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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 31 août 2015

Parkinson, le cerveau en surchauffe ?

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  | Par 

Comme un moteur de voiture tournant trop vite, les neurones du cerveau qui jouent un rôle dans le contrôle du mouvement consomment plus d’énergie que d’autres. Dès lors, ces cellules s’épuisent plus vite et meurent. » Louis-Eric Trudeau, professeur de pharmacologie et de neurosciences à l’université de Montréal, explique ainsi, par une surchauffe de neurones, l’un des mystères de la maladie de Parkinson, qui touche des millions de personnes à travers le monde. Les résultats de son équipe, associée à des chercheurs des universités Laval et d’Ottawa, ont été publiés le 27 août dans la revue Current Biology. Ils ouvrent la voie à la création de modèles animaux qui font encore défaut dans le cas de cette maladie neurodégénérative, voire à de nouvelles perspectives de traitement.



Les dessous troublants du « Viagra rose »

LE MONDE |  | Par 



La troisième tentative aura été la bonne pour la flibansérine, que le laboratoire américain Sprout commercialisera aux Etats-Unis à partir du 17 octobre sous le nom d’Addyi dans l’indication « traitement du trouble du désir sexuel hypoactif généralisé [HSDD, dans la terminologie psychiatrique américaine] chez la femme avant la ménopause ». L’autorisation de mise sur le marché (AMM) accordée le 18 août par la Food and Drug Administration (FDA) américaine fait en effet suite à deux rejets en 2010 et 2013, en raison d’une efficacité limitée et surtout d’effets secondaires sérieux (« baisse sévère de la tension artérielle » et syncopes).

Cette balance bénéfices/risques n’a pas changé. Pourtant, soumise au lobbying intense de Sprout et accusée par une partie des organisations féministes d’avoir précédemment refusé d’accorder son feu vert par sexisme, la FDA a fini par céder. Elle révèle ainsi sa « vulnérabilité », comme le titre un éditorial de Nature du 27 août. Comment expliquer ce revirement, synonyme de jackpot pour le laboratoire Sprout ?

« L’approbation d’aujourd’hui fournit une option de traitement autorisé aux femmes perturbées par leur faible désir sexuel, a indiqué le docteur Janet Woodcock, directrice du Centre d’évaluation et de recherche sur les médicaments de la FDA, lors de l’annonce de la décision le 18 août 2015. La FDA s’efforce de protéger et de promouvoir la santé des femmes, et nous nous engageons à soutenir le développement de traitements sûrs et efficaces pour la dysfonction sexuelle féminine. » Une langue de bois qui reflète mal les doutes sur l’efficacité de la flibansérine et les certitudes sur ses effets secondaires.


Traitement de la dépression


La première fois que le dossier est soumis à la FDA, le 27 octobre 2009, la molécule flibansérine est la propriété du laboratoire Boehringer Ingelheim. Celui-ci l’avait initialement testée comme traitement de la dépression sévère, car il agit sur des neurotransmetteurs du système nerveux central. Sans succès. Le 27 août 2010, la FDA explique son rejet dans une lettre circonstanciée. Réuni le 18 juin 2010, le comité d’experts de l’agence avait estimé par dix voix contre une que les deux essais cliniques de phase III « ne montraient pas d’amélioration statistiquement significative par rapport à un placebo sur l’un des deux principaux critères d’efficacité déterminé au préalable, qui évaluait quotidiennement le désir sexuel au moyen d’un journal électronique » tenu par les participantes.

L’effet n’était positif que « sur un critère secondaire mesurant le désir sexuel avec un autre instrument connu sous le nom d’index de la fonction sexuelle féminine (FSFI) », résume un mémorandum de la FDA daté du 8 mai 2015. Boehringer Ingelheim déclarait que cet autre outil, avec déclaration toutes les quatre semaines des événements sexuels de la période écoulée, était le mieux à même de mesurer le désir sexuel. Ce n’était pas l’avis des experts de la FDA, qui reprochent au FSFI un biais de mémorisation. En outre, les experts n’avalisaient pas le fait que le laboratoire se soit rabattu sur un critère secondaire en l’absence d’amélioration du critère principal.

