Elle était une grande féministe et une femme extraordinaire. Thérèse Clerc, fondatrice de la Maison des Babayagas, maison de retraite pour femmes autogérée à Montreuil (Seine-Saint-Denis), est morte mardi à l’âge de 88 ans. Atteinte d’un cancer, elle «s’est éteinte paisiblement chez elle. Citoyenne et utopiste jusqu’au bout, inconditionnelle défenseure de la liberté, elle a su faire de sa vie un combat et une fête», a précisé sa biographe et amie Danielle Michel-Chiche. Thérèse Clerc avait aussi fondé, toujours à Montreuil, la Maison des femmes, ouverte aux victimes de violence, en insertion ou réinsertion, et rebaptisée à son nom - et en sa présence - en janvier.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mercredi 17 février 2016
Journée de concertation sur l'avenir de la profession des psychologues cliniciens - 1er mars à l'Assemblée nationale
Avis de tempête sur la pratique des psychologues : urgent
[...] Les effets conjugués des lobbies des neurosciences, des PU-PH (praticiens hospitaliers), des laboratoires et autres concepteurs du "livre noir de la psychanalyse" visent à se débarrasser de ces psychologues trop indépendants du pouvoir médical et en finir avec la clinique du "sujet".
Côté syndicats et associations c’est aussi le clivage. Celui-ci a opéré autour de la "structuration de la profession" dans la FPH.
Le pouvoir en place ne voudrait que des psychologues juste bons à faire passer des tests, mettre en place des thérapies comportementales, des effecteurs simples de prescriptions médicales. Cette attaque est dans la droite ligne de la suppression de l’internat en psychiatrie, de la formation d’Infirmier de Secteur Psychiatrique. Les psychologues étant le dernier verrou à faire sauter pour en finir avec les sciences humaines dans le soin psychique et faire place nette aux protocoles, évaluations, contrôle chimique et à la rationalisation à tout crins dans le soin.
C’est dire si la menace est importante.
"Psychologues : avenir de la profession
La clinique et l’hôpital"
La clinique et l’hôpital"
Ci-après les modalités d’inscription.
mardi 16 février 2016
Un guide sur la laïcité à l'hôpital
16.02.2016
L'Observatoire de la laïcité a adopté mardi un guide sur la gestion du fait religieux à l'hôpital. Ce guide "la laïcité et la gestion du fait religieux dans les établissements publics de santé" est le quatrième document de ce type pour l'observatoire, qui s'était déjà penché sur l'entreprise privée, les collectivités locales et les structures socio-éducatives.
L’héritage empoisonné de Neandertal ?
16 février 2016
Risque d’accoutumance à la nicotine, prédisposition aux allergies, tendance au dérèglement du métabolisme ou à la dépression… Voilà les conséquences, pour notre santé, des métissages qui ont eu lieu entre l’homme de Neandertal et Homo Sapiens, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. Voilà qui pourrait ternir à nouveau l’image de cette espèce disparue, qui s’était pourtant beaucoup améliorée ces dernières années. Car Neandertal n’était pas aussi fruste que nous l’avons longtemps cru. Est-ce la raison pour laquelle il a su séduire ses congénères Homo Sapiens (à moins que ce ne soit l’inverse) ? Quoi qu’il en soit, David Quammen en fait un portrait élogieux, en humain sophistiqué et pensant, dans cet article de Harper’s traduit parBooks en janvier 2015.
Harcèlement sexuel à l'université : la Sorbonne se met en campagne avec l'Institut de santé génésique
Benoît Thelliez
| 16.02.2016
L’Université Sorbonne Paris Cité (USPC) a décidé de s’engager dans une démarche active contre le harcèlement sexuel aux côtés d’organismes associatifs et de l’Institut en santé génésique (ISG), une première en France.
