blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 11 janvier 2016

Unité d’hospitalisation psychiatrique "Maloya" : indignation d’artistes réunionnais

Manuel Yepes 11.01.2016

Plusieurs artistes réunionnais dénoncent le choix de "Maloya" comme nom d’une unité d’hospitalisation psychiatrique du CHU de Terre Sainte.


Des artistes contre le nom "Maloya" pour une unité psychiatrique
Depuis sa rénovation en juillet 2015, l’unité hospitalisation psychiatrique du CHU de Terre Sainte porte le nom "Maloya". Un choix pas approprié selon un certain nombre d’artistes péi, dont Kaf Malbar, Daniel Waro, ou encore Davy Sicard.
"Pou moin, Maloya li renvoie un histoire collective, personnelle. Donn à une unité psychiatrique un nom comme ça, mi trouv que lé dangereux, paske na encore des choses lé en construction, que lé en devenir, dan’ maloya".
L’artiste estime qu’il s’agit d’une maladresse de la part de l’hôpital, et qui ne pensait pas à mal. "Mi doute pas que le ban’ demoun que là voulu donn le nom-là zot té veut un nafer positif, peut-être comme un l’inspiration".
"Maloya lé comme un bien patrimonial"
Davy Sicard d’expliquer la raison pour laquelle il a décidé de rejoindre les autres artistes. "Maloya lé comme un bien patrimonial. Nou devré poz à nou la question comment nou protège bann bien immatériel comme ça".

Comment prouver le harcèlement moral ?

LE MONDE | Par Francis Kessler (Maître de conférences à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne)


L’employeur est responsable de l’intégrité personnelle du salarié, même en l’absence de faute de sa part, des faits de harcèlement commis sur un salarié par un autre salarié, y compris par un représentant du personnel, dans l’exercice de son mandat.
L’employeur est responsable de l’intégrité personnelle du salarié, même en l’absence de faute de sa part, des faits de harcèlement commis sur un salarié par un autre salarié, y compris par un représentant du personnel, dans l’exercice de son mandat. REUTERS/JO YONG-HAK

Mettre un terme au harcèlement moral en entreprise relève de la responsabilité de l’employeur. Il existe même une procédure de médiation ad hoc pour agir dans les plus brefs délais. Pourtant, le sujet est aujourd’hui souvent abordé devant les conseils de prud’hommes.

Créons un état de légitime défense différée

Le Monde.fr Par Valérie Boyer et Nathalie Tomasini

Des femmes se réunissent, le 25 novembre 2008 place du Capitole à Toulouse, pour dénnocer les violences faites aux femmes dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes. Le collectif national des droits des femmes (CNDF) a appelé à un rassemblement près de l'Assemblée nationale le 25 novembre pour soutenir sa proposition de loi cadre contre les violences faites aux femmes, a annoncé le 24 novembre le collectif dans un communiqué. AFP PHOTO / REMY GABALDA / AFP / REMY GABALDA
Des femmes se réunissent, le 25 novembre 2008 place du Capitole à Toulouse, pour dénnocer les violences faites aux femmes dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes. Le collectif national des droits des femmes (CNDF) a appelé à un rassemblement près de l'Assemblée nationale le 25 novembre pour soutenir sa proposition de loi cadre contre les violences faites aux femmes, a annoncé le 24 novembre le collectif dans un communiqué. AFP PHOTO / REMY GABALDA / AFP / REMY GABALDA REMY GABALDA / AFP

Sur notre territoire, c’est chaque année plus de 216 000 femmes, âgées de 18 à 75 ans, qui sont victimes de violences psychologiques, physiques, et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime (mari, concubin, pacsé, petit-ami…).
Que ce soit à travers des insultes, des critiques incessantes, des remarques désobligeantes, des comportements de mépris, d’avilissement ou d’asservissement de l’autre, toutes les attaques qui touchent l’intégrité psychique de la partenaire sont, en fait, des actes de torture mentale qui privent ces femmes de toute estime d’elles-mêmes.
De par ces agissements, le conjoint dit « violent » porte atteinte au principe de respect de la dignité de la personne humaine. Bien souvent, ce phénomène s’inscrit dans la durée à travers un processus de répétition de violences à la fois psychiques et physiques qui positionnent la femme en situation de faiblesse l’isolant du reste du monde. La victime devient alors prisonnière de cette situation qu’elle subit.