Les carabins, dopés aux stimulants

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par 
Boissons énergisantes, caféine concentrée, mais aussi Ritaline ou encore corticoïdes… La consommation de psychostimulants pour améliorer ses performances intellectuelles est fréquente chez les étudiants en médecine, selon une enquête française en cours de publication. Bien décrite sur les campus américains, où elle est de plus de plus en vogue depuis vingt ans, cette pratique dite de neuroenhancement, terme traduit par « neuro-augmentation » ou « neuro-optimisation », était jusqu’ici très peu étudiée dans l’Hexagone. Mais une étude, inédite par son ampleur, menée par six médecins auprès d’un échantillon représentatif de 1 700 étudiants en médecine et jeunes diplômés, montre que le phénomène est loin d’être marginal.




L’humain « augmenté » ad vitam æternam

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Nous sommes passés, en quelques années, d’une médecine qui soignait à une médecine qui répare, et la maladie se laisse de plus en plus décrire comme une panne – dont la mort serait seulement la plus résistante. C’est là le signe du triomphe d’une conception mécaniste du vivant, telle que l’époque moderne, issue de Descartes, l’opposait au vitalisme : l’organisme est constitué d’un ensemble de pièces susceptibles d’être rectifiées, voire remplacées.


L'Américain Hugh Herr présentant ses jambes bioniques, en 2014.

L’art du médecin traditionnel, soucieux d’identifier la cause de la maladie à partir d’un examen clinique faisant droit à la parole du patient autant qu’à l’interprétation des signes de son état physique, est aujourd’hui en passe de devenir archaïque. La médecine en voie de développement, dite « connectée » parce qu’elle mobilise les technologies numériques investies dans l’imagerie, ainsi que dans un nombre croissant d’applications mobiles et de biocapteurs, consacre la promotion de l’ingénieur expert en données qui sait croiser et corréler les innombrables informations fournies par tous ces objets que l’on qualifie d’« intelligents ».

La porte est ainsi ouverte, dit-on, à une médecine personnalisée qui pourrait prédire et prévenir la maladie, grâce à la mise en corrélation des mesures du fonctionnement des organes d’un patient avec les bases de données collectées sur les pathologies d’une population d’individus exponentielle. 
La ­médecine prédictive sera moins explicative que statistique, ce qui ne saurait être une objection pour une démarche mécaniste qui se préoccupe surtout de produire et de maîtriser des effets.
Force est de constater que la santé elle-même n’est plus ce qu’elle était : on l’a longtemps définie comme l’absence de maladie, et on la reconnaissait au « silence des organes » qui l’accompagnait.

Dismaland, le paradis perdu de Banksy

LE MONDE  | Par 

"Dismaland Bemusement Park", l'exposition de Banksy à Weston-super-Mare en Angleterre.

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    L'installation de Bill Barminski, "Security Screening Room", à l'entrée de l'exposition. Crédits : VIRGINIE NOEL POUR "LE MONDE"     

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    Des visiteuses près d'une sculpture signée Banksy.Crédits : VIRGINIE NOEL POUR "LE MONDE"    
  • image: http://s1.lemde.fr/image/2015/08/24/400x267/4735250_6_78db_cendrillon-accidentee-connait-le-destin-de_23d0f9d02e4f0d02f6cbc5ede91ecdc7.jpg
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    "Cendrillon accidentée" connaît le destin de Lady Di : son carrosse s’est renversé, et des paparazzis motards bombardent la scène de leurs flashs. Crédits : VIRGINIE NOEL POUR "LE MONDE"     
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Weston-super-Mare, nombril du monde ? Avant d’avoir la moindre idée de l’événement qui se tramait dans le plus grand secret depuis des mois, les regards des curieux du monde entier étaient depuis quelques jours braqués sur cette petite cité balnéaire endormie du Somerset, au sud-ouest de l’Angleterre, à une trentaine de kilomètres de Bristol. Des indices laissaient penser que Banksy l’avait élue comme théâtre d’un nouveau projet. L’hypothèse a électrisé les réseaux sociaux.