Les 8 établissements (Sorbonne Nouvelle, Paris Descartes, Paris Diderot, Paris 13, Institut national des langues et civilisations orientales, dit Inalco, Sciences Po, EHESP et le CNRS) qui constituent l'USPC sont concernés par cette campagne, qui va être expérimentée pendant un an.
Alerter sur les risques
Conscient que « la question du harcèlement sexuel concerne aussi les établissements d’enseignement supérieur et de la recherche », le président de l’USPC, Jean-Yves Mérindol, a annoncé le lancement d’actions de prévention, mais aussi de prise en charge externalisée des victimes. L’objectif est non seulement d’alerter sur les risques, mais également de donner aux victimes les moyens de se défendre, d’engager des actions comme d’être suivies sur le plan sanitaire.
Conditions de travail à l'hôpital : un praticien sur deux déclare subir des tensions avec le public
Anne Bayle-Iniguez
| 16.02.2016
Contraintes de rythme de travail, exposition à des produits dangereux, tensions avec les patients, confrontation à la souffrance ou travail de nuit fréquent… Dans son portrait annuel des professionnels de santé, la DREES* (ministère) consacre un volet aux conditions de travail à l'hôpital de l'ensemble des salariés, médecins inclus.
En 2013, les tensions avec le public se sont accrues dans les hôpitaux, note la DREES. En première ligne, les praticiens hospitaliers (PH) y sont particulièrement confrontés. 54 % des médecins se disent concernés, de même que 66 % des infirmiers et sages-femmes et 56 % des aides-soignants. Globalement, un salarié hospitalier sur deux dit subir des tensions, contre 38 % en 2003.
A Bobigny : «La misère de la justice, ça suffit !»
Par Renaud Lecadre — 15 février 2016 à 17:30
Avocats, magistrats, greffiers et autres fonctionnaires se sont réunis au tribunal de grande instance de Seine-Saint-Denis pour réclamer les moyens nécessaires au bon exercice de leurs fonctions.
Etudes de médecine et formations paramédicales : ce qui va changer
Le Monde.fr | | Par Laura Buratti
A l’issue de la grande conférence de santé, qui s’est tenue le 11 février au Conseil économique, social et environnemental (CESE), le gouvernement a établi une feuille de route de 22 mesures, dont certaines concernent directement les étudiants des formations médicales et paramédicales.
Certaines de ces mesures devraient s’appliquer dès la rentrée 2016 :
lundi 15 février 2016
« Entendeur de voix », il devient expert au service de l’institution psychiatrique
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Catherine Mary
Vincent Demassiet entend des voix. « T’es nul, t’es un minable », lui disaient-elles naguère. Et il les croyait. Il les croyait car il les entendait vraiment, comme si elles étaient celles de personnes réelles. Parfois même, elles lui donnaient des ordres et lui prédisaient le pire s’il ne les exécutait pas. Par exemple, la mort de ses parents. Aux yeux des psychiatres, Vincent Demassiet était schizophrène et ses voix le rendaient dangereux. Pour lui et pour les autres. Il fallait donc les éradiquer.
Et pour cela, un seul moyen, les neuroleptiques, prescrits à des doses croissantes, atteignant sept fois celle préconisée par l’autorisation de mise sur le marché. « J’avais la tête qui penchait, je pesais 204 kg, et un filet de bave coulait de mon menton », raconte-t-il face à la vingtaine de personnes, captives et graves, venues l’écouter dans la petite salle de l’espace Khiasma, aux Lilas (Seine-Saint-Denis). Son élocution est parfois hachée, puis les mots se bousculent, comme précipités par l’urgence de dire. Invité par Dingdingdong, collectif de production de savoirs sur la maladie de Huntington qui s’appuie sur l’expertise des patients pour inventer de nouvelles manières de vivre avec la maladie, il témoigne, en tant que président du Réseau français sur l’entente de voix (REV).
