[F2RSM] Les objectifs de cette étude ont été de confronter la vision des journalistes à celle des psychiatres, d’une part, sur l’intervention de psychiatres dans la presse pour commenter un fait divers, d’autre part sur les termes employés dans la presse pour parler de psychiatrie, enfin sur la possibilité d’utiliser la presse comme vecteur d’information en santé mentale.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mardi 9 février 2016
Hallucinations de l’enfant : une application révolutionnaire créée par le CHRU de Lille
PAR PATRICK SEGHI 09/02/2016
10 % des enfants et des adolescents sont victimes d’hallucinations, contre 5 % des adultes. L’hôpital Fontan (CHRU) travaille sur une application révolutionnaire qui permettra aux enfants d’en parler plus facilement. Le personnel soignant disposera, en retour, d’un outil qui facilitera diagnostics et suivi. Un appel au financement participatif est lancé…
« Les hallucinations peuvent survenir dans toutes les modalités sensorielles : des voix entendues, des formes vues, etc. Certaines sont effrayantes, comme des voix menaçantes ou insultantes… Comme l’enfant arrive rarement à en contrôler la survenue, ces expériences peuvent parasiter son quotidien et entraîner des troubles anxieux, une chute des performances scolaires, des troubles du comportement, voire des idées suicidaires », constate le Pr Renaud Jardri, responsable de psychiatrie périnatale à l’hôpital Fontan 1.
Problème : « L’enfant parle difficilement de ces expériences aux adultes… C’est pourquoi nous avons imaginé cette application, afin de mettre l’enfant en confiance et l’aider à s’exprimer librement dans un environnement rassurant et familier sur ces choses qu’il est seul à voir ou entendre… », poursuit Renaud Jardri.
« Il s’agit de permettre aux 10 % d’enfants souffrant d’hallucinations (contre 5 % des adultes) d’exprimer, en jouant sur une tablette, avec leur avatar et dans l’univers des cinq sens, ce qu’ils ressentent. »
Téléchargeable gratuitement
Destiné tant aux usagers qu’aux professionnels de santé, « cet outil sera disponible prochainement en téléchargement gratuit sur notre site ». Simple d’accès, ludique, assurant un suivi dans le temps, aidant au diagnostic… l’application est tout simplement révolutionnaire. Sa phase de développement est quasi bouclée.
L'État français hésite encore à interdire la pratique du packing malgré les dénonciations
LE FAIT
Après le Conseil de l'Europe, le comité des droits de l'enfant de l'Onu a récemment épinglé la France lui demandant notamment de mettre fin légalement à la pratique du packing. Le sujet est sensible. Un reportage évoquant l'hôpital San-Salvadour à Hyères (Var) a fait polémique. L'établissement en question aurait cessé cette pratique depuis 2014.
L'ANALYSE
Le témoignage de la maman d'un enfant autiste, diffusé dans le cadre du magazine télévisé "Sept à huit" sur TF1 fin septembre a relancé certains questionnements autour des pratiques d'enveloppements corporels humides (dits packing). Il y est notamment question de l'hôpital San-Salvadour de Hyères (Provence-Alpes-Côte d'Azur) qui relève de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). Fin décembre, l'association Vaincre l'autisme montait au créneau et alertait les autorités et la direction de l'établissement. "Ce reportage, repris par de nombreux autres médias, laisse croire au grand public, aux familles aux professionnels et aux pouvoirs publics que l'hôpital psychiatrique et le packing sont le traitement efficace dans l'accompagnement et le traitement des comportements à problème des enfants autistes", déplore le président de l'association, M'Hammed Sajidi, interrogé par Hospimedia mais aussi dans un courrier adressé le 30 décembre à Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP. Depuis 2009, son association demande un moratoire des pratiques de packing dans la prise en charge des troubles du spectre de l'autisme (TSA).