Jeudi 20 août au matin, le voile était officiellement levé : le plus célèbre et mystérieux des artistes urbains annonçait sur Internet l’ouverture dès le lendemain de Dismaland (mélange de Disneyland et de lugubre), son « Bemusement Park » (jeu de mot entre parc d’attractions et perplexité). Et la modeste Weston-super-Mare devenait, à la grande surprise de ses habitants, the place to be. Une destination convoitée qui se présente pourtant comme « le nouveau parc d’attractions le plus décevant de Grande-Bretagne ! », et « un festival artistique, d’attractions foraines et d’anarchisme de bas niveau », comme le précise le plan des lieux avec cette tournure d’esprit savoureusement provocatrice devenue la marque de fabrique de l’artiste.



Les agents de Dismaland, qui arborent des oreilles de Mickey, sont visiblement tous en dépression. Ici sur le stand de tir.


« Un souvenir d’enfance »


Le choix de cette ville pour imaginer son parc désenchanté n’était pas tout à fait un hasard. Sur ce même site, large promontoire en pierre sur la plage, existait une piscine, le Tropicana, fermée il y a une quinzaine d’années. Enfant, quand Weston-super-Mare était encore une destination populaire du week-end pour les habitants de Bristol, le jeune Banksy la fréquentait. « Il vient faire revivre un souvenir d’enfance, qu’il partage avec beaucoup de monde ici », explique son ami Inkie, figure du graffiti à Bristol.

Dans un entretien au magazine d’art urbain Juxtapoz, Banksy explique que ce public de locaux, qui ne fréquente pas les musées dans leur majorité, est aussi, pour lui, « le public parfait » pour découvrir les œuvres de la cinquantaine d’artistes qu’il a choisi de présenter. « Banksy n’a pas fait d’école d’art, c’est une personne du peuple, et il continue à s’adresser à tout un chacun dans ses œuvres. L’art est pour lui une plate-forme pour commenter notre société », souligne Rob Dean, qui dirige Where The Wall, une structure consacrée  à la culture du street art à Bristol.



Des visiteuses près d'une sculpture signée Banksy.

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VOICI LES VOIX QU’ENTEND UN SCHIZOPHRÈNE DANS SA TÊTE !

HITEK

C'EST QUOI LA SCHIZOPHRÉNIE ?

La schizophrénie est une maladie du cerveau qui atteint aujourd'hui environ 1% de la population mondiale (2 fois plus que des malades atteints d'Alzheimer). Il s'agit d'une maladie qui survient surtout chez les adolescents ou en début d'âge adulte (entre 15 et 30 ans) peu importe le sexe, l’ethnie etc...
[...] 

ENTENDRE DES VOIX DANS SA TÊTE...

Un groupe de médecins, avec l'aide de leurs de patients atteints de schizophrénie, ont crée cette vidéo ci-dessous en se basant sur leurs témoignages. Pour être le plus proche possible de la réalité, ils ont par la suite fait écouter ce son à des schizophrènes pour être sûr que ce qu'ils entendaient dans leur tête était similaire à ces sons. Ce son a été réalisé avec des patients anglophones... imaginez la même chose en Français.

De nouveaux yeux pour les astronomes

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  | Par 

L’essentiel est, paraît-il, invisible pour les yeux. Sans doute, n’est-ce pas entièrement vrai en astronomie, une discipline où tout, ou presque, dépend de la lumière. Des premières découvertes réalisées à l’aide de la lunette de Galilée aux données sophistiquées obtenues par le satellite Planck, le rayonnement électromagnétique émis par les astres, à différentes longueurs d’ondes, est à la base de la majeure partie de nos connaissances sur l’Univers, sur ses caractéristiques actuelles comme sur son histoire. Les photons qui le constituent sont-ils pour autant les seuls à même de livrer une information sur le cosmos ? A lire l’ouvrage de Pierre Binétruy, on réalise que ce n’est probablement pas le cas. Professeur au laboratoire Astroparticule et cosmologie de l’université Paris-Diderot, du CNRS et de l’Observatoire de Paris, ce physicien est le responsable français de LISA (Laser Interferometry Satellite Antenna), une ambitieuse mission en cours de définition à l’Agence spatiale européenne (ESA). A l’instar d’autres expériences conduites à travers le monde, LISA vise à tester, à partir de 2034, l’une des prédictions de la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein : l’existence d’ondes gravitationnelles.



