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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 2 juin 2017

Concours infirmier 2017 : les candidats racontent leurs oraux

31.05.17

Chaque année, la période mai-juin est l'occasion pour les candidats aux concours infirmiers de passer une épreuve souvent redoutée : les orauxSur le forum d'infirmiers.com, ils racontent leur expérience en la matière.

Après avoir réussi leurs épreuves écrites, les candidats aux concours infirmiers doivent se soumettre à une dernière épreuve : les oraux. Souvent redoutée, elle est l'occasion pour les futurs étudiants de présenter leur projet professionnel, de prouver qu'ils sont motivés et de montrer ce qu'ils connaissent du milieu sanitaire. Sur le forum d'infirmiers.com, plusieurs candidats ont déjà passé l'épreuve d'admission. Ils témoignent de leur expérience et évoquent les sujets abordés par le jury. Ainsi, première à se lancer, thenurse37 raconte que l'épreuve désormais derrière elle et que le moins que l'on puisse dire, c'est que le niveau est très élevé !. Elle a été interrogée sur le sujet « Les enfants handicapés ont le droit de participer aux activités périscolaires et voyages scolaires ». Sur son projet professionnel, le jury lui a demandé pourquoi elle souhaitait devenir infirmière, dans quel secteur elle souhaitait évoluer et quelles sont les difficultés du métier infirmier. Ils m'ont beaucoup malmenée en me provoquant, mais je leur ai tenu tête, souligne-t-elle.


Énième mission ministérielle au centre hospitalier de Cayenne, les soignants au bord de la rupture

Damien Coulomb
| 01.06.2017



CAYENNE
Crédit Photo : AFP
Une nouvelle « mission d'expertise en ressources humaines » a été diligentée à l'hôpital de Cayenne par les ministères des Outre-mer et de la Santé. « Cette mission aura pour objectif d’évaluer les besoins de personnel médical et paramédical du Centre Hospitalier André Rosemond de Cayenne (CHAR), le Centre hospitalier de référence en Guyane », affirment les ministres Agnès Buzyn et Annick Girardin dans un communiqué.
Sur place, c'est la consternation qui règne, comme l'explique le Dr Loïc Epelboin, de l'unité des maladies Infectieuses et tropicales, et membre du pôle santé qui a négocié l'accord signé entre le gouvernement et les représentants du collectif « Pou Lagwiyanne dékolé ». Le praticien a vu défiler « un nombre impressionnant » de missions et de rapports qui ont tous déjà abondamment décrit le délabrement progressif de l'hôpital. Un rapport de mars 2016 réalisé par Chantal De Singly, (ex-directrice de l'ARS océan indien, récemment nommée directrice du cabinet de la ministre des sports Laura Flessel).

Suicide. La SNCF débat des risques autour d'une table ronde

 
Ce jeudi, la SNCF et les syndicats de cheminots se sont réunis pour discuter des risques psychosociaux. Mi-avril, les quatre syndicats représentatifs du groupe (CGT, Unsa, SUD et CFDT) avaient pointé du doigt un « nombre exceptionnel de drames ».
La SNCF et les syndicats de cheminots ont commencé jeudi à discuter des risques psychosociaux dans le groupe public ferroviaire, après une série de suicides qui avait conduit en avril les syndicats à tirer ensemble l’alarme.

En réponse à la demande de « table ronde » des syndicats, la direction a proposé d’évoquer la question au CNHSCT (Comité national d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), prévu toute la journée.

Fumer est de plus en plus un marqueur social

Le pourcentage de fumeurs s’est accru chez les Français à faibles revenus et a baissé dans la population à haut niveau de revenus entre 2010 et 2016.

LE MONDE  | Par 


Entre 2010 et 2016, le pourcentage de fumeurs quotidiens a continué d’augmenter chez les Français à faibles revenus.
Entre 2010 et 2016, le pourcentage de fumeurs quotidiens a continué d’augmenter chez les Français à faibles revenus. JASON REED / REUTERS


Fumer est de plus en plus un signe d’appartenance sociale. Entre 2010 et 2016, le pourcentage de fumeurs quotidiens a continué d’augmenter chez les Français à faibles revenus, passant de 35,2 % à 37,5 % de cette catégorie sociale. A l’inverse, chez les Français à haut niveau de revenus, cette proportion est passée de 23,5 % à 20,9 % en six ans.

Cet accroissement des inégalités sociales est l’un des enseignements du Baromètre santé 2016 sur le tabac publié mardi 30 mai par Santé publique France. L’étude, construite à partir d’une enquête téléphonique menée du 8 janvier au 1er août 2016 auprès d’un échantillon représentatif de plus de 15 000 personnes âgées de 15 à 75 ans, a été réalisée avant la hausse du remboursement des substituts nicotiniques en octobre 2016 et la généralisation du paquet de cigarettes neutre chez les buralistes, le 1er janvier 2017.