Anorexies précoces : les nouvelles orientations thérapeutiques
05/02/2016
M. ASCH Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, hôpital Robert-Debré, Paris
L’anorexie mentale est un trouble psychiatrique grave pour lequel il existe peu de stratégies thérapeutiques validées en dehors des thérapies familiales chez l’adolescent (1-3). Récemment, la publication de recommandations de bonne pratique clinique pour la prise en charge de l’anorexie mentale d’abord par le NICE 2004(4), puis par la Haute Autorité de santé (HAS) en 2010(5), a permis de donner une ligne directrice aux praticiens.
La prise en charge de l’anorexie mentale doit rassembler une guidance diététique, un suivi médical et un suivi psychologique. Les buts de cette prise en charge sont de restaurer un poids de bonne santé physique, de traiter les complications physiques, de donner une éducation nutritionnelle au patient, de modifier ses pensées et attitudes dysfonctionnelles face à l’alimentation, de traiter les troubles psychiatriques associés, de mobiliser la famille et enfin de prévenir la rechute(4,5).
Il y a un « remodelage » de la structure cérébrale après électroconvulsivothérapie
02/02/201
Une recherche réalisée au Danemark vise à évaluer le rôle de la « plasticité de l’hippocampe » dans l’effet antidépresseur de l’électroconvulsivothérapie (ECT). À cette fin, les auteurs s’appuient sur l’imagerie par résonance magnétique, incluant l’imagerie du tenseur de diffusion et la spectroscopie par résonance magnétique[1] (permettant une exploration non invasive du métabolisme cérébral) pour étudier le volume de l’hippocampe et observer des changements métaboliques chez 19 patients (6 hommes et 13 femmes, âgés de 18 à 70 ans) recevant une ECT pour une dépression sévère rattachable à un trouble de type unipolaire ou bipolaire. L’intensité de cette affection est appréciée par l’échelle d’Hamilton en 17 items (HAM-D17)[2], l’inventaire de la dépression de Beck (Beck Depression Inventory) et l’échelle du stress ressenti de Cohen et Williamson (Perceived Stress Scale)[3].
Un pas vers la prédiction génétique de la réponse au lithium
01/02/2016
Le lithium est le traitement régulateur de l’humeur de première intention dans le trouble bipolaire. Cependant son efficacité est variable d’un patient à l’autre. Prédire la réponse thérapeutique permettrait entre autre d’éviter aux « mauvais répondeurs » (environ 30 %) la prescription d’un traitement aux effets indésirables inacceptables sans la contrepartie d’une amélioration clinique. Les études d’agrégation familiale et de jumeaux suggèrent une origine familiale à la réponse au lithium. A ce jour, aucun résultat n’a permis de préciser l’origine de ce lien génétique. Le Lancet publie en janvier l’étude d’association pangénomique (GWAS pour Genome Wide Association Study) de loin la plus large ayant été menée pour la recherche de liens entre des polymorphismes (SNP pour Single Nucleotide Polymorphisms) et la réponse au lithium.
Carl Elliot, lanceur d’alerte sur les essais cliniques
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Catherine Mary
Pendant plus de sept ans, le bioéthicien Carl Elliot a lancé l’alerte. Sept années durant lesquelles il a épluché les rapports des précédentes enquêtes, cherché des réponses auprès de la direction de l’université du Minnesota au sein de laquelle il travaille, raconté l’histoire dans la presse, alerté la communauté médicale. Sept années d’un combat qui, tout en lui donnant raison, l’a aussi laminé. « Avoir été réprimandé par le doyen, ce n’est pas si grave. Le plus dur, c’est quand certains collègues que vous pensiez être des amis commencent à vous attaquer par-derrière », racontait-il récemment, face à une douzaine de bioéthiciens rassemblés à la Fondation Brocher à Genève, sur le thème des lanceurs d’alerte. Ses yeux, après ces propos, s’embuent de larmes.
