Docteur en pharmacie, spécialiste de bioéthique, Béatrice Jousset-Couturier livre chez Eyrolles un essai de philosophie sur le transhumanisme, c’est-à-dire sur l’homme « augmenté » par la science et les nouvelles technologies. Un livre préfacé par Luc Ferry, qui fait un point sans être tout à fait à la pointe.
Commençant par un sérieux effort de définition et du transhumanisme et du posthumanisme et de la « singularité » (école californienne dont le chefs de file est le directeur de l’ingénierie chez Google, Ray Kurzweil, et qui prédit à court terme la fin de la mort grâce à l’intelligence artificielle), l’essai balaie les courants de monde prévoyant la transformation radicale de l’humain sous le coup de la technologie.