Sainte-Anne labellisé centre de référence des maladies rares à expression psychiatrique

Fabienne Rigal
| 31.05.2017
Le centre hospitalier Sainte-Anne (CHSA) a été labellisé « centre constitutif du centre de référence des maladies rares (CRMR) à expression psychiatrique », a annoncé la Direction générale de l’offre de soins (DGOS).

Cheick Oumar Bagayoko, pionnier de la médecine 2.0 au Mali


C’est au professeur visionnaire agrégé en informatique médicale que l’on doit le développement de la consultation et du diagnostic à distance. En Afrique et au-delà.

Le docteur Cheick Oumar Bagayoko à Bamako, le 5 juin 2017.
Le docteur Cheick Oumar Bagayoko à Bamako, le 5 juin 2017. CRÉDITS : DR

Mépris, dédain, ironie. Cheick Oumar Bagayoko, dans son élégant boubou marron et blanc, égrène avec un sourire aux lèvres les trois principales réactions auxquelles il a dû faire face quand il a voulu étudier l’informatique médicale. Fin des années 1990 au Mali, Internet se résume à un seul point d’accès dans toute la capitale. Mais Cheick Oumar Bagayoko et une poignée de ses camarades étudiants à la fac de médecine y voient un potentiel énorme. « Tout le monde faisait de la gynécologie ou de la médecine générale. Nous, ce qu’on voulait c’était changer le quotidien des médecins de brousse, qui se plaignaient de désapprendre et d’être trop isolés. Internet nous semblait être le meilleur moyen », explique Cheick Oumar.

Vingt ans plus tard, le docteur Bagayako est l’un des seuls professeurs agrégés en informatique médicale sur le continent africain. A 39 ans, il dispense des cours en France, en Suisse, mais aussi et surtout au Mali. De quoi susciter jalousie et incompréhension dans un pays où les enjeux de ses travaux restent abstraits pour beaucoup de professionnels comme pour les pouvoirs publics. Pourtant, Oumar Bagayoko a bien failli ne jamais devenir docteur. Faute de trouver un directeur de thèse – sur l’iconographie des lésions lépreuses dermatologiques – qui accepte de le tutorer.


Les orthophonistes partent se former en Belgique

Face au plafond de 4 % de réussite aux concours français, les étudiants sont chaque année plus nombreux à passer la frontière belge pour intégrer les hautes écoles et universités belges.

LE MONDE ECONOMIE  | Par 


« A l’heure actuelle, la densité moyenne est de 3,7 orthophonistes pour 10 000 habitants et l’attente, pour les patients, varie de six à dix-huit mois. »
« A l’heure actuelle, la densité moyenne est de 3,7 orthophonistes pour 10 000 habitants et l’attente, pour les patients, varie de six à dix-huit mois. » Christian Roux


Du jour où elle a reçu le feu vert de la Haute Ecole de la ville de Liège (HEL) pour s’inscrire en « logopédie », appellation belge de l’orthophonie, Talitha Puech n’a eu que quelques jours pour plier bagage et dénicher, sans même l’avoir vu, un logement en Wallonie. C’était en 2015.

Aujourd’hui étudiante en deuxième année, elle alterne vingt-trois heures de cours et deux jours de stage, où elle soigne neuf patients en totale autonomie. Un rythme « intensif » qu’elle ne regrette aucunement. Après une première erreur d’orientation et un échec aux concours d’orthophonie en France, « reperdre une année » était inenvisageable.
Aux frais d’inscription des épreuves (80 euros par école en moyenne) s’ajoutaient ceux des déplacements, de l’hébergement et d’une très recommandée classe préparatoire, environ 3 000 euros pour six à neuf mois d’entraînement. « Etant boursière, je ne pouvais pas », explique-t-elle.

jeudi 1 juin 2017

Pour autant, je suis en manque !

Une fois n’est pas coutume, le rédacteur de ce blog que je suis, prend la plume ou plutôt les touches de son clavier pour vous faire part de ses réflexions. Cette fenêtre d’observation que me procure la rédaction de ce blog m’offre, j’en ai bien conscience, un panorama partiel de ce qui s'agite et vibrionne dans le champ des actualités des sciences humaines et sociales qui nous intéressent.

Ma procédure est des plus simples puisque je m’aide des outils de veille qui permettent de recevoir, à partir d’occurrences ou de mots clefs, des données qui résonnent dans l’actualité sur les thématiques qui retiennent notre intérêt. Ce sont des articles de presse, des publications et des informations venant de différents canaux, des plus classiques aux plus inattendus. Les robots ne font pas tout et je m’autorise à explorer des plateformes spécialisées, des revues en ligne, les news letter de maisons d’édition, etc. Tout cela, et je l’assume, donnant une tambouille hétéroclite et peu ordonnée. Au final, je me plais à penser que cette vitrine est révélatrice de ce qui s’exprime dans une période donnée.

