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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 31 décembre 2015

[Interview] Dr Claire Georges-Tarragano, présidente du collectif Pass "Soigner (l')humain, c'est mettre en évidence une nouvelle approche de la performance"

 - HOSPIMEDIA
Dr Claire Georges-Tarragano
L'ouvrage* sorti le 11 décembre est le fruit d'un travail collaboratif et pluridisciplinaire, mené au quotidien dans les permanences d'accès aux soins de santé (Pass). La présidente du collectif, Claire Georges-Tarragano, médecin à l'hôpital Saint-Louis (AP-HP), revient sur les idées novatrices de ce manifeste, "pour un juste soin au juste coût".

Hospimedia : "Pouvez-vous nous parler du collectif Pass dont vous êtes la présidente, comment est-il né ?

Claire Georges-Tarragano : Le collectif Pass est né du besoin de regroupement des acteurs des Pass qui ont comme particularité de faire de la médecine générale et de s'occuper de situations de précarité. Ces activités n'apparaissent souvent pas comme "rentables", ce qui fait que les Pass ne sont pas valorisées et pas suffisamment défendues dans les établissements. D'une part, parce qu'on est aujourd'hui dans une approche de logique hospitalière technique et spécialisée et, d'autre part, du fait de la logique financière, en particulier de la T2A, qui s'inscrit dans une perspective de production d'activité. Les Pass sont dans une autre logique peu connue et peu reconnue. D'où la nécessité et le besoin de se regrouper pour essayer de se faire connaître. Et au-delà de ça, de montrer le côté "micro-modèle" du système d'organisation des soins. On a donc commencé à se réunir en 2006-2007 au niveau de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), puis ça s'est étendu à la région. Et c'est venu progressivement à l'échelon national, à la suite du premier colloque national en 2011. Notre collectif se constitue petit à petit et vient du terrain.
Les activités des Pass apparaissent souvent comme "non rentables", ce qui fait qu'elles ne sont pas valorisées et pas suffisamment défendues dans les établissements.

[Poitou-Charentes] Le CH Camille-Claudel de Cognac investit 820 000 € dans un nouveau site

30/12/15 

Le CH Camille-Claudel de Cognac (Charente) s'agrandit. Il a acquis courant 2011 un nouveau site, ancienne maison des viticulteurs de la commune, pour y implanter le centre médico-psychologique (CMP), le centre d'accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) et le centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa) Agora, déjà existants. Le montant de cette opération est estimé à 820 000 euros (€) et le coup d'envoi du chantier a été donné courant octobre, pour une durée de dix mois environ. Cet établissement public de santé mentale a en charge l'ensemble de la psychiatrie publique dans le département de Charente. Le dispositif mis en place à Cognac répond aux besoins de la population du deuxième pôle urbain du département, après Angoulême, de l'enfance à l'âge adulte, par des équipes pluridisciplinaires. 
La rédaction 
Tous droits réservés 2001/2015 — HOSPIMEDIA

Melomind, le casque relaxant, utile ou futile ?

30.12.2015
Maîtriser son stress. C’est la promesse de Melomind, un casque capable d’analyser l’activité cérébrale à des fins de relaxation, et censé » arriver sur le marché en 2016. Peut-on y croire à ce stade de développement ? Le point avec le Dr Jean-Christophe Seznec, psychiatre.

Melomind, le casque relaxant, utile ou futile ?-1

Melomind serait un « coach personnel de relaxation qui vous aide à mieux gérer votre stress et à suivre vos progrès n’importe où et à n’importe quel moment de la journée ». C’est la promesse de myBrain Technologies, la société française qui a mis au point ce casque audio. Cet accessoire très design a été créé par deux docteurs en neurosciences, en partenariat avec l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM, hôpital la Pitié-Salpêtrière, Paris). Il est censé « vous aider à améliorer vos capacités cérébrales afin d’atteindre la paix intérieure ».

Marianne Chaillan «On peut s’initier à Schopenhauer en chantant du Stromae»


Par  — 27 décembre

Selon cette enseignante en philosophie, «Game of Thrones», «Harry Potter» ou Jean-Jacques Goldman sont autant de moyens pour dialoguer avec Hobbes, Hume ou Platon.