Le stress, une fonction essentielle à la vie

LE MONDE | Par Margherita Nasi
"Le stress au travail. Un enjeu de santé", de Patrick Légeron (Odile Jacob, 2015, 400 pages, 23,90 euros). Odile Jacob
Lorsque le psychiatre Patrick Légeron publie son premier ouvrage sur le stress au travail en 2001, la France est en retard sur la question par rapport aux pays d’Europe du Nord, qui ont fait dès les années 1990 du bien-être au travail une stratégie autant économique qu’humaine.
Aujourd’hui, le contexte semble avoir changé : les drames liés au harcèlement moral et la macabre série de suicides au sein de prestigieuses entreprises ont entraîné une prise de conscience. Les rapports sur le stress au travail se multiplient, la question des risques psychosociaux devient omniprésente dans les entreprises, et les médias accordent une grande importance aux manifestations de la souffrance au travail.
« Mais tout cela suffit-il ? » se demande Patrick Légeron dans son nouvel ouvrage, Le stress au travail. Un enjeu de santé. Rien n’est moins sûr : les plus récentes études indiquent que la souffrance au travail est en progression, les troubles mentaux plus fréquents.

La prise en charge des addictions en UHSA n'apparaît pas comme orientation prioritaire des soignants

Une enquête de l'OFDT sur la gestion des drogues en unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA) montre que la prise en charge des conduites addictives n'apparaît pas prioritaire par rapport au traitement des crises psychiatriques aigües. Cette question ouvre cependant une réflexion sur le champ de la thérapeutique en addictologie.
Une enquête de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur la gestion des drogues en unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA), dont les résultats sont présentés et commentés dans une note de 16 pages publiée le 5 janvier, constitue "une première en France", selon l'observatoire. "Ce caractère inédit résulte notamment du caractère récent d’un dispositif encore peu investi par les chercheurs", est-il souligné. La méthodologie de l’enquête repose sur des observations ethnographiques et des entretiens, "qui présentent certaines limites : l’exploration du fonctionnement de sept UHSA sur la question des drogues repose sur la parole d’acteurs représentant institutionnellement leur structure", commente l'OFDT. Elle souligne cependant que la méthodologie optimale, à savoir une immersion, aurait été "très coûteuse en termes de temps". Le dispositif d’enquête permet néanmoins de dresser une cartographie des positions des professionnels en UHSA et une vision du fonctionnement de toutes les structures existantes en France, estime l'observatoire.

A quoi ressemblait l’ancêtre de Néandertal et de l’homme moderne

Le Monde Blogs , par Pierre Barthélémy

Crane
Reconstitution du crâne de l'ancêtre commun à l'homme moderne et à son cousin Néandertal. © Mounier et al./Journal of Human Evolution.

Un entretien avec Aurélien Mounier

Aurélien Mounier.
Paléoanthropologue à l'université de Cambridge (Royaume-Uni) au sein du Leverhulme Centre for Human Evolutionary Studies, Aurélien Mounier cherche à établir comment Homo est devenu sapiens, comment les individus de cette lignée ont acquis les caractéristiques qui sont les nôtres aujourd'hui. En collaboration avec Marta Mirazon Lahr, qui dirige le projet "In Africa" sur le rôle de l'Afrique de l'Est dans l'évolution de l'homme, il vient de publier un article dans le Journal of Human Evolution, où ces deux chercheurs décrivent comment ils ont, à l'aide d'un modèle numérique, reconstitué le crâne de l'ancêtre commun à l'homme moderne et à son cousin Néandertal. Aurélien Mounier a aimablement accepté de répondre à mes questions sur ce "fossile virtuel" reproduit sous deux angles différents au début de ce billet.

