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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 31 octobre 2016

Les boissons énergisantes seraient efficaces contre la schizophrénie

Les boissons énergisantes seraient efficaces contre la schizophrénie
Thinkstock
Les boissons énergisantes ne sont pas les plus recommandées en matière de santé : tachycardie, diabète, hypertension artérielle… De nombreux effets secondaires liés à l’absorption régulière de ces breuvages ont été mis en évidence. Mais les scientifiques estiment que ces boissons dont raffolent nos ados – type Red Bull ou Monster – possèderaient malgré tout des propriétés médicinales.
Une étude présentée au meeting annuel de l’International Early Psychosis Association (IEPA) à Milan affirme ainsi que la taurine, un additif présent dans la plupart des boissons énergisantes, permettrait de réduire significativement les symptômes de la dépression ou d’une schizophrénie débutante. Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont recruté un panel de 86 personnes âgées de 18 à 25 ans. Leur point commun ? Toutes souffrent de troubles psychotiques. Chaque jour pendant 12 semaines, la moitié des participants a reçu 4 grammes de taurine en complément de son traitement habituel, tandis que l’autre moitié s’est vue prescrire un placebo.

« Schizophrène et autiste : acceptez-moi comme je suis »

par Vanessa Relouza 25/10/2016 

À 30 ans, il sort son livre témoignage. « Je suis schizophrène, et après ? » raconte l'histoire de Morgan Farmy, un Cessonnais schizophrène handicapé.

Entre l'Afrique et la Seine-et-Marne, Morgan Farmy a vécu une enfance difficile -
Entre l'Afrique et la Seine-et-Marne, Morgan Farmy a vécu une enfance difficile -
Morgan Farmy est « un handicapé à vie », comme il dit. « Voilà ce que je suis : schizophrène, autiste, efféminé, homosexuel, chômeur, pensionné, en gros retard scolaire et en situation d’échec professionnel », écrit-il. Ce jeune homme de Cesson qui a néanmoins réussi à apprivoiser son handicap mental et publie un témoignage troublant sur son parcours. « Je suis schizophrène, et après ? » est publié aux éditions Lirevie. Interview.
Qui êtes-vous, Morgan Farmy ?
Je suis handicapé mental depuis ma naissance. Ca partait déjà mal pour moi. J’ai failli mourir d’une gastro-entérite à la maternité. Toute ma vie, j’ai été rejeté par les autres, à l’école, au sein de ma famille, lors de mes stages professionnels. Je n’ai pas suivi de scolarité dans un établissement spécialisé car les psychiatres se sont rendu compte tard de ma schizophrénie. C’était en 2009, j’avais 23 ans. Depuis, je n’accepte pas ma maladie. J’ai envie d’être normal, comme tout le monde. Malgré mes efforts, je reste à la marge.
Quel souvenir gardez-vous de votre enfance ?
Je ne garde pas beaucoup de bons souvenirs de mon enfance. Lorsque j’étais petit, les années en Afrique m’ont traumatisé. Je me faisais taper par mes tantes, mes oncles, ma grand-mère. Cette maltraitance a commencé à l’école primaire. Je me sentais de trop. Mes seules joies remontent à l’époque de la maternelle. J’étais dans une école d’Epinay-sous-Sénart (91).

L’intelligence artificielle va-t-elle rester impénétrable ?


Le Monde Blogs   30-10-12

Le problème de l’apprentissage automatisé et des réseaux de neurones, principales techniques faisant tourner les programmes d’intelligence artificielle, repose sur le fait que même pour ceux qui les programment, leurs résultats sont souvent inexplicables.
C’était le constat que dressait déjà Wired il y a quelques mois. C’est le même que dresse Nautilus. La difficulté demeure d’expliquer le modèle, estime le chercheur Dimitry Malioutov, spécialiste du sujet chez IBM. Ces programmes utilisent des données pour y trouver des schémas, mais même ceux qui les programment ont du mal à expliquer comment ils fonctionnent. Ce qui signifie à la fois qu’on a du mal à prédire leurs échecs et que leurs résultats sont difficilement interprétables…
Alors que l’Union européenne vient de se prononcer pour un droit à l’explication des décisions automatisées, permettant aux citoyens de demander une forme de transparence des algorithmes, reste à savoir ce que signifie exactement cette transparence. Doit-elle être une explication ou une appréciation de sa complexité ?
Faut-il choisir entre l’exactitude et l’explicabilité ?
Pour David Gunning de la Darpa, les progrès récents et rapides de ces technologies… soulignent un paradoxe : l’exactitude de la prédiction de certaines techniques est inversement proportionnelle à leur explicabilité.
L’utilisation d’arbres de décision par exemple permettent une meilleure explicabilité, mais ils se révèlent moins exacts dans leur capacité prédictive que l’apprentissage profond, qui donne de très bons résultats en terme de prédiction tout en restant obscur sur son fonctionnement. Choisir entre le pourquoi et le quoi, risque d’être assez difficile…
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Idriss Aberkane, imposteur des débats sur l'école