Barbe grisonnante, visage fatigué, Carl Elliott ne lâche pourtant pas le morceau. Et sans son opiniâtreté, aucune enquête indépendante n’aurait été menée sur les conditions dans lesquelles sont menés les essais cliniques au sein du département de psychiatrie de l’université du Minnesota. Et rien n’aurait transparu. Ni l’ampleur des conflits d’intérêts, ni les négligences dans la supervision des essais cliniques, ni le climat de peur. « Carl a un sens très fort de l’équité et de la loyauté, et il a senti que quelque chose n’allait pas dans cette histoire », commente le bioéthicien Leigh Turner, de l’université du Minnesota. Ami et collègue de Carl Elliott, il a contribué à lancer l’alerte, et se trouve comme lui, contraint à travailler à l’extérieur du département de bioéthique de l’université de Minnesota, pour en fuir l’hostilité.« Carl et Leigh sentaient vraiment qu’il y avait un problème et qu’ils mettraient en péril leur intégrité s’ils ne réagissaient pas », commente Trudo Lemmens, un bioéthicien de l’université de Toronto qui est à l’origine d’une pétition signée en 2010 par 175 spécialistes en médecine et en sciences sociales. « Carl a vraiment une excellente réputation professionnelle, même si maintenant, certains le trouvent trop zélé », précise t-il.
Les psychologues satisfaits de la limitation de la psychothérapie aux cliniciens
BELGIQUE 08/02/2016
Les psychologues belges sont « heureux de l’accord » approuvé vendredi par le conseil des ministres, indiquent-ils lundi dans un communiqué. Le projet de la ministre de la Santé Maggie De Block limite la psychothérapie aux psychologues cliniciens, orthopédagogues cliniciens et aux médecins. De facto, les psychothérapeutes ne seront pas reconnus comme exerçant une profession distincte. « Ce gouvernement parvient à dénouer des noeuds qui auraient dû être tranchés il y a déjà 20 ans », juge Koen Lowet de la Fédération belge des Psychologues. La reconnaissance du psychologue clinicien comme professionnel de la santé était en discussion depuis plusieurs années.
LE CENTRE PSYCHIATRIQUE DE MOSTAGANEM EST SURCHARGE : 110 malades mentaux admis mensuellement
ALGERIE 8 Février 2016
Depuis son inauguration le 23 juin 2007, le centre psychiatrique sis à Tigditt a apporté un plus à la ville de Mostaganem sur le plan sanitaire, car par le passé tous les malades psychiques étaient dirigés vers Oran, puisque la wilaya n’avait pas ce genre d’établissement, aujourd’hui les malades mentaux sont pris en charge localement, ce qui a permis d’alléger la pression sur les autres établissements psychiatriques.
Psychiatrie : " Ne pas tirer sur l'ambulance "
10/02/2016
Le service psychiatrie thouarsais du CHNDS connaît une situation délicate. Il est pourtant reconnu dans la région pour sa prise en charge atypique en tant que lieu ouvert. - (Photo archives NR)
Le service psychiatrie thouarsais du CHNDS connaît une situation délicate. Il est pourtant reconnu dans la région pour sa prise en charge atypique en tant que lieu ouvert. - (Photo archives NR)
La situation délicate du service psychiatrie, basé à Thouars, du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres a été dénoncée récemment par le syndicat FO et un ancien médecin (NR des dimanche 31 janvier et mardi 2 février).
Une polémique qui a interpellé l'un de nos lecteurs, salarié du CHNDS, qui a tenu à apporter son témoignage de l'intérieur…
" Situation regrettable "
« Chacun y va de son petit mot pour " alerter " sur la situation actuellement difficile au sein du service de psychiatrie du CHNDS, confie-t-il sous couvert d'anonymat. Cette situation est regrettable, on ne peut le nier. Mais cela suffit de tirer sur l'ambulance ! FO s'est adjugé le droit d'alerter le public. Est-ce parce que ce syndicat n'a pas la possibilité de s'exprimer dans les instances officielles de l'établissement, faute d'avoir obtenu au moins un siège lors des dernières élections professionnelles ? Dans un récent tract, en tout cas, la CGT l'insinue : " Le seul combat des agents, porté par la CGT, est celui de faire aboutir la revendication des salariés et non de vouloir attirer la lumière sur soi, en se servant d'une situation douloureuse… ". »
Cancers de l'enfant, la recherche débute tout juste
Par Eric Favereau — 8 février 2016
Alors que les traitements pour les adultes ne cessent de s’améliorer, notamment avec le développement des thérapies ciblées, les tumeurs des enfants sont encore méconnues et mal soignées.