Que sait-on de l'ancêtre commun à Homo sapiens et à l'homme de Néandertal ?

Nous savons que nous avons un ancêtre commun avec les Néandertaliens. Cet ancêtre, ou plutôt cette population ancestrale qui est généralement appelée Homo heidelbergensis, vivait au Pléistocène moyen (période qui va d’environ 800 000 ans à 200 000 ans avant notre ère), en Afrique et probablement en Eurasie. Malheureusement, pour une période de temps si large et pour une zone géographique si étendue, nous ne disposons que de quelques dizaines de fossiles. De ce fait, il y a beaucoup de débats sur la définition de cette population : quelle espèce ? Quelle répartition géographique ? Et bien sûr une des questions principales est de déterminer à quel moment les deux lignées, celle des hommes modernes et celle des Néandertaliens se sont séparées.

Néandertal a-t-il boosté notre immunité ?




LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  Par Hervé Morin

Le squelette d'un homme de Néandertal et sa modélisation au musée des Sciences naturelles de Tokyo.
Le squelette d'un homme de Néandertal et sa modélisation au musée des Sciences naturelles de Tokyo. Photaro - Wikimedia - CC

L’étude du génome de Neandertal a montré qu’une partie de l’humanité actuelle porte de l’ADN légué par ce cousin disparu – entre 1 % et 6 % dans les populations non africaines. Après sa sortie d’Afrique, il y a 125 000 à 60 000 ans, Homo ­sapiens a rencontré les néandertaliens, qui ­vivaient en Eurasie depuis déjà 200 000 ans, et des unions sont alors intervenues entre individus des deux espèces, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur ? Peut-être une adaptation aux agents pathogènes auxquels les néandertaliens étaient confrontés depuis longtemps en Europe. Le pire ? Cette capacité de réaction immunitaire rendrait ses bénéficiaires plus susceptibles de développer des allergies.
Ces hypothèses sont développées dans deux études parues le 7 janvier dans l’American Journal of Human Genetics. La première, dirigée par Lluis Quintana-Murci (Institut Pasteur), a consisté à comparer, dans la base publique du « 1 000 Genomes Project », quelque 1 500 gènes impliqués dans l’immunité innée, notre première ligne de défense contre les agents pathogènes. Pourquoi s’intéresser à ces gènes en particulier ? « Parce que les maladies infectieuses ont été la cause majeure de la mortalité jusqu’au XXe siècle, et donc la principale force de sélection naturelle chez l’homme », répond Lluis Quintana-Murci. Cette vaste comparaison suggère que des adaptations majeures de ces gènes sont survenues il y a 6 000 à 13 000 ans, au moment où l’humanité inventait l’agriculture. « La cohabitation avec les animaux, la proximité des ordures offraient un cocktail parfait pour une nouvelle pression de sélection exercée par les pathogènes », poursuit le chercheur.