    
C'est l'histoire d'un jeune chercheur en neurosciences, aussi brillant que médiatique, qui aspire, comme de nombreux autres, à révolutionner l'école grâce à la Science : d'ailleurs il « conseille plusieurs gouvernements sur leur système éducatif. » De nombreux éditoriaux dans « Le Point », des conférences TedX, des interventions comme expert à la radio et maintenant à la télévision, et désormais un livre : Libérez votre cerveau ! qui vient de valoir à Idriss Aberkane .
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samedi 29 octobre 2016

Autrui, c'est difficile.

     
  • PAR ALAIN GILLIS
  •           28 OCT. 2016
L'analyse existentielle est absente des débats sur les bonnes manières à adopter dans la pratique de la psychiatrie ? Ce serait pourtant comme un apport d'intelligence éventuellement capable de démoder les oppositions frontales. (Interrogation théorique, loin des tracas administratifs, on s'en excuse)
Il semble que depuis quelques temps l'idée de saisir les troubles mentaux par leur coincidence univoque avec des anomalies cérébrales, cette idée quasi fixe, ait pris un peu de plomb dans l'aile. D'autre part la toute puissance explicative des topiques et des mécanismes freudiens, cette puissance-là montre une certaine tendance à la modestie, voire même, parfois, à la repentance. On en avait probablement un peu trop fait avec les arrangements pulsionnels, au détriment du bonhomme, du sujet, du Dasein, toujours en salle d'attente, attendant d'être entendu, car parfois, il a mal.
Je regarde cette évolution et je m'étonne que jamais ne se pointe un troisième terme qui n'a rien d'exotique, qui ne vient pas de la côte ouest, qui est profondément européen, qui se détache de la psychanalyse calmement, sans en faire un drame et qui s'oppose depuis toujours au scientisme.  C'est  la Dasein analyse, ou l'analyse existentielle. Non, rien a voir avec l'église de ceci ou celà. C'est la mise en oeuvre des travaux de Husserl, Heidegger, Bergson, Sartre et d'autres moins universellement connus, dans le champ de la psychiatrie.
Cette approche compréhensive qui recommande de ne jamais s'éloigner du dire du patient, qui recommande un effort de compréhension ayant pour but de dégager (avec le patient) le sens des traits existentiels qui structurent sa présence au monde, et ainsi de favoriser des remaniements salvateurs, cette approche très rigoureuse, semble a priori disqualifiée. Ignorée plutôt. 
Je crois savoir pourquoi. C'est que ... c'est difficile.

Le décret relatif aux communautés psychiatriques de territoire est paru



28-11-2016

Le décret définissant les modalités de création et de fonctionnement des communautés psychiatriques de territoire (CPT) est paru au Journal officiel du 28 octobre, avec application immédiate. L'esprit du texte lie les CPT à la création et à la mise en place des projets territoriaux de santé mentale, puisque ceux-ci conditionnent l'existence de ces communautés. Toutefois, "dans l'attente de la signature du contrat territorial de santé mentale, une communauté psychiatrique de territoire…

 