Pour autant, je suis en manque !

Certain(e)s d’entre vous – et je les en remercie - me font parvenir des informations sur la parution de livres, d’essais, d’articles, etc. sur l’actualité de débats, colloques, journées d’études, forums, séminaires, etc.

Quel est ce manque dont je parle ? Cette veille, sans doute insuffisante, ces robots de recherche, sans doute fatigués et pas assez équipés d’apprentissage profond, le fameux « deep learning » qui nous promet monts et merveilles, ne me font remonter que peu de données, par exemple dans le champ de la psychanalyse, de la pratique clinique, de la psychothérapie institutionnelle, etc. Il se peut que cela soit représentatif d’un moment de latence et de baisse de régime, comme cela se produit par périodes dans tous les domaines de la production des idées. Il se peut aussi que cela relève d’un trouble de la perception lié à la faiblesse de mes antennes et de mes écrans radar.

C’est pourquoi je suis preneur, ô combien, de tout ce que vous pourriez me faire parvenir, dans la mesure de votre possible.

Très, très cordialement.

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Gill Sgambato

mercredi 31 mai 2017

Quelle part d’enfance gardons-nous ?



31/05/2017

Parcours de ce dossier.

Les psychologues étudient les différents stades du développement, tandis que les nostalgiques idéalisent l’enfance… Mais comment avoir accès à cet âge de la vie dont le mystère et la richesse restent inépuisables ? En ne plaquant pas nos théories ni nos désirs sur l’enfant que nous fûmes. ☛
Si la philosophie occidentale s’adresse à des adultes et insiste sur la maturité, ce n’est pas le cas du taoïsme chinois. L’enfance est même au bout de la voie du Tao, explique Alexis Lavis. ☛
Mais qu’en disent les principaux intéressés, les enfants eux-mêmes ? Le collectif Les petites Lumières a organisé trois ateliers philo avec des garçons et des filles âgés de 3 à 11 ans pour explorer le thème de notre dossier. Voilà leur substantifique contribution. ☛

Des patients psychiatriques compétiteurs en mer

01/06/2017



Le pôle psychiatrie de Romorantin avait participé à la course il y cinq ans. - Le pôle psychiatrie de Romorantin avait participé à la course il y cinq ans.
Le pôle psychiatrie de Romorantin avait participé à la course il y cinq ans.
Des malades suivis par l’hôpital de Romorantin participeront, fin septembre, à la régate Voile en tête, à Marseille. Un moyen de soigner.
Cela a beau être une compétition officielle, ses concurrents remporteront beaucoup plus qu'un titre. Quatre patients du pôle psychiatrie de l'hôpital de Romorantin participeront à la régate Voile en tête, à Marseille, en septembre prochaine. Parmi la vingtaine de voiliers à naviguer en Méditerranée, l'établissement loir-et-chérien sera le seul engagé de la région. « Ce n'est pas une sortie de loisirs », insiste Willy Gabillet, infirmier détaché au sport au service sociothérapie. « Ils y participent sur prescriptions médicales : on se sert de ça pour soigner

Annecy: Le service psychiatrie de l’hôpital en grève

Radio Mont Blanc


La psychiatrie Lyonnaise en lutte contre la « tyrannie » des économies




Lyon, le mardi 30 mai 2017 - Depuis plusieurs mois, l’ambiance se dégrade fortement entre les institutions psychiatriques lyonnaises et l'Agence régionale de santé (ARS), en raison de coupes sombres dans les budgets, qualifiées de « tyrannie des économies comptables » dans un appel réunissant 166 médecins de l’hôpital Le Vinatier. Il est en effet prévu, dans la ville, la fermeture de 3 centres médico-psychologiques (CMP) et de services de pédopsychiatrie, de plus en plus le parent pauvre de la discipline…
Acmé de ce mouvement, hier, lorsque à l’appel  de la CGT, de la CFDT et de SUD les services de psychiatrie lyonnais se sont mis en grève (pour la seconde fois en deux mois) et ont manifesté devant le siège de l'ARS.

DOCCONSULT : LA PSYCHIATRIE SE MET À LA VISIOPHONIE

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Bruno Martrette-Gomez    30 mai 2017 




Doctoconsult va s’adresser à tous ceux qui ont besoin de consulter un psy et qui se heurtent à des délais d’attente trop longs. La plateforme de visioconsultation permettra un acte médical comme au cabinet. Diagnostic, ordonnance, feuilles de soins… 

La psychiatrie se met à l’heure du numérique ! Doctoconsult, plateforme de visioconsultation qui met en relation un patient et un médecin dans le cadre d’un rendez-vous médical, annonce son lancement en septembre. 

Après 18 mois de négociations, le projet a obtenu l’accréditation de l’ARS, l’accord de la CPAM et des mutuelles (1), ainsi que la validation par le CNOM. What’s up Doc a rencontré sa fondatrice le Dr Fanny Jacq. Pour cette psychiatre libérale depuis 10 ans, son outil va révolutionner la pratique médicale !

What’s up Doc.  Qui est concerné par votre projet ?

Fanny Jacq. Les domaines dans lesquels Doctoconsult intervient sont ceux de la psychiatrie, la pédopsychiatrie, la nutrition et l’addictologie. Nous avons réussi à obtenir des agréments pour ces spécialités car elles ne nécessitent pas d’examen clinique physique. Nous envisageons cette solution comme un dispositif pour mieux accompagner le patient et le recevoir en urgence. Doctoconsult est un outil complémentaire pour les médecins. Il n’a pas vocation à remplacer le lien avec le malade qui se fait lors d’une consult’ classique.

« Moi, présidente des lits ados… »

Au sein d’un groupe thérapeutique d’écriture, des jeunes hospitalisés au service « lits ados » de l’hôpital ­ Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois ont élu leur « président ». Celui qui portera leurs revendications pour un meilleur quotidien... Reportage.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

L’unité « lits ados » de l’hôpital Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois est fermée, mais des jours de sortie peuvent s’aménager. Devant la baie vitrée décorée par leur soin d’un lapin rose et de fleurs jaunes, les jeunes s’interrogent sur leur liberté de mouvement.
L’unité « lits ados » de l’hôpital Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois est fermée, mais des jours de sortie peuvent s’aménager. Devant la baie vitrée décorée par leur soin d’un lapin rose et de fleurs jaunes, les jeunes s’interrogent sur leur liberté de mouvement. Illustration Christelle Enault

Dans la salle d’activités bordée d’une terrasse sur laquelle des plantes se gorgent de soleil, quatre filles et un garçon se concertent pour élire leur président. Il portera leurs revendications pour un meilleur quotidien, la ­semaine suivante, devant les soignants de l’unité d’hospitalisation des adolescents du centre ­hospitalier intercommunal Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Le service, où se relaient 25 professionnels, compte 9 lits et accueille des jeunes de 12 à 18 ans, 24 heures sur 24, pour des séjours de trois semaines à plusieurs mois. Les locaux, de plain-pied, sont situés au milieu d’une étendue d’herbe, non loin du bâtiment principal moderne en ­dégradé d’orangé. L’hôpital couvre les villes ­d’Aulnay-sous-Bois, Livry-Gargan, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte.

En ce jour de mai, comme chaque mardi, à 15 heures, la psychologue clinicienne, Louise ­Battistel, et le cadre de santé, Vincent Chaleil, lancent la réunion du groupe thérapeutique mêlant écriture et parole, intitulé « Je de mots », avec les adolescents hospitalisés. « On va faire de vraies élections avec un vote anonyme sur la base de ­votre programme commun conçu lors des séances précédentes », lance la psychologue, enjouée, à côté d’un baby-foot aux joueurs rouges et bleus.

Psychiatrie des adolescents : les lacunes d’un secteur « sinistré »

Un rapport du Sénat dresse un constat de crise en pédopsychiatrie, au niveau de la recherche, de la prise en charge, du dépistage, aggravée par une saturation des structures

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Au centre hospitalier Guillaume-Régnier, l’hôpital public spécialisé en psychiatrie de Rennes, des salariés manifestent contre la sur-occupation de leur établissement, le 8 février 2012.
Au centre hospitalier Guillaume-Régnier, l’hôpital public spécialisé en psychiatrie de Rennes, des salariés manifestent contre la sur-occupation de leur établissement, le 8 février 2012. DAMIEN MEYER / AFP

Début avril, une mission d’information du Sénat a rendu un rapport sur la psychiatrie des mineurs en France avec 52 propositions pour affronter une « double crise, démographique et universitaire ». Le rapporteur, Michel Amiel, sénateur (Rassemblement démocratique et social européen, RDSE) des Bouches-du-Rhône, médecin généraliste pendant trente-cinq ans, en a rédigé les 547 pages.
« On peut nous reprocher le nombre élevé de préconisations, mais la psychiatrie des jeunes est vraiment sinistrée », précise-t-il.
Exemple avec les Alpes-de-Haute-Provence, qui n’ont aucun lit spécialisé en psychiatrie infanto-juvénile, comme neuf autres départements : la Martinique, Mayotte, l’Eure, la Creuse, les Côtes-d’Armor, la Corrèze, l’Aube, l’Ardèche et la Manche.