ne suis pas obligée de répondre ni de remplir les blancs, ce n'est pas envahissant, je peux simplement rester assise là et sentir une présence près de moi qui allège un peu ma solitude.
2) Ne nous demandez pas de vous aider à comprendre
C'est souvent à celui qui souffre d'expliquer ce qui ne va pas. Malgré l'abondance de livres et d'informations sur Internet au sujet des différentes maladies mentales, les gens s'attendent encore à ce que l'explication vienne de la personne touchée. Ce genre d'interrogations peut passer (et encore, pas toujours) une fois la personne guérie, mais ne sert à rien avant. Aucun malade, physique ou mental, n'a envie de passer son temps à répondre à des questions sur son état. Renseignez-vous par vos propres moyens. Faites votre propre éducation.