Marianne Chaillan enseigne la philosophie et l’éthique appliquée à Aix-Marseille. Pour cette adepte de la pop philosophie, le divertissement est aussi une occasion de cultiver son âme.
Se divertir, c’est d’abord une pratique d’esquive, un moyen de se détourner d’une réalité déplaisante ?
Au sens pascalien, le divertissement désigne effectivement une activité d’esquive. Il ne s’agit pas de s’amuser mais de se détourner d’une réalité oppressante. Toute activité est alors prise dans le divertissement, non pas seulement celles qui sont divertissantes, au sens commun du terme, mais aussi des activités plus sérieuses en apparence, comme la rédaction d’un article dans Libération ! Pendant que je réponds à vos questions, je ne pense pas à la maladie ou à la mort. Pascal, dans les Pensées, nous rappelle que «le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste : on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais». Voilà une pensée qui n’est pas faite pour nous réjouir. Pire, elle nous angoisserait plutôt. Aussi, faut-il tâcher de n’y point songer. Comment ? En se divertissant.

ANTONIN ARTAUD Lettres (1937-1943)

 
Édition de Simone Malausséna. Préface de Serge Malausséna, introduction d'André Gassiot
Parution : 27-11-2015

Montpellier : sur la piste des biomarqueurs

SOPHIE GUIRAUD 18-12-15


Quelque 150 chercheurs et patrons d'entreprise ont ouvert à Montpellier les voies de la médecine du futur, sur le cancer, Alzheimer ou encore la psychiatrie.


Pourra-t-on, demain, mieux connaître et mieux soigner la dépression ? Être enfin efficace contre Alzheimer ? Trouver le traitement le plus adapté contre le cancer du pancréas, un des plus difficiles à soigner ? Ce sont des pistes ouvertes par les biomarqueurs, au centre des échanges de quelque 150 chercheurs et patrons de start-up, ces “jeunes pousses” innovantes et économiquement prometteuses venues de Lyon, Paris, l'Alsace, l'Aquitaine, et surtout de Montpellier, point de rendez-vous ce jeudi 17 décembre.


Rions un peu, philosophons !

Par  — 29 décembre 2015 à 17:51

Le philosophe serait porté à la mélancolie, mais ils sont nombreux, de Aristote à Nietzsche, à prôner la pratique de l’humour et du rire.

Les vertus du rire pour notre corps et notre santé sont nombreuses, disent les psychologues. Le rire permet de réduire la perception de la douleur. Le rire est une drogue bienfaisante. Selon certains neurobiologistes, il y aurait des émotions communes d’amusement dont le rire et le sourire seraient l’expression.
«L’homme est le seul animal qui rit», affirme Aristote, qui ajoute : lorsque l’on rit, «la pensée est mise en mouvement en dépit de la volonté la plus ferme». Le rire donne une impulsion à la réflexion. Il est à la fois apaisant, stimulant, énergisant. Nous aiderait-il à penser le monde ? Et si le rire était éminemment philosophique, au fond ?

Marisol Touraine engage son ministère aux côtés de Patrick Kanner pour un service civique universel




Un programme de service civique dédié au secteur des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes a été lancé ce mercredi 16 décembre par Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et l'Agence du service civique. Cette initiative doit permettre — dans ce secteur donné — la création de 17 000 missions dès 2016, et ensuite 25 000 l'année suivante, signalent les trois protagonistes du dispositif dans un communiqué commun. Plus globalement, cette initiative s'inscrit dans un déploiement à l'échelle nationale du service civique. Elle vise donc à terme l'ensemble des ministères, des associations et des collectivités qui sont appelés à offrir dès que possible "à tous les jeunes qui en feront la demande une mission de service civique".

mardi 29 décembre 2015

Anthropologie des orgies de fin d’année


Par  — 27 décembre 2015

Vitrines aguicheuses, cadeaux inutiles, sapins clignotants… Comment une fête du lien familial et social dérape-t-elle vers la consommation jusqu’à l’excès ?

Déambulant dans les rues de Paris, des réfugiés de Calais, pris en charge par des associations, ne comprennent rien. Des trottoirs pleins de gens pressés, croulant sous les paquets devant des devantures aguicheuses comme le palais d’un sultan. Se faisant expliquer le potlatch auquel se livrent les pays riches, ils s’étonnent de voir cette corvée prendre des formes inédites dans l’espace public. Ici, des animaux empaillés dans de la neige artificielle,
là, une vitrine de poupées au milieu d’arbres en chocolat poudrés d’or, plus loin des objets métalliques indéfinissables jetés autour d’un vieux terminal téléphonique noir sous un sapin clignotant. Ahurissants décors de villes soudainement méconnaissables que certains puristes fuient comme des orgies romaines qui auraient dégénéré.