Des gènes face aux intrus

La comparaison avec des génomes anciens, dont ceux de néandertaliens, a fait aussi émerger un groupe de gènes, TLR 1, 6 et 10, très présents chez les Européens et les Asiatiques. Ce même groupe a aussi été repéré, de façon indépendante, par une équipe de l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionnaire de Leipzig (Allemagne). Ils permettent à des récepteurs situés à la surface de cellules de détecter la présence d’intrus (bactéries, champignons, parasites) et d’y réagir.
Janet Kelso et ses collègues recherchaient des gènes des populations humaines actuelles présentant le plus de similarité avec ceux d’humains archaïques, comme les néandertaliens ou les dénisoviens, qui vivaient en Sibérie il y a encore 50 000 ans. L’équipe est tombée sur le même trio de gènes TLR. Deux de ces variants sont proches de ceux retrouvés dans le génome des néandertaliens, le troisième est proche de celui des occupants de la grotte de Denisova, en Sibérie.
« Il va falloir déterminer ce que la conservation de ces gènes implique dans notre capacité à résister aux agents pathogènes », indique Lluis Quintana-Murci, qui reste prudent sur leur impact fonctionnel. Ses confrères de ­Leipzig soulignent de leur côté que, chez les porteurs de la version archaïque de ces gènes TLR, on observe une moindre infection par la bactérieHelicobacter pylori, responsable d’ulcères pouvant évoluer en cancers. Mais aussi une plus grande propension à développer des allergies. Résultat d’un compromis entre forte réactivité aux microbes et hypersensibilité à l’environnement, aujourd’hui plus aseptisé  ?

Différences homme-femme : quelles conséquences sur le couple vieillissant?

 07/07/2015

La synthèse de l'expérience clinique de deux sexologues a permis de faire le point sur les différences homme-femme et leur impact sur le couple vieillissant.

Schizophrénie : sortir de l'isolement social

07/01/2016

Les proches de malades souffrant de schizophrénie trouvent des ressources dans le programme Profamille. - Les proches de malades souffrant de schizophrénie trouvent des ressources dans le programme Profamille.
Les proches de malades souffrant de schizophrénie trouvent des ressources dans le programme Profamille.










Les proches de malades souffrant de schizophrénie trouvent des ressources dans le programme Profamille.






Mis en place dans la Vienne en 2011 sous l'impulsion de Nathalie Guillard-Bouhet, médecin psychiatre responsable de l'hôpital de jour intersectoriel au centre hospitalier H. Laborit, le programme Profamille a été créé au Québec en 1987.
Reposant sur le partage des connaissances et des savoir-faire, ce programme engage les personnes de l'entourage proche d'un patient schizophrène (parents, fratrie, conjoints, amis) à changer leur regard sur la maladie.
Cette transformation aura à terme un impact sur le patient. Parmi les 74 participants à ce programme depuis son instauration à CREATIV (*), Dominique, Yannick, Elisabeth et quelques autres sont venus apporter leur témoignage. 


Le pédiatre et les écrans

19/01/2015


S. TISSERON,
Psychiatre, docteur en psychologie, chercheur associé HDR à l’université Paris VII Diderot
Il n’est pas rare que les pédiatres soient pris à témoins par un parent des performances « étonnantes » de leur très jeune enfant sur une tablette ou un smartphone, ou qu'ils assistent au spectacle d'un enfant jouant tout au long de l'entretien avec le téléphone de sa maman comme si l'objet lui appartenait. Quant aux demandes de conseils de la part de parents désemparés sur la conduite de leur adolescent, inutile d'insister tant elles sont quotidiennes. Comment y réagir ? Serge Tisseron présente dans cet article une analyse critique des comportements face aux différents écrans et indique des règles de conduites à proposer aux familles et aux enfants. l faut avoir à l’esprit l’importance croissante des publications scientifiques qui attirent l’attention sur les dangers des écrans. Si les scientifiques ont fait la liste des effets nocifs des diverses formes d’écran, le pédiatre est, lui, confronté à une autre situation : le dialogue dans lequel il est engagé avec les parents lui impose non seulement de leur signaler les dangers des écrans, mais aussi de leur donner des repères, qui leur permettront d’établir avec leur progéniture une relation de confiance et de partage assurant une meilleure gestion des écrans en famille.

L'hôpital Mazurelle grandit avec peu de moyens

 Patrick GUYOMARD La Roche-sur-Yon 












Les 70 médecins et 1 037 agents font tourner le site Georges-Mazurelle, qui regroupe 357 lits en psychiatrie, 50 lits de soins de longue durée, 100 places de maison d'accueil spécialisé, 325 places d'hôpital de jour... | 

L'établissement public de santé mentale Georges-Mazurelle fait ses comptes. En 2016, l'hôpital psychiatrique devra jongler entre hausse d'activité, projets et budget restreint.