Une méthode révolutionnaire par ordinateur permet de détecter la schizophrénie

 
Selon des chercheurs de l'Université de Columbia, l'analyse des troubles de la pensée par des algorithmes informatiques permet de détecter avec succès les futurs troubles psychotiques.
De nombreux moyens existent pour detecter les psychoses débutantes. Selon une étude publiée mercredi 26 août par des chercheurs de l'Université de Columbia et par IBM Research dans la revue NPJ-Schizophrenia, une méthode informatique permettrait de mieux détecter psychoses débutantes. La schizophrénie est une forme de trouble psychothique touchant près de 1% de la population qui se traduit par une perte de contact avec la réalité et surtout une altération de la pensée. Cheryl Corcoran, professeur de psychiatrie à l'Université de Columbia confirme ce postulat : "un trouble de la pensée est une caractéristique majeure permettant d'anticiper l'apparition de la schizophrénie".

Détecter la psychose avant qu'elle ne naisse

Par Soline Roy - le 27/08/2015

Des chercheurs tentent de développer un test sanguin pour dépister, parmi des sujets à très haut risque, ceux qui développeront une schizophrénie. Objectif : les traiter très tôt pour atténuer, voire éviter, la maladie.
Taciturne, renfermé, colérique, un brin parano et des résultats scolaires en chute libre… Bien des parents soupirent devant ces signes classiques de la crise d'adolescence. Mais chez 1 % des 14-27 ans, ils cachent un risque réel: celui de développer une psychose, au premier rang desquelles la redoutéeschizophrénie. Un dépistage précoce des 20 à 30 % de ces sujets à risque qui développeront une psychose est essentiel, car le pronostic d'évolution dépend beaucoup de la rapidité de prise en charge.
Or différencier une mauvaise passe de signes avant-coureurs de la maladie n'est pas chose aisée, en particulier chez l'adolescent à propos duquel les neurosciences ont montré que les structures cérébrales (comme ses comportements) sont «normalement anormales». Ces symptômes peuvent être sujets à mille interprétations de la part des familles, dont certaines affichent une singulière tolérance à des déviances inquiétantes - quand ce ne sont pas les jeunes eux-mêmes qui cachent les plus graves, notamment les hallucinations.

Symptômes non spécifiques

Les médecins, en particulier les non-spécialistes, ne sont pas mieux armés: les prodromes de la maladie, signes annonciateurs d'une possible schizophrénie débutante, ne lui sont pas spécifiques, pas plus que les facteurs de risque. «Un même type de stress pourra favoriser chez l'un une dépression, chez l'autre une schizophrénie et chez un troisième rien du tout selon la façon dont le cerveau est “câblé” ou prédisposé», explique le Pr Marie-Odile Krebs, chef de service à l'hôpital Sainte-Anne (Paris) et directrice de recherches Inserm-université Paris-Descartes.

Maladies mentales : la faute aussi à un parasite ?

Passion Santé AOÛT 2015
Le parasite de la toxoplasmose joue-t-il un rôle important dans l’apparition de maladies psychiatriques comme la schizophrénie et le trouble bipolaire (maniaco-dépressif) ?

Comme l’explique Le Point, « il est des associations qui semblent improbables aux yeux des non-scientifiques et dont la mise en évidence permettrait, pourtant, d’améliorer la santé de patients jusqu’à présent difficiles à soigner. Celle du protozoaire Toxoplasma gondii (transmis notamment par les chats) et des maladies psychiatriques de type schizophrénie et trouble bipolaire en fait partie ».

Cette association semble de plus en plus évidente aux yeux des chercheurs. En Belgique ou en France, on estime qu’un peu moins de la moitié de la population a été en contact avec ce parasite, mais la proportion atteint 60 à 90% chez les patients souffrant de schizophrénie ou de trouble bipolaire, alors que l’infection est aussi plus fréquente en cas de trouble obsessionnel compulsif (Toc).