Baisse de la consommation de médicaments contre l'anxiété en 2015
15.02.2016
C'est un paradoxe. Les Français ont consommé moins de médicaments contre l'anxiété au cours de l'année 2015, pourtant marquée par deux séries d'attentats et un chômage toujours élevé, a rapporté dimanche l'hebdomadaire « Le Point » sur son site Internet, citant des chiffres de la Sécurité sociale.
Les greffes d'organes progressent au rythme de 15 par jour
16.02.2016
Après une précédente hausse en 2014, le nombre de greffes d'organes a encore progressé l'an dernier en France, au rythme de plus de 15 greffes par jour, pour atteindre 5.746, dépassant l'objectif fixé pour fin 2016, selon des chiffres de l'Agence de la Biomédecine. En dix ans (2006-2015), le nombre de greffes d'organes a augmenté de plus d'un tiers (près de + 35,2%). Et, en France en 2015, 54.659 personnes étaient porteuses d'un organe greffé ("greffon") fonctionnel.
La mort cérébrale, une notion mal comprise
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |
Le patient en état de mort cérébrale est décédé en milieu de journée au CHU de Rennes ».Ce titre de dépêche de l’Agence France Presse (AFP), tombé le 17 janvier et repris par la quasi-totalité des quotidiens, ne manque pas d’interpeller. Pris à la lettre, il signifie que la mort cérébrale ne marque pas le décès, qu’être en état de mort encéphalique n’est pas être mort. Or, tant du point de vue de la médecine que du droit, la mort encéphalique marque l’arrêt de la vie, la fin de l’état de personne. Elle est la mort.
Ainsi, le titre de l’AFP interroge la compréhension publique de l’état de mort encéphalique, connu depuis les années 1950, objet d’une circulaire relative au prélèvement d’organes dès 1968 et repris par la loi il y a déjà vingt ans. Pourquoi cette notion reste-t-elle si difficile à saisir ? Comment expliquer que l’importance des moyens mis au service de l’information sur le don d’organes n’ait pas permis d’éclairer cette donnée pourtant fondamentale du sujet ?
A l'école de l'anxiété
Autour de l'angoisse scolaire et du stress des élèves.
La réussite scolaire est essentielle qui dira le contraire ? mais quand le ciel scolaire semble bas et lourd, l’Angoisse atroce, despotique, plante sur nos crânes son drapeau noir… Et si nous paraphrasons le Spleen de Baudelaire, bien connu des lycéens… c’est parce que l’angoisse est notre sujet du jour. Notre société paraît en effet produire des générations d’élèves de plus en plus anxieux, du moins, les consultations chez les spécialistes se multiplient à ce sujet et les éditeurs finissent par proposer des ouvrages sur le burn out… des enfants. Rue des écoles réunit une psychiatre, un pédopsychiatre, et la porte-parole d’une association pour mettre cette question en perspective et offrir des pistes pour envisager la scolarité de manière plus positive.
Mieux protéger les professionnels de santé contre « la destructivité du harcèlement moral »
LE MONDE |
Par Marie-France Hirigoyen, Christiane Kreitlow et Christelle Mazza
Le suicide par défenestration du cardiologue Jean-Louis Megnien le 17 décembre 2015 à l’Hôpital européen Georges-Pompidou a suscité une vague d’émotion dans le monde hospitalier et est venu rappeler la triste réalité du harcèlement moral.
Car, si la France a été un des premiers pays à bénéficier d’une loi très complète contre le harcèlement moral, cette problématique reste malheureusement peu prise en compte dans les entreprises privées et encore moins dans le secteur public. Les employeurs commencent à prendre des mesures pour lutter contre le stress et les risques psychosociaux (RPS), mais ils tardent à vouloir repérer le harcèlement moral qu’ils jugent trop subjectif, trop lié à la personnalité du salarié ou de l’agent et à leur éventuelle fragilité.
