Le coup d’envoi des célébrations du cinquantenaire du centre hospitalier uzétien a été donné ce matin, alors que le conflit social qui oppose la direction aux salariés dure depuis maintenant un an.
Pour autant, après les sommets atteints au printemps dernier, l’ambiance semble être désormais être plus à l’apaisement entre les différents protagonistes.
« On est dans un souci de médiation »
Ainsi, le directeur du centre hospitalier psychiatrique Pierre Nogrette est brièvement revenu sur l’histoire de l’établissement, et notamment ses implantations dans de nombreuses villes du département, du Vigan à Villeneuve, en passant par Beaucaire ou encore Remoulins, avant de « remercier les milliers de femmes et d’hommes qui, depuis ce mois d’octobre 1965, ont accueilli et pris en soins au Mas Careiron ceux qui sont les plus fragiles de nos concitoyens, c’est la noblesse et la grandeur de cet hôpital. »
Pas question pour autant de passer sous silence le conflit social qui fait rage dans l’établissement. Ainsi, le directeur avait invité sur l’estrade un représentant de l’intersyndicale, en l’occurrence le Dr Philippe Gasser. « On est dans un souci de médiation, explique Pierre Nogrette. La médiation est là pour procurer une distance entre les acteurs et le problème du temps de travail, sachant qu’aujourd’hui d’autres sujets, comme l’implantation de l’hôpital de jour, sont sortis du conflit. »