Entendre des voix n'est pas forcément un symptôme de la folie

Catherine Mary       28 octobre 2016






Jusqu'ici considérée comme prototype de la folie, l'entente de voix est désormais abordée sous un autre angle par les psychiatres, qui aident les patients à analyser, comprendre, et vivre avec ces compagnons particuliers
 En psychiatrie, l’entente de voix est signe de psychoses redoutées telles que la schizophrénie. Mais en la revendiquant comme une singularité avec laquelle il est possible de vivre, les entendeurs de voix, dont la conférence mondiale s’est tenue à Paris du 19 au 21 octobre, font ainsi sortir l’entente de voix du champ de la folie.
«Avec les entendeurs de voix, il se produit un changement de paradigme très intéressant, car en psychiatrie, ce syndrome est considéré comme très pathologique. C’est le prototype de la folie», s’enthousiasme le psychiatre et psychanalyste parisien Patrick Landman. «Avec les entendeurs de voix, on sort de l’approche binaire qui consiste à dire, vous entendez des voix, il faut les supprimer. Ce qui est important, ce n’est plus tant l’entente des voix, mais l’impact qu’elles ont sur la personne», renchérit le psychiatre Charles Bonsack du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV).
«On s’est aperçu que l’entente des voix concernait une proportion importante de la population et que les hallucinations pouvaient survenir chez n’importe qui dans des conditions extrêmes, comme le manque d’oxygène par exemple», complète-t-il. «Les entendeurs de voix sont des précurseurs dans l’entraide en psychiatrie. Il s’agit non plus d’être dans une relation de fuite avec les voix, mais au contraire d’en faire des alliés bienveillants», témoigne quant à lui Iannis MacClunskey, pair praticien au CHUV de Lausanne.


Marie-Rose Moro : « Il faut parfois attendre un an pour démarrer une psychothérapie chez un ado »

 Pierre Bienvault      le 28/10/2016 

Adresser des enfants et des adolescents à des psychologues de ville ? L’expérimentation, votée jeudi 27 octobre par les députés, est saluée par le professeur Marie-Rose Moro, chef de service à la maison des adolescents de Cochin à Paris

Psychiatre et psychanalyste, Marie-Rose Moro est aujourd’hui chef de service à la maison des adolescents de Cochin à Paris. Mais elle a longtemps exercé en Seine Saint-Denis, notamment à l’hôpital Avicenne de Bobigny. Et dès le début des années 2000, elle s’est battue, avec d’autres au sein du collectif « Pedopsy 93 » pour dénoncer le manque de moyens de la psychiatrie et de l’adolescent dans ce département.

La Croix  : Que pensez-vous de cette expérimentation, votée en première lecture par l’Assemblée nationale et visant à faciliter la prise en charge de jeunes de 6-21 ans par des psychologues de ville avec un remboursement de l’assurance-maladie ?
Marie-Rose Moro : Face à cette initiative, il faut se garder de toute réaction corporatiste. C’est une expérimentation assez révolutionnaire et qui va dans le bon sens. Tout ce qui peut permettre une prise en charge psychologique plus précoce des enfants et des adolescents dans notre pays doit être soutenu. Et je pense que les psychologues peuvent être très utiles pour atteindre cet objectif, sans écarter pour autant les psychiatres.

Souffrance psychique: une expérimentation pour prendre en charge les jeunes

Pierre Bienvault        28/10/2016

Les députés ont voté jeudi 27 octobre la mise en place d’une expérimentation visant à permettre à des psychologues libéraux de recevoir des jeunes de 6 à 21 ans pour des séances remboursées par la « Sécu ». Un projet qui suscite la fronde des psychiatres.

Comment permettre aux enfants et aux adolescents en souffrance psychique d’avoir une prise en charge précoce ? Cette question est au cœur d’une expérimentation votée en première lecture jeudi 27 octobre à l’Assemblée nationale en soirée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Présentée par le gouvernement, cette expérimentation vise à permettre la prise en charge de jeunes de 6 à 21 ans par des psychologues de ville avec un remboursement par l’assurance-maladie.


Médicaments : quand l’efficacité est jugée secondaire

29/10/2016

Qu’on se le dise, l’efficacité n’est pas nécessairement le principal critère pour apprécier la pertinence de la mise sur le marché d’un médicament. Marisol Touraine a donné illustration de ce principe paradoxal en annonçant que contrairement à ce que préconise la Haute autorité de Santé (HAS) pour la seconde fois, les médicaments indiqués dans la maladie d’Alzheimer, dont l’efficacité est plus que discutée, ne seront pas l’objet d’un déremboursement.