La psychiatrie « hors murs », ça marche
L'hôpital psychiatrique a compté entre 2 et 3 % de hausse de fréquentation en 2015. « Mais, cette année encore, nous avons réduit la prise en charge en hospitalisation complète, qui compte seulement 15 % de nos patients », note Corinne Williams-Sossler, directeur général. La moyenne nationale est de 20 %. « Ça veut dire que 85 % des patients sont suivis à l'extérieur. » Leur prise en charge se fait depuis des appartements thérapeutiques, en hospitalisation à domicile, en hôpital de jour, via l'accueil familial thérapeutique... Un cheminement naturel vers la psychiatrie « hors murs » initiée dans les années 60 par le directeur administratif de l'époque, Georges Mazurelle.
« Raréfaction des ressources financières »
« On n'a pas trop d'argent, alors que notre activité est toujours croissante, et ça, c'est un sacré souci ! », s'exclame Corinne Williams-Sossler. Le budget n'a évolué que de 0,04 % en 2015. « La dotation pour la psychiatrie publique est en panne depuis plusieurs années.L'État n'a pas su la mettre dans ses priorités. » À voir. La ministre de la Santé a promis que 2016 serait l'année de la psychiatrie. « Les hôpitaux généraux peuvent progresser avec une tarification à l'activité. Pas nous. » Car n'est pris en compte que le nombre de journées en hospitalisation complète (ici, c'est 15 %), « ça ne rend absolument pas compte de toute l'activité faite à côté ».

L'Observance est morte, vive l'adhésion !




Publication des recommandations, issues d’un processus consultatif d’un panel de 
50 personnes concernées, sur les enjeux de responsabilisation et d'autonomie 
dans les soins.

Dans un contexte de pression accrue sur les personnes soumises à des traitements au long cours, nos organisations ont mis en place une démarche participative pour permettre l’expression des personnes concernées sur les dispositifs et outils qui leur semblent prioritaires pour favoriser le bon suivi de leurs traitements. C’est en effet un enjeu essentiel, en termes médico-économiques et de santé publique, qui doit forcément être envisagé par rapport à l’objectif prioritaire de la qualité de vie des patients dans la durée. L’ensemble de notre démarche aboutit à une idée force unanimement reconnue qui peut être résumée par la nécessité de dépasser le terme « observance » pour lui préférer celui d’adhésion, d’autant qu’il apparaît nécessaire aux personnes concernées de mettre la « décision médicale partagée » au centre de la relation soignant/soigné.

Quatre groupes de recommandations ont été identifiés pour s’inscrire dans une dynamique d’adhésion de la personne malade chronique à son traitement.


STOP AUX VIOLENCES SEXUELLES

JANVIER 2016

Les Assises qui se dérouleront les 11 et 12 janvier seront le temps fort de ce début d’année.
Plus de 250 participants annoncés avec un panachage de secteurs de plus en plus équilibré pour répondre à cette multidisciplinarité si essentielle.
C’est le retour au Palais du Luxembourg le 11 janvier avec de très belles interventions en séance plénière dont celles du Pr Francine Lavoie de l’Université Laval de Québec et du Pr Newton Howard du MIT.
Le 12 ce seront 20 ateliers qui se tiendront à la faculté René Descartes pour répondre à la demande toujours croissante d’information et de formation sur ce sujet des violences sexuelles.