Psychiatrie. Un nouvel hôpital de jour

Le Télégramme 

LANDERNEAU

En travaux depuis plus d'un an, le nouvel hôpital de jour « Pierre de Lune » a...

En travaux depuis plus d'un an, le nouvel hôpital de jour « Pierre de Lune » a été investi, mardi, par l'équipe soignante et les patients : ci-contre, Delphine Sautour, cadre-infirmière et Fabienne Gélébart, l'une des onze infirmières de l'équipe. Après plus d'un an de travaux, le nouvel hôpital de jour en psychiatrie « Pierre de Lune » propose un lieu spacieux pour prendre en charge au mieux les patients. Finis les problèmes de mises aux normes et autres contraintes de l'hôpital de jour en psychiatrie « Pierre de Lune », jusqu'alors situé rue de La Fontaine-Blanche. Aux abords du Champ-de-Foire, c'est dans un établissement flambant neuf que les patients et le personnel soignant ont pris leurs quartiers, mardi.


vendredi 28 août 2015

A Grigny, une « solidarité de palier »

LE MONDE |  | Par 


Souleyman Hissourou en tournée à Grigny pour l'association Voisin Malin, samedi 11 juillet.


Dans leurs porte-à-porte quotidiens à La Grande Borne ou à Grigny 2, ils ont arpenté des dizaines de couloirs. Sonné à des centaines de domiciles pour informer, remédier à l’éloignement des services publics, détecter les solitudes qui coupent du monde. Ils ont mis en place une « solidarité de palier ». Et vivent un Grigny bien différent de l’image négative dont pâtit cette ville de l’Essonne.

Voici deux ans que Souleymane, Emmanuel, Nerman et Saïda ont adhéré à Voisin malin. Créée en 2010 pour pousser les habitants des quartiers populaires, souvent défiants vis-à-vis des institutions, à devenir actifs dans leur ville, l’association s’est implantée à Grigny en 2013. Le leitmotiv de leur action est simple : l’information passe mieux entre pairs. L’équipe d’intervenants comporte trois hommes et huit femmes, âgés de 22 à 67 ans, rémunérés 12 heures par mois au smic. Ils sont salariés, chômeurs, intérimaires, retraités… tous habitants de Grigny.

A l'occasion des Journées du Patrimoine 2015 l'Hôpital Sainte-Anne vous accueille samedi 19 et dimanche 20 septembre 2015



SORTIRAPARIS Publié le 28/08/15 Par Saisi

Journées du Patrimoine 2015
L’association des amis du musée et du centre historique de Sainte-Anne gère toute la collection de documents et d’objets qui appartiennent au patrimoine scientifique et historique du Centre hospitalier. Grâce aux Journées du Patrimoine 2015 venez plonger au cœur de l’histoire de l’hôpital depuis l’inauguration de l’Asile Clinique en 1867

Dans le musée, se trouvent les traces de toutes les disciplines médicales exercées autour de la psychiatrie et des maladies du cerveau. Sont ainsi présentées les différentes étapes de la recherche et des mouvements qui ont constitué les bases de la psychiatrie moderne et de la chirurgie d’avant-garde sur le cerveau.




















jeudi 27 août 2015

L’électrosensibilité, un syndrome qui fait débat

27.08.2015

Si la reconnaissance par le tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse d’un handicap dû à l’électrosensibilité constitue une première en France, il ne s’agit pas pour autant d’une reconnaissance de la maladie. Le débat fait en effet rage entre médecins, associations, sociétés savantes et agences de régulation. Dans son avis rendu en 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (ANSES) estimant que les niveaux de preuves disponibles étaient insuffisants en ce qui concerne l’impact des ondes électromagnétiques sur les fonctions cognitives, le sommeil, les fonctions auditives ou les maladies neurologiques.

Les auteurs de l’ANSES avaient également passé en revue les travaux qui recherchait un mécanisme neurotoxique. Ils étaient parvenus à la conclusion que les ondes électromagnétiques n’avaient aucun impact sur l’apoptose, sur l’inflammation après une exposition aiguë, sur la plasticité cérébrale ne provoquaient aucune modification de l’expression de divers marqueurs du stress oxydant. Par ailleurs, aucun effet sur la barrière hématoencéphalique n’a pu être mis en évidence sur les modèles biologiques testés.