Conflits d’intérêt et dissimulation : le cocktail éternel

Le choix de Marisol Touraine, qui s’inscrit dans celui de son prédécesseur, Xavier Bertrand, a soulevé un tollé chez certains praticiens qui depuis plusieurs années observent ce maintien des médicaments anti-Alzheimer dans le champ des produits remboursables comme le symbole des nombreux maux qui accablent l’organisation des soins : conflits d’intérêt et dissimulation de la vérité aux patients en tête. Christian Lehmann n’a ainsi pas caché sa consternation face au discours du ministre. « Jusqu’au bout, Marisol Touraine aura été à l’image du quinquennat de François Hollande: veule, stupide, consternante. Scrupuleusement attachée, comme ses prédécesseurs de droite, à faire de la santé publique une simple variable d’ajustement du politique » annonce-t-il en introduction avant de poursuivre plus loin. « Marisol Touraine, donc, se retrouve devant un choix simple. Acter l’inutilité et la nocivité de ces médicaments, ordonner leur déremboursement (dans un premier temps), puis les modalités de leur arrêt de commercialisation (puisqu’il en va de la santé des malades). Ou bien satisfaire les lobbies, maintenir un statu-quo déclinant, ne pas faire de vague, surtout, ne pas ouvrir une nouvelle brèche dans le pédalo en voie de submersion de François Hollande. Et Marisol Touraine tranche : pas question de dérembourser ces médicaments, dans l’état actuel des choses. Pas tant que ne sera pas mis en place « un protocole de soins en accord avec les scientifiques et les associations de patients ». Traduisons-la : il n’est pas question, même en s’appuyant sur des données scientifiques accablantes, de désespérer Billancourt et de mettre un terme à une affaire qui marche. Pas question de dire la vérité aux malades, à leurs familles, ce qui nécessiterait du courage, ouvrirait la porte à des questionnements aussi légitimes que dangereux pour les pouvoirs en place : Depuis combien de temps saviez-vous ? Quels éléments nouveaux font basculer la décision ? Qui a payé le prix de votre lâcheté, de votre malhonnêteté intellectuelle ? Non, rien de tout ça. On attendra un « protocole ». On se cachera encore pendant quelques années derrière les apparences, derrière un modèle obsolète, honteux, où on n’imagine pas un instant qu’un soignant a envers un patient et sa famille un devoir d’accompagnement, un devoir de vérité, plutôt qu’une obligation à prescrire, à prescrire n’importe quoi pour faire fonctionner la filière et cultiver des espoirs qui sont autant de supercheries » écrit-il dans un long post où sa colère fait plus que transparaître.

Vaccination par les pharmaciens : les infirmières réaffirment leur hostilité à cette « très mauvaise » idée




Nous l’avons déjà souligné, l’amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 (PLFSS) introduisant une période d’expérimentation autorisant pendant 3 ans les pharmaciens d’officine à vacciner contre la grippe soulève un tollé chez les médecins et les infirmières. Cette revendication que la profession pharmaceutique porte depuis déjà un certain temps et pour laquelle son Ordre milite activement, n’est pas du goût des autres professionnels de santé pratiquant la vaccination.
Les syndicats de médecins libéraux ont ainsi déjà protesté et considéré qu’une solution plus efficace pour améliorer la couverture vaccinale serait de « demander à chaque pharmacien de doter chaque lundi les médecins traitants qui le souhaitent d'un lot destiné à la vaccination de leur patientèle pour les six jours qui suivent ». Pour sa part, l’Ordre national des infirmiers (ONI) vient de se prononcer sur la question et a « demandé aux parlementaires de ne pas voter l’extension aux pharmaciens de la vaccination ».

Vers une déréglementation de la profession infirmière ?

28/10/2016

Le gouvernement étudie un projet d’ordonnance visant à transposer une directive européenne de 2013 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles. Cette ordonnance permettrait, notamment, à une personne qui dispose de certaines compétences infirmières de venir exercer en France, bien que n'ayant pas le titre d'infirmier de soins généraux reconnu au niveau européen. Plusieurs pays européens proposent en effet des formations et des professions intermédiaires.
Le HCPP (Haut Conseil des Professions Paramédicales) a rejeté ce  projet d'ordonnance, mais son avis n'est que consultatif.

vendredi 28 octobre 2016

Organisation des urgences : Ubu roi ?

 22/10/2016





Les urgences sont malades. Ce ne sont pas seulement les débordements de violence médiatisés ces derniers jours qui le révèlent : rien ne peut justifier les coups, les brimades, les insultes, pas même une très longue attente sans visibilité sur la fin de celle-ci. Ce sont surtout les descriptions attristées des médecins qui évoquent notamment une surcharge de travail que rien ne semble devoir endiguer qui forgent le diagnostic. Et chaque jour, chaque soir, la même constatation : le fonctionnement des services serait grandement facilité si nombre de patients, dont l’état ne nécessite nullement une prise en charge hospitalière, consultaient un médecin de garde.