Noël ou l’impossible surprise




Que serait une fête où l’on pourrait célébrer la possibilité de la vraie surprise ? Pour l’accueillir, il faudrait quitter l’attente. Non pas cesser d’espérer mais être à l’écoute de ce qui est déjà là.


lundi 28 décembre 2015

L’homme de Cro-Magnon n’était pas blanc

LE MONDE
Malgré les évidences biologiques,Cro-Magnon est presque toujours représenté avec la peau claire. Parmi les amateurs de films de préhistoire, lequel oserait nier être resté insensible aux charmes aussi nordiques que plantureux de la belle Raquel Welch dans "Un million d’années avant J.-C.", sorti en 1966 ? MPTV/Bureau233
De récentes déclarations, malvenues, sur une France supposément de « race blanche », ont suscité de vives réactions. Car, outre le caractère complètement anachronique et scientifiquement erroné du concept de race appliqué à l’espèce humaine, ces propos sous-entendent qu’il existerait une France idéale et primitive, exempte de toute influence extérieure, qui serait donc à préserver comme un patrimoine. La « France des clochers », avec son « long manteau d’églises et de cathédrales », comme l’affirmait l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy.
Cette polémique est d’autant plus malvenue qu’elle est contemporaine d’une arrivée de réfugiés sur le sol européen devenue plus importante en raison de la guerre en Syrie. Elle a relancé, parfois en creux, le débat sur le regard que la France porte sur les étrangers, sur ceux qu’elle considère comme étant étrangers, et sur les contours d’une identité nationale que des tentatives de définition récentes et avortées, parce que très discutées et discutables, à travers la création d’un ministère ayant porté ce titre entre 2007 et 2010, avaient pourtant échoué à résoudre.
Nous n’avons pas pour ambition de répondre à toutes les questions complexes soulevées par ce débat. Nous souhaitons simplement donner notre avis, depuis la place qui est la nôtre. Journaliste scientifique, historien spécialiste de la représentation de la préhistoire et préhistorien, nous proposons d’éclairer la discussion sur deux points : d’abord replacer ces questions dans la longue durée, pour montrer qu’elles n’ont, hélas, rien de nouveau ; apporter ensuite un éclairage sur nos ancêtres, c’est-à-dire ceux qui ont occupé l’actuel territoire de la France, et plus largement l’Europe, lors de la lointaine période appelée paléolithique (âge de la pierre taillée), il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, et sur ce qu’ils nous ont légué.
Le scénario qui se dégage, loin des représentations ethno et européo-centrées, est celui de longues et complexes migrations, inhérentes à l’humanité, de mélanges de populations parfois entre espèces proches dont nous portons encore la trace dans nos gènes (Néandertal et Denisova), et d’un mode de vie à l’échelle continentale, inventé par des chasseurs-cueilleurs migrants à la peau certainement pas aussi blanche que d’aucuns la souhaiteraient.

Ne rien faire… le bonheur


Par  — 28 décembre 2015 à 17:41

Se soustraire aux affaires sérieuses, aux raisons efficaces, à l’enchaînement morne du quotidien ne serait-ce qu’un jour, ne serait-ce qu’une heure, pour retrouver le goût de cette liberté qui nous rappelle à la vie.

Je vais partir. Couper mes ponts. Larguer ce qui m’encombre. Je vais enfin exercer mon pouvoir de ne pas faire. Exercer un pur désœuvrement, contrairement à ce qu’on attend de moi, contrairement à ce qu’on attend de nous, soumis tous autant que nous sommes à l’injonction incessante de faire et de faire et de faire et de remplir jusqu’à la gueule nos vies d’affairements pour avoir l’air vivants.
Je vais être enfin dans le désœuvrement, qui n’est pas l’apathie dépressive où je tombe parfois, ni le dégoût hautain du «à quoi bon», ni l’aboulie je ne fous rien, encore moins la presque mort du mélancolique. Qui n’est pas non plus le désormais fameux «lâcher prise» dont se sont engoués nos nouveaux managers, devenus agents d’ambiance, dans l’idée de faire davantage trimer les trimeurs mais sans qu’ils s’en aperçoivent.

Trois syndicats de psychiatres publics demandent des aménagements "substantiels" à la loi de Santé

 - HOSPIMEDIA
L'Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (Idepp), le Syndicat des psychiatres d'exercice public (Spep) et le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) estiment que certaines dispositions de la loi de modernisation de notre système de santé, définitivement votée le 17 décembre dernier (lire ci-contre), "nécessitent des aménagements substantiels lors de la discussion de ses décrets d'application". Ils font ainsi entendre leurs "plus vives préoccupations" dans un communiqué commun, le 29 décembre. Plus précisément, ils réitèrent leur "positionnement ferme" pour la constitution des groupements hospitaliers de territoire (GHT) spécifiques en psychiatrie, "le cas échéant par dérogation". 

La simplification des normes en cliniques psychiatriques est saluée par la Fehap et l'UNCPSY

 - HOSPIMEDIA
Le décret simplifiant les conditions techniques de fonctionnement des établissements privés de psychiatrie est paru au Journal officiel. Les fédérations hospitalières concernées, la Fehap et l'UNCPSY, ainsi que la Fnapsy, association d'usagers, saluent cet assouplissement des normes qui devrait faciliter les innovations thérapeutiques.