La désorganisation à bas bruit des services de psychiatrie et de pédo-psychiatrie
- 8 FÉVR. 2016
- PAR AGNÈS PIERNIKARCH
- ÉDITION : CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE
- Au prétexte d'économies budgétaires, qui seraient vertueuses, il se met en place une transformation profonde du système de santé. On peut craindre une éradication de tout un pan du dispositif de santé mentale, mis en place par la politique dite de secteur. Celle-ci a imposé le développement d'une pratique de consultation en ambulatoire, permettant un meilleur suivi des patients.L'absorption des services de secteur, qui ne sont plus reconnus comme entité dans l'administration hospitalière par des Groupements Hospitaliers de Territoire, mastodonte dont la gestion est éloignée des acteurs de terrain, est en cours.
lundi 8 février 2016
Le boom des naissances géméllaires, un problème de santé publique
09.02.2016
Le taux de naissances de jumeaux a presque doublé dans les pays développés en quarante ans en raison du retard des maternités et de l'assistance médicale à la procréation selon une étude publiée dans la revue américaine Population and Development.
Le Pr Gilles Pison, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et chercheur associé à l'Institut national d'études démographiques (Ined) et ses collègues néerlandais Christiaan Monden (Oxford) et Jeroen Smits (Nimègue) ont passé en revue toutes les statistiques d'état civil des pays disposant de tableaux détaillés pour les accouchements distinguant les naissances simples des naissances multiples: jumeaux, triplés de 1970 à 2012/2013/2014.
Psychose maniaco-dépressive ou troubles bipolaires ?
- 8 FÉVR. 2016
- PAR MIRIEM MEGHAIZEROU
- BLOG : LE BLOG DE MIRIEM MEGHAIZEROU
Nous entendons parler à l'envi des "troubles bipolaires" : tant et si bien que personne ne sait ce que ce terme recouvre précisément. De quand date cette catégorie médicale ? Quelles formes, quelles manifestations, la dénomination embrasse-t-elle ? Quels en sont les enjeux cliniques, économiques et politiques ? Ce sont ces questions que le Journal Français de Psychiatrie n°42 soulève.
JFP n° 42 © éditions érès
Dans son versant esthétique et romantique, la mélancolie est perçue comme la marque de"l'homme de génie", repérée par Aristote et consacrée par la mythologie en la figure d'Ajax. Il n'est pas jusqu'à Gérard de Nerval - que cette affection médicale a poussé au suicide - qui n'ait fasciné par son lyrisme triste, aspirant à exprimer et conjurer les déréglements qui le tenaillaient. Sous le soleil de Saturne, les manifestations littéraires et artisitiques de la mélancolie ouvrent au névrosé le champ des interrogations métaphysiques. Mais pour un mélancolique, il n'y a pas d'au-delà de son état à interroger : "c'est un truc qui ne passe pas l'horizon" (Marcel Czermak). Dans son versant médical et psychiatrique, la mélancolie n'est ni une posture ni un état d'âme.
Action praticiens hôpital craint que les GHT ne transforment les médecins hospitaliers "en nomades"
Le projet médical partagé au sein des groupements hospitaliers de territoire doit être impulsé par les praticiens, rappelle Action praticiens hospitalier ce 5 février. Son communiqué réagit à une ébauche de décret qui, bien qu'ayant été présentée comme déjà dépassée, exclue les praticiens du processus de rédaction de ces projets. APH s'inquiète.