En Grande-Bretagne, Cameron supplie les internes de renoncer à la grève

11.01.2016

Le Premier ministre britannique David Cameron a appelé lundi les internes du NHS à suspendre le mouvement de grève qu'ils ont prévu mardi. "Cette grève n'est pas nécessaire. Elle portera préjudice" aux patients du NHS, a déclaré David Cameron. "Nous faisons de notre mieux pour en atténuer les effets, mais il est impossible d'avoir une grève de cette ampleur dans notre NHS sans que cela pose de réelles difficultés pour les patients, voire pire", a-t-il prévenu.

dimanche 10 janvier 2016

Le présentéisme coûte plus cher que l’absentéisme

LE MONDE ECONOMIE
Afin de montrer qu'il est investi ou en raison de problèmes extérieurs qui l'obligent à chercher un refuge, un salarié peut être présent dans l'entreprise sans être productif. Des solutions de prévention existent pourtant (Photo: deux salariés de Leblon-Delienne, un atelier de Neufchâtel-en-Bray, font la sieste sur leur lieu de travail en 2006).
Afin de montrer qu'il est investi ou en raison de problèmes extérieurs qui l'obligent à chercher un refuge, un salarié peut être présent dans l'entreprise sans être productif. Des solutions de prévention existent pourtant (Photo: deux salariés de Leblon-Delienne, un atelier de Neufchâtel-en-Bray, font la sieste sur leur lieu de travail en 2006). AFP/ROBERT FRANCOIS
Compétitivité, pression productive ou effets de la crise sur les salariés, tout aujourd’hui concourt à faire augmenter un phénomène de « présentéisme » dans les entreprises françaises. Par « présentéisme », nous entendons la situation d’un salarié qui est présent sur son lieu de travail, alors que son état, physique ou psychique, ou sa motivation ne lui permettent pas d’être pleinement productif.
C’est généralement une situation non identifiée dans la plupart des entreprises et qui pourtant ne peut trouver de solutions pérennes que dans la résolution de ses causes. Sans identification et traitement, ce phénomène s’installe durablement au sein de l’entreprise, menaçant ainsi sa pérennité.

Alzheimer






Répliques
le samedi de 9h07 à 10h Durée moyenne : 52 minutes
Ecoutez l'émission52 minutes

Alzheimer

09.01.2016 - 09:07
Alzheimer © DR

Les couleurs de l'oubli © DR
« Nous courons sans souci dans le précipice après que nous avons mis quelque chose  devant nous pour nous empêcher de le voir » Pensées de Pascal mort à 40 ans.
 Pour évoquer la maladie d’Alzheimer,  Alain Finkielkraut a invité le philosophe empiriste Michel Malherbe dont la femme est atteinte du mal et qui évoque cette expérience intime dans le récit « Alzheimer : la vie, la mort, la reconnaissance»,
et le médecin-chercheur, directeur du Centre d’études du vivant et président du Comité consultatif national d’éthique  Jean-Claude Ameisen.

Dans sa première intervention  Michel Malherbe évoque la reconnaissance. En effet la question habituelle qui est posée aux proches dans de tels cas est : Est-ce qu’elle te reconnait ? Or la bonne question est : Est-ce que moi je la reconnais ?

Le regard des malades  s’attache à vous et on est prisonnier de ce regard  qui n’a pas d’horizon. Or sans horizon il n’y a pas de monde, pas de perspectives, pas de sujet. C’est donc un regard sans sujet ou un sujet vide.
Il incombe à l’accompagnant de procéder à un acte de reconnaissance pour que le regard ne soit plus celui de l’absence mais devienne celui de la présence et de la confiance.
Pour Michel Malherbe la maladie d’Alzheimer est une destruction de la personne et pas seulement de ses capacités.

Art brut : the origins of outsider art








Livre Art brut : the origins of outsider art par Lucienne Peiry

Traduit de l'américain par James Frank
Retrace l'historique de la notion d'art brut, mêlée à l'histoire de son initiateur, Jean Dubuffet, depuis sa prise de conscience de cet art, lié pour lui au concept d'anticulture, jusqu'à la constitution systématique de sa collection, à l'origine du Musée de l'art brut de Lausanne.
éditeur : Flammarion