Des malades qui doivent être pris en charge

Pour l’Académie de médecine, les symptômes que les patients attribuent à l’électrosensibilité pourraient être la manifestation de « phobies ».

Pense-t-on mieux seul ou à plusieurs





Porté par les neurosciences, les possibilités du World Wide Web ou les expériences pédagogiques, un nouveau discours façonne le présent: l’intelligence du groupe serait supérieure à celle de l’individu isolé. Le mythe de la tour d’ivoire se trouve ainsi dévalué au profit du cercle des penseurs inspirés. De fait, au sein de nos sociétés démocratiques et complexes, les questions éthiques, politiques ou économiques ne sauraient se passer de délibérations. Mais à trop insister sur ces dernières, ne risque-t-on pas de manquer le nécessaire mouvement de retrait par lequel notre pensée nous revient en propre, nous singularise et fortifie la conversation démocratique ? C’est que l’histoire de la philosophie, à l’instar de nos tempéraments personnels, s’est toujours partagée entre les promoteurs du dialogue et les aficionados de la solitude. Et peut-être notre époque appelle-t-elle des manières neuves capables d’articuler le « je » et le « nous ».


Dans « l’enfer » de Louise Bourgeois

LE MONDE | Par 


Louise Bourgeois au travail à Pietrasanta (Italie) en 1967.


On n’en finit pas de découvrir cette diablesse ! Grâce au Musée Picasso de Malaga notamment qui reçoit, après le Musée d’art moderne de Stockholm, une exposition dont un tiers de la centaine d’œuvres n’avaient jamais été montrées. Même ceux qui croyaient connaître le travail de Louise Bourgeois (1911-2010), longuement et douloureusement élaboré aux Etats-Unis, où elle vécut à partir de 1938 avec son mari, l’historien d’art Robert Goldwater (1907-1973), après une enfance française qui ne fut pas simple, vont prendre une nouvelle gifle. Comme à chaque fois, et rares sont les artistes dont on peut dire cela.

mercredi 26 août 2015

Les hôpitaux évalués comme les hôtels et restaurants ? Un patient lance un site comparatif

Anne Bayle-Iniguez
| 26.08.2015
Les hôpitaux évalués comme les hôtels et restaurants ? Un patient lance un site comparatif-1
Un Toulousain autodidacte de 40 ans, Loïc Raynal, a lancé en juillet « Hospitalidée », un site de notation des établissements de santé par les patients, proposant aussi des avis anonymes. Son idée : donner aux usagers de santé « un outil de démocratie sanitaire » pour qu’ils s’expriment librement et gratuitement sur la prise en charge et l’organisation des soins et se forgent une opinion plus éclairée lorsque vient le temps d’une hospitalisation.
Le système de notation est similaire aux comparateurs de restaurants ou d’hôtel : la qualité du service est évaluée de un à cinq et l’usager est invité a détailler son avis par un commentaire.
Toutes les structures publiques ou privées peuvent être évaluées, ainsi qu’une trentaine de spécialités médicales. Les centres anti-cancer seront prochainement rajoutés à la base de recherche.

L'Anap envisage un déploiement d'outils dans les ARS pour améliorer les parcours en santé mentale

Une incursion de l’Anap dans le champ de la psychiatrie et de la santé mentale, associée à des retours d’expériences, permet d’envisager un déploiement d'outils d'amélioration des parcours, mais à certaines conditions. Aux ARS intéressées, sont demandés un investissement important ainsi qu'un réseau partenarial mêlant sanitaire et médico-social.

Si " Le Généraliste " était paru en août 1903 Les conséquences catastrophiques de la masturbation

26.08.2015

" L'incontinence d'urine est souvent la suite de la masturbation et les engorgements du col de la matrice et une foule d'autres maladies tiennent à la même cause. Enfin, la stérilité est assez ordinaire chez les femmes se livrant à la masturbation ; quant aux enfants à caractères névropathiques, tels que les chétifs, ils sont prédisposés à la scrofule et aux affections nerveuses.