"Les groupements hospitaliers de territoire (GHT) ne doivent pas transformer les praticiens hospitaliers en nomades." C'est le message qu'a voulu faire passer l'intersyndicale Action praticiens hôpital* (APH) dans un communiqué daté du 5 février. Elle explique avoir pris connaissance "avec inquiétude" des projets ministériels pour les futures organisations médicales hospitalières prévues par la loi de modernisation de notre système de santé et les groupements hospitaliers de territoire (GHT). "Dans l'esprit, nous ne sommes pas opposés à une rationalisation des moyens hospitaliers au niveau du territoire, incluant la fermeture des plateaux techniques fonctionnant dans des conditions difficiles voire peu sécuritaires", rappelle APH. Mais c'est un projet de décret qui a fuité et qui a alerté les syndicats, au sujet notamment des modalités de réalisation du projet médical partagé, souvent présenté comme point central des GHT. "Nous répétons depuis des mois que ces projets territoriaux doivent reposer sur des projets médicaux concertés entre les équipes médicales et pharmaceutiques. Mais nous mesurons aujourd'hui le hiatus entre nos exigences et la réalité brutale inscrite dans un projet de décret sur les GHT", détaille le communiqué d'APH.
Les scientologues chassent à la gare
07-02-16
SUISSE
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SUISSE
CROYANCES
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Sous couvert de lutte contre les «abus» de la psychiatrie, l’organisation drague les pendulaires en Suisse romande. Les CFF n’ont pas vraiment leur mot à dire…
De loin, la distribution de tracts s’apparentait à un événement commercial comme un autre. Mais jeudi soir c’est un message bien particulier qu’ont reçu les usagers des CFF, à Lausanne: émis par une certaine Commission des citoyens pour les droits de l’homme (CCDH), ce flyer proposait de témoigner en cas d’internement abusif, d’administration forcée de psychotropes ou de relations sexuelles avec un psy. Tout un programme.
Pas le choix
Sauf que quelques recherches sur le Net suffisent à démasquer ces preux chevaliers de l’antipsychiatrie. Derrière leur logo propret se cache l’Eglise de scientologie, cofondatrice de l’organisation, mais dont le nom n’apparaît pas sur le tract. Les CFF ont-ils accordé à la CCDH le droit de diffuser son message en toute connaissance de cause? Oui.
Kechaïri Noura, thérapeute de famille : « le métier de psychologue n’est pas reconnu à sa juste valeur dans notre pays»
07.02.16
Kechaïri Noura est psychologue au sein du centre intermédiaire de santé mentale (CISM) à l’EPSP de Bouzaréah. Nous l’avons rencontrée au salon de l’information sur le cancer qui s’est tenu du 4 au 5 février, au stand du groupe de parole.
Dans cet entretien accordé à ElWatan.com, la psychologue souligne que "malgré la demande, le métier de psychologue n’est pas valorisé, car les formations dispensées restent brèves et généralistes".
Le code de déontologie des infirmiers sera publié "au plus tard" en septembre 2016
Le texte est attendu par la profession depuis plus de cinq ans. Le Haut Conseil des professions paramédicales a rendu un avis favorable, ce 4 février, sur le projet de décret portant sur le code de déontologie des infirmiers. Un projet remanié par la DGOS en concertation avec l'Ordre infirmier. Sa publication est prévue pour cet été.
dimanche 7 février 2016
"Vacuité psychique" : de sa prison, Carlos fait condamner un psychiatre pour violation du secret médical
29.01.2016
Le Conseil d'Etat ne badine pas avec le secret médical. Il vient de donner raison cette semaine au Venezuelien Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, qui, depuis sa prison, attaquait un expert psychiatre. Le célèbre détenu, emprisonné en France depuis 1994, a obtenu cette semaine la confirmation d'une interdiction d'exercer la médecine pendant un mois prononcée contre le Dr Michel Dubec.
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