Mort du psychiatre américain Robert Spitzer

27 décembre 2015



Mort du psychiatre américain Robert Spitzer
© Capture d'écran vidéo

Mort à l'âge de 83 ans, il était notamment connu pour avoir participé à la déclassification de l’homosexualité comme maladie mentale dans les années 1970.  


Le moral des seniors toujours au beau fixe

DOMUSVI 17-12-2015 

Ils sont 71 % à se déclarer heureux (un point de plus depuis le précédent baromètre). Découvrez le 2e baromètre du moral des seniors BVA-DomusVi, réalisé par téléphone du 20 novembre au 5 décembre 2015 auprès d’un échantillon de 666 personnes, représentatif de la population française âgée de 65 ans et plus.

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La communauté hospitalière sera vigilante à la mise en œuvre du plan Soins palliatifs

Le plan Soins palliatifs 2016-2018, présenté le 3 décembre dernier par la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes Marisol Touraine, était attendu de la communauté hospitalière depuis son annonce un an auparavant par le président de la République. La communauté salue donc sa sortie, qui renforcera l'offre de soins et soutiendra les professionnels dans leurs projets au bénéfice des patients. Mais elle se déclare aussi attentive au déploiement concret des différentes mesures et en concertation avec les équipes de terrain.

Substitution aux opiacés : vingt ans d’hypocrisie

— 27 décembre 2015

Malgré la généralisation des traitements de substitution, la plupart des professionnels de santé restent réticents à remplir leurs obligations de prescription et de délivrance, refoulant les usagers de drogues dans une semi-clandestinité. Cette situation souligne le manque de cohérence d’une politique de réduction des risques.

Après un long parcours institutionnel, la nouvelle loi de santé publique vient enfin d’être votée, légalisant, pour la première fois dans notre pays, les salles de consommation à moindre risque. Cette disposition, qui s’inscrit clairement dans l’approfondissement de la politique de réduction des risques liés à l’usage des drogues (RDR), va concerner tout au plus quelques centaines d’usagers dans l’Hexagone. Or, derrière le théâtre d’ombres des «salles de shoot», propice aux postures vertueuses, une pièce beaucoup moins connue se joue en coulisse. Il s’agit du dossier sulfureux des traitements de substitution aux opiacés, une tragicomédie mise en scène depuis vingt ans dans une indifférence pour le moins suspecte.

dimanche 27 décembre 2015

Terroristes français : une géographie sociale accablante

Par  — 

De Mohamed Merah à Amedy Coulibaly en passant par les frères Abdeslam, ces jihadistes viennent de communes pauvres et surtout de zones urbaines sensibles.

De l’«apartheid social» après les attentats de janvier, au«aucune excuse sociale, sociologique et culturelle» après ceux de novembre, le Premier ministre a balayé le champ des questions posées à la nation par les attentats de 2015. Mais, s’il ne faut pas pardonner, il reste à expliquer et là, le désarroi est grand. Fin novembre, le président du CNRS, Alain Fuchs, a adressé à tous les chercheurs de France un appel à propositions pour mieux comprendre. Les propositions de recherches complémentaires, qui remonteront de cette consultation, porteront sans doute sur le rôle du wahhabisme dans l’émergence de l’islamisme, sur le suivisme géostratégique européen à l’égard des Etats-Unis et notre complaisance à l’égard de l’Arabie Saoudite, ou encore sur l’européanisation nécessaire des services de sécurité.

Aide à domicile Les Ssiad d'Auvergne s'interrogent sur l'éventuelle "sélection" des patients selon leur profil


Afin de mesurer les marges de progression restantes en matière de répartition et de fonctionnement de ses Ssiad, l'ARS Auvergne s'est engagée dans un diagnostic territorial. Au regard de l'évolution des profils des personnes âgées, un rapport plaide pour l'accélération des expérimentations et la révision du mode de tarification des services.

Confrontée à la réduction du nombre d'infirmiers libéraux et à la lourdeur et la complexification du travail de maintien à domicile, l'ARS Auvergne s'est engagée dans un large travail d'analyse de ses services de soins infirmiers à domicile (Ssiad). Alors que cent nouvelles places attendent d'être créées pour renforcer l'offre sur le territoire, l'agence s'est tournée vers l'observatoire régional de la santé (ORS) — dont un rapport vient de sortir — pour identifier les pistes pour une répartition et un fonctionnement adéquats de ces futurs dispositifs sur le territoire. Avec en trame de fond un objectif final : "tracer les contours de ce que pourrait être le Ssiad de demain". Une série de préconisations ont été formulées en ce sens.