Pour rappel, le harcèlement moral consiste en une violence subtile, insidieuse, d’autant plus dangereuse qu’elle est quasi invisible. Il s’agit, de façon plus ou moins consciente, de disqualifier, d’isoler, de dégrader une personne et d’attaquer son travail. Il ne s’agit pas d’un conflit mais d’une guerre d’usure pour soumettre ou détruire un individu.
Comité local de santé mentale d'Ajaccio : Les acteurs veulent améliorer la qualité des actions
Rédigé par Jean-François Vinciguerra 8 Février 2016
Un comité local de santé mentale (CLSM) est un lieu de concertation et de coordination entre les établissements de santé, les professionnels de santé, les élus locaux d’un territoire, les usagers et les aidants. Il a pour objectif, sans être une obligation légale, de définir des politiques locales et des actions visant à l’amélioration de la santé mentale de la population en fonction de ses besoins. Le CLSM d’Ajaccio est un engagement commun entre la ville et l’Agence Régionale de Santé, qui ont mandaté l’Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (IREPS) pour animer des groupes de travail relatifs à ces thématiques
Génétique de la schizophrénie : on peut ajouter le complément…
09/02/2016
La schizophrénie est un trouble psychiatrique caractérisé par un ensemble de symptômes très variables tels les délires et les hallucinations, mais aussi le retrait social et les difficultés cognitives. Les mécanismes physiopathologiques sous tendant cette pathologie restent mal compris. On observe cependant des anomalies cérébrales : atteintes de la substance grise et réduction du nombre de synapses formées par les neurones. Parmi les facteurs génétiques prédisposant à la schizophrénie, le locus du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) est le plus important. Les auteurs de cette étude se sont penchés sur un gène de ce locus codant pour le fragment C4 du complément.
Santé mentale : les listes d'attente débordent
QUEBEC Caroline Morneau 09 février 2016
Environ six postes de première ligne et sept de deuxième ligne en santé mentale n'ont pas été reconduits après le printemps 2015 à travers Lanaudière. Une situation qui inquiète les regroupements syndicaux dans la région.
Une douzaine de postes non reconduits dans Lanaudière
COMPRESSIONS. Environ 1 000 personnes seraient présentement en attente de services en santé mentale à travers le réseau public de Lanaudière. Des postes dans différents domaines d'activités sont vacants et on constate une pénurie de psychologues et d'ergothérapeutes sur le territoire.
dimanche 14 février 2016
La médecine menacée d’ « ubérisation » ?
Demander conseil pour une allergie par téléphone, prendre un deuxième avis médical ou encore avoir une consultation en ligne, les offres se multiplient, sur Internet, sur mobile… Face à ce qu’il appelle l’« ubérisation de la santé », le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) a rendu public, le 10 février, un rapport pour réclamer la réglementation de la télémédecine et une meilleure régulation de ces offres émanant de sociétés privées.
La télémédecine (selon le décret du 19 octobre 2010) recouvre les actes médicaux réalisés à distance : télé-expertise, télésurveillance, téléassistance, téléconsultation et la régulation médicale – ce que fait le Samu par téléphone depuis des années. Elle est aussi utilisée de longue date dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou d’autres établissements de santé. Mais le lancement, en décembre 2015, du site Deuxiemeavis.fr, qui propose le service éponyme pour 295 euros, ainsi que les téléconsultations proposées par des assureurs privés tel Axa depuis mai, ont fait grincer des dents.
En Égypte, des milliers de médecins manifestent contre la police
15.02.2016
Des milliers de médecins égyptiens ont participé vendredi à un rassemblement autour du siège de leur syndicat au Caire, pour protester contre l'agression par la police de deux confrères dans un hôpital public le mois dernier.
Le syndicat des médecins avait lancé un appel à la tenue d'une «journée de la dignité » après que deux praticiens de l'hôpital al-Matriya (dans le nord-est du Caire) eurent été frappés le 28 janvier par neuf policiers pour avoir refusé d'établir un rapport médical mensonger.
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