Maisons médicales de garde : utiles mais insuffisantes

On en parle pourtant régulièrement, on précise leur ouverture, on vante leur inauguration : les maisons médicales de garde ont été présentées par tous les représentants politiques, quel que soit leur bord, comme la première des solutions face à l’engorgement des urgences. Et elles existent ces maisons médicales de garde. Sont souvent bien conçues. « On a une chouette MMG (maison médicale de garde). Dans des locaux propres, bien équipés » confirme le médecin généraliste auteur du blog Farfadoc. Pourtant, le système de gardes ne fonctionne pas toujours de manière optimale. La faute aux praticiens libéraux qui n’assument pas leur responsabilité ? Pas si simple, témoigne Farfadoc, qui évoque les écueils du volontariat et les failles du système actuel dans une note récente.

Deux suisses s'opposent au suicide assisté de leur frère

    25.10.2016
Deux frères, qui veulent à tout prix empêcher le suicide assisté de leur aîné, programmé le 18 octobre, ont attaqué en justice l'association Exit, qui s'occupe des suicides assistés en Suisse. La plainte a fait l'objet d'une audience lundi devant le Tribunal civil de Genève. En attendant le verdict, l'association ne peut prescrire la potion létale à l'octogénaire.
Les deux frères estiment que leur aîné souffre d'une dépression passagère et ne dispose pas de son libre arbitre. Sa volonté de recourir au suicide assisté ne peut donc être acceptée par Exit, a indiqué l'avocat des plaignants. D'autant plus qu'Exit reconnaît que l'homme de 82 ans est alerte et que sa fin de vie n'est pas proche.

L'art pour soigner la mémoire ?

20.10.2016

Conférences Maison de la Recherche en Sciences Humaines  

Plus que jamais l'art peut nous accompagner dans les moments difficiles de notre vie : maladie, trauma, stress...


L'art pour soigner la mémoire
L'art pour soigner la mémoire Crédits : Bill Strain / Flickr
Lire la suite et écouter la conférence ...

16e colloque SMP : 27-28 janvier 2017, Paris, Musée Dapper


Tous connectés :
Le numérique et le soin


Le Monde Idées du samedi 22 octobre titre : L’écran coupe-t-il la parole ? avec l’image d’une famille où chacun est occupé avec sa tablette ou son Smartphone.
En est-il de même entre les malades, leur entourage et leurs soignants ?
L’outil numérique qu’utilise chacun de leur côté les partenaires et acteurs du soin du côté soignants comme du côté soignés, change t-il le vécu et l’évolution d’une maladie ? Empêche-t-il l’échange, la parole, le partage, la mise en mots des maux du corps ?
Présent à tous les âges et à toutes les époques de la vie, l’écran est un appendice dont nul ne sait plus se passer. Envisageons sous cet angle les soins, le devenir de la relation médecin-malade et les différentes manières de prendre soin de soi.
La question sera au centre de nos débats, envisagée sous toutes ses facettes au long des séances de notre 16e colloque.

LES LAURÉATS 2016 DES PRIX ET BOURSES DE LA FONDATION PIERRE DENIKER DÉVOILÉS !

18/10/2016


La remise des prix et bourses de la Fondation Pierre Deniker, animée par Hélène Cardin et David Gourion, s'est déroulée le 13 octobre 2016 à l'Académie Nationale de Médecine, en présence de nombreux donateurs et partenaires de la fondation.
Elle a été précédée d'un hommage à Jean Delay, psychiatre, écrivain et fondateur, avec Pierre Deniker, de la psychopharmacologie et de l'école de Sainte-Anne. Au détour de textes écrits par Jean Delay, de nombreuses personnalités ont témoigné du dévouement avec lequel celui-ci a dédié sa vie à la psychiatrie et à l'écriture. Sa fille, Florence Delay, mais aussi Marc Masson ou encore Raphaël Gaillard lui ont rendu un hommage vibrant.

Bonheur contraint, malheur certain

Il faudrait être tout le temps heureux et épanoui, y compris au travail. Mais cette injonction au bien-être perpétuel, devenue une tendance lourde des services de ressources humaines dans certaines entreprises, peut s’avérer contre-productive.
LE MONDE ECONOMIE
« De très nombreuses études universitaires ont démontré à quel point les injonctions à se montrer heureux peuvent s’avérer douloureuses » (Photo: un vendeur de l’Apple store de Hong Kong en 2012).
« De très nombreuses études universitaires ont démontré à quel point les injonctions à se montrer heureux peuvent s’avérer douloureuses » (Photo: un vendeur de l’Apple store de Hong Kong en 2012). AARON TAM / AFP
Après l’engouement suscité par les nombreuses publications consacrées au bonheur au travail, le balancier repartirait-il dans l’autre direction ? Sous le titre Against happiness (« Contre le bonheur »), l’auteur de la renommée chronique Schumpeter du magazine britannique The Economist du 24 septembre s’élève contre cet oukase, qui voudrait faire du bonheur une nouvelle norme.

Don d'organes: nouvelle campagne pour informer des changements sur le consentement présumé

27.10.2016


don d'organes

APHP-St ANTOINE-GARO/PHANIE Zoom
Une campagne nationale sera lancée le 18 novembre pour informer les Français de ce qui change en matière de dons d'organes à partir du 1er janvier, a annoncé mercredi l'Agence de la biomédecine.
Ces modifications, prévues par la loi Santé votée en décembre dernier, prévoient un renforcement du "consentement présumé" au don d'organes, qui avait nourri la polémique lors de son adoption par un amendement à la loi Touraine. Dès l'année prochaine, les personnes qui refusent de donner leurs organes après leur décès devront s'inscrire en ligne sur le registre national des refus -ou par courrier postal, comme actuellement. De plus, elles auront aussi la possibilité d'exprimer leur volonté par un écrit confié à leurs proches, ou même de vive-voix.

Soulager la douleur d’un membre fantôme grâce à une interface cerveau-machine

Dans une étude publiée jeudi dans la revue Nature Communications, une équipe nippo-britannique propose une thérapie faisant appel à un ordinateur relié au cerveau.
LE MONDE  | Par Paul Benkimoun
Banywich Bone, 18 ans au moment de la photo, le 8 juillet 2015 à l’hôpital d’Agok, au Soudan du Sud, a dû être amputé de la jambe gauche après une morsure de serpent.
Banywich Bone, 18 ans au moment de la photo, le 8 juillet 2015 à l’hôpital d’Agok, au Soudan du Sud, a dû être amputé de la jambe gauche après une morsure de serpent. Pierre-Yves Bernard / AP
On l’appelle le syndrome du membre fantôme. Il se manifeste principalement par des douleurs ressenties dans un membre (main, pied…) alors même que celui-ci a été amputé ou qu’il n’est plus innervé. Il n’a rien de rare puisque de 50 à 80 % des personnes ayant subi une amputation ont encore la sensation que le membre amputé est toujours présent et éprouvent le plus souvent des douleurs violentes qui leur semblent en provenir. L’impression de brûlure ou d’hypersensibilité éprouvée est mal soulagée par les antalgiques classiques et les médecins ont recours à des antidépresseurs ou à des antiépileptiques pour tenter d’apaiser ces douleurs chroniques.

La pédagogie réflexive est au cœur des évolutions des métiers de la documentation hospitalière



Ces 6 et 7 octobre, les documentalistes hospitaliers avaient mis à l'ordre du jour des 28es journées de leur Réseau national (RNDH), les évolutions de la profession. Elles passent par de nouvelles méthodes de pédagogies réflexives. L'occasion aussi d'évoquer avec la présidente du RNDH le manque de reconnaissance de cette profession.

La Fondation de l'Avenir au soutien de la recherche en psychiatrie.

MiroirSocial   Dominique Letourneau  17-10-16


Le 10 octobre, journée mondiale de la santé mentale, la Fondation de l'Avenir a confirmé son engagement à la psychiatrie, le parent pauvre de la recherche en France avec moins de 3% des budgets, alors que les pathologies psychiatriques représentent le coût social le plus important.
Cette discipline entre dans le cadre du plan stratégique de la Fondation :soutenir l’ensemble de la recherche médicale pour répondre aux problèmes de santé publique affectant la société.
La Fondation accompagne régulièrement les équipes de recherche française en psychiatrie, notamment dans le cadre du Fonds Avenir Matmut.

Les travaux soutenus portent sur plusieurs domaines :
Soigner l’anorexie mentale
Ce trouble du comportement alimentaire essentiellement féminin touche environ 0,5% des jeunes filles entre 14 et 17 ans, avec un pic de prévalence maximale à 16 ans. Son diagnostic repose sur des critères cliniques précis qui font référence à la façon de s’alimenter à certaines pratiques mais aussi